DURÉE NATURELLE DE L'ALLAITEMENT CHEZ LES HUMAINS
Des points à considérer concernant la durée naturelle de l'allaitement chez les humains
Dans une étude de Holly Smith sur 21 espèces de primates non-humains, il a été noté que le sevrage a lieu en même temps que les molaires permanentes apparaissent. Chez l'humain, ce sera vers 5,5 à 6 ans.
Il est courant d'entendre que les pédiatres disent que le temps de gestation est plus ou moins égal au temps d'allaitement dans beaucoup d'espèces mammifères, ce qui suggère un âge de sevrage de neuf mois pour les humains.
Néanmoins, la taille de l'adulte a un effet sur cette relation de gestation/allaitement : plus l'adulte est grand, plus longue est la période d'allaitement relatif à la gestation. Pour le chimpanzé et le gorille, les deux primates les plus proche en taille et génétiquement de l'être humain, le rapport est de six à un. Cela veut dire qu'ils allaitent leurs bébés six fois le temps de gestation. Pour l'humain, cela veut dire 4,5 années d'allaitement (six fois neuf mois).
Les mammifères les plus grands allaitent leurs bébés jusqu'à ce qu'ils aient quadruplé leur poids de naissance. Chez l'humain, cela se situe entre 2,5 et 3,5 ans.
Une étude de primates a montré que les jeunes étaient sevrés quand ils avaient à peu près un tiers de leur poids d'adulte. Chez l'humain, cela arrive entre 5,0 et 7,0 ans.
Des études ont montré que certains aspects du système immunitaire n'arrivent pas à maturité avant environ 6 années de vie. Il est bien connu que le lait humain aide le développement du système immunitaire et l'augmente avec les anticorps maternels.
Compte tenu de ces facteurs, notamment, l'âge minimum où on peut prédire le sevrage naturel chez l'humain est 2,5 ans, et le maximum est de 7,0 ans.
Traduit du chapitre
"A Time to Wean",
Breastfeeding: Biocultural Perspectives. 1995
Lea Cohen, IBCLC
Dans une étude de Holly Smith sur 21 espèces de primates non-humains, il a été noté que le sevrage a lieu en même temps que les molaires permanentes apparaissent. Chez l'humain, ce sera vers 5,5 à 6 ans.
Il est courant d'entendre que les pédiatres disent que le temps de gestation est plus ou moins égal au temps d'allaitement dans beaucoup d'espèces mammifères, ce qui suggère un âge de sevrage de neuf mois pour les humains.
Néanmoins, la taille de l'adulte a un effet sur cette relation de gestation/allaitement : plus l'adulte est grand, plus longue est la période d'allaitement relatif à la gestation. Pour le chimpanzé et le gorille, les deux primates les plus proche en taille et génétiquement de l'être humain, le rapport est de six à un. Cela veut dire qu'ils allaitent leurs bébés six fois le temps de gestation. Pour l'humain, cela veut dire 4,5 années d'allaitement (six fois neuf mois).
Les mammifères les plus grands allaitent leurs bébés jusqu'à ce qu'ils aient quadruplé leur poids de naissance. Chez l'humain, cela se situe entre 2,5 et 3,5 ans.
Une étude de primates a montré que les jeunes étaient sevrés quand ils avaient à peu près un tiers de leur poids d'adulte. Chez l'humain, cela arrive entre 5,0 et 7,0 ans.
Des études ont montré que certains aspects du système immunitaire n'arrivent pas à maturité avant environ 6 années de vie. Il est bien connu que le lait humain aide le développement du système immunitaire et l'augmente avec les anticorps maternels.
Compte tenu de ces facteurs, notamment, l'âge minimum où on peut prédire le sevrage naturel chez l'humain est 2,5 ans, et le maximum est de 7,0 ans.
Traduit du chapitre
"A Time to Wean",
Breastfeeding: Biocultural Perspectives. 1995
Lea Cohen, IBCLC
L'ÂGE NATUREL DE SEVRAGE
Allaiter Aujourd'hui n° 37
Un âge "naturel" pour le sevrage
Il y a trois ans* est paru aux Etats-Unis un ouvrage passionnant sur les aspects "bioculturels" de l'allaitement.
Une des contributions, écrite par Katherine A. Dettwyler, profeseur d'antropologie à l'Université du Texas, s'intéresse à une question bien précise : à quel âge les petits humains devraient-ils être sevrés (le sevrage étant entendu ici comme la cessation totale des tétées), si l'on se basait uniquement sur des considérations physiologiques?
Chez les primates (famille dont font partie les êtres humains) et comparativement aux autres mammifères, la durée de gestation est plus longue, le poids à la naissance (par rapport au poids adulte) plus élevé, le cerveau (par rapport au poids corporel total) plus lourd, la durée de dépendance à l'adulte plus longue, la maturité sexuelle plus tardive, la durée de vie plus longue et... l'âge du sevrage complet plus tardif.
Chez les mammifères, celui-ci semble pouvoir être corrélé à plusieurs variables : âge de quadruplement du poids de naissance augmenté de quelques mois (entre 3 et 4 ans pour les humains) ; âge où l'on atteint le tiers de son poids adulte (entre 6 et 7 ans pour les humains) ; durée de la gestation (chez les primates les plus proches de l'Homme, à savoir les chimpanzés et les gorilles, la durée de l'allaitement est égale à plus de six fois la durée de la gestation) ; âge d'apparition des premières molaires définitives (5,5 à 6 ans pour les humains, qui est aussi l'âge où le système immunitaire arrive à maturation).
De toutes ces données, on peut conclure que l'âge "naturel" du sevrage chez les humains se situerait entre 2,5 et 6 ans.
*en 1995
A time to wean : The hominid blueprint for the natural age of weaning in modern human populations, in Breastfeeding. Biocultural perspectives. Ed. Aldine de Gruyter, 1995.
un livre Très peu d'ouvrages abordent l'allaitement d'un bambin, encore moins en parlent positivement. Pratiquement le seul existant en français est celui de N.J. Bumganer, édité par La Leche League International, Le bambin et l'allaitement (à commander à LLL Info-Service). En plus de donner les avantages de l'allaitement prolongé, il détaille l'évolution de la relation à mesure que l'enfant grandit, et aborde toutes les questions, les inquiétudes, que peuvent se poser les parents.
une étude C. Ferragu. Lorsque l'enfant tète. Relation de proximité et autonomie. Une image de la petite enfance. Mémoire en sciences de l'éducation, Université de Rennes 2, 1993.
des articles Bergstrom E, Hernell O, Persson LA, Vessby B. Serum lipids in adolescents are related to family history, infant feeding and physical growth. Artherosclerosis 117:1-13, 1995 Diaz S, Herreros C, Schiappacasse . Breastfeeding duration and growth of fully breastfed infants in a poor urban Chilean popu-lation. Am J Clin Nut 62:371-76, 1995 Ferguson DM et al. Breastfeeding and subsequent social adjust-ment in six-to-eight years old children. J Child Psychol Psy-chiatr Allied Discip 28:378-86, 1987. Goldman AS et al. Immunologic components in human milk during the second year of lactation. Acta Paediatr Scand 722:133-34, 1983. Greiner T. Sustained breastfeeding, complementation and care (à consulter sur www.geocities.com/HotSprings/Spa/3156). Grummer-Strawn LM. Does prolonged breastfeeding impair child growth ? A critical review. Pediatrics 91:766-71, 1993 Hills-Bonczyk S, Tromiczak KR, Avery MD et al. Women's experiences with breastfeeding longer than 12 months. Birth 21:206-12, 1994. Kendall-Tackett KA. The social consequences of long-term breastfeeding. Journal of Human Lactation 11/3:179-83, 1995. Layde DM et al. The independant association of parity, age at full-term pregnancy and duration of breastfeeding with the risk of breast cancer. Journal of Clinical Epidemiology, 42: 763-773, 1989. Marquis GS, Habicht JP, Lanata CF et al. Association of breastfeeding and stunting in Peruvian toddlers : an example of reverse causality. International Journal of Epidemiology 26:349-56, 1997. Rohde JE, Tangermann RH et al. Breastfeeding beyond 12 months. Lancet 2:1016, 1988. Rosenblatt KA and Thomas DB. WHO collaborative study of neoplasia and steroid contraception. Prolonged lactation and endometrial cancer. International Journal of Epidemio-logy, 24(3):499-503, 1995. Saarinen UM, Kajosaari M. Breastfeeding as prophylaxis against atopic disease : prospective follow-up study until 17 years old. Lancet, 21 octobre 1995. Taren D, Cheng J. A positive association between extended breastfeeding and nutritional status in rural Hubei province, People's Republic of China. Am J Clin Nutr 58:862-7, 1993. Tomblin JB et al. Epidemiology of specific language impairment : prenatal and perinatal risk factors. J Commun Disord 30(4):325-44, 1997. Waletzky LR. Breastfeeding and weaning. Some psychological considerations. Primary Care 6:341-55, 1979. Whitehead RG. The human weaning process. Pediatr 75:189-93, 1985.
Un âge "naturel" pour le sevrage
Il y a trois ans* est paru aux Etats-Unis un ouvrage passionnant sur les aspects "bioculturels" de l'allaitement.
Une des contributions, écrite par Katherine A. Dettwyler, profeseur d'antropologie à l'Université du Texas, s'intéresse à une question bien précise : à quel âge les petits humains devraient-ils être sevrés (le sevrage étant entendu ici comme la cessation totale des tétées), si l'on se basait uniquement sur des considérations physiologiques?
Chez les primates (famille dont font partie les êtres humains) et comparativement aux autres mammifères, la durée de gestation est plus longue, le poids à la naissance (par rapport au poids adulte) plus élevé, le cerveau (par rapport au poids corporel total) plus lourd, la durée de dépendance à l'adulte plus longue, la maturité sexuelle plus tardive, la durée de vie plus longue et... l'âge du sevrage complet plus tardif.
Chez les mammifères, celui-ci semble pouvoir être corrélé à plusieurs variables : âge de quadruplement du poids de naissance augmenté de quelques mois (entre 3 et 4 ans pour les humains) ; âge où l'on atteint le tiers de son poids adulte (entre 6 et 7 ans pour les humains) ; durée de la gestation (chez les primates les plus proches de l'Homme, à savoir les chimpanzés et les gorilles, la durée de l'allaitement est égale à plus de six fois la durée de la gestation) ; âge d'apparition des premières molaires définitives (5,5 à 6 ans pour les humains, qui est aussi l'âge où le système immunitaire arrive à maturation).
De toutes ces données, on peut conclure que l'âge "naturel" du sevrage chez les humains se situerait entre 2,5 et 6 ans.
*en 1995
A time to wean : The hominid blueprint for the natural age of weaning in modern human populations, in Breastfeeding. Biocultural perspectives. Ed. Aldine de Gruyter, 1995.
un livre Très peu d'ouvrages abordent l'allaitement d'un bambin, encore moins en parlent positivement. Pratiquement le seul existant en français est celui de N.J. Bumganer, édité par La Leche League International, Le bambin et l'allaitement (à commander à LLL Info-Service). En plus de donner les avantages de l'allaitement prolongé, il détaille l'évolution de la relation à mesure que l'enfant grandit, et aborde toutes les questions, les inquiétudes, que peuvent se poser les parents.
une étude C. Ferragu. Lorsque l'enfant tète. Relation de proximité et autonomie. Une image de la petite enfance. Mémoire en sciences de l'éducation, Université de Rennes 2, 1993.
des articles Bergstrom E, Hernell O, Persson LA, Vessby B. Serum lipids in adolescents are related to family history, infant feeding and physical growth. Artherosclerosis 117:1-13, 1995 Diaz S, Herreros C, Schiappacasse . Breastfeeding duration and growth of fully breastfed infants in a poor urban Chilean popu-lation. Am J Clin Nut 62:371-76, 1995 Ferguson DM et al. Breastfeeding and subsequent social adjust-ment in six-to-eight years old children. J Child Psychol Psy-chiatr Allied Discip 28:378-86, 1987. Goldman AS et al. Immunologic components in human milk during the second year of lactation. Acta Paediatr Scand 722:133-34, 1983. Greiner T. Sustained breastfeeding, complementation and care (à consulter sur www.geocities.com/HotSprings/Spa/3156). Grummer-Strawn LM. Does prolonged breastfeeding impair child growth ? A critical review. Pediatrics 91:766-71, 1993 Hills-Bonczyk S, Tromiczak KR, Avery MD et al. Women's experiences with breastfeeding longer than 12 months. Birth 21:206-12, 1994. Kendall-Tackett KA. The social consequences of long-term breastfeeding. Journal of Human Lactation 11/3:179-83, 1995. Layde DM et al. The independant association of parity, age at full-term pregnancy and duration of breastfeeding with the risk of breast cancer. Journal of Clinical Epidemiology, 42: 763-773, 1989. Marquis GS, Habicht JP, Lanata CF et al. Association of breastfeeding and stunting in Peruvian toddlers : an example of reverse causality. International Journal of Epidemiology 26:349-56, 1997. Rohde JE, Tangermann RH et al. Breastfeeding beyond 12 months. Lancet 2:1016, 1988. Rosenblatt KA and Thomas DB. WHO collaborative study of neoplasia and steroid contraception. Prolonged lactation and endometrial cancer. International Journal of Epidemio-logy, 24(3):499-503, 1995. Saarinen UM, Kajosaari M. Breastfeeding as prophylaxis against atopic disease : prospective follow-up study until 17 years old. Lancet, 21 octobre 1995. Taren D, Cheng J. A positive association between extended breastfeeding and nutritional status in rural Hubei province, People's Republic of China. Am J Clin Nutr 58:862-7, 1993. Tomblin JB et al. Epidemiology of specific language impairment : prenatal and perinatal risk factors. J Commun Disord 30(4):325-44, 1997. Waletzky LR. Breastfeeding and weaning. Some psychological considerations. Primary Care 6:341-55, 1979. Whitehead RG. The human weaning process. Pediatr 75:189-93, 1985.
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Disponible en ligne ICI.
DOSSIERS DE L'ALLAITEMENT n° 49
Allaiter plus de 12 mois
Breastfeeding beyond 12 months- An historical perspective. Y Piovanetli. Pediatr Clin Nonh Am 2001 ; 48(1) : 199-206.
L'Académie Américaine de Pédiatrie recommande un allaitement de 12 mois et plus. L'OMS ci L'UNICEF recommandent un allaitement de 2 ans et plus. Or, une étude récente menée auprès des pédiatres a constaté que seulement 37% j'entre eux recommandaient d'allaiter jusqu'à 1 an. Dans une autre élude, 25% des médecins décourageaient activement l'allaitement au-delà de 2 ans, et estimaient que c'était à la mère de décider du moment du sevrage. La plupart des pédiatres laissent donc leurs conceptions purement culturelles interférer avec les recommandations objectives des services de santé. Dans cet article, l'auteur fait le point sur les aspects historiques et scientifiques de l’allaitement pendant plus de 12 mois.
Un allaitement de plusieurs années était la norme autrefois. Chez les Hébreux, l'enfant était sevré vers 3 ans. Des textes religieux tels que le Talmud ou le Coran recommandent un allaitement d'au moins 2 ans. Une durée de 2 à 3 ans était courante chez les Grecs et les Romains. Les vertus curatives du lait humain étaient reconnues, pour traiter les problèmes ophtalmiques par exemple, en Chine, en Inde, en Egypte... Avec 'introduction progressivement de plus en plus précoce d'autres aliments, les professionnels de santé ont contribué à un sevrage de plus en plus rapide de l'enfant dans les pays occidentaux. Au 18eme siècle, Cadogan, un médecin anglais, s'élevait contre la pratique du don précoce des aliments solides et contre le placement des enfants en nourrice.
Le raccourcissement de la durée de l'allaitement est devenu alarmant dans les pays occidentaux pendant le 19ème siècle. Les pratiques d'alimentation infantiles sont devenues la principale cause de mortalité infantile, cl celle de la création de la pédiatrie en tant que spécialité médicale. A cette époque, les médecins recommandaient encore un allaitement de 9 à 12 mois, le sevrage définitif ne devant pas intervenir pendant les grosses chaleurs. Cet abaissement de l'âge du sevrage s'est accompagné d'une augmentation de la morbidité et de la mortalité. Il a fallu attendre la médecine «moderne» et les découvertes bactériologiques pour voir baisser l'incidence des pathologies liées au non-allaitement et au sevrage précoce. Mais la sortie de laits mieux adaptés a fait entrer en jeu les intérêts commerciaux, et a induit une nouvelle baisse du taux de l'allaitement et de sa durée.
Des anthropologues ont tenté d'estimer la durée - normale » de l'allaitement dans l'espèce humaine. Dans la plupart des cultures traditionnelles où l'allaitement reste la norme, l'enfant est habituellement allaité jusqu'à 2 à 4 ans. Une étude comparative avec les grands singes qui sont les plus proches de nous permet de constater que les grands primates ont une durée de croissance et de dépendance à la mère nettement plus longue que les autres mammifères. Les calculs effectués d'après la durée d'allaitement constatée chez ces grands singes amènent à estimer une durée normale d'allaitement allant de 2-3 ans à 4-7 ans. Il est intéressant de constater que c'est vers 5-6 ans que survient l'éruption de la première molaire, et que le système immunitaire de l'enfant atteint sa pleine efficacité. De ce point de vue, un sevrage intervenant à cet âge se ferait à un moment où l'enfant a atteint un certain niveau d'autonomie sur le plan physiologique.
Un certain nombre d'études ont constaté que l'impact protecteur de l'allaitement vis-à-vis de certaines pathologies infectieuses durait aussi longtemps que l'allaitement. Par ailleurs, les taux lactés de facteurs immunologiques restent stables pendant la seconde année de lactation. Des études ont retrouvé un impact à long terme sur certaines maladies chroniques, qui était d'autant plus important que l'allaitement avait été long. Un allaitement long serait encore plus important pour les enfants vivant dans les populations défavorisées, où l'hygiène est mauvaise, et où les autres aliments disponibles sont de médiocre qualité ; le lait maternel continue à protéger l'enfant vis-à-vis des pathologies diarrhéiques, et apporte des nutriments de haute valeur ; de nombreuses études dans les pays en voie de développement ont montré que la santé et la croissance des enfants étaient meilleures lorsqu'ils étaient toujours allaités que lorsqu'ils étaient complètement sevrés.
Dans les cultures occidentales, l'allaitement long est rarement bien vu, et la mère pourra trouver nécessaire de cacher le fait qu'elle allaite toujours pour éviter la désapprobation. Des mères ont été accusées d'abus sexuel ou de mauvais traitements à enfants parce qu'elles avaient choisi un allaitement long. Il faut espérer que toutes les découvertes faites sur l'intérêt de l'allaitement changeront cet aspect des choses, et aideront l'allaitement long à redevenir la norme dans les sociétés occidentales. « II a de la chance, l'enfant qui continue à téter jusqu'à 2 ans»- Coello-Novello, pédopsychiatre américain.
DOSSIERS DE L'ALLAITEMENT n° 49
Allaiter plus de 12 mois
Breastfeeding beyond 12 months- An historical perspective. Y Piovanetli. Pediatr Clin Nonh Am 2001 ; 48(1) : 199-206.
L'Académie Américaine de Pédiatrie recommande un allaitement de 12 mois et plus. L'OMS ci L'UNICEF recommandent un allaitement de 2 ans et plus. Or, une étude récente menée auprès des pédiatres a constaté que seulement 37% j'entre eux recommandaient d'allaiter jusqu'à 1 an. Dans une autre élude, 25% des médecins décourageaient activement l'allaitement au-delà de 2 ans, et estimaient que c'était à la mère de décider du moment du sevrage. La plupart des pédiatres laissent donc leurs conceptions purement culturelles interférer avec les recommandations objectives des services de santé. Dans cet article, l'auteur fait le point sur les aspects historiques et scientifiques de l’allaitement pendant plus de 12 mois.
Un allaitement de plusieurs années était la norme autrefois. Chez les Hébreux, l'enfant était sevré vers 3 ans. Des textes religieux tels que le Talmud ou le Coran recommandent un allaitement d'au moins 2 ans. Une durée de 2 à 3 ans était courante chez les Grecs et les Romains. Les vertus curatives du lait humain étaient reconnues, pour traiter les problèmes ophtalmiques par exemple, en Chine, en Inde, en Egypte... Avec 'introduction progressivement de plus en plus précoce d'autres aliments, les professionnels de santé ont contribué à un sevrage de plus en plus rapide de l'enfant dans les pays occidentaux. Au 18eme siècle, Cadogan, un médecin anglais, s'élevait contre la pratique du don précoce des aliments solides et contre le placement des enfants en nourrice.
Le raccourcissement de la durée de l'allaitement est devenu alarmant dans les pays occidentaux pendant le 19ème siècle. Les pratiques d'alimentation infantiles sont devenues la principale cause de mortalité infantile, cl celle de la création de la pédiatrie en tant que spécialité médicale. A cette époque, les médecins recommandaient encore un allaitement de 9 à 12 mois, le sevrage définitif ne devant pas intervenir pendant les grosses chaleurs. Cet abaissement de l'âge du sevrage s'est accompagné d'une augmentation de la morbidité et de la mortalité. Il a fallu attendre la médecine «moderne» et les découvertes bactériologiques pour voir baisser l'incidence des pathologies liées au non-allaitement et au sevrage précoce. Mais la sortie de laits mieux adaptés a fait entrer en jeu les intérêts commerciaux, et a induit une nouvelle baisse du taux de l'allaitement et de sa durée.
Des anthropologues ont tenté d'estimer la durée - normale » de l'allaitement dans l'espèce humaine. Dans la plupart des cultures traditionnelles où l'allaitement reste la norme, l'enfant est habituellement allaité jusqu'à 2 à 4 ans. Une étude comparative avec les grands singes qui sont les plus proches de nous permet de constater que les grands primates ont une durée de croissance et de dépendance à la mère nettement plus longue que les autres mammifères. Les calculs effectués d'après la durée d'allaitement constatée chez ces grands singes amènent à estimer une durée normale d'allaitement allant de 2-3 ans à 4-7 ans. Il est intéressant de constater que c'est vers 5-6 ans que survient l'éruption de la première molaire, et que le système immunitaire de l'enfant atteint sa pleine efficacité. De ce point de vue, un sevrage intervenant à cet âge se ferait à un moment où l'enfant a atteint un certain niveau d'autonomie sur le plan physiologique.
Un certain nombre d'études ont constaté que l'impact protecteur de l'allaitement vis-à-vis de certaines pathologies infectieuses durait aussi longtemps que l'allaitement. Par ailleurs, les taux lactés de facteurs immunologiques restent stables pendant la seconde année de lactation. Des études ont retrouvé un impact à long terme sur certaines maladies chroniques, qui était d'autant plus important que l'allaitement avait été long. Un allaitement long serait encore plus important pour les enfants vivant dans les populations défavorisées, où l'hygiène est mauvaise, et où les autres aliments disponibles sont de médiocre qualité ; le lait maternel continue à protéger l'enfant vis-à-vis des pathologies diarrhéiques, et apporte des nutriments de haute valeur ; de nombreuses études dans les pays en voie de développement ont montré que la santé et la croissance des enfants étaient meilleures lorsqu'ils étaient toujours allaités que lorsqu'ils étaient complètement sevrés.
Dans les cultures occidentales, l'allaitement long est rarement bien vu, et la mère pourra trouver nécessaire de cacher le fait qu'elle allaite toujours pour éviter la désapprobation. Des mères ont été accusées d'abus sexuel ou de mauvais traitements à enfants parce qu'elles avaient choisi un allaitement long. Il faut espérer que toutes les découvertes faites sur l'intérêt de l'allaitement changeront cet aspect des choses, et aideront l'allaitement long à redevenir la norme dans les sociétés occidentales. « II a de la chance, l'enfant qui continue à téter jusqu'à 2 ans»- Coello-Novello, pédopsychiatre américain.
LA GARDE & HÉBERGEMENT EN CAS DE DIVORCE OU SÉPARATION.
RECOMMANDATIONS DU PÉDIATRE SUSAN MARKEL MD
Garde Enfant quand parents ne partage pas un foyer commun.
Traduit de l’originale Custody de Dr Markel.
Je reçois souvent des appels provenant de tous les États-Unis, de mères qui pratiquent l’attachement « parent enfant » et qui ont besoin d’aide et de soutien dans des affaires de droit de garde d’enfants et pour lesquels les tribunaux attribuent des gardes partagés d’enfants et de bambins.
Malheureusement, le système juridique, en essayant de créer un équilibre entre les parents pour le temps passé avec les enfants, ignore les besoins de développement de ces enfants, qui dans leur innocence enfantine s’attendent à ce que leur vie paisible se poursuive comme auparavant.
Essayer de partager équitablement et impartialement la garde n’est pas réalisable dans le cas de jeunes enfants dont l’attachement à la personne la plus proche est primordial.
La relation d’attention constante avec la mère, surtout lorsque l’enfant est toujours allaité (la norme dans la plupart des régions du monde) ne peut être réduite à une comparaison des heures passées avec chaque parent.
Le plus souvent, c'est la mère qui nourrit, berce, change et réconforte le bébé depuis la naissance et qui répond avec fiabilité aux besoins du nourrisson, créant ainsi un lien d'attachement émotionnel solide. Les bambins et les jeunes enfants n'ont pas la capacité de comprendre le concept de temps et n'ont certainement pas conscience de la nécessité d'un arrangement de garde parentale dans lequel un désir d'arrangement équitable pour les deux parents serait satisfait. En effet, un enfant dont les habitudes quotidiennes et prévisibles auraient été perturbées sans égard pour les angoisses ainsi engendrées, est soumis à un stress inimaginable, stress accentué par l'incapacité de l'enfant à exprimer la détresse qu'il ressent."
Des enfants qui sont attachés à leurs mères ne peuvent tout simplement pas s’attendre à devoir supporter cette relation perturbée. La situation entre les parents de ces enfants en ce qui concerne leurs propres besoins de satisfaction, ne doit pas être un fardeau qu’ils doivent supporter, et pourtant si poursuivis (en les retirant de leur mère pendant de nombreuses heure à la fois et particulièrement durant la nuit), on s'attendrait à ce que les enfants perdent le sens de la confiance. A long terme, entraînant une anxiété et de la dépression seraient alors les conséquences de problèmes émotionnels au cours des premières années d’école, de l’adolescence et à l’âge adulte.
Ces conséquences ne sont pas exagérées. Loin de là : des comportements pour la plupart, si pas tous, antisociaux ou disfonctionnels ont leurs racines dans la plus tendre enfance. Le débat de savoir si ces individus qui ont subi un traumatisme émotionnel dans les premières années, sont alors responsables de leur comportement résultant est bien au-delà de la portée de cette colonne.
Toutefois, la reconnaissance du fait que les expériences précoces sont préjudiciables à la capacité de fonctionner comme une bonne santé, d'adolescents et d'adultes matures est à la base de ma recommandation.
En tant que pédiatre favorable à la proximité parentale, je me fais l'avocat des enfants innocents qui n'ont pas le langage, les compétences ni la compréhension du traumatisme auxquels ils risquent d'être confrontés au cours de ce processus perturbateur. Même si les deux parents veulent sincèrement le meilleur pour leurs enfants, il est nécessaire que ces parents, mais également le système judiciaire, soient instruits, éclairés et réellement amenés à comprendre les profonds problèmes qui apparaîtront si des séjours prolongés des enfants loin de leur premier pourvoyeur de soins sont autorisés pendant cette période cruciale de leur développement.
Susan Markel, M.D
860 690-6305
.www.AttachmentParentingDoctor.com
“peaceful parenting for a peaceful world”
Custody.
I am often contacted from throughout the United States by mothers who practice attachment parenting and who need help and support in custody cases where the courts are assigning shared custody of infants and toddlers.
Unfortunately, the court system, in attempting to create an equitable balance of time spent with the child, is often unaware of the developmental needs of these children who are, in their childhood innocence, expecting that their peaceful lives will continue as before.
The attempt at fairness and equitable distribution is not feasible in the case of young children whose attachment to the primary caregiver is of paramount importance. The consistent nurturing relationship with the mother, especially in a situation where the toddler is breastfeeding (the norm in most areas of the world) cannot be reduced to a comparison of hours spent with either parent.
Most often it is the mother who feeds, rocks, diapers and comforts the baby from birth, responding consistently to the needs of the infant and thereby forming a strong emotional attachment. Toddlers and young children are in no way able to understand the concept of time and certainly have no awareness of the needs for a custody arrangement where there is a desire for an equitable arrangement that is satisfactory to both parents. Indeed, a child whose predictable routine has been altered without regard to the anxieties that would be engendered is under unimaginable stress, further compounded by the inability of the child to express verbally the distress that is being experienced.
Children who are attached to their mothers can simply not be expected to endure having that relationship disrupted. The situation between these children’s parents regarding their own needs for satisfaction is simply not their burden to bear, and yet, if pursued, (by removing them from their mother for many hours at a time, particularly overnight), the children would be expected to lose their sense of trust. In the long term, any resulting anxiety and depression would then be the forbearers of later emotional problems during early school years, adolescence, and in adulthood.
These consequences are not being exaggerated. Far from it: most, if not all, antisocial or dysfunctional behaviors have their roots in early childhood. The discussion of whether or not those individuals who have suffered emotional trauma in the early years are then responsible for their resulting behavior is far beyond the scope of this particular column. However, the recognition that early experiences are detrimental to one’s ability to function as a healthy, mature adolescent and adult is the basis of my recommendation.
As a pediatrician who supports attachment parenting, I am an advocate of innocent children, who lack the language, the skills, the understanding of the trauma that they might be expected to experience through this disruptive process. Even if their parents both genuinely want what is best for these children, it is necessary that these parents, as well as the court system, be educated, enlightened and really committed to understanding the profound problems that will result if prolonged visits are allowed to occur away from the primary caregiver during this sensitive time in their development.
Susan Markel, M.D
860 690-6305
.www.AttachmentParentingDoctor.com
“peaceful parenting for a peaceful world”
Traduit de l’originale Custody de Dr Markel.
Je reçois souvent des appels provenant de tous les États-Unis, de mères qui pratiquent l’attachement « parent enfant » et qui ont besoin d’aide et de soutien dans des affaires de droit de garde d’enfants et pour lesquels les tribunaux attribuent des gardes partagés d’enfants et de bambins.
Malheureusement, le système juridique, en essayant de créer un équilibre entre les parents pour le temps passé avec les enfants, ignore les besoins de développement de ces enfants, qui dans leur innocence enfantine s’attendent à ce que leur vie paisible se poursuive comme auparavant.
Essayer de partager équitablement et impartialement la garde n’est pas réalisable dans le cas de jeunes enfants dont l’attachement à la personne la plus proche est primordial.
La relation d’attention constante avec la mère, surtout lorsque l’enfant est toujours allaité (la norme dans la plupart des régions du monde) ne peut être réduite à une comparaison des heures passées avec chaque parent.
Le plus souvent, c'est la mère qui nourrit, berce, change et réconforte le bébé depuis la naissance et qui répond avec fiabilité aux besoins du nourrisson, créant ainsi un lien d'attachement émotionnel solide. Les bambins et les jeunes enfants n'ont pas la capacité de comprendre le concept de temps et n'ont certainement pas conscience de la nécessité d'un arrangement de garde parentale dans lequel un désir d'arrangement équitable pour les deux parents serait satisfait. En effet, un enfant dont les habitudes quotidiennes et prévisibles auraient été perturbées sans égard pour les angoisses ainsi engendrées, est soumis à un stress inimaginable, stress accentué par l'incapacité de l'enfant à exprimer la détresse qu'il ressent."
Des enfants qui sont attachés à leurs mères ne peuvent tout simplement pas s’attendre à devoir supporter cette relation perturbée. La situation entre les parents de ces enfants en ce qui concerne leurs propres besoins de satisfaction, ne doit pas être un fardeau qu’ils doivent supporter, et pourtant si poursuivis (en les retirant de leur mère pendant de nombreuses heure à la fois et particulièrement durant la nuit), on s'attendrait à ce que les enfants perdent le sens de la confiance. A long terme, entraînant une anxiété et de la dépression seraient alors les conséquences de problèmes émotionnels au cours des premières années d’école, de l’adolescence et à l’âge adulte.
Ces conséquences ne sont pas exagérées. Loin de là : des comportements pour la plupart, si pas tous, antisociaux ou disfonctionnels ont leurs racines dans la plus tendre enfance. Le débat de savoir si ces individus qui ont subi un traumatisme émotionnel dans les premières années, sont alors responsables de leur comportement résultant est bien au-delà de la portée de cette colonne.
Toutefois, la reconnaissance du fait que les expériences précoces sont préjudiciables à la capacité de fonctionner comme une bonne santé, d'adolescents et d'adultes matures est à la base de ma recommandation.
En tant que pédiatre favorable à la proximité parentale, je me fais l'avocat des enfants innocents qui n'ont pas le langage, les compétences ni la compréhension du traumatisme auxquels ils risquent d'être confrontés au cours de ce processus perturbateur. Même si les deux parents veulent sincèrement le meilleur pour leurs enfants, il est nécessaire que ces parents, mais également le système judiciaire, soient instruits, éclairés et réellement amenés à comprendre les profonds problèmes qui apparaîtront si des séjours prolongés des enfants loin de leur premier pourvoyeur de soins sont autorisés pendant cette période cruciale de leur développement.
Susan Markel, M.D
860 690-6305
.www.AttachmentParentingDoctor.com
“peaceful parenting for a peaceful world”
Custody.
I am often contacted from throughout the United States by mothers who practice attachment parenting and who need help and support in custody cases where the courts are assigning shared custody of infants and toddlers.
Unfortunately, the court system, in attempting to create an equitable balance of time spent with the child, is often unaware of the developmental needs of these children who are, in their childhood innocence, expecting that their peaceful lives will continue as before.
The attempt at fairness and equitable distribution is not feasible in the case of young children whose attachment to the primary caregiver is of paramount importance. The consistent nurturing relationship with the mother, especially in a situation where the toddler is breastfeeding (the norm in most areas of the world) cannot be reduced to a comparison of hours spent with either parent.
Most often it is the mother who feeds, rocks, diapers and comforts the baby from birth, responding consistently to the needs of the infant and thereby forming a strong emotional attachment. Toddlers and young children are in no way able to understand the concept of time and certainly have no awareness of the needs for a custody arrangement where there is a desire for an equitable arrangement that is satisfactory to both parents. Indeed, a child whose predictable routine has been altered without regard to the anxieties that would be engendered is under unimaginable stress, further compounded by the inability of the child to express verbally the distress that is being experienced.
Children who are attached to their mothers can simply not be expected to endure having that relationship disrupted. The situation between these children’s parents regarding their own needs for satisfaction is simply not their burden to bear, and yet, if pursued, (by removing them from their mother for many hours at a time, particularly overnight), the children would be expected to lose their sense of trust. In the long term, any resulting anxiety and depression would then be the forbearers of later emotional problems during early school years, adolescence, and in adulthood.
These consequences are not being exaggerated. Far from it: most, if not all, antisocial or dysfunctional behaviors have their roots in early childhood. The discussion of whether or not those individuals who have suffered emotional trauma in the early years are then responsible for their resulting behavior is far beyond the scope of this particular column. However, the recognition that early experiences are detrimental to one’s ability to function as a healthy, mature adolescent and adult is the basis of my recommendation.
As a pediatrician who supports attachment parenting, I am an advocate of innocent children, who lack the language, the skills, the understanding of the trauma that they might be expected to experience through this disruptive process. Even if their parents both genuinely want what is best for these children, it is necessary that these parents, as well as the court system, be educated, enlightened and really committed to understanding the profound problems that will result if prolonged visits are allowed to occur away from the primary caregiver during this sensitive time in their development.
Susan Markel, M.D
860 690-6305
.www.AttachmentParentingDoctor.com
“peaceful parenting for a peaceful world”
DROITS DE GARDE : RECOMMANDATIONS Du
DR JACK NEWMAN PÉDIATRE, IBCLC
Jack Newman (Canada) – Pédiatre et auteur de nombreuses publications sur l'allaitement.
L'un des problèmes que l'allaitement ne peut empêcher est la séparation des parents. Dans la mesure où de plus en plus de mères allaitent plus longtemps, de plus en plus de séparations surviennent alors que l'enfant est encore allaité, et le problème du droit de garde par le père se pose de plus en plus. Il arrive que le père demande, et malheureusement obtienne, un droit qui nécessitera l'arrêt de l'allaitement. C'est voir l'intérêt à court terme, et pas les problèmes à long terme. De nombreux bambins tètent encore la nuit, et ont besoin d'une tétée pour s'endormir. Tout le monde ne sera pas d' accord pour dire que c'est une bonne chose, mais je ne pense certainement pas que c'est une mauvaise chose. Même si vous n'êtes pas d'accord avec cette pratique de parentage, il y a bien souvent rien qu'on puisse faire au sujet d'un enfant de 18 mois qui tête la nuit. Certains bambins tètent souvent pendant la nuit. C'est un fait. Pourquoi un père devrait-il insister pour que l'enfant passe la nuit avec lui lorsque c'est le cas ? Qu'est-ce qu'il y a de particulièrement important dans le fait que l'enfant passe la nuit chez son père ? Et si l'enfant pleure pendant toute la nuit parce qu'il ne peut pas téter ? J'ai plus d'une fois entendu parler d'un père qui était venu ramener l'enfant chez la mère au milieu de la nuit parce qu'il était totalement incapable de gérer les pleurs de l'enfant. Mais même si l'enfant ne pleure pas, il retournera ensuite chez sa mère, et sera encore plus crampon et encore plus déterminé à téter qu'auparavant.
Comme Wendy le disait lorsqu'elle racontait son histoire, c'est la poursuite de l'allaitement de sa fille de trois ans qui a permis à la petite Jennifer de surmonter les difficultés liées à la rupture entre ses parents. L'allaitement était le roc sur lequel elle pouvait se reposer lorsque le stress était trop difficile à vivre pour elle. Pourquoi un père ayant à cœur le bien-être de son enfant insiste-t-il pour lui infliger un stress encore plus important ?
Un père pourra parfaitement passer la moitié du temps avec son enfant sans que cela interfère avec son enfant. Il n'est pas nécessaire qu'il passe des semaines entières avec l'enfant. Un bambin n'a pas le niveau de développement indispensable pour une telle séparation d'avec sa mère, ou d'avec son père. Quelques heures à la fois, une bonne partie de la journée, mais la nuit ? Pas encore. Il vaut mieux attendre. Pour le bien-être de l'enfant. Malheureusement, la plupart des juges ne connaissent ni l'importance de l'allaitement, ni l'imp act de la garde sur le développement de l'enfant. Es mères se voient souvent ordonner par les juges de donner des biberons à un enfant de 18 mois qui n'en n'avait jamais reçu auparavant. Comme si l'enfant allait obéir au juge !
Pendant les premières années, la mère est plus importante pour l'enfant que le père ? C'est simple, c'est comme ça, c'est un fait de la vie. Vous pouvez dire que ça ne devrait pas être comme ça, vous pouvez dire que ça n'est pas juste, mais c'est comme ça quand même. Si ces principes sont respectés quand on décide de la garde de l'enfant par le père, la relation entre le père et son enfant sera meilleure à long terme, par pire. La plupart de parents peuvent faire preuve d'imagination pour trouver une solution sans interrompre l'allaitement. S'ils le veulent. Malheureusement, beaucoup ne le veulent pas. La séparation est une bataille qu'on veut gagner. Le père ou la mère gagne la bataille. L'enfant perd toujours.
Si l'enfant est petit (moins de 6 mois), accorder au père un droit de garde qui implique le sevrage ou l'introduction non nécessaire de biberons de lait industriel ne devrait pas être envisagé, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Les risques liés à l'alimentation au lait industriel sont plus importants que les « besoins » du père. Je le répète, des arrangements peuvent être faits pour que le père puisse voir son enfant, mais pas en faisant courir un risque à l'enfant.
Peut-être qu'un jour les services de justice s'occupant du droit des familles comprendront que l'alimentation au lait industriel n'est pas le moyen normal de nourrir un enfant. On doit l'espérer, dans la mesure où bien des souffrances inutiles sont infligées à cause de l'interruption de la relation d'allaitement pour prendre en comptes les droits du père. Nous devons les prendre en compte, mais soyons créatifs pour trouver des solutions pour éviter des sevrages inutiles.
En conclusion, allaiter un bambin ? Bien sûr, pourquoi pas ? Ne vous inquiétez pas, il ne tètera pas jusqu'au jour de son mariage. Tant les parents que l'enfant bénéficieront de l'allaitement long, alors allez-y, profitez-en.
Jack Newman (Canada) – Pédiatre et auteur de nombreuses publications sur l'allaitement. Il a créé en 1984 la première consultation de lactation à l'hôpital des Enfants Malades de Toronto. Il est aussi consultant de l'UNICEF pour l'IHAB.
L'un des problèmes que l'allaitement ne peut empêcher est la séparation des parents. Dans la mesure où de plus en plus de mères allaitent plus longtemps, de plus en plus de séparations surviennent alors que l'enfant est encore allaité, et le problème du droit de garde par le père se pose de plus en plus. Il arrive que le père demande, et malheureusement obtienne, un droit qui nécessitera l'arrêt de l'allaitement. C'est voir l'intérêt à court terme, et pas les problèmes à long terme. De nombreux bambins tètent encore la nuit, et ont besoin d'une tétée pour s'endormir. Tout le monde ne sera pas d' accord pour dire que c'est une bonne chose, mais je ne pense certainement pas que c'est une mauvaise chose. Même si vous n'êtes pas d'accord avec cette pratique de parentage, il y a bien souvent rien qu'on puisse faire au sujet d'un enfant de 18 mois qui tête la nuit. Certains bambins tètent souvent pendant la nuit. C'est un fait. Pourquoi un père devrait-il insister pour que l'enfant passe la nuit avec lui lorsque c'est le cas ? Qu'est-ce qu'il y a de particulièrement important dans le fait que l'enfant passe la nuit chez son père ? Et si l'enfant pleure pendant toute la nuit parce qu'il ne peut pas téter ? J'ai plus d'une fois entendu parler d'un père qui était venu ramener l'enfant chez la mère au milieu de la nuit parce qu'il était totalement incapable de gérer les pleurs de l'enfant. Mais même si l'enfant ne pleure pas, il retournera ensuite chez sa mère, et sera encore plus crampon et encore plus déterminé à téter qu'auparavant.
Comme Wendy le disait lorsqu'elle racontait son histoire, c'est la poursuite de l'allaitement de sa fille de trois ans qui a permis à la petite Jennifer de surmonter les difficultés liées à la rupture entre ses parents. L'allaitement était le roc sur lequel elle pouvait se reposer lorsque le stress était trop difficile à vivre pour elle. Pourquoi un père ayant à cœur le bien-être de son enfant insiste-t-il pour lui infliger un stress encore plus important ?
Un père pourra parfaitement passer la moitié du temps avec son enfant sans que cela interfère avec son enfant. Il n'est pas nécessaire qu'il passe des semaines entières avec l'enfant. Un bambin n'a pas le niveau de développement indispensable pour une telle séparation d'avec sa mère, ou d'avec son père. Quelques heures à la fois, une bonne partie de la journée, mais la nuit ? Pas encore. Il vaut mieux attendre. Pour le bien-être de l'enfant. Malheureusement, la plupart des juges ne connaissent ni l'importance de l'allaitement, ni l'imp act de la garde sur le développement de l'enfant. Es mères se voient souvent ordonner par les juges de donner des biberons à un enfant de 18 mois qui n'en n'avait jamais reçu auparavant. Comme si l'enfant allait obéir au juge !
Pendant les premières années, la mère est plus importante pour l'enfant que le père ? C'est simple, c'est comme ça, c'est un fait de la vie. Vous pouvez dire que ça ne devrait pas être comme ça, vous pouvez dire que ça n'est pas juste, mais c'est comme ça quand même. Si ces principes sont respectés quand on décide de la garde de l'enfant par le père, la relation entre le père et son enfant sera meilleure à long terme, par pire. La plupart de parents peuvent faire preuve d'imagination pour trouver une solution sans interrompre l'allaitement. S'ils le veulent. Malheureusement, beaucoup ne le veulent pas. La séparation est une bataille qu'on veut gagner. Le père ou la mère gagne la bataille. L'enfant perd toujours.
Si l'enfant est petit (moins de 6 mois), accorder au père un droit de garde qui implique le sevrage ou l'introduction non nécessaire de biberons de lait industriel ne devrait pas être envisagé, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Les risques liés à l'alimentation au lait industriel sont plus importants que les « besoins » du père. Je le répète, des arrangements peuvent être faits pour que le père puisse voir son enfant, mais pas en faisant courir un risque à l'enfant.
Peut-être qu'un jour les services de justice s'occupant du droit des familles comprendront que l'alimentation au lait industriel n'est pas le moyen normal de nourrir un enfant. On doit l'espérer, dans la mesure où bien des souffrances inutiles sont infligées à cause de l'interruption de la relation d'allaitement pour prendre en comptes les droits du père. Nous devons les prendre en compte, mais soyons créatifs pour trouver des solutions pour éviter des sevrages inutiles.
En conclusion, allaiter un bambin ? Bien sûr, pourquoi pas ? Ne vous inquiétez pas, il ne tètera pas jusqu'au jour de son mariage. Tant les parents que l'enfant bénéficieront de l'allaitement long, alors allez-y, profitez-en.
Jack Newman (Canada) – Pédiatre et auteur de nombreuses publications sur l'allaitement. Il a créé en 1984 la première consultation de lactation à l'hôpital des Enfants Malades de Toronto. Il est aussi consultant de l'UNICEF pour l'IHAB.
Exemple d'une convention (internationale) de résidence principale chez la mère et droit de visite paternel sans nuits, jusque l'âge de 3 ans.
CONVENTION
RELATIVE AUX MESURES CONCERNANT UN ENFANT
ENTRE LES SOUSSIGNES :
Monsieur XXXXXXX, né le XXXXX dans le XXème arrondissement de Paris, de nationalité française, cafetier, demeurant XXXXXXXX [sur cour, 1ère étage], 75XXX Paris ;
Ayant pour avocat Maître Anne COLONNA, Avocat à la cour d’appel de Paris, 91, avenue de Wagram – 75017 Paris, Tél. 01 42 27 01 87 – Tlc. 01 40 54 00 65, Palais : E. 257 ;
ET
Mademoiselle XXXXXXXXX, née le XXXXXXX à XXXXXXX de nationalité américaine, sans profession, demeurant actuellement XXXXXXXX étage], 750XX PARIS ;
Ayant pour avocat Maître __________, Avocat à la cour d’appel de Paris, __________________________.
Il est rappelé qu’un enfant est issu de la relation de M XXXXXXX avec Mademoiselle XXXXXX : XXXXX, né le XX mai 2009, et que Monsieur XXXXX a reconnu cet enfant le XX mai 2009 dans le XXème arrondissement de Paris.
Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX entendent régler les mesures relatives à l’enfant XXXXXXX dans les conditions ci-après qu’ils soumettent à l’homologation de Madame ou Monsieur le Juge aux affaires familiales du Tribunal de grande instance de Paris.
Sur l’autorité parentale
D’un commun accord, Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX ont décidé d’exercer conjointement l’autorité parentale sur l’enfant.
Sur la résidence habituelle de l’enfant
Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX conviennent par ailleurs que la résidence habituelle de l’enfant sera fixée au domicile de Mademoiselle XXXXXXX, soit au XXXXXXX Drive, XXXXXXX, Florida, XXXX, U.S.A.
Sur le droit de visite et d’hébergement de Monsieur XXXXXXX
Compte tenu de l’âge de l’enfant, Monsieur XXXXXXX exercera son droit de visite et d’hébergement progressivement et, sauf meilleur accord des parties, dans les conditions suivantes :
Jusqu’aux 3 ans de l’enfant : Monsieur XXXXXXX se rendra aux Etats-Unis pendant 15 jours tous les 2 mois à compter de l’homologation de la présente convention par Madame ou Monsieur le Juge aux affaires familiales :
lors de ses premier et deuxième séjours, il passera les demi-journées avec l’enfant sans aucune nuit ;
lors de ses troisième et quatrième séjours, il passera les demi-journées étendues avec l’enfant sans aucune nuit ;
lors de son cinquième séjour, il passera les journées entières et 2 nuits non consécutives avec l’enfant ;
lors de son sixième séjour, il passera les journées entières et 3 nuits non consécutives avec l’enfant ;
lors de ses septième et huitième séjours, il passera les journées entières et 2 nuits d’affilée avec l’enfant ;
lors de ses neuvième et dixième séjours, il passera les journées entières et 2 fois 2 nuits d’affilée avec l’enfant ;
à compter de son onzième séjour et jusqu’aux 3 ans de l’enfant, il passera les journées entières et 2 fois 3 nuits d’affilée avec l’enfant.
Les horaires des journées, des demi-journées et des nuits, seront les suivants :
pour les demi-journées : de 9 heures à 12 heures 30 ;
pour les demi-journées étendues : de 9 heures à 16 heures ;
pour les journées entières seules : de 11 heures à 20 heures ;
pour les journées entières avec nuits : de 10 heures à 10 heures.
A compter des 3 ans de l’enfant et jusqu’à ses 4 ans, il continuera à se rendre aux Etats-Unis pendant 15 jours tous les 2 mois et passera les journées entières et 10 nuits d’affilée avec l’enfant et assurera la fréquence habituelle au structure de garde de l’enfant.
A compter des 4 ans de l’enfant, il exercera son droit de visite et d’hébergement :
hors vacances scolaires : les années scolaires impaires, pendant les 15 derniers jours du mois d’octobre, les 15 derniers jours du mois de février et les 15 premiers jours du mois de mai et les années scolaires paires, pendant les 15 derniers jours du mois d’octobre, les 15 premiers jours du mois de mars et les 15 derniers jours du mois de mai, étant ici précisé qu’il pourra emmener l’enfant en France en dehors des vacances scolaires à une reprise au cours de chaque année scolaire tant que l’enfant ne sera pas scolarisé ;
pendant les vacances scolaires de noël et d’été : les années scolaires impaires, la première moitié des vacances de noël et la première moitié des vacances d’été en alternance par moitié de chaque mois et les années scolaires paires, la seconde moitié des vacances de noël et la seconde moitié des vacances d’été en alternance par moitié de chaque mois, étant ici précisé qu’il pourra à l’occasion de ces vacances emmener l’enfant en France.
Dans l’hypothèse où l’enfant disposerait de vacances scolaires supplémentaires, par exemple au printemps, les parties s’accordent d’ores et déjà sur le principe d’un partage équitable de celles-ci entre elles.
Il convient de préciser ici qu’une année scolaire qui commence par une année paire (ex : 2010-2011) est considérée comme étant une année scolaire paire, à l’inverse, une année scolaire qui commence par une année impaire (ex : 2011-2012) est considérée comme étant une année scolaire impaire.
Il est convenu entre les parties que Monsieur XXXXXXX assumera seul les frais de déplacement de l’enfant lorsqu’il exercera son droit de visite et d’hébergement.
Monsieur XXXXXXX ira par ailleurs chercher l’enfant au domicile de Mademoiselle XXXXXXX et l’y ramènera lui même, ou le fera chercher et ramener par une personne de confiance en accord avec Mademoiselle XXXXXXX.
Sur la contribution à l’entretien et l’éducation de l’enfant.
D’un commun accord, Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX ont décidé de fixer la contribution à l’entretien et l’éducation de l’enfant XXXXXXX que Monsieur XXXXXXX devra verser à Mademoiselle XXXXXXX à la somme mensuelle de 1.200 €.
Cette contribution sera payable d’avance au domicile de Mademoiselle XXXXXXX le 1er de chaque mois par virement bancaire.
Elle sera révisée chaque année à la date anniversaire du jugement à intervenir en fonction de l’indice mensuel des prix à la consommation publié à l’INSEE : série ensemble des ménages hors tabac (Indice pouvant être consulté sur le site « HYPERLINK "http://insee.fr" \o "blocked::http://insee.fr/" insee.fr », rubrique « indices et séries statistiques », sous-rubrique « indices des prix à la consommation »), selon la formule suivante :
Montant initial de la pension x dernier indice publié au jour de la révision
Indice du mois du jugement à intervenir = Pension revalorisée
Elle sera due jusqu’à la fin des études de l’enfant.
Fait à Paris, le _____________ 2009
Monsieur XXXXXXX Mademoiselle XXXXXXX
Maître Anne COLONNA Maître XXXXXXX
_______________ ___________________
RELATIVE AUX MESURES CONCERNANT UN ENFANT
ENTRE LES SOUSSIGNES :
Monsieur XXXXXXX, né le XXXXX dans le XXème arrondissement de Paris, de nationalité française, cafetier, demeurant XXXXXXXX [sur cour, 1ère étage], 75XXX Paris ;
Ayant pour avocat Maître Anne COLONNA, Avocat à la cour d’appel de Paris, 91, avenue de Wagram – 75017 Paris, Tél. 01 42 27 01 87 – Tlc. 01 40 54 00 65, Palais : E. 257 ;
ET
Mademoiselle XXXXXXXXX, née le XXXXXXX à XXXXXXX de nationalité américaine, sans profession, demeurant actuellement XXXXXXXX étage], 750XX PARIS ;
Ayant pour avocat Maître __________, Avocat à la cour d’appel de Paris, __________________________.
Il est rappelé qu’un enfant est issu de la relation de M XXXXXXX avec Mademoiselle XXXXXX : XXXXX, né le XX mai 2009, et que Monsieur XXXXX a reconnu cet enfant le XX mai 2009 dans le XXème arrondissement de Paris.
Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX entendent régler les mesures relatives à l’enfant XXXXXXX dans les conditions ci-après qu’ils soumettent à l’homologation de Madame ou Monsieur le Juge aux affaires familiales du Tribunal de grande instance de Paris.
Sur l’autorité parentale
D’un commun accord, Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX ont décidé d’exercer conjointement l’autorité parentale sur l’enfant.
Sur la résidence habituelle de l’enfant
Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX conviennent par ailleurs que la résidence habituelle de l’enfant sera fixée au domicile de Mademoiselle XXXXXXX, soit au XXXXXXX Drive, XXXXXXX, Florida, XXXX, U.S.A.
Sur le droit de visite et d’hébergement de Monsieur XXXXXXX
Compte tenu de l’âge de l’enfant, Monsieur XXXXXXX exercera son droit de visite et d’hébergement progressivement et, sauf meilleur accord des parties, dans les conditions suivantes :
Jusqu’aux 3 ans de l’enfant : Monsieur XXXXXXX se rendra aux Etats-Unis pendant 15 jours tous les 2 mois à compter de l’homologation de la présente convention par Madame ou Monsieur le Juge aux affaires familiales :
lors de ses premier et deuxième séjours, il passera les demi-journées avec l’enfant sans aucune nuit ;
lors de ses troisième et quatrième séjours, il passera les demi-journées étendues avec l’enfant sans aucune nuit ;
lors de son cinquième séjour, il passera les journées entières et 2 nuits non consécutives avec l’enfant ;
lors de son sixième séjour, il passera les journées entières et 3 nuits non consécutives avec l’enfant ;
lors de ses septième et huitième séjours, il passera les journées entières et 2 nuits d’affilée avec l’enfant ;
lors de ses neuvième et dixième séjours, il passera les journées entières et 2 fois 2 nuits d’affilée avec l’enfant ;
à compter de son onzième séjour et jusqu’aux 3 ans de l’enfant, il passera les journées entières et 2 fois 3 nuits d’affilée avec l’enfant.
Les horaires des journées, des demi-journées et des nuits, seront les suivants :
pour les demi-journées : de 9 heures à 12 heures 30 ;
pour les demi-journées étendues : de 9 heures à 16 heures ;
pour les journées entières seules : de 11 heures à 20 heures ;
pour les journées entières avec nuits : de 10 heures à 10 heures.
A compter des 3 ans de l’enfant et jusqu’à ses 4 ans, il continuera à se rendre aux Etats-Unis pendant 15 jours tous les 2 mois et passera les journées entières et 10 nuits d’affilée avec l’enfant et assurera la fréquence habituelle au structure de garde de l’enfant.
A compter des 4 ans de l’enfant, il exercera son droit de visite et d’hébergement :
hors vacances scolaires : les années scolaires impaires, pendant les 15 derniers jours du mois d’octobre, les 15 derniers jours du mois de février et les 15 premiers jours du mois de mai et les années scolaires paires, pendant les 15 derniers jours du mois d’octobre, les 15 premiers jours du mois de mars et les 15 derniers jours du mois de mai, étant ici précisé qu’il pourra emmener l’enfant en France en dehors des vacances scolaires à une reprise au cours de chaque année scolaire tant que l’enfant ne sera pas scolarisé ;
pendant les vacances scolaires de noël et d’été : les années scolaires impaires, la première moitié des vacances de noël et la première moitié des vacances d’été en alternance par moitié de chaque mois et les années scolaires paires, la seconde moitié des vacances de noël et la seconde moitié des vacances d’été en alternance par moitié de chaque mois, étant ici précisé qu’il pourra à l’occasion de ces vacances emmener l’enfant en France.
Dans l’hypothèse où l’enfant disposerait de vacances scolaires supplémentaires, par exemple au printemps, les parties s’accordent d’ores et déjà sur le principe d’un partage équitable de celles-ci entre elles.
Il convient de préciser ici qu’une année scolaire qui commence par une année paire (ex : 2010-2011) est considérée comme étant une année scolaire paire, à l’inverse, une année scolaire qui commence par une année impaire (ex : 2011-2012) est considérée comme étant une année scolaire impaire.
Il est convenu entre les parties que Monsieur XXXXXXX assumera seul les frais de déplacement de l’enfant lorsqu’il exercera son droit de visite et d’hébergement.
Monsieur XXXXXXX ira par ailleurs chercher l’enfant au domicile de Mademoiselle XXXXXXX et l’y ramènera lui même, ou le fera chercher et ramener par une personne de confiance en accord avec Mademoiselle XXXXXXX.
Sur la contribution à l’entretien et l’éducation de l’enfant.
D’un commun accord, Monsieur XXXXXXX et Mademoiselle XXXXXXX ont décidé de fixer la contribution à l’entretien et l’éducation de l’enfant XXXXXXX que Monsieur XXXXXXX devra verser à Mademoiselle XXXXXXX à la somme mensuelle de 1.200 €.
Cette contribution sera payable d’avance au domicile de Mademoiselle XXXXXXX le 1er de chaque mois par virement bancaire.
Elle sera révisée chaque année à la date anniversaire du jugement à intervenir en fonction de l’indice mensuel des prix à la consommation publié à l’INSEE : série ensemble des ménages hors tabac (Indice pouvant être consulté sur le site « HYPERLINK "http://insee.fr" \o "blocked::http://insee.fr/" insee.fr », rubrique « indices et séries statistiques », sous-rubrique « indices des prix à la consommation »), selon la formule suivante :
Montant initial de la pension x dernier indice publié au jour de la révision
Indice du mois du jugement à intervenir = Pension revalorisée
Elle sera due jusqu’à la fin des études de l’enfant.
Fait à Paris, le _____________ 2009
Monsieur XXXXXXX Mademoiselle XXXXXXX
Maître Anne COLONNA Maître XXXXXXX
_______________ ___________________
OPTIONS POUR FAIRE BOIRE BÉBÉS OU ENFANTS ALLAITÉS
Options pour faire boire bébés et enfants allaités, sans risque de sevrage précoce du sein.
Si, vous avez le choix.
Les options pour faire boire un enfant sont nombreuses. Les tétines artficielles ne sont bon que pour sevrer l’enfantu du sein.
Nouveau nées – 6m :
Cuillère à café, syringue sans aguille, goblet, capot du biberon, cuillère doseur (fourni avec syrops médicalisé pour enfants), pipette, DAL ou sonde au doigt.
Ou les produits commercialisés ci dessous :
http://www.medela.fr/F/breastfeeding/products/devices.php
Plus tard : Avec assistance tasse, goblet, tasse à bec, verre, bouteille d’eau minérale avec ou sans embout, coquetier.
Lors de l’apprentissage, bébé « suce » l’eau (jamais tenter de verser, laisser lapper ou sucer) puis recrache une bonne quantité.
Ceci est une reflexe normale, et avec assistance, l’enfant apprends à gérer le nouveau façon de boire et tente à saisir le recipient. Laisser saisir le recipent aide l’enfant dans sa sensation d’être entouré, accompagné lors de cette etape et sa sensation de sécurité et confiance en soi.
Rapidement, l’enfant apprends cette nouvelle technique et se mets a gérer « boire à la tasse » tout seul.
Boire ou satisfaire les besoins de succion, ou se consoler par le biais des tétines artificielles n’approte aucun bénéfice pour le développement de coordonation, déxtérité, confiance ou autonomie de l’enfant.
Savoir boire d’une tétine artificielle représente un sevrage de sein uniquement, pas une etape vers l’autonmie, ou fin de dépendance de sa mère. Le besoin de succion, de confort et besoin du vrai lait, est la norme biologique jusque l’âge de l’indépendance immunitaire.
Remplacer le sein par une tétine artificiel n’est qu’une question de remplacer le vrai avec un faux. Charlotte Yonge. www.allaitementpourtous.com
Témoignage d’Isabelle.
Ma copine utilise les bouteilles d'eau avec un embout pour boire, comme pour les coureurs. C'est pas mal comme idée.
Elle allaite, et comme elle reprend le boulot demain, elle voulait habituer son bébé à boire au biberon (elle est de nouveau enceinte mais c'est pour septembre, donc elle voulait sevrer le 1er) et pas de bol, il n'aime pas le bib. Alors il boit de l'eau dans sa bouteille et il y arrive bien ! Il a 9 mois.
Mars 2009
Isabelle
Si, vous avez le choix.
Les options pour faire boire un enfant sont nombreuses. Les tétines artficielles ne sont bon que pour sevrer l’enfantu du sein.
Nouveau nées – 6m :
Cuillère à café, syringue sans aguille, goblet, capot du biberon, cuillère doseur (fourni avec syrops médicalisé pour enfants), pipette, DAL ou sonde au doigt.
Ou les produits commercialisés ci dessous :
http://www.medela.fr/F/breastfeeding/products/devices.php
Plus tard : Avec assistance tasse, goblet, tasse à bec, verre, bouteille d’eau minérale avec ou sans embout, coquetier.
Lors de l’apprentissage, bébé « suce » l’eau (jamais tenter de verser, laisser lapper ou sucer) puis recrache une bonne quantité.
Ceci est une reflexe normale, et avec assistance, l’enfant apprends à gérer le nouveau façon de boire et tente à saisir le recipient. Laisser saisir le recipent aide l’enfant dans sa sensation d’être entouré, accompagné lors de cette etape et sa sensation de sécurité et confiance en soi.
Rapidement, l’enfant apprends cette nouvelle technique et se mets a gérer « boire à la tasse » tout seul.
Boire ou satisfaire les besoins de succion, ou se consoler par le biais des tétines artificielles n’approte aucun bénéfice pour le développement de coordonation, déxtérité, confiance ou autonomie de l’enfant.
Savoir boire d’une tétine artificielle représente un sevrage de sein uniquement, pas une etape vers l’autonmie, ou fin de dépendance de sa mère. Le besoin de succion, de confort et besoin du vrai lait, est la norme biologique jusque l’âge de l’indépendance immunitaire.
Remplacer le sein par une tétine artificiel n’est qu’une question de remplacer le vrai avec un faux. Charlotte Yonge. www.allaitementpourtous.com
Témoignage d’Isabelle.
Ma copine utilise les bouteilles d'eau avec un embout pour boire, comme pour les coureurs. C'est pas mal comme idée.
Elle allaite, et comme elle reprend le boulot demain, elle voulait habituer son bébé à boire au biberon (elle est de nouveau enceinte mais c'est pour septembre, donc elle voulait sevrer le 1er) et pas de bol, il n'aime pas le bib. Alors il boit de l'eau dans sa bouteille et il y arrive bien ! Il a 9 mois.
Mars 2009
Isabelle
NB: DANS LE NOUVEAU CARNET DE SANTÉ, VOIR PAGE 13: VOTRE LAIT EST L’ALIMENT LE MIEUX ADAPTÉ AUX BESOINS DE VOTRE ENFANT. CONTINUEZ D’ALLAITER AUSSI LONGTEMPS QUE VOUS LE SOUHAITEZ
Allaiter l'enfant prématuré ou maladeKerstin Hedberg Nyqvist
Infirmière pédiatrique, IBCLC |
Aux côtés de l'enfant hospitalisé |
Attestation de bonne mère
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