Stop au lobbying des industriels de laits infantiles ! LA REVUE DU PRATICIEN [Tribune]
Des professionnels de la petite enfance et des nutritionnistes dénoncent les stratégies marketing des fabricants de laits infantiles : s’appuyant sur les inquiétudes des parents, ces derniers diffusent des messages mensongers sur les bienfaits de leurs produits au détriment de l’allaitement. Les scientifiques demandent aux pouvoirs publics d’agir pour que le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel soit respecté.
Les stratégies de communication des fabricants de substituts de lait maternel (SLM) s’apparentent à une entreprise de désinformation dont les rouages ont été décrits en 2023 dans deux des plus éminentes revues scientifiques internationales : The Lancet et The British Medical Journal (BMJ) . Ces méthodes sont dénoncées par l’OMS et l’Unicef qui, depuis 1981, pressent les États de faire respecter le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel (code OMS ).
Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour que soit pleinement appliqué ce code dans notre pays. Il en va de la santé publique comme du droit des femmes à choisir librement le mode d’alimentation de leurs enfants. Les fabricants de SLM cherchent à « tirer parti des peurs et des inquiétudes des parents dans une période où ils sont vulnérables » en compromettant leur accès à une information scientifique objective, constatent les auteurs des articles du Lancet. Ils diffusent des messages visant à faire croire que leurs préparations améliorent le bien-être du bébé, son sommeil, sa digestion ou ses capacités intellectuelles, en dépit de toute vérité scientifique. Un constat étayé par les auteurs de l’étude publiée dans le BMJ, qui ont examiné les arguments de vente de 608 produits commercialisés par les fabricants de SLM. Dans les trois quarts des cas, les bienfaits qui leur sont attribués ne sont appuyés sur aucune étude. Seuls 14 % ont fait l’objet d’essais cliniques sur des humains, mais dans 90 % des cas les auteurs de ces essais ont reçu un financement ou ont des liens avec l’industrie et leurs résultats comportent de sérieux biais.
L ’objectif des industriels est de gagner des parts de marché au détriment de l’allaitement maternel dont, rappellent les auteurs du Lancet, la science a prouvé les bienfaits pour les enfants (réduction des risques de mortalité, de maladies infectieuses, de maladies chroniques, d’obésité...) comme pour les mères (réduction des risques de cancer du sein, de l’ovaire, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires…). L ’allaitement est ainsi recommandé au niveau international par l’OMS et en France par le Programme national nutrition santé 2019 - 2023 (PNNS).
Les auteurs de l’article du Lancet dénoncent également les stratégies génératrices de conflits d’intérêts qui ciblent le monde médical et scientifique : financement par les industriels de sociétés savantes, d’associations de pédiatrie et de travaux de recherche qu’ils cherchent à influencer. La France n’échappe pas à cette emprise, comme l’a documenté une étude publiée fin 2021 dans la revue Maternal & Child Nutrition.
Ils dénoncent enfin le lobbying exercé « au niveau politique pour assurer une sous-réglementation du secteur tout en limitant les ressources accordées aux services qui œuvrent en faveur de l’allaitement maternel ». Cette influence s’exerce avec d’autant plus de poids
que les intérêts économiques sont considérables. De 1978 à 2018, les ventes des fabricants de SLM sont passées de 1,5 à 55 milliards de dollars au niveau mondial et les moyens consacrés à la promotion de leurs produits s’élèvent à 3,5 milliards de dollars par an.
En France, la question de l’alimentation des nouveau-nés éveille les passions. Si les pressions que subissent les femmes pour les inciter à allaiter sont généralement évoquées, les moyens colossaux consacrés par les fabricants de SLM pour les tromper sont souvent éludés. Les plus défavorisées en sont les premières victimes. En France, l’allaitement maternel est ainsi nettement plus fréquent chez les mères diplômées de l’enseignement supérieur, qui ont un meilleur accès à une information fiable : 71 % d’entre elles allaitent leur enfant à la naissance, contre 55 % de celles ayant un niveau inférieur au bac.
Il est de la responsabilité de notre gouvernement et de nos élus de protéger les parents
contre l’exploitation de leurs inquiétudes. Il est de leur devoir de veiller au respect des droits des femmes, de lutter contre la désinformation et de promouvoir les pratiques favorables à l’amélioration de la santé publique. Pour toutes ces raisons, le code OMS doit être pleinement appliqué. Une mission d’évaluation de son respect était d’ailleurs prévue par le PNNS 2019 - 2023 et devait être confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Le PNNS arrive à son terme sans qu’aucun rapport n’ait été rendu public. Faut-il y voir l’influence des fabricants de substituts de lait maternel ?
Signataires :
Pr Anne Chantry, sage-femme, chercheuse épidémiologiste, Université Paris Cité, Inserm,
Dr Jean-Pierre Chouraqui, président du comité de nutrition de la Société française de Pédiatrie (SFP),
Dr Margaux Creutz, présidente de la Fédération française des réseaux de santé en périnatalité (FFRSP),
Pr Serge Hercberg, médecin nutritionniste et chercheur, Université Sorbonne Paris-Nord, créateur du NutriScore,
Pr Damien Subtil, chef du pôle Femme mère enfant du CHRU de Lille, président de l’IHAB France,
Dr Andreas Werner, président de l’Association française de pédiatrie ambulatoire-Une tribune rédigée par l’Initiative Hôpital Ami des Bébés (IHAB) France.
RÉFÉRENCES
1. Breastfeeding 2023. Lancet 7 février 2023.
2. Cheung KY, Petrou L, Helfer B, et al. Health and nutrition claims for infant formula: international cross sectional survey. BJM 2023;380:e071075.
3. OMS. Code international de commercialisation des substituts du lait maternel. 27 janvier 1981.
4. Ministère des Solidarités et de la Santé. Programme national nutrition santé 2019-2023. 20 septembre 2019.
5. Cossez E, Baker P , Mialon M. « The second mother »: How the baby food industry captures science, health professions and civil society in France. Matern Child Nutr 2022;18(2);e13301.
6. OMS. How the marketing of formula milk influences our decisions on infant feeding. 22 février 2022.
7. Drees. Programme national nutrition santé. Études & résultats n°958. Avril 2016
8. Ministère des Solidarités et de la Santé. Programme national nutrition santé 2019-2023 – objectif 10, page 4. 20 septembre 2019.
https://www.larevuedupraticien.fr/article/tribune-stop-au-lobbying-des-industriels-de-laits-infantiles
Les stratégies de communication des fabricants de substituts de lait maternel (SLM) s’apparentent à une entreprise de désinformation dont les rouages ont été décrits en 2023 dans deux des plus éminentes revues scientifiques internationales : The Lancet et The British Medical Journal (BMJ) . Ces méthodes sont dénoncées par l’OMS et l’Unicef qui, depuis 1981, pressent les États de faire respecter le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel (code OMS ).
Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour que soit pleinement appliqué ce code dans notre pays. Il en va de la santé publique comme du droit des femmes à choisir librement le mode d’alimentation de leurs enfants. Les fabricants de SLM cherchent à « tirer parti des peurs et des inquiétudes des parents dans une période où ils sont vulnérables » en compromettant leur accès à une information scientifique objective, constatent les auteurs des articles du Lancet. Ils diffusent des messages visant à faire croire que leurs préparations améliorent le bien-être du bébé, son sommeil, sa digestion ou ses capacités intellectuelles, en dépit de toute vérité scientifique. Un constat étayé par les auteurs de l’étude publiée dans le BMJ, qui ont examiné les arguments de vente de 608 produits commercialisés par les fabricants de SLM. Dans les trois quarts des cas, les bienfaits qui leur sont attribués ne sont appuyés sur aucune étude. Seuls 14 % ont fait l’objet d’essais cliniques sur des humains, mais dans 90 % des cas les auteurs de ces essais ont reçu un financement ou ont des liens avec l’industrie et leurs résultats comportent de sérieux biais.
L ’objectif des industriels est de gagner des parts de marché au détriment de l’allaitement maternel dont, rappellent les auteurs du Lancet, la science a prouvé les bienfaits pour les enfants (réduction des risques de mortalité, de maladies infectieuses, de maladies chroniques, d’obésité...) comme pour les mères (réduction des risques de cancer du sein, de l’ovaire, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires…). L ’allaitement est ainsi recommandé au niveau international par l’OMS et en France par le Programme national nutrition santé 2019 - 2023 (PNNS).
Les auteurs de l’article du Lancet dénoncent également les stratégies génératrices de conflits d’intérêts qui ciblent le monde médical et scientifique : financement par les industriels de sociétés savantes, d’associations de pédiatrie et de travaux de recherche qu’ils cherchent à influencer. La France n’échappe pas à cette emprise, comme l’a documenté une étude publiée fin 2021 dans la revue Maternal & Child Nutrition.
Ils dénoncent enfin le lobbying exercé « au niveau politique pour assurer une sous-réglementation du secteur tout en limitant les ressources accordées aux services qui œuvrent en faveur de l’allaitement maternel ». Cette influence s’exerce avec d’autant plus de poids
que les intérêts économiques sont considérables. De 1978 à 2018, les ventes des fabricants de SLM sont passées de 1,5 à 55 milliards de dollars au niveau mondial et les moyens consacrés à la promotion de leurs produits s’élèvent à 3,5 milliards de dollars par an.
En France, la question de l’alimentation des nouveau-nés éveille les passions. Si les pressions que subissent les femmes pour les inciter à allaiter sont généralement évoquées, les moyens colossaux consacrés par les fabricants de SLM pour les tromper sont souvent éludés. Les plus défavorisées en sont les premières victimes. En France, l’allaitement maternel est ainsi nettement plus fréquent chez les mères diplômées de l’enseignement supérieur, qui ont un meilleur accès à une information fiable : 71 % d’entre elles allaitent leur enfant à la naissance, contre 55 % de celles ayant un niveau inférieur au bac.
Il est de la responsabilité de notre gouvernement et de nos élus de protéger les parents
contre l’exploitation de leurs inquiétudes. Il est de leur devoir de veiller au respect des droits des femmes, de lutter contre la désinformation et de promouvoir les pratiques favorables à l’amélioration de la santé publique. Pour toutes ces raisons, le code OMS doit être pleinement appliqué. Une mission d’évaluation de son respect était d’ailleurs prévue par le PNNS 2019 - 2023 et devait être confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Le PNNS arrive à son terme sans qu’aucun rapport n’ait été rendu public. Faut-il y voir l’influence des fabricants de substituts de lait maternel ?
Signataires :
Pr Anne Chantry, sage-femme, chercheuse épidémiologiste, Université Paris Cité, Inserm,
Dr Jean-Pierre Chouraqui, président du comité de nutrition de la Société française de Pédiatrie (SFP),
Dr Margaux Creutz, présidente de la Fédération française des réseaux de santé en périnatalité (FFRSP),
Pr Serge Hercberg, médecin nutritionniste et chercheur, Université Sorbonne Paris-Nord, créateur du NutriScore,
Pr Damien Subtil, chef du pôle Femme mère enfant du CHRU de Lille, président de l’IHAB France,
Dr Andreas Werner, président de l’Association française de pédiatrie ambulatoire-Une tribune rédigée par l’Initiative Hôpital Ami des Bébés (IHAB) France.
RÉFÉRENCES
1. Breastfeeding 2023. Lancet 7 février 2023.
2. Cheung KY, Petrou L, Helfer B, et al. Health and nutrition claims for infant formula: international cross sectional survey. BJM 2023;380:e071075.
3. OMS. Code international de commercialisation des substituts du lait maternel. 27 janvier 1981.
4. Ministère des Solidarités et de la Santé. Programme national nutrition santé 2019-2023. 20 septembre 2019.
5. Cossez E, Baker P , Mialon M. « The second mother »: How the baby food industry captures science, health professions and civil society in France. Matern Child Nutr 2022;18(2);e13301.
6. OMS. How the marketing of formula milk influences our decisions on infant feeding. 22 février 2022.
7. Drees. Programme national nutrition santé. Études & résultats n°958. Avril 2016
8. Ministère des Solidarités et de la Santé. Programme national nutrition santé 2019-2023 – objectif 10, page 4. 20 septembre 2019.
https://www.larevuedupraticien.fr/article/tribune-stop-au-lobbying-des-industriels-de-laits-infantiles
Risques engendrées par le non allaitement ou l'allaitement écourté.
Une industrie entière attend votre soutien et votre argent, non seulement pour les laits de substitution mais aussi pour votre contribution à l'industrie pharmaceutique par la suite.
Vous pouvez lire plus sur la page "Partners" du site web de la société française de pédiatrie ici.
Tout substitut engendre des risques pour la santé
Des médecins de la Société française de pédiatrie signaient en 2008 un article "de synthèse scientifique" qui conclut aux bienfaits des laitages. Qui sont ces médecins et quels sont leurs liens avec l'industrie laitière ?
Thierry Souccar - Vendredi 26 Octobre 2012
Dans un éditorial de 2008 des Archives de pédiatrie, des médecins du comité de nutrition de la société française de pédiatrie défendaient « la place essentielle des laitages » en appuyant leur démonstration sur un petit nombre d’études sélectionnées, presque toutes payées par l’industrie. Cet éditorial est largement présenté par l’industrie laitière comme la « preuve objective » de l’intérêt des laitages. Par exemple, le CERIN, qui est l’organe de propagande de l’industrie laitière, explique que « les pédiatres ont décidé de réagir dans un éditorial très documenté».
Lire l’éditorial de la société française de pédiatrie et la réponse argumentée de Thierry Souccar à ce texte.
Thierry Souccar - Vendredi 26 Octobre 2012
Dans un éditorial de 2008 des Archives de pédiatrie, des médecins du comité de nutrition de la société française de pédiatrie défendaient « la place essentielle des laitages » en appuyant leur démonstration sur un petit nombre d’études sélectionnées, presque toutes payées par l’industrie. Cet éditorial est largement présenté par l’industrie laitière comme la « preuve objective » de l’intérêt des laitages. Par exemple, le CERIN, qui est l’organe de propagande de l’industrie laitière, explique que « les pédiatres ont décidé de réagir dans un éditorial très documenté».
Lire l’éditorial de la société française de pédiatrie et la réponse argumentée de Thierry Souccar à ce texte.
Pourquoi le choix d'alimentation d'un bébé nous concerne tous? La réponse en 12 points ICI: Article ALPHA PARENT. L'article en PDF à télécharger en fin de page.
Ces pédiatres très proches de l'industrie laitière
Ces pédiatres très proches de l'industrie
Mais qui sont ces pédiatres qui montent au créneau pour défendre les laitages ? Notre enquête montre que la plupart ont des liens fréquents et réguliers avec l’industrie laitière. En voici quelques exemples….
Pour commencer, la Société française de pédiatrie, simple association de médecins, reçoit un financement du Syndicat des aliments de l’enfance, une organisation créée par Blédina, Candia, Lactalis, Laiterie de Montaigu, Laits Materna, Mead Johnson, Milupa/Nutricia, Nestlé, Régilait, Sodilac, etc…
L’auteur principal de l’éditorial favorable aux laitages est le Dr Michel Vidailhet, un pédiatre de Nancy. Ce médecin est membre de l’Institut Danone.
Le Dr Vidailhet s’exprimait d’ailleurs en faveur des laitages dans le numéro de mars 2009 de Nutri-Doc, une lettre promotionnelle publiée par le CERIN, qui est l’organisme de propagande de l’industrie laitière.
Dans ce même numéro de Nutri-Doc on pouvait lire une interview tout aussi enthousiaste de sa consoeur le Dr Michèle Garabédian de l’hôpital St-Vincent de Paul (Paris) - qui a cosigné l’édito de la société française de pédiatrie.
Le Pr Jean-Philippe Girardet, qui a cosigné l’éditorial avec les Dr Vidailhet et Garabédian, présidait l’Institut Danone.
Le Dr Jean-Louis Bresson, médecin à l’hôpital Necker, qui a signé l’éditorial avec les Dr Vidailhet, Garabédian et Girardet, est alors conseil scientifique de Syndifrais, l’intersyndicale des producteurs de produits laitiers.
Le Dr Dominique Turck, un pédiatre lillois lui aussi auteur de l’éditorial de la société française de pédiatrie a ou a eu, selon ses déclarations à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, dont il fait partie, des liens avec plusieurs fabricants de laits artificiels : Nestlé, Mead-Johnson et Nutricia.
Le Dr Christophe Dupont, de l’hôpital St Vincent de Paul (Paris), cosignataire de l’éditorial de la société française de pédiatrie, présidait le 22 novembre 2008 le « symposium-déjeuner » des laboratoires Nutricia aux journées de l’Association française de pédiatrie ambulatoire. A ce « symposium-déjeuner » payé par Nutricia intervenait son ami le Dr Alain Bocquet, un pédiatre de Besançon lui aussi cosignataire de cet éditorial. Le Dr Bocquet intervenait le même jour sur le thème « Alimentation du jeune enfant : 12 mois l’âge critique », payé par le Syndicat français des aliments de l’enfance.
Le Dr Jacques Rigo, un médecin de l’université de Liège, qui a cosigné cet éditorial, reçoit pour ses travaux un financement de Nestlé.
Le Dr Olivier Goulet, un pédiatre de Necker présidait le symposium de l’Institut Danone organisé à Barcelone en octobre 2006. Il intervient aussi pour des congrès payés par Nestlé ou encore Nutricia. Il est l’auteur d’une BD sur l’alimentation entérale payée par le laboratoire Nutricia.
Des Archives de Pédiatrie bien embarrassées
En réponse, Thierry Souccar a soumis un article de synthèse le 25 novembre 2008 sous la forme d’un courrier des lecteurs au journal médical Archives de pédiatrie publié par la Société française de pédiatrie.
Le 13 décembre, le journal répond qu’il ne peut pas publier le texte en l’état. Motif : le « manuscrit est beaucoup trop long avec beaucoup trop de références » pour une lettre aux Archives de Pédiatrie.
Qu’à cela ne tienne, le 29 janvier 2009 Thierry Souccar soumet à la rédaction une nouvelle mouture de l’article, non plus en « courrier » mais sous la forme d’un article de synthèse. Cette fois, les contraintes de longueur ont été respectées et rien en théorie ne s'oppose à sa publication. Mais le 2 mars, le directeur de la rédaction, le Pr Jacques Sarles lui répond que « quelles que soient les qualités de votre reflexion (sic) sur le sujet concerné, notre vocation n'est pas de publier le genre de document que vous nous soumettez. Je suis donc au regret de vous informé (re-sic) que votre manuscrit ne peut être publié dans les Archives de Pédiatrie. » La "vocation" des Archives de Pédiatrie serait-elle de ne publier que des articles qui flattent leurs sponsors ?
LaNutrition.fr reproduit cet article ci-dessous.
Lisez l'article de Thierry Souccar : Lait et santé : la vérité scientifique
Mais qui sont ces pédiatres qui montent au créneau pour défendre les laitages ? Notre enquête montre que la plupart ont des liens fréquents et réguliers avec l’industrie laitière. En voici quelques exemples….
Pour commencer, la Société française de pédiatrie, simple association de médecins, reçoit un financement du Syndicat des aliments de l’enfance, une organisation créée par Blédina, Candia, Lactalis, Laiterie de Montaigu, Laits Materna, Mead Johnson, Milupa/Nutricia, Nestlé, Régilait, Sodilac, etc…
L’auteur principal de l’éditorial favorable aux laitages est le Dr Michel Vidailhet, un pédiatre de Nancy. Ce médecin est membre de l’Institut Danone.
Le Dr Vidailhet s’exprimait d’ailleurs en faveur des laitages dans le numéro de mars 2009 de Nutri-Doc, une lettre promotionnelle publiée par le CERIN, qui est l’organisme de propagande de l’industrie laitière.
Dans ce même numéro de Nutri-Doc on pouvait lire une interview tout aussi enthousiaste de sa consoeur le Dr Michèle Garabédian de l’hôpital St-Vincent de Paul (Paris) - qui a cosigné l’édito de la société française de pédiatrie.
Le Pr Jean-Philippe Girardet, qui a cosigné l’éditorial avec les Dr Vidailhet et Garabédian, présidait l’Institut Danone.
Le Dr Jean-Louis Bresson, médecin à l’hôpital Necker, qui a signé l’éditorial avec les Dr Vidailhet, Garabédian et Girardet, est alors conseil scientifique de Syndifrais, l’intersyndicale des producteurs de produits laitiers.
Le Dr Dominique Turck, un pédiatre lillois lui aussi auteur de l’éditorial de la société française de pédiatrie a ou a eu, selon ses déclarations à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, dont il fait partie, des liens avec plusieurs fabricants de laits artificiels : Nestlé, Mead-Johnson et Nutricia.
Le Dr Christophe Dupont, de l’hôpital St Vincent de Paul (Paris), cosignataire de l’éditorial de la société française de pédiatrie, présidait le 22 novembre 2008 le « symposium-déjeuner » des laboratoires Nutricia aux journées de l’Association française de pédiatrie ambulatoire. A ce « symposium-déjeuner » payé par Nutricia intervenait son ami le Dr Alain Bocquet, un pédiatre de Besançon lui aussi cosignataire de cet éditorial. Le Dr Bocquet intervenait le même jour sur le thème « Alimentation du jeune enfant : 12 mois l’âge critique », payé par le Syndicat français des aliments de l’enfance.
Le Dr Jacques Rigo, un médecin de l’université de Liège, qui a cosigné cet éditorial, reçoit pour ses travaux un financement de Nestlé.
Le Dr Olivier Goulet, un pédiatre de Necker présidait le symposium de l’Institut Danone organisé à Barcelone en octobre 2006. Il intervient aussi pour des congrès payés par Nestlé ou encore Nutricia. Il est l’auteur d’une BD sur l’alimentation entérale payée par le laboratoire Nutricia.
Des Archives de Pédiatrie bien embarrassées
En réponse, Thierry Souccar a soumis un article de synthèse le 25 novembre 2008 sous la forme d’un courrier des lecteurs au journal médical Archives de pédiatrie publié par la Société française de pédiatrie.
Le 13 décembre, le journal répond qu’il ne peut pas publier le texte en l’état. Motif : le « manuscrit est beaucoup trop long avec beaucoup trop de références » pour une lettre aux Archives de Pédiatrie.
Qu’à cela ne tienne, le 29 janvier 2009 Thierry Souccar soumet à la rédaction une nouvelle mouture de l’article, non plus en « courrier » mais sous la forme d’un article de synthèse. Cette fois, les contraintes de longueur ont été respectées et rien en théorie ne s'oppose à sa publication. Mais le 2 mars, le directeur de la rédaction, le Pr Jacques Sarles lui répond que « quelles que soient les qualités de votre reflexion (sic) sur le sujet concerné, notre vocation n'est pas de publier le genre de document que vous nous soumettez. Je suis donc au regret de vous informé (re-sic) que votre manuscrit ne peut être publié dans les Archives de Pédiatrie. » La "vocation" des Archives de Pédiatrie serait-elle de ne publier que des articles qui flattent leurs sponsors ?
LaNutrition.fr reproduit cet article ci-dessous.
Lisez l'article de Thierry Souccar : Lait et santé : la vérité scientifique
COMMENT LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ PEUVENT PROPAGER UNE TELLE PROPAGANDE ?
des formations bien sûr!
Formation des professionnels de santé en allaitement maternel offerts par Nestlè ?
Vous vous êtes demandé comment les professionnels de santé sont ils formés dans l'allaitement maternel ? La réponse simple : pas de tout. La réponse plus complète : L'industrie des substituts de lait maternel assure formation pour futurs pédiatres, et pour la "société françaises de médecine périnatale" avec symposiums Nestlè ou Gallia.
Comment réagir ? En outre d'enregistrer les violations du code international de contrôle de marketing des laits de substituts,
http://ibfan.org/code-watch-form
vous pouvez rejoindre ce groupe qui réclame un accompagnement "informée et formée" d'allaitement. DROIT AU SOUTIEN D'ALLAITEMENT
Vous vous êtes demandé comment les professionnels de santé sont ils formés dans l'allaitement maternel ? La réponse simple : pas de tout. La réponse plus complète : L'industrie des substituts de lait maternel assure formation pour futurs pédiatres, et pour la "société françaises de médecine périnatale" avec symposiums Nestlè ou Gallia.
Comment réagir ? En outre d'enregistrer les violations du code international de contrôle de marketing des laits de substituts,
http://ibfan.org/code-watch-form
vous pouvez rejoindre ce groupe qui réclame un accompagnement "informée et formée" d'allaitement. DROIT AU SOUTIEN D'ALLAITEMENT
Les "infirmières" de Nestlè. Dans les années 80, Nestlè fait passer les vendeuses de lait artificiel pour les infirmières, les envoyant chez les jeunes mères pour montrer les avantages de l'alimentation au biberon. Cet pratique est interdite par le code. (Lire: The politics of breastfeeding par Gabrielle Palmer)
|
|
POURQUOI LES MAMANS AGISSENT ?
Afin d'alerter les instances gouvernementales sur le fait que la plupart des soignants ne reçoivent pas les informations qui leur permettrait de répondre de manière appropriée à une telle demande lors de leur formation initiale... Lire la suite.
En effet, les professionnels de santé qui accompagnent les jeunes mamans dans la santé publique ne reçoivent pas de formation en allaitement maternel. En revanche, une journée "Nestlè nutrition" est obligatoire pour obtenir le credit "alimentation infantile" dans le cursus de pédiatrie dans les facultés de médecines. Comme vous pouvez constater dans les programmes ci dessous, les futurs pédiatres sans le moindre formation en allaitement maternel dans les 7 - 9 ans des études, suite à la participation obligatoire au forum "Nestlè nutrition" doivent tenter de faire face aux questions d'allaitement des jeunes mamans démunis du moindre formation dans la question. Ce qui explique en grand parti donc, le taux d'allaitement maternel le plus faible d'Europe. FORUM NESTLÈ NUTRTION POUR FUTUR PÉDIATRES Parmi les intervenants de journée Nestlè Nutrition vous verrez Prof Turck également sur l'équipe de l'initiative hôpital amis des bébés.
Sans s'arrêter au formation des futurs pédiatres, la "société française de médecine périnatale" bénéficie de soutien de Nestlè nutrition" en 2012 à Montpellier et par Gallia en 2013 à Monaco. Vous pouvez télécharger le programme ci dessous ou vous verrez les symposiums assurées par nos généreux fabricants des substituts de lait maternel et animé par nos chers médecins de l'équipe IHAB "Initiative hôpital ami des bébés" de France. InitativeHopitalAmiDesBébés et Dr Jean-Charles Picaud des lactariums de France qui déclare dans sa communiqué de presse dont le fichier peut être téléchargé ci dessous que des "préparations pour nourrissons sont spécifiquement adaptées aux besoins des enfants au cours des premiers mois de vie". DR PICAUD RECOMMAND PREPARATIONS POUR NOURISSONS
Recommandations qui sont en effet, en contradiction des recommandations de le OMS concernant le don de lait de femme. (voir fichiers ci dessous)En effet, l'initiative hôpital ami des bébés en France est une associations française, indépendant de "baby friendly hospital initiative" de l'OMS et UNICEF. Vous pouvez trouver l'équipe IHAB sur les symposiums Nestlè et Gallia accompagné de Dr Picaud la président des lactariums de France.
Nous pouvons être rassurés que Dr jean-Charles Picaud des lactariums de France dont le but est "Son but est de promouvoir l’allaitement maternel, d’améliorer les conditions de collecte et de distribution ainsi que la qualité du lait humain en France" soutien l'allaitement maternel au mieux de ses connaissances lorsqu'il explique dans le symposium Nestlè nutrtion Dr Picaud du sfmp : "Quelles préparations utiliser en complément de l’allaitement en maternité". Equipe lactariums de France
sans oublié la contribution au symposium Nestlè de la part d'une membre de l'équipe Initiative hôpital amis des bébés Dr Gisèle Gremmo-Feger.
Au programme du sfmp 2013 ? "Organisé par GALLIA NUTRITION ANTÉ ET PÉRINATALE"
• Anténatale et impact sur la vie future : quoi de neuf en 2013 ?
• Nutrition en néonatologie : données épidémiologiques et enseignements
• Nutrition du petit poids de naissance : quoi de neuf en 2013 ?
Nestlè non seulement assure la formation des professionnels de santé en "alimentation infantile" mais aussi se lance dans les 'études" de l'allaitement en même temps que le groupe se lance dans le marché de "nutrition".
Nous pouvons reconnaître lest phrases clef issue de de l'industrie des substituts de lait maternel : "lorsque l'allaitement maternel est possible" ou "Parfois l'allaitement maternel est impossible ou difficile" ou "l'allaitement maternel est un bonus ou une avantage"
Comme ici lorsque Nestlè parle de l'allaitment maternel : Quelle que soit la durée, ce sera toujours un bonus pour votre bébé !
Indiquant bien évidemment que les laits de substituts sont la norme.
Concernant les risques pour la santé dont ces préparations pour nourrissons sont directement liés, vous pouvez télécharger une liste non exhaustive ci dessous, ainsi qu'une liste (non exhaustive) des ÉTUDES SCIENTIFIQUES établissant le lien directe entre des préparations pour nourrissons et les risques pour la santé.
Vous pouvez télécharger également les deux fichiers sur les recommandations de le OMS (fichier de James Akré) et les risks comparatives des préparations pour nourrissons ci dessous. Le fichier "code international" se trouve en tête de cette page.
Sans s'arrêter aux formations des professionnels de santé et des professionnels de la périnatalité, Nestlè assure également les formations de nos enseignants à l'éducation nationale pour les enseignants dans les maternelles et écoles primaire. (voir accord Nestlè-Education nationale ci dessous). EDUCATION NATIONALE CORROMPU PAR NESTLÈ
ACCORD NESTLÈ-EDUCATION NATIONALE
Histoire de prendre le relais, le centre d'études et de documentation du sucre (CEDUS) assure des formations au sein de l'éducation nationale de nutrition sucre.com éduque l'éducation nationale en nutrition !
L'industrie de sucre va dire à nos enfants comment manger !
Accord entre sucre.com et l'éducation nationale.
Si vous vous demandez pourquoi la France est le pays qui allaite le moins, demandez donc aux professionnels de santé formés par Nestlè nutrition et écoutez leurs explications lors des symposiums Nestlè et Gallia lors des conférences sur le périnatalité. En suite les enseignants ayant suivi les formations Nestlè nutrition et sucre.com vont pouvoir nous rassurer que les cancers, diabètes, méningites, obésité et d'autres maladies en croissance n'ont pas de lien avec notre alimentation.
Afin d'alerter les instances gouvernementales sur le fait que la plupart des soignants ne reçoivent pas les informations qui leur permettrait de répondre de manière appropriée à une telle demande lors de leur formation initiale... Lire la suite.
En effet, les professionnels de santé qui accompagnent les jeunes mamans dans la santé publique ne reçoivent pas de formation en allaitement maternel. En revanche, une journée "Nestlè nutrition" est obligatoire pour obtenir le credit "alimentation infantile" dans le cursus de pédiatrie dans les facultés de médecines. Comme vous pouvez constater dans les programmes ci dessous, les futurs pédiatres sans le moindre formation en allaitement maternel dans les 7 - 9 ans des études, suite à la participation obligatoire au forum "Nestlè nutrition" doivent tenter de faire face aux questions d'allaitement des jeunes mamans démunis du moindre formation dans la question. Ce qui explique en grand parti donc, le taux d'allaitement maternel le plus faible d'Europe. FORUM NESTLÈ NUTRTION POUR FUTUR PÉDIATRES Parmi les intervenants de journée Nestlè Nutrition vous verrez Prof Turck également sur l'équipe de l'initiative hôpital amis des bébés.
Sans s'arrêter au formation des futurs pédiatres, la "société française de médecine périnatale" bénéficie de soutien de Nestlè nutrition" en 2012 à Montpellier et par Gallia en 2013 à Monaco. Vous pouvez télécharger le programme ci dessous ou vous verrez les symposiums assurées par nos généreux fabricants des substituts de lait maternel et animé par nos chers médecins de l'équipe IHAB "Initiative hôpital ami des bébés" de France. InitativeHopitalAmiDesBébés et Dr Jean-Charles Picaud des lactariums de France qui déclare dans sa communiqué de presse dont le fichier peut être téléchargé ci dessous que des "préparations pour nourrissons sont spécifiquement adaptées aux besoins des enfants au cours des premiers mois de vie". DR PICAUD RECOMMAND PREPARATIONS POUR NOURISSONS
Recommandations qui sont en effet, en contradiction des recommandations de le OMS concernant le don de lait de femme. (voir fichiers ci dessous)En effet, l'initiative hôpital ami des bébés en France est une associations française, indépendant de "baby friendly hospital initiative" de l'OMS et UNICEF. Vous pouvez trouver l'équipe IHAB sur les symposiums Nestlè et Gallia accompagné de Dr Picaud la président des lactariums de France.
Nous pouvons être rassurés que Dr jean-Charles Picaud des lactariums de France dont le but est "Son but est de promouvoir l’allaitement maternel, d’améliorer les conditions de collecte et de distribution ainsi que la qualité du lait humain en France" soutien l'allaitement maternel au mieux de ses connaissances lorsqu'il explique dans le symposium Nestlè nutrtion Dr Picaud du sfmp : "Quelles préparations utiliser en complément de l’allaitement en maternité". Equipe lactariums de France
sans oublié la contribution au symposium Nestlè de la part d'une membre de l'équipe Initiative hôpital amis des bébés Dr Gisèle Gremmo-Feger.
Au programme du sfmp 2013 ? "Organisé par GALLIA NUTRITION ANTÉ ET PÉRINATALE"
• Anténatale et impact sur la vie future : quoi de neuf en 2013 ?
• Nutrition en néonatologie : données épidémiologiques et enseignements
• Nutrition du petit poids de naissance : quoi de neuf en 2013 ?
Nestlè non seulement assure la formation des professionnels de santé en "alimentation infantile" mais aussi se lance dans les 'études" de l'allaitement en même temps que le groupe se lance dans le marché de "nutrition".
Nous pouvons reconnaître lest phrases clef issue de de l'industrie des substituts de lait maternel : "lorsque l'allaitement maternel est possible" ou "Parfois l'allaitement maternel est impossible ou difficile" ou "l'allaitement maternel est un bonus ou une avantage"
Comme ici lorsque Nestlè parle de l'allaitment maternel : Quelle que soit la durée, ce sera toujours un bonus pour votre bébé !
Indiquant bien évidemment que les laits de substituts sont la norme.
Concernant les risques pour la santé dont ces préparations pour nourrissons sont directement liés, vous pouvez télécharger une liste non exhaustive ci dessous, ainsi qu'une liste (non exhaustive) des ÉTUDES SCIENTIFIQUES établissant le lien directe entre des préparations pour nourrissons et les risques pour la santé.
Vous pouvez télécharger également les deux fichiers sur les recommandations de le OMS (fichier de James Akré) et les risks comparatives des préparations pour nourrissons ci dessous. Le fichier "code international" se trouve en tête de cette page.
Sans s'arrêter aux formations des professionnels de santé et des professionnels de la périnatalité, Nestlè assure également les formations de nos enseignants à l'éducation nationale pour les enseignants dans les maternelles et écoles primaire. (voir accord Nestlè-Education nationale ci dessous). EDUCATION NATIONALE CORROMPU PAR NESTLÈ
ACCORD NESTLÈ-EDUCATION NATIONALE
Histoire de prendre le relais, le centre d'études et de documentation du sucre (CEDUS) assure des formations au sein de l'éducation nationale de nutrition sucre.com éduque l'éducation nationale en nutrition !
L'industrie de sucre va dire à nos enfants comment manger !
Accord entre sucre.com et l'éducation nationale.
Si vous vous demandez pourquoi la France est le pays qui allaite le moins, demandez donc aux professionnels de santé formés par Nestlè nutrition et écoutez leurs explications lors des symposiums Nestlè et Gallia lors des conférences sur le périnatalité. En suite les enseignants ayant suivi les formations Nestlè nutrition et sucre.com vont pouvoir nous rassurer que les cancers, diabètes, méningites, obésité et d'autres maladies en croissance n'ont pas de lien avec notre alimentation.
RÉSEAU DES MAMANS POUR LES DONS DU LAIT HUMAIN, VOIR : HM4HBB : CLIQUEZ ICI. VOIR LA "CHECKLIST" PUIS COMMENT CHAUFFER LE LAIT OU LE PASTEURISER À LA MAISON EN CAS DE DOUTE. VOUS POUVEZ TÉLÉCHARGER LES FICHIERS CI DESSOUS.
Fichiers à télécharger pour votre présentation :
"qui protège l'allaitement maternel et qui se baigne dans le conflit d'intérêt"
|
|
|