Manger, respirer, dormir dépendent de la mobilité linguale
Explication en 3 min
Explication compréhensive sur le sujet des freins buccaux
Remerciements à DR LEMAY, ORTHODONTISTE pour le partage de ses connaissances!
POUR INFORMATIONS PLUS COMPLÈTES
Les connaissances de L'orthodontiste Dr BAILLARGEON et CHAMBERLAIN
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Ces vidéos illustrant le développement oro-faciale selon l'appui de la langue
sont le fruit du travail de l'Apex Dental Des Moines Il
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Témoignage d'une maman: Freins de langue
Bonsoir Charlotte, j'ai voulu vous écrire le témoignage concernant l'histoire de mon fils et le début de l'histoire de ma fille afin que d'autres mamans puissent être au courant des détails qui ne sont pas évident et peu souvent reconnus pour l'impact que les freins et les tensions cervicales peuvent avoir sur une vie!
J'ai un grand garçon de 5 ans né en 2013, grossesse au top mais un accouchement difficile de 19h, avec une péridurale qui n'a jamais marché, une poussée trop longue qui l'a fait bradycardisé donc utilisation en urgence de la ventouse et 24 points de sutures pour maman, cordon deux fois autour du cou. Donc un accouchement difficile pour bébé. Je l'ai de suite allaité mais cela s'est arrêté à 7 semaines de vie car bouts de sein depuis la naissance pour douleurs à la tétée donc moins de lait à force et mise en place d'un allaitement mixte. Avec ça un gros refluxs qui a nécessité un traitement par Inexium, gaviscon et une allergie aux plv de stade 4 (coliques, eczéma général, rgo sévère, constipation). Donc allaitement stoppé car maman au bout du rouleau et passage au modilac riz épaissi avec traitement du rgo et matelas proclive. Nous avons eu à ce moment-là un bébé qui allait de mieux en mieux mais il a fallu 4 mois. C'était un bébé hypertonique qui a tenu sa tête à 3 semaines, a su se retourner à 1mois et demi et 4 mois, a tenu assis à 5 mois, à fait du 4 pattes à 7 mois et a marché à 11 mois, la pédiatre me dit que c'est un enfant hyper musclé. A côté de cela, j'allais énormément chez l'ostéopathe avec lui à cause de son accouchement assez difficile. Il était toujours très bloqué des cervicales et du système digestif, j'ai du y aller quasi une quinzaine de fois depuis sa naissance à ses 2 ans puis une fois où deux fois par an. A chaque fois des blocages cervicaux. Mais j'avais un enfant sage, calme, qui ne fait que très rarement des bêtises, qui dort 12h par nuit plus une sieste, un enfant bonheur. Les choses ont changé vers ses 3 ans avec l'entrée à l'école. Il a commencé à devenir hypersensible, n'arrivant pas à se concentrer très longtemps, avec des excès de colère sans violence uniquement par de gros pleurs et une frustration immense. Il ne tenait jamais en place, nous l'avons très vite inscrit à des sports car il nous demande à courir toute la journée. Il affronte beaucoup aussi et répond énormément. Il se plaint de maux de nuque souvent et de migraines mais après des examens médicaux rien. Donc je continue l'ostéopathie régulière et toujours ses blocages cervicaux du apparemment selon l'ostéo a sa position dans le ventre. A ses 5 ans, il a eu une petite sœur et au bout d'un mois de vie et d'un allaitement douloureux, je me suis entourée d'une conseillère en allaitement qui lui a détecté un frein de langue et de lèvre ainsi qu'à mon fils de 5 ans. J'ai compris à ce moment-là que tous les soucis qu'il présente actuellement sont peut-être dus à ses freins. Nous allons donc avec toute la famille à Paris voir le Dr R. mais, selon lui, mon fils ne nécessite pas de freinectomie car le frein s'est assez assouplit et il n'a pas de soucis d'élocution. Par contre, il lui constate des reflux encore bien présents après auscultation de sa gorge alors que cela fait 3 ans qu'on a arrêté tous les traitements. Il me prescrit de l'Inexium mais je ne le commence pas, j'attends l'avis de ma pédiatre et je souhaite essayer d'autres possibilités car il ne se plaint pas de ce reflux et n'est jamais malade. En parallèle, ma fille a subi une première freino qui s'est soldée par un recollement et du coup pour essayer de lever les tensions qu'elle a à cause du frein et pour permettre un meilleur allaitement et moins de soucis digestifs, je l'emmène chez une chiro spécialisée dans les freins et syndrome de kiss. Ma fille est un bébé kiss à cause du frein de langue encore présent, nous allons lui faire recouper car ses tensions reviennent à chaque fois et concerne la seconde cervicale qui guide le système digestif. Après des recherches sur le kiss sur internet, quand je vois les symptômes de celui-ci, j'ai l'impression de voir mon fils. Alors je l'emmène chez la même chiro et là le verdict tombe, mon fils est aussi un enfant kiss, deuxième cervicale de bloquée, celle qui influe directement sur le système digestif, tout comme sa sœur et cela vient de son frein de langue qui crée la tension. Elle a réussi à le débloquer en parti, je dois la revoir encore une fois car elle n'a pas pu faire de miracle mais il était bloqué du dos, de la cervicale et bien des endroits du crâne qui explique les migraines et les maux qu'il avait parfois. Elle m'a expliqué qu'il va se rebloquer régulièrement car son frein de langue reste présent mais qu'il peut apprendre à vivre avec et apprendre à canaliser ses comportements. Je ne lui couperais pas le frein pour l'instant, je veux le laisser encore grandir, faire des séances chiro régulières et voir s' il arrive à mieux gérer sa concentration à moins que tout cela joue sur sa scolarité à terme. Mais depuis cette visite chez elle, mon conjoint et moi sentons notre fils plus zen, lorsque l'on joue au foot, il ne pique plus des colères car il perd ou n'y arrive pas, maintenant il en rit même et reprend le jeu comme si de rien n'était, il répond mieux à nos sollicitations et est moins éparpillé et cela en seulement deux jours, je suis très étonnée et heureuse si nous pouvons l'aider régulièrement à aller mieux et nous verrons avec le temps. J'ai deux enfants kiss à cause des freins de langue et les blocages reviennent à chaque fois hélas. Ma fille va avoir la chance de bénéficier d'une freino à nouveau vu son jeune âge de 3 mois mais mon fils n'a pas eu la chance d'avoir les freins détectés car personne ne m'en avait jamais parlé et même si j'avais rencontré une consultante en lactation à l'époque, personne n'avait rien remarqué concernant ses freins qui sont pourtant bien présents.
SL. Maman de deux enfants souffrant des freins buccaux serrés et des tensions cervicales en conséquence.
J'ai un grand garçon de 5 ans né en 2013, grossesse au top mais un accouchement difficile de 19h, avec une péridurale qui n'a jamais marché, une poussée trop longue qui l'a fait bradycardisé donc utilisation en urgence de la ventouse et 24 points de sutures pour maman, cordon deux fois autour du cou. Donc un accouchement difficile pour bébé. Je l'ai de suite allaité mais cela s'est arrêté à 7 semaines de vie car bouts de sein depuis la naissance pour douleurs à la tétée donc moins de lait à force et mise en place d'un allaitement mixte. Avec ça un gros refluxs qui a nécessité un traitement par Inexium, gaviscon et une allergie aux plv de stade 4 (coliques, eczéma général, rgo sévère, constipation). Donc allaitement stoppé car maman au bout du rouleau et passage au modilac riz épaissi avec traitement du rgo et matelas proclive. Nous avons eu à ce moment-là un bébé qui allait de mieux en mieux mais il a fallu 4 mois. C'était un bébé hypertonique qui a tenu sa tête à 3 semaines, a su se retourner à 1mois et demi et 4 mois, a tenu assis à 5 mois, à fait du 4 pattes à 7 mois et a marché à 11 mois, la pédiatre me dit que c'est un enfant hyper musclé. A côté de cela, j'allais énormément chez l'ostéopathe avec lui à cause de son accouchement assez difficile. Il était toujours très bloqué des cervicales et du système digestif, j'ai du y aller quasi une quinzaine de fois depuis sa naissance à ses 2 ans puis une fois où deux fois par an. A chaque fois des blocages cervicaux. Mais j'avais un enfant sage, calme, qui ne fait que très rarement des bêtises, qui dort 12h par nuit plus une sieste, un enfant bonheur. Les choses ont changé vers ses 3 ans avec l'entrée à l'école. Il a commencé à devenir hypersensible, n'arrivant pas à se concentrer très longtemps, avec des excès de colère sans violence uniquement par de gros pleurs et une frustration immense. Il ne tenait jamais en place, nous l'avons très vite inscrit à des sports car il nous demande à courir toute la journée. Il affronte beaucoup aussi et répond énormément. Il se plaint de maux de nuque souvent et de migraines mais après des examens médicaux rien. Donc je continue l'ostéopathie régulière et toujours ses blocages cervicaux du apparemment selon l'ostéo a sa position dans le ventre. A ses 5 ans, il a eu une petite sœur et au bout d'un mois de vie et d'un allaitement douloureux, je me suis entourée d'une conseillère en allaitement qui lui a détecté un frein de langue et de lèvre ainsi qu'à mon fils de 5 ans. J'ai compris à ce moment-là que tous les soucis qu'il présente actuellement sont peut-être dus à ses freins. Nous allons donc avec toute la famille à Paris voir le Dr R. mais, selon lui, mon fils ne nécessite pas de freinectomie car le frein s'est assez assouplit et il n'a pas de soucis d'élocution. Par contre, il lui constate des reflux encore bien présents après auscultation de sa gorge alors que cela fait 3 ans qu'on a arrêté tous les traitements. Il me prescrit de l'Inexium mais je ne le commence pas, j'attends l'avis de ma pédiatre et je souhaite essayer d'autres possibilités car il ne se plaint pas de ce reflux et n'est jamais malade. En parallèle, ma fille a subi une première freino qui s'est soldée par un recollement et du coup pour essayer de lever les tensions qu'elle a à cause du frein et pour permettre un meilleur allaitement et moins de soucis digestifs, je l'emmène chez une chiro spécialisée dans les freins et syndrome de kiss. Ma fille est un bébé kiss à cause du frein de langue encore présent, nous allons lui faire recouper car ses tensions reviennent à chaque fois et concerne la seconde cervicale qui guide le système digestif. Après des recherches sur le kiss sur internet, quand je vois les symptômes de celui-ci, j'ai l'impression de voir mon fils. Alors je l'emmène chez la même chiro et là le verdict tombe, mon fils est aussi un enfant kiss, deuxième cervicale de bloquée, celle qui influe directement sur le système digestif, tout comme sa sœur et cela vient de son frein de langue qui crée la tension. Elle a réussi à le débloquer en parti, je dois la revoir encore une fois car elle n'a pas pu faire de miracle mais il était bloqué du dos, de la cervicale et bien des endroits du crâne qui explique les migraines et les maux qu'il avait parfois. Elle m'a expliqué qu'il va se rebloquer régulièrement car son frein de langue reste présent mais qu'il peut apprendre à vivre avec et apprendre à canaliser ses comportements. Je ne lui couperais pas le frein pour l'instant, je veux le laisser encore grandir, faire des séances chiro régulières et voir s' il arrive à mieux gérer sa concentration à moins que tout cela joue sur sa scolarité à terme. Mais depuis cette visite chez elle, mon conjoint et moi sentons notre fils plus zen, lorsque l'on joue au foot, il ne pique plus des colères car il perd ou n'y arrive pas, maintenant il en rit même et reprend le jeu comme si de rien n'était, il répond mieux à nos sollicitations et est moins éparpillé et cela en seulement deux jours, je suis très étonnée et heureuse si nous pouvons l'aider régulièrement à aller mieux et nous verrons avec le temps. J'ai deux enfants kiss à cause des freins de langue et les blocages reviennent à chaque fois hélas. Ma fille va avoir la chance de bénéficier d'une freino à nouveau vu son jeune âge de 3 mois mais mon fils n'a pas eu la chance d'avoir les freins détectés car personne ne m'en avait jamais parlé et même si j'avais rencontré une consultante en lactation à l'époque, personne n'avait rien remarqué concernant ses freins qui sont pourtant bien présents.
SL. Maman de deux enfants souffrant des freins buccaux serrés et des tensions cervicales en conséquence.
Témoignage de maman: syndrome KiSS
Enfin le bon diagnostique, enfin le bon traitement - 22-01-16
Bonjour Charlotte
J'ai découvert chez mes 2 enfants et mon mari le syndrome de KISS. Ils sont actuellement en traitement chez les ostéopathes en région parisienne spécialisés dans ce syndrome. Chez mon fils cadet de 8 ans, nous constatons énormément de changements. C'est spectaculaire et surtout c'est salutaire pour lui et sa vie future. Tel un miracle. La liste des changements chez lui est très longue. Nous sommes enchantés et enfin soulagés. Que du bonheur ! Chez mon mari, il y a quelques changements, c'est bien plus agréable d'avoir un mari plus détendu, plus présent et qui répond enfin aux questions banales. Chez mon fils ainé de 11 ans, je ne note aucun changement. La 1ère séance n'avait pas tenu, au 2è RDV, ils ont donc à nouveau débloqué la jonction crânienne (c'est la méthode "forte"). Je suis en attente de la suite pour lui. Est-ce la 2è séance a bien tenu ? Est-ce qu'il a autre chose en plus du syndrome de KISS ?
Amitiés
Florence
Bonjour Charlotte
J'ai découvert chez mes 2 enfants et mon mari le syndrome de KISS. Ils sont actuellement en traitement chez les ostéopathes en région parisienne spécialisés dans ce syndrome. Chez mon fils cadet de 8 ans, nous constatons énormément de changements. C'est spectaculaire et surtout c'est salutaire pour lui et sa vie future. Tel un miracle. La liste des changements chez lui est très longue. Nous sommes enchantés et enfin soulagés. Que du bonheur ! Chez mon mari, il y a quelques changements, c'est bien plus agréable d'avoir un mari plus détendu, plus présent et qui répond enfin aux questions banales. Chez mon fils ainé de 11 ans, je ne note aucun changement. La 1ère séance n'avait pas tenu, au 2è RDV, ils ont donc à nouveau débloqué la jonction crânienne (c'est la méthode "forte"). Je suis en attente de la suite pour lui. Est-ce la 2è séance a bien tenu ? Est-ce qu'il a autre chose en plus du syndrome de KISS ?
Amitiés
Florence
Témoignage KiSS syndrome - 20/09/14
Après 2 frénotomies, et des soins douloureux de plusieurs mois sur la plaie qui se rattachait si rapidement que les symptômes recommençaient dans les jours qui suivirent l’arrêt des soins, je peux dire qu’enfin ce souci de frein de langue est réglé! Je sais que le frein serré a contribué au problème de base, mais sans l’avoir éliminé nous n’aurons pas pu identifier la cause du problème de base de notre fille.
Finalement, après avoir trouvé des ostéopathes compétent dans la question KiSS, nous trouvons une mode de vie et allaitement paisible. Il faut dire que si je n’avait pas tenu autant à mon allaitement, nous n’aurions jamais pu savoir la cause du RGO et d’autres problèmes de santé qui ne semblait pas forcement liés à ses soucies de santé.
Durant notre périple pour découvrir ce qui ne va pas, en conséquence de ses problèmes digestif due au KiSS, la pauvre petite a eu une pyélonéphrite (infection des reins) pendant les vacances et 5 jours d'hôpital.
Une fois qu’on avait compris que notre fille souffrait du syndrome de Kiss, elle a eu des soins d’ostéopathie spéciales KiSS. Sa 1re séance avec les 2 ostéos spécialisés le 29 août, et là, la 2e, le 12 septembre. Sa cervicale était bien luxée. Elle va mieux depuis, elle tète mieux, dort mieux, est plus précise avec ses mains et n'est plus toute tordue. Elle sourit et rit beaucoup plus aussi.
J'ai eu une drôle de surprise: je leur ai demandé de regarder mon fils ainé, âgé de 3 ans, et il en avait un aussi! Du coup je sais enfin pourquoi le pauvre n'a jamais réussi à téter correctement, malgré le frein bien coupé (confirmé par Rousselet), ce n’était pas un souci causé par le DAL mais la faiblesse buccale engendrée par le syndrome...
Ca m'a fait mal de penser qu'il subi ça plus de 3 ans. Les bébés souffrent des douleurs terribles avec ce syndrome. Les bébés qui en souffrent pleurent beaucoup, les miens ne l'ont pas trop fait mais je ne suis pas sûre que tout le monde se plie en 4 comme je l'ai fait quand bébé pleure et n'arrive pas à dormir.
Depuis que sa cervicale est remise, mon fils ose enfin faire du vélo et de la trottinette. Il ne ronfle plus et sa motricité fine est bien meilleure.
Maman C. Maman de deux enfants atteints du syndrome KiSS sans le savoir jusque leurs 3 ans et 6 mois respectifs.
Après 2 frénotomies, et des soins douloureux de plusieurs mois sur la plaie qui se rattachait si rapidement que les symptômes recommençaient dans les jours qui suivirent l’arrêt des soins, je peux dire qu’enfin ce souci de frein de langue est réglé! Je sais que le frein serré a contribué au problème de base, mais sans l’avoir éliminé nous n’aurons pas pu identifier la cause du problème de base de notre fille.
Finalement, après avoir trouvé des ostéopathes compétent dans la question KiSS, nous trouvons une mode de vie et allaitement paisible. Il faut dire que si je n’avait pas tenu autant à mon allaitement, nous n’aurions jamais pu savoir la cause du RGO et d’autres problèmes de santé qui ne semblait pas forcement liés à ses soucies de santé.
Durant notre périple pour découvrir ce qui ne va pas, en conséquence de ses problèmes digestif due au KiSS, la pauvre petite a eu une pyélonéphrite (infection des reins) pendant les vacances et 5 jours d'hôpital.
Une fois qu’on avait compris que notre fille souffrait du syndrome de Kiss, elle a eu des soins d’ostéopathie spéciales KiSS. Sa 1re séance avec les 2 ostéos spécialisés le 29 août, et là, la 2e, le 12 septembre. Sa cervicale était bien luxée. Elle va mieux depuis, elle tète mieux, dort mieux, est plus précise avec ses mains et n'est plus toute tordue. Elle sourit et rit beaucoup plus aussi.
J'ai eu une drôle de surprise: je leur ai demandé de regarder mon fils ainé, âgé de 3 ans, et il en avait un aussi! Du coup je sais enfin pourquoi le pauvre n'a jamais réussi à téter correctement, malgré le frein bien coupé (confirmé par Rousselet), ce n’était pas un souci causé par le DAL mais la faiblesse buccale engendrée par le syndrome...
Ca m'a fait mal de penser qu'il subi ça plus de 3 ans. Les bébés souffrent des douleurs terribles avec ce syndrome. Les bébés qui en souffrent pleurent beaucoup, les miens ne l'ont pas trop fait mais je ne suis pas sûre que tout le monde se plie en 4 comme je l'ai fait quand bébé pleure et n'arrive pas à dormir.
Depuis que sa cervicale est remise, mon fils ose enfin faire du vélo et de la trottinette. Il ne ronfle plus et sa motricité fine est bien meilleure.
Maman C. Maman de deux enfants atteints du syndrome KiSS sans le savoir jusque leurs 3 ans et 6 mois respectifs.
Témoignage de maman avec Allaitement Pour Tous
Entretien avec Julie maman de Saul, bébé présentant une succion désorganisée
Dr Kaplan LightScalpel n°6
Frenectomie au laser pour un bébé de 3 mois.
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Frénotomie au laser. West market, Calgary
Frénotomie au laser de Dr Kenneth Levine Florida Soutitres FR
Frénectomie pour un bébé de 18 mois, au laser.
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Frénotomie pour un enfant de 7 ans, au laser, sans pleurs.
Frenectomie adulte. Témoignage Samantha suite à sa frénectomie.
Frénotomie simple, complète pour une maman
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Evaluation de l'aspect de Frein linguale avec Larry Kotlow.
Frenotomie à Paris. Interview avec Julia, maman de Renan.
DAL pour un bébé présentant une succion désorganisée
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Témoignage de Maman: Allaitement avec frein de langue
ALLAITEMENT AVEC FREIN DE LANGUE, CHRONIQUE CANAUX BOUCHÉS ET ALLERGIES. Y A-T-IL UN LIEN ?
Bonjour super mamans.
Aujourd’hui mon bébé a 11 mois. Il est sur le point de marcher. Il pète le feu, il est un amour d’enfant. Grâce à vous et mon investissement dans mon propre éducation et application des connaissances dans l’allaitement je peux allaiter mon enfant. Encore merci !
Nous avons entamé la DME (Diversification alimentaire mené par l’enfant) depuis quel que temps après ses 6 mois. Mon bébé mange donc normalement, sans jamais avoir du être gavée par les purées. Il mastique les morceaux avec ses gencives depuis qu’il connaît les aliments de table. J’ai l’impression que sa dentition se passe relativement mieux par rapport aux autres, en grand partie parce qu’il à l’occasion de travailler ses gencives par les morceaux d’aliments qu’il écrase.
Ces jours-ci je recommence à tirer mon lait un peu. J’ai en projet une formation professionnelle qui débutera dans les prochains mois. Je vois le lait exprimé avec le même tire-lait sans trop de difficultés maintenant. Eh bien je peux dire qu’allaiter sans les canaux lactifères bouchées est vraiment beaucoup plus facile ! Comment va t-il boire mon lait tiré ? Il boira d’une gourde s’il veut, ou une tasse, gobelet, tasse à bec, mais il n’y aura plus de biberons chez nous !
Puis si un jour un petit frère ou sœur se pointe le nez, je serai au taquet pour commander un DAL si besoin.
Ai je vous dit que mon projet d’allaitement a changé ? J’avais toujours cru qu’il « fallait sevrer » un bébé du sein à l’âge d’un an. Puis pendant ma grossesse j’ai décidé d’allaiter jusque l’âge de 2 ans, comme le OMS recommande. Puis durant bataille pour réussir mon allaitement qui est devenu d’autant plus important depuis que son problème de santé s’est déclaré, et en lisant des témoignages de mamans, j’ai décidé de laisser décider mon enfant quand il n’a plus besoin de téter ! De ma part, je profite de ce temps d’innocence. <3
PS : Je viens de découvrir que mon fils est intolérant au soja. Du coup, j’ai fait deux évictions. Une fois de soja et la deuxième fois de soja ET les laitages. Bingo ! J’ai ma réponse et la solution. Bien que l’éviction n’a apparemment pas de valeur auprès des médecins, mon expérience est pour moi la preuve et valide l’expérimente. J’ai donc arrêté à nouveau le soja et mon fils va beaucoup mieux et l’allaitement est encore plus agréable. CR
Maman d’un fils de 11 mois qui sera au sein jusqu’il n’éprouve plus le besoin. (Jusque la fac quoi..)
Septembre 2014.
Bonjour super mamans.
Aujourd’hui mon bébé a 11 mois. Il est sur le point de marcher. Il pète le feu, il est un amour d’enfant. Grâce à vous et mon investissement dans mon propre éducation et application des connaissances dans l’allaitement je peux allaiter mon enfant. Encore merci !
Nous avons entamé la DME (Diversification alimentaire mené par l’enfant) depuis quel que temps après ses 6 mois. Mon bébé mange donc normalement, sans jamais avoir du être gavée par les purées. Il mastique les morceaux avec ses gencives depuis qu’il connaît les aliments de table. J’ai l’impression que sa dentition se passe relativement mieux par rapport aux autres, en grand partie parce qu’il à l’occasion de travailler ses gencives par les morceaux d’aliments qu’il écrase.
Ces jours-ci je recommence à tirer mon lait un peu. J’ai en projet une formation professionnelle qui débutera dans les prochains mois. Je vois le lait exprimé avec le même tire-lait sans trop de difficultés maintenant. Eh bien je peux dire qu’allaiter sans les canaux lactifères bouchées est vraiment beaucoup plus facile ! Comment va t-il boire mon lait tiré ? Il boira d’une gourde s’il veut, ou une tasse, gobelet, tasse à bec, mais il n’y aura plus de biberons chez nous !
Puis si un jour un petit frère ou sœur se pointe le nez, je serai au taquet pour commander un DAL si besoin.
Ai je vous dit que mon projet d’allaitement a changé ? J’avais toujours cru qu’il « fallait sevrer » un bébé du sein à l’âge d’un an. Puis pendant ma grossesse j’ai décidé d’allaiter jusque l’âge de 2 ans, comme le OMS recommande. Puis durant bataille pour réussir mon allaitement qui est devenu d’autant plus important depuis que son problème de santé s’est déclaré, et en lisant des témoignages de mamans, j’ai décidé de laisser décider mon enfant quand il n’a plus besoin de téter ! De ma part, je profite de ce temps d’innocence. <3
PS : Je viens de découvrir que mon fils est intolérant au soja. Du coup, j’ai fait deux évictions. Une fois de soja et la deuxième fois de soja ET les laitages. Bingo ! J’ai ma réponse et la solution. Bien que l’éviction n’a apparemment pas de valeur auprès des médecins, mon expérience est pour moi la preuve et valide l’expérimente. J’ai donc arrêté à nouveau le soja et mon fils va beaucoup mieux et l’allaitement est encore plus agréable. CR
Maman d’un fils de 11 mois qui sera au sein jusqu’il n’éprouve plus le besoin. (Jusque la fac quoi..)
Septembre 2014.
L’IMPORTANCE DES FREINS DE LANGUE ET DE LÈVRE ET POURQUOI IL EST IMPORTANT DE S’EN OCCUPER.
La langue est un muscle remarquable, sans doute mal nommé, qui fait partie d’un système organique plus vaste au niveau de la tête et du cou. C’est le seul muscle de notre corps dont une extrémité peut se mouvoir librement, sans être attachée à d’autres structures du corps, tout en étant reliée d’autre part à huit autres muscles.
Au cours du développement embryonnaire, ce muscle est initialement attaché au plancher buccal. Généralement, il se désolidarise en partie du plancher buccal au cours de la grossesse, la zone d’attache diminue naturellement à partir de la pointe de la langue, pour ne conserver que la base de la langue. Lorsque les tissus ne se résorbent pas correctement ou qu’ils conservent une attache, cela peut entraver la capacité de la langue à fonctionner correctement et à développer une mobilité adéquate.
Les problèmes associés à l’ankyloglossie ou frein de langue serré peuvent apparaître dès la naissance, et certains peuvent persister toute la vie. Une langue qui reste anormalement attachée peut induire de nombreuses difficultés de développement.
Examen Buccal :
Un examen correct du bébé nécessite que celui-ci soit placé sur les genoux de la personne qui procède à l’examen, la tête de l’enfant vers soi, les pieds du bébé vers l’extérieur. Si on se contente d’examiner le frein alors que le bébé est sur les genoux de sa mère, il y a de grandes chances qu’on établisse un diagnostic faussé ou incorrect.
Problèmes immédiats pour le Bébé et pour la Mère
Chez le Bébé Chez la Mère
Difficulté de prise du sein qui provoque : Difficulté ou incapacité à allaiter
· Coliques et gaz excessif Douleurs aux mamelons
· Reflux Mastite, engorgement, candidose mammaire
· Difficulté à obtenir un transfert de lait adéquat Vasospasme
· Faible prise de poids Anxiété , stress & fatigue
· Endormissement sur le sein pendant la tétée Dépression du post-partum
· Tétées interminables Perte du poids de grossesse lente
· Incapacité à maintenir la prise du sein Lactation de courte durée
· Incapacité à prendre le sein suffisamment profondément Crevasses, saignements, mamelons aplatis
· Incapacité à garder une tétine en bouche Faible production lactée
· Sevrage précoce Sentiment de culpabilité
L’incapacité d’un bébé à téter conduit souvent la mère à abandonner totalement l’allaitement, car on lui dit que le problème vient d’elle. En réalité, les problèmes rencontrés peuvent très bien venir du fait que la langue et/ou la lèvre supérieure sont attachées de manière anormale au reste des structures orales, ce qui entrave ou nuit à la fonction normale de la langue et à sa mobilité.
Les conséquences à long terme quand le bébé ne peut pas téter
* L’allaitement maternel ne devrait pas être considéré comme un choix de mode de vie, mais bien comme une question fondamentale de santé *American Academy of Pediatrics
Conséquences pour le bébé lorsqu’il n’a pas accès au lait maternel
§ Moindre résistance immunitaire aux maladies lorsque le lait maternel n’est pas utilisé (on peut pallier cela en exprimant le lait)
§ Risque accru de diabète de type I (diabète du jeune), allergies
§ Problèmes gastro-intestinaux, certains cancers
§ Risque accru de maladie cardiaque et d’obésité à l’âge adulte
§ Problèmes orthodontiques et de développement de la face
§ Risque accru de carie dentaire
§ Anomalies du développement de la colonne vertébrale
§ Anomalies du développement de la face
§ Défauts de prononciation
§ Risque accru de MSN (mort subite du nourrisson)
Les Risques maternels
§ Aggravation de la dépression du post partum
§ Soupçon de maltraitance lorsque le bébé ne grossit pas correctement
§ Risques accrus de cancer du sein et d’autres cancers du système reproductif
§ Autres risques sanitaires importants
§Freins de lèvre: attache continue de la partie interne de la lèvre supérieure aux tissus de la mâchoire supérieure
Problèmes potentiels chez le bébé
§ Incapacité à maintenir la prise du sein, avec un risque accru si antécédents de frein de langue
§ Problèmes orthodontiques : malocclusion dentaire, avec rechute à l’arrêt du traitement orthodontique
§ Prise du sein douloureuse lors de l’apparition des incisives supérieures
§ Caries dentaires sur les dents du haut si l’enfant est toujours allaité
§ Troubles de la parole
§ Problèmes esthétiques
§ En cas de rupture du frein suite à une blessure, saignement important
Problèmes potentiels chez l’adulte
§ Maladie parodontale
§ Problèmes esthétiques notamment avec rides du sourire indésirables
§ Hygiène dentaire insuffisante
Avantage de la chirurgie laser par rapport à d’autres méthodes conventionnelles
§ Inutile de faire subir une anesthésie générale au bébé, pas de salle d’opération
§ Bactéricide : virtuellement aucun risque d’infection
§ Œdème post-opératoire réduit, moins de douleur et d’inconfort
§ Risque significativement réduit de saignement
§ La procédure prend moins de 2 à 3 minutes au cabinet dentaire
§ Le bébé est éloigné de sa mère moins de 10 minutes
§ Chirurgie plus précise
Lorsque la chirurgie laser est pratiquée par des chirurgiens correctement formés et expérimentés, lorsqu’on applique les précautions de sécurité recommandées (telles que des lunettes de protection pour le laser pour tout le monde dans la zone chirurgicale – bébé, chirurgien et équipe), la procédure est sécure, rapide et elle ne présente aucune complication connue.
§ Il n’existe pas de contre-indication connue à la chirurgie laser pour un frein chez un bébé normal et en bonne santé.
§ Dans la mesure où on n’utilise pas de médicaments, seulement l’énergie de la « lumière Laser », il n’y a aucun risque d’allergie ou de réaction à un médicament.
Le bébé n’a pas besoin d’être à jeun pendant les heures qui précèdent la chirurgie, même si on demande à la mère de ne pas donner le sein pendant au moins 90 minutes avant l’intervention, dans la mesure où le bébé va retourner dans les bras de sa mère pour téter dès que l’intervention est terminée, et qu’un bébé qui a faim a plus de chance de prendre le sein rapidement.
Inconvénients des révisions de frein classiques aux ciseaux
§ Echec de la procédure pour couper entièrement le frein, il en reste souvent une partie, ce qui entraîne fréquemment une nouvelle intervention chirurgicale pour achever la révision de frein
§ Inconfort et irritabilité post-opératoires accrues
§ Risque accru de saignement durant ou après l’intervention, particulièrement pour une révision d’un frein de langue postérieur et de frein de lèvre
§ Davantage d’effets secondaires, d’œdème et de gonflement post-opératoires
§ Freins partiellement coupés seulement
Au cours du développement embryonnaire, ce muscle est initialement attaché au plancher buccal. Généralement, il se désolidarise en partie du plancher buccal au cours de la grossesse, la zone d’attache diminue naturellement à partir de la pointe de la langue, pour ne conserver que la base de la langue. Lorsque les tissus ne se résorbent pas correctement ou qu’ils conservent une attache, cela peut entraver la capacité de la langue à fonctionner correctement et à développer une mobilité adéquate.
Les problèmes associés à l’ankyloglossie ou frein de langue serré peuvent apparaître dès la naissance, et certains peuvent persister toute la vie. Une langue qui reste anormalement attachée peut induire de nombreuses difficultés de développement.
Examen Buccal :
Un examen correct du bébé nécessite que celui-ci soit placé sur les genoux de la personne qui procède à l’examen, la tête de l’enfant vers soi, les pieds du bébé vers l’extérieur. Si on se contente d’examiner le frein alors que le bébé est sur les genoux de sa mère, il y a de grandes chances qu’on établisse un diagnostic faussé ou incorrect.
Problèmes immédiats pour le Bébé et pour la Mère
Chez le Bébé Chez la Mère
Difficulté de prise du sein qui provoque : Difficulté ou incapacité à allaiter
· Coliques et gaz excessif Douleurs aux mamelons
· Reflux Mastite, engorgement, candidose mammaire
· Difficulté à obtenir un transfert de lait adéquat Vasospasme
· Faible prise de poids Anxiété , stress & fatigue
· Endormissement sur le sein pendant la tétée Dépression du post-partum
· Tétées interminables Perte du poids de grossesse lente
· Incapacité à maintenir la prise du sein Lactation de courte durée
· Incapacité à prendre le sein suffisamment profondément Crevasses, saignements, mamelons aplatis
· Incapacité à garder une tétine en bouche Faible production lactée
· Sevrage précoce Sentiment de culpabilité
L’incapacité d’un bébé à téter conduit souvent la mère à abandonner totalement l’allaitement, car on lui dit que le problème vient d’elle. En réalité, les problèmes rencontrés peuvent très bien venir du fait que la langue et/ou la lèvre supérieure sont attachées de manière anormale au reste des structures orales, ce qui entrave ou nuit à la fonction normale de la langue et à sa mobilité.
Les conséquences à long terme quand le bébé ne peut pas téter
* L’allaitement maternel ne devrait pas être considéré comme un choix de mode de vie, mais bien comme une question fondamentale de santé *American Academy of Pediatrics
Conséquences pour le bébé lorsqu’il n’a pas accès au lait maternel
§ Moindre résistance immunitaire aux maladies lorsque le lait maternel n’est pas utilisé (on peut pallier cela en exprimant le lait)
§ Risque accru de diabète de type I (diabète du jeune), allergies
§ Problèmes gastro-intestinaux, certains cancers
§ Risque accru de maladie cardiaque et d’obésité à l’âge adulte
§ Problèmes orthodontiques et de développement de la face
§ Risque accru de carie dentaire
§ Anomalies du développement de la colonne vertébrale
§ Anomalies du développement de la face
§ Défauts de prononciation
§ Risque accru de MSN (mort subite du nourrisson)
Les Risques maternels
§ Aggravation de la dépression du post partum
§ Soupçon de maltraitance lorsque le bébé ne grossit pas correctement
§ Risques accrus de cancer du sein et d’autres cancers du système reproductif
§ Autres risques sanitaires importants
§Freins de lèvre: attache continue de la partie interne de la lèvre supérieure aux tissus de la mâchoire supérieure
Problèmes potentiels chez le bébé
§ Incapacité à maintenir la prise du sein, avec un risque accru si antécédents de frein de langue
§ Problèmes orthodontiques : malocclusion dentaire, avec rechute à l’arrêt du traitement orthodontique
§ Prise du sein douloureuse lors de l’apparition des incisives supérieures
§ Caries dentaires sur les dents du haut si l’enfant est toujours allaité
§ Troubles de la parole
§ Problèmes esthétiques
§ En cas de rupture du frein suite à une blessure, saignement important
Problèmes potentiels chez l’adulte
§ Maladie parodontale
§ Problèmes esthétiques notamment avec rides du sourire indésirables
§ Hygiène dentaire insuffisante
Avantage de la chirurgie laser par rapport à d’autres méthodes conventionnelles
§ Inutile de faire subir une anesthésie générale au bébé, pas de salle d’opération
§ Bactéricide : virtuellement aucun risque d’infection
§ Œdème post-opératoire réduit, moins de douleur et d’inconfort
§ Risque significativement réduit de saignement
§ La procédure prend moins de 2 à 3 minutes au cabinet dentaire
§ Le bébé est éloigné de sa mère moins de 10 minutes
§ Chirurgie plus précise
Lorsque la chirurgie laser est pratiquée par des chirurgiens correctement formés et expérimentés, lorsqu’on applique les précautions de sécurité recommandées (telles que des lunettes de protection pour le laser pour tout le monde dans la zone chirurgicale – bébé, chirurgien et équipe), la procédure est sécure, rapide et elle ne présente aucune complication connue.
§ Il n’existe pas de contre-indication connue à la chirurgie laser pour un frein chez un bébé normal et en bonne santé.
§ Dans la mesure où on n’utilise pas de médicaments, seulement l’énergie de la « lumière Laser », il n’y a aucun risque d’allergie ou de réaction à un médicament.
Le bébé n’a pas besoin d’être à jeun pendant les heures qui précèdent la chirurgie, même si on demande à la mère de ne pas donner le sein pendant au moins 90 minutes avant l’intervention, dans la mesure où le bébé va retourner dans les bras de sa mère pour téter dès que l’intervention est terminée, et qu’un bébé qui a faim a plus de chance de prendre le sein rapidement.
Inconvénients des révisions de frein classiques aux ciseaux
§ Echec de la procédure pour couper entièrement le frein, il en reste souvent une partie, ce qui entraîne fréquemment une nouvelle intervention chirurgicale pour achever la révision de frein
§ Inconfort et irritabilité post-opératoires accrues
§ Risque accru de saignement durant ou après l’intervention, particulièrement pour une révision d’un frein de langue postérieur et de frein de lèvre
§ Davantage d’effets secondaires, d’œdème et de gonflement post-opératoires
§ Freins partiellement coupés seulement
COURBES DE POIDS JUMEAUX SAUTANT, SUITE AUX FRÉNOTOMIES DONT 3 POUR BÉBÉ GARÇON ET 2 POUR BÉBÉ FILLE. MAI 2014.
VOIR LA LECHE LEAGUE FACE BOOK POUR COMMENTAIRES D'ORIGINE. FB LLLFRANCE ICI OU "TONGUE TIED BABIES" FACEBOOK PAGE ICI
COMMENTAIRE MAMAN DES JUMEAUX AYANT SUBITS 4 FRÉNOTOMIES "ÉTAPE PAR ÉTAPE"
08/06/14 : 6 MOIS AUJOURD'HUI POUR MES BÉBÉS E ET L. ALLAITÉS EXCLUSIVEMENT JUSQU'À LEURS 5 MOIS PUIS DIVERSIFIÉS DEPUIS, LEUR SEUL APPORT DE LIQUIDE RESTE LE SEIN ET UN PEU D’EAU MAIS AU VERRE, SANS BIBERON ET LES TÉTÉES SONT TOUJOURS À VOLONTÉ. ENVOLÉS LES SOUCIS DE PRISE DE POIDS DU DÉBUT GRÂCE AUX FRÉNOTOMIES. DEPUIS CE SONT DEVENU DES PETITS BÉBÉS GRASSOUILLETS COMME J'AIME. LES COURBES PARLENT D'ELLES MÊMES. ;-)
08/06/14 : 6 MOIS AUJOURD'HUI POUR MES BÉBÉS E ET L. ALLAITÉS EXCLUSIVEMENT JUSQU'À LEURS 5 MOIS PUIS DIVERSIFIÉS DEPUIS, LEUR SEUL APPORT DE LIQUIDE RESTE LE SEIN ET UN PEU D’EAU MAIS AU VERRE, SANS BIBERON ET LES TÉTÉES SONT TOUJOURS À VOLONTÉ. ENVOLÉS LES SOUCIS DE PRISE DE POIDS DU DÉBUT GRÂCE AUX FRÉNOTOMIES. DEPUIS CE SONT DEVENU DES PETITS BÉBÉS GRASSOUILLETS COMME J'AIME. LES COURBES PARLENT D'ELLES MÊMES. ;-)
GUÉRISON SUITE À UNE FRÉNOTOMIE AU LASER ET LISTE DES EXERCICES POUR EMPÊCHER RATTACHEMENT.
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ÉTIREMENTS DE LA PLAIE SUITE À UNE FRÉNOTOMIE PAS UTILES.
Quels sont les soins appropriés après une opération d’un frein de langue ?
REMARQUE : Les freins de langue peuvent être traités chez les enfants pour diverses raisons, dont des problèmes dentaires ou de la parole. Cet article concerne le traitement du frein de langue chez les bébés (à savoir moins de 18 mois) à des fins d'alimentation.
PREMIÈRE PARTIE
Au Royaume-Uni, il y a actuellement un débat considérable sur les soins appropriés après une frénotomie (traitement du frein de langue). D’un côté l’abstention, parfois sans même donner aux parents un numéro à appeler. À l'autre extrême, un programme intensif qui consiste à soulever la langue, à l’étirer, à la masser, l'objectif étant de garder la plaie ouverte en utilisant la force pour éviter que les berges de la plaie se rapprochent en cicatrisant.
Entre ces deux extrêmes existent diverses pratiques : l’observation de la plaie sans la toucher sauf en cas de rétraction de la cicatrice vers le bas, exercices de la langue, balayage de la zone sans pression.
Il n’y a pas de consensus chez les parents ni chez les spécialistes de l'alimentation infantile. Que devraient-ils faire ?
J'ai divisé cette présentation en deux parties : la première est une discussion générale sur les soins post-opératoires et la deuxième partie portera sur d’autres points à considérer.
D'habitude, quand il s'agit d’une intervention, il incombe de prouver qu’il y a un avantage ; en l’occurrence que les étirements / massage etc. amènent un meilleur résultat que l’abstention ou l’observation. Nous allons regarder les avantages et les inconvénients et faire un choix éclairé.
Quels sont les éléments de preuve dont on dispose ?
C'est là tout le problème car à l'heure actuelle, il n’y a pas de preuve.
Certains praticiens peuvent affirmer que leur propre expérience clinique est une preuve, mais en réalité c'est anecdotique et subjectif (si quelqu'un croit que quelque chose marche ou ne marche pas, cela peut biaiser son jugement).
Leurs théories peuvent être exactes, mais sans la publication d’essais contrôlés, ce n'est pas de la recherche mais de la théorie .
Nous devons d'abord définir ce qu’est un frein de langue et quels sont les objectifs du traitement, afin de disposer d’une base selon laquelle on pourra évaluer les résultats.
Et c'est là que nous achoppons sur un deuxième problème.
Commençons donc par le commencement.
L'identification d'un frein de langue ne consiste pas simplement à identifier une membrane en supposant que tous les problèmes viennent de là.
Beaucoup de gens ont une sorte de frein sous la langue. C’est seulement quand il est serré ou court, empêchant la mobilité complète de la langue, qu’il peut être classé comme restrictif.
Pour rendre les choses plus intéressantes, même si il y a une mauvaise mobilité de la langue ce n'est pas toujours du au frein de langue, et même si il y a un frein de langue restrictif, ce n'est pas nécessairement la cause des problèmes d'alimentation.
Vous me suivez ?
Selon les recommandations britanniques (de la NICE, équivalent de la HAS en France):
« Beaucoup de freins de langue sont asymptomatiques et causent pas de problèmes. Certains bébés avec des freins de langue ont des difficultés pour téter. La prise en charge non chirurgicale comprend des conseils d'allaitement et une évaluation minutieuse pour déterminer si le frein interfère avec l'alimentation et si une intervention est appropriée. "
et " Il est reconnu que l'allaitement est une interaction complexe entre la mère et l'enfant et que de nombreux facteurs peuvent affecter la capacité à se nourrir. Le soutien à l'allaitement par des personnes qualifiées fait partie intégrante de la prise en charge des difficultés d'allaitement. "
Je voudrais répéter mille fois cette phrase, car beaucoup de gens supposent que la simple présence d’un frein est problématique (même si l’enfant tête sans problème) et qu'il suffit de le retirer pour qu’il n’y ait pas de problèmes.
C'est pourquoi je suppose qu'il y a maintenant des médecins qui traitent les freins de langue dès lors que les parents décrochent le téléphone pour le demander.
Au Royaume-Uni une justification est nécessaire pour effectuer une opération sur un frein de langue chez un bébé ; on ne peut simplement y aller allègrement. La question n'est pas seulement l’aspect du frein, mais son impact sur les problèmes d'alimentation. Nous sommes dans une situation où les gens font le traitement pour une raison d'alimentation, mais sans que les parents aient vue une seule personne qualifiée en matière de soutien à l’alimentation ! On ne s’assure pas que les problèmes d'alimentation sont évalués correctement et que ces mamans ont accès à quelqu'un qui se spécialise dans les questions d'alimentation.
Une fois le frein opéré, avons-nous des raisons de croire que la seule question post-opératoire est de s’assurer que pas un seul brin de tissu s’est recollé ? Si beaucoup de gens ont un frein, avons-nous suffisamment de preuves que le but est d’obtenir zéro attachement ? Non.
Deux cas me viennent à l'esprit. D'abord, la maman d’un bébé de quelques semaines et maman m'a contacté au sujet d'une troisième intervention. La mère avait été informée (après avoir montré une photo) que les deux opérations précédentes avaient apparemment échoué.
Pourtant, alors que le avait tissu avait en effet repoussé sur le site du frein sectionné et qu’il y avait encore des difficultés en fin de compte ce n'était pas le nouveau tissu qui en était la cause.
Si j'avais vu que le frein de langue avant tout traitement, je n'aurais pas jugé serré - alors pourquoi faudrait-il appliquer une règle différente dans le cas d’une repousse ?
Le deuxième cas était un bébé un peu plus âgé. Ses problèmes s’étaient résolus après le traitement, mais la maman s’est inquiété quand elle a vu une repousse en soulevant la langue. En effet, il y avait un frein, mais où est la logique pour traiter davantage quand tout va bien ?
Cela signifie que la recherche sur la prise en charge post post-opératoire approprié doit impérativement définir des critères.
Le but du traitement est-il de résoudre les problèmes d'alimentation, ou d’effacer toute trace de frein avec un succès mesuré sur la base de ce que nous pouvons voir ?
Quand il s'agit de promouvoir un suivi rigoureux, j'ai entendu l'argument que beaucoup d'interventions médicales ne sont pas fondées sur des preuves et marchent quand même, que le manque de preuves ne signifie pas un manque d'efficacité . En effet, c'est vrai, mais à l'inverse on ne peut nous garantir l'absence de préjudice.
Alors que la muqueuse buccale cicatrise avec de manière moins fibreuse que la peau, les soins post-opératoires qui consistent à " perturber la plaie " ne risquent-ils pas de créer des cicatrices plus profondes que ne rien faire, augmentant ainsi les risques de cicatrice palpable ou de ré-rattachement ?
Est-ce que tous les bébés, quelque soit leur âge et la position de leur frein, nécessitent les mêmes soins post-opératoires ? Ces soins peuvent-ils améliorer les résultats dans certains tout en entraînant des problèmes dans d’autres ?
Y a-t-il un risque que le frottement rigoureux d’une incision profonde cause des dommages ? Quel est le bénéfice des exercices de langue ? Comment se compare l’observation post-opératoire avec intervention différée avec les exercices en force dès le début ou à l’abstention complète ?
Y at-il risque de provoquer une inflammation ? Y at-il un risque d'infection lorsqu’on frotte une blessure au point de la faire saigner sans gants ou mains stériles ?
Sommes-nous absolument sûr que ce soit nécessaire ?
Sans études, nous ne savons tout simplement pas. Il semble différents praticiens ont des théories différentes et personnellement j'ai besoin de plus d'assurance que " parce que je le dis ! "
Ce que je sais, c'est que beaucoup de bébés ont souffert d’un ré-attachement du frein même avec des soins post-opératoires « musclés » et d'autres non. De même, certains freins ne se ré-attachent jamais, même si la maman ne fait rien, tandis que d'autres le font.
Nous ne sommes tout simplement pas en mesure de dire avec certitude que le recollement ou le manque d’amélioration des problèmes d’alimentation sont dus à une insuffisance d’intervention par les soignants. Pour moi c'est pousser trop loin le sentiment de culpabilité.
*****************************************************************************************************************************************************************************
2e partie
Maintenant, je vais que la prise en charge post-opératoire active est efficace à 100%, garantit qu’il n’y a aucun problème de repousse du frein de lange (nous savons que ce n'est pas vrai, mais nous allons partir sur le scénario le plus favorable).
Est-ce que cela signifie forcément que nous devons recommander aux parents de la faire ?
La question pourra paraître ridicule à certains : si l'objectif est de supprimer le frein et que la prise en charge post-oprératoire active garantie le succès, c'est une évidence. Mais pour moi, le traitement du frein de langue n'est pas seulement une question de supprimer un morceau de peau ; ce n'est qu’un aspect des grandes questions de l'alimentation. Il faut avoir une vue d’ensemble.
Certaines personnes veulent savoir ce qu’est le "soin post-opératoire rigoureux", donc voici pour l’illustrer un exemple assez standard à partir de YouTube - lien (notez que ce clip avait à l'origine le bruit d'un bébé qui pleure fort, mais le son semble maintenant avoir été retiré).
Si vous n'avez jamais vu la zone post-frenotomie, à savoir celle que les parents ont à frotter et étirer - cliquez ici. Je pense que c’est un élément très important.
La fréquence de ce soin semble dépendre de ceux à qui vous demandez, entre 5-7 fois par jour pendant une semaine, jusqu'à après chaque alimentation pendant 2 semaines.
Beaucoup de bébés détestent le processus ci-dessus (comme c’est étrange…) , donc dans les faits vous demandez à une mère de rendre son bébé malheureux plusieurs fois par jour. Je rencontre des mamans tout simplement incapable d'effectuer les gestes, faut-il s’en étonner ? Le lien maternel est protecteur - l'instinct " maman ours " - et à mon avis nous devrions soutenir le développement de cette attachement. L'allaitement maternel est un lien intime entre la mère et le bébé et tout à coup la douleur et la gêne surviennent avant ou après le sein ?
Il est intéressant de noter que beaucoup de praticiens font sortir les parents de la salle pendant l’intervention, mais s'attendent à ce qu'ils supportent une telle détresse sur une base quotidienne.
D'autres parents parviennent à effectuer les soins parce qu'ils craignent ce qui se passera s’il ne le font pas, mais c’est souvent une expérience très négative et émotive quand ils la racontent.
En tant que consultante en lactation cela me dérange beaucoup : la clé est de soutenir la dyade. En outre, on nous apprend que la bouche d'un bébé est sensible et que les bébés qui ont eu plus d'interventions orales sont à risque accru d'aversions orales (c'est une des raisons pour lesquelles j'ai problème avec l’idée qu’il faut recherche un frein de langue chez tous les nouveaux-nés) .
La Leche League résumer ainsi les choses :
" Les enfants sont des créatures incroyablement orales. "
" La bouche est l'organe le plus sensible et celui sur lequel l'enfant a le plus de contrôle. " Quand les besoins sont satisfaits, il émerge un début de maîtrise sur l'environnement et les nouveau-nés apprennent que le monde est un bon endroit où ils sont en sécurité. Ainsi, la bouche des nouveau-nés déroule la première étape clé de l'apprentissage de l'amour et de confiance ".
" Klaus et Kennell affirment que « les liens affectifs peuvent être facilement altérés de façon irrémédiable pendant la période du post-partum immédiat » .
" Pour cette raison, la bouche d'un nouveau-né et le comportement alimentaire doivent être traités avec le plus grand respect. Alors que toute intervention orale est loin d'être idéale, une procédure qui est faite de façon agressive, même involontairement, se qualifie comme une invasion.
L'article explique également comment «tout type de contact oral mal toléré » ou traumatisme de la bouche, peut aboutir à une aversion orale.
Wolf et Glass affirment que les réponses d'hypersensibilité et d'aversion orale - tactile peuvent être causés par des «expériences orales - tactile désagréables. "
" L’aversion orale met le bébé en danger réel. Un nourrisson ayant une aversion orale ne peut rien prendre dans sa bouche : ni le sein, ni une tétine, un biberon, une cuiller ou un doigt. Certains nourrissons ne tolèrent même pas que quoi que ce soit touche leurs lèvres, comme une tasse. Les enfants ayant une aversion orale passent par une période de privation orale relative jusqu'à ce que l'aversion disparaisse. C'est une situation grave qu’il vaut mieux prévenir que guérir. L’aversion orale de l' enfant peut retentir sur la mère, en affectant sa perception de ses capacités maternelles. La forte réponse négative de l' enfant aux stimuli oraux peut conduire la mère à croire que son bébé la rejette. Le processus complexe de l’attachement pendant lequel la mère et du nouveau-né apprennent à se reconnaître l’un et l'autre par des voies orale, tactile et olfactive, est court-circuité. Klaus et Kennell notent que ces perturbations du lien mère -enfant peuvent influer sur le comportement de la mère pour la première année de la vie de l'enfant, même lorsque le comportement d'aversion de l'enfant a cessé.
Lien : lire l'article intégral ici
Cette connaissance n'est pas nouvelle, voici une citation de Klauss1976 :
« La bouche est son avenue pour la nourriture et l'amour, pour la communication et le confort. Cette sensibilité est la raison pour laquelle un bébé est si vivement affecté par tout ce qu'il éprouve avec sa bouche. Si la bouche est blessée, surtout avant qu'il n’ait établi une relation réconfortante d'allaitement avec sa mère, il peut réagir en refusant de téter. En plus de la perte de la relation d'allaitement, l'ensemble des relations mère-enfant peut être perturbé, même après la fin de l'aversion orale (Klaus, 1976).
Cela peut sembler dramatique, mais plusieurs mères ont signalé l'apparition d’une aversion orale après des soins post-frenotomie chez leurs nourrissons, dont un bébé plus âgé qui a nécessité une hospitalisation pour l’alimenter par sonde nasogastrique.
Il est également intéressant de noter que certains bébés se nourrissent mal pendant quelques jours après l’intervention, car la région est irritée quand la langue est utilisée ; les bébés peuvent choisir de ne pas utiliser leur langue complètement jusqu'à ce qu'elle soit à peu près cicatrisée. Une perturbation de la plaie peut provoquer une poursuite de la sensibilité dans la zone, parce qu’en pratique vous êtes en train d’empêcher la cicatrisation. Je sais que de nombreuses mamans qui ont trouvé que l'alimentation s’améliorait énormément dès qu'elles ont abandonné les soins actifs de la langue et que la langue a cessé d'être douloureuse !
Frottez et étirez votre propre frein lingual non traité, ce n'est pas la chose la plus agréable et pourtant c'est vous-même qui contrôlez ce qui se passe dans votre bouche. Maintenant, imaginez que quelqu'un vous le fasse.
Un adulte à qui j'ai parlé qui avait eu son frein opéré a dit que la douleur de se frotter / étirer la cicatrice était intense et cela semble certainement être l'expérience pour certains bébés.
Et nous n'avons même pas de preuve que ce soit mieux que de ne rien faire, ou d’observer en soulevant la langue une fois si elle ne commence à se rétracter (à faire par un praticien plutôt que par un parent).
Je voudrais terminer avec un commentaire d'une maman qui souhaite rester anonyme (en raison d'une plainte en cours) :
«Mon bébé a eu sa langue libérée 3 fois, non pas parce qu'il s’est « rattachée », mais pour aller plus profondément et son frein de lèvre a été sectionné deux fois (il s’est recollé chaque fois) puis a été décollé une fois (il ne s’est pas rattaché).
Nous avons fait des soins différents à chaque fois (en ne touchant pas la zone jusqu’au traitement agressif d’étirements). Je peux dire avec confiance que, dans notre cas, cela n’a fait aucune différence en ce qui concerne le rattachement.
Les soins agressifs ne paraissaient pas bien, mais l'un des nombreux professionnels que nous avons vu m’a convaincue en me faisant peur. Après 14 semaines, le dentiste qui a fait l’opération et moi avons décidé que je devais arrêter. Il a fallu 2 semaines pour guérir après j'ai arrêté de le toucher (seulement la lèvre s’est rattachée, pas la langue), dans les 4 semaines, en effet elle tétait mieux que depuis la première alimentation suivant l’intervention… Je pense qu'elle avait trop mal pour bien se nourrir.
Mon cœur s'est brisé quand mon bébé a montré la même expression de terreur que j'ai vu sur le visage des gens qui sont en train de se noyer - et elle ne s'est pas arrêtée lorsque les étirements ont cessé, elle revenait chaque fois que je la mettait dans la « position d’étirement » pendant près d'un an.
Son frère lui a récemment demandé (17 mois après l’intervention) si elle se souvenait d’avoir son frein de langue coupé et étiré, j'ai été choqué et attristé par son expression terrifiée suivie de sanglots absolus . . . elle se souvient encore.
Je regrette profondément d’avoir fait les soins agressifs ; je souhaiterais avoir écouté mon cœur et mon bébé au lieu de la peur ".
ÉTIREMENTS DE LA PLAIE SUITE À UNE FRÉNOTOMIE PAS UTILES.
Quels sont les soins appropriés après une opération d’un frein de langue ?
REMARQUE : Les freins de langue peuvent être traités chez les enfants pour diverses raisons, dont des problèmes dentaires ou de la parole. Cet article concerne le traitement du frein de langue chez les bébés (à savoir moins de 18 mois) à des fins d'alimentation.
PREMIÈRE PARTIE
Au Royaume-Uni, il y a actuellement un débat considérable sur les soins appropriés après une frénotomie (traitement du frein de langue). D’un côté l’abstention, parfois sans même donner aux parents un numéro à appeler. À l'autre extrême, un programme intensif qui consiste à soulever la langue, à l’étirer, à la masser, l'objectif étant de garder la plaie ouverte en utilisant la force pour éviter que les berges de la plaie se rapprochent en cicatrisant.
Entre ces deux extrêmes existent diverses pratiques : l’observation de la plaie sans la toucher sauf en cas de rétraction de la cicatrice vers le bas, exercices de la langue, balayage de la zone sans pression.
Il n’y a pas de consensus chez les parents ni chez les spécialistes de l'alimentation infantile. Que devraient-ils faire ?
J'ai divisé cette présentation en deux parties : la première est une discussion générale sur les soins post-opératoires et la deuxième partie portera sur d’autres points à considérer.
D'habitude, quand il s'agit d’une intervention, il incombe de prouver qu’il y a un avantage ; en l’occurrence que les étirements / massage etc. amènent un meilleur résultat que l’abstention ou l’observation. Nous allons regarder les avantages et les inconvénients et faire un choix éclairé.
Quels sont les éléments de preuve dont on dispose ?
C'est là tout le problème car à l'heure actuelle, il n’y a pas de preuve.
Certains praticiens peuvent affirmer que leur propre expérience clinique est une preuve, mais en réalité c'est anecdotique et subjectif (si quelqu'un croit que quelque chose marche ou ne marche pas, cela peut biaiser son jugement).
Leurs théories peuvent être exactes, mais sans la publication d’essais contrôlés, ce n'est pas de la recherche mais de la théorie .
Nous devons d'abord définir ce qu’est un frein de langue et quels sont les objectifs du traitement, afin de disposer d’une base selon laquelle on pourra évaluer les résultats.
Et c'est là que nous achoppons sur un deuxième problème.
Commençons donc par le commencement.
L'identification d'un frein de langue ne consiste pas simplement à identifier une membrane en supposant que tous les problèmes viennent de là.
Beaucoup de gens ont une sorte de frein sous la langue. C’est seulement quand il est serré ou court, empêchant la mobilité complète de la langue, qu’il peut être classé comme restrictif.
Pour rendre les choses plus intéressantes, même si il y a une mauvaise mobilité de la langue ce n'est pas toujours du au frein de langue, et même si il y a un frein de langue restrictif, ce n'est pas nécessairement la cause des problèmes d'alimentation.
Vous me suivez ?
Selon les recommandations britanniques (de la NICE, équivalent de la HAS en France):
« Beaucoup de freins de langue sont asymptomatiques et causent pas de problèmes. Certains bébés avec des freins de langue ont des difficultés pour téter. La prise en charge non chirurgicale comprend des conseils d'allaitement et une évaluation minutieuse pour déterminer si le frein interfère avec l'alimentation et si une intervention est appropriée. "
et " Il est reconnu que l'allaitement est une interaction complexe entre la mère et l'enfant et que de nombreux facteurs peuvent affecter la capacité à se nourrir. Le soutien à l'allaitement par des personnes qualifiées fait partie intégrante de la prise en charge des difficultés d'allaitement. "
Je voudrais répéter mille fois cette phrase, car beaucoup de gens supposent que la simple présence d’un frein est problématique (même si l’enfant tête sans problème) et qu'il suffit de le retirer pour qu’il n’y ait pas de problèmes.
C'est pourquoi je suppose qu'il y a maintenant des médecins qui traitent les freins de langue dès lors que les parents décrochent le téléphone pour le demander.
Au Royaume-Uni une justification est nécessaire pour effectuer une opération sur un frein de langue chez un bébé ; on ne peut simplement y aller allègrement. La question n'est pas seulement l’aspect du frein, mais son impact sur les problèmes d'alimentation. Nous sommes dans une situation où les gens font le traitement pour une raison d'alimentation, mais sans que les parents aient vue une seule personne qualifiée en matière de soutien à l’alimentation ! On ne s’assure pas que les problèmes d'alimentation sont évalués correctement et que ces mamans ont accès à quelqu'un qui se spécialise dans les questions d'alimentation.
Une fois le frein opéré, avons-nous des raisons de croire que la seule question post-opératoire est de s’assurer que pas un seul brin de tissu s’est recollé ? Si beaucoup de gens ont un frein, avons-nous suffisamment de preuves que le but est d’obtenir zéro attachement ? Non.
Deux cas me viennent à l'esprit. D'abord, la maman d’un bébé de quelques semaines et maman m'a contacté au sujet d'une troisième intervention. La mère avait été informée (après avoir montré une photo) que les deux opérations précédentes avaient apparemment échoué.
Pourtant, alors que le avait tissu avait en effet repoussé sur le site du frein sectionné et qu’il y avait encore des difficultés en fin de compte ce n'était pas le nouveau tissu qui en était la cause.
Si j'avais vu que le frein de langue avant tout traitement, je n'aurais pas jugé serré - alors pourquoi faudrait-il appliquer une règle différente dans le cas d’une repousse ?
Le deuxième cas était un bébé un peu plus âgé. Ses problèmes s’étaient résolus après le traitement, mais la maman s’est inquiété quand elle a vu une repousse en soulevant la langue. En effet, il y avait un frein, mais où est la logique pour traiter davantage quand tout va bien ?
Cela signifie que la recherche sur la prise en charge post post-opératoire approprié doit impérativement définir des critères.
Le but du traitement est-il de résoudre les problèmes d'alimentation, ou d’effacer toute trace de frein avec un succès mesuré sur la base de ce que nous pouvons voir ?
Quand il s'agit de promouvoir un suivi rigoureux, j'ai entendu l'argument que beaucoup d'interventions médicales ne sont pas fondées sur des preuves et marchent quand même, que le manque de preuves ne signifie pas un manque d'efficacité . En effet, c'est vrai, mais à l'inverse on ne peut nous garantir l'absence de préjudice.
Alors que la muqueuse buccale cicatrise avec de manière moins fibreuse que la peau, les soins post-opératoires qui consistent à " perturber la plaie " ne risquent-ils pas de créer des cicatrices plus profondes que ne rien faire, augmentant ainsi les risques de cicatrice palpable ou de ré-rattachement ?
Est-ce que tous les bébés, quelque soit leur âge et la position de leur frein, nécessitent les mêmes soins post-opératoires ? Ces soins peuvent-ils améliorer les résultats dans certains tout en entraînant des problèmes dans d’autres ?
Y a-t-il un risque que le frottement rigoureux d’une incision profonde cause des dommages ? Quel est le bénéfice des exercices de langue ? Comment se compare l’observation post-opératoire avec intervention différée avec les exercices en force dès le début ou à l’abstention complète ?
Y at-il risque de provoquer une inflammation ? Y at-il un risque d'infection lorsqu’on frotte une blessure au point de la faire saigner sans gants ou mains stériles ?
Sommes-nous absolument sûr que ce soit nécessaire ?
Sans études, nous ne savons tout simplement pas. Il semble différents praticiens ont des théories différentes et personnellement j'ai besoin de plus d'assurance que " parce que je le dis ! "
Ce que je sais, c'est que beaucoup de bébés ont souffert d’un ré-attachement du frein même avec des soins post-opératoires « musclés » et d'autres non. De même, certains freins ne se ré-attachent jamais, même si la maman ne fait rien, tandis que d'autres le font.
Nous ne sommes tout simplement pas en mesure de dire avec certitude que le recollement ou le manque d’amélioration des problèmes d’alimentation sont dus à une insuffisance d’intervention par les soignants. Pour moi c'est pousser trop loin le sentiment de culpabilité.
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2e partie
Maintenant, je vais que la prise en charge post-opératoire active est efficace à 100%, garantit qu’il n’y a aucun problème de repousse du frein de lange (nous savons que ce n'est pas vrai, mais nous allons partir sur le scénario le plus favorable).
Est-ce que cela signifie forcément que nous devons recommander aux parents de la faire ?
La question pourra paraître ridicule à certains : si l'objectif est de supprimer le frein et que la prise en charge post-oprératoire active garantie le succès, c'est une évidence. Mais pour moi, le traitement du frein de langue n'est pas seulement une question de supprimer un morceau de peau ; ce n'est qu’un aspect des grandes questions de l'alimentation. Il faut avoir une vue d’ensemble.
Certaines personnes veulent savoir ce qu’est le "soin post-opératoire rigoureux", donc voici pour l’illustrer un exemple assez standard à partir de YouTube - lien (notez que ce clip avait à l'origine le bruit d'un bébé qui pleure fort, mais le son semble maintenant avoir été retiré).
Si vous n'avez jamais vu la zone post-frenotomie, à savoir celle que les parents ont à frotter et étirer - cliquez ici. Je pense que c’est un élément très important.
La fréquence de ce soin semble dépendre de ceux à qui vous demandez, entre 5-7 fois par jour pendant une semaine, jusqu'à après chaque alimentation pendant 2 semaines.
Beaucoup de bébés détestent le processus ci-dessus (comme c’est étrange…) , donc dans les faits vous demandez à une mère de rendre son bébé malheureux plusieurs fois par jour. Je rencontre des mamans tout simplement incapable d'effectuer les gestes, faut-il s’en étonner ? Le lien maternel est protecteur - l'instinct " maman ours " - et à mon avis nous devrions soutenir le développement de cette attachement. L'allaitement maternel est un lien intime entre la mère et le bébé et tout à coup la douleur et la gêne surviennent avant ou après le sein ?
Il est intéressant de noter que beaucoup de praticiens font sortir les parents de la salle pendant l’intervention, mais s'attendent à ce qu'ils supportent une telle détresse sur une base quotidienne.
D'autres parents parviennent à effectuer les soins parce qu'ils craignent ce qui se passera s’il ne le font pas, mais c’est souvent une expérience très négative et émotive quand ils la racontent.
En tant que consultante en lactation cela me dérange beaucoup : la clé est de soutenir la dyade. En outre, on nous apprend que la bouche d'un bébé est sensible et que les bébés qui ont eu plus d'interventions orales sont à risque accru d'aversions orales (c'est une des raisons pour lesquelles j'ai problème avec l’idée qu’il faut recherche un frein de langue chez tous les nouveaux-nés) .
La Leche League résumer ainsi les choses :
" Les enfants sont des créatures incroyablement orales. "
" La bouche est l'organe le plus sensible et celui sur lequel l'enfant a le plus de contrôle. " Quand les besoins sont satisfaits, il émerge un début de maîtrise sur l'environnement et les nouveau-nés apprennent que le monde est un bon endroit où ils sont en sécurité. Ainsi, la bouche des nouveau-nés déroule la première étape clé de l'apprentissage de l'amour et de confiance ".
" Klaus et Kennell affirment que « les liens affectifs peuvent être facilement altérés de façon irrémédiable pendant la période du post-partum immédiat » .
" Pour cette raison, la bouche d'un nouveau-né et le comportement alimentaire doivent être traités avec le plus grand respect. Alors que toute intervention orale est loin d'être idéale, une procédure qui est faite de façon agressive, même involontairement, se qualifie comme une invasion.
L'article explique également comment «tout type de contact oral mal toléré » ou traumatisme de la bouche, peut aboutir à une aversion orale.
Wolf et Glass affirment que les réponses d'hypersensibilité et d'aversion orale - tactile peuvent être causés par des «expériences orales - tactile désagréables. "
" L’aversion orale met le bébé en danger réel. Un nourrisson ayant une aversion orale ne peut rien prendre dans sa bouche : ni le sein, ni une tétine, un biberon, une cuiller ou un doigt. Certains nourrissons ne tolèrent même pas que quoi que ce soit touche leurs lèvres, comme une tasse. Les enfants ayant une aversion orale passent par une période de privation orale relative jusqu'à ce que l'aversion disparaisse. C'est une situation grave qu’il vaut mieux prévenir que guérir. L’aversion orale de l' enfant peut retentir sur la mère, en affectant sa perception de ses capacités maternelles. La forte réponse négative de l' enfant aux stimuli oraux peut conduire la mère à croire que son bébé la rejette. Le processus complexe de l’attachement pendant lequel la mère et du nouveau-né apprennent à se reconnaître l’un et l'autre par des voies orale, tactile et olfactive, est court-circuité. Klaus et Kennell notent que ces perturbations du lien mère -enfant peuvent influer sur le comportement de la mère pour la première année de la vie de l'enfant, même lorsque le comportement d'aversion de l'enfant a cessé.
Lien : lire l'article intégral ici
Cette connaissance n'est pas nouvelle, voici une citation de Klauss1976 :
« La bouche est son avenue pour la nourriture et l'amour, pour la communication et le confort. Cette sensibilité est la raison pour laquelle un bébé est si vivement affecté par tout ce qu'il éprouve avec sa bouche. Si la bouche est blessée, surtout avant qu'il n’ait établi une relation réconfortante d'allaitement avec sa mère, il peut réagir en refusant de téter. En plus de la perte de la relation d'allaitement, l'ensemble des relations mère-enfant peut être perturbé, même après la fin de l'aversion orale (Klaus, 1976).
Cela peut sembler dramatique, mais plusieurs mères ont signalé l'apparition d’une aversion orale après des soins post-frenotomie chez leurs nourrissons, dont un bébé plus âgé qui a nécessité une hospitalisation pour l’alimenter par sonde nasogastrique.
Il est également intéressant de noter que certains bébés se nourrissent mal pendant quelques jours après l’intervention, car la région est irritée quand la langue est utilisée ; les bébés peuvent choisir de ne pas utiliser leur langue complètement jusqu'à ce qu'elle soit à peu près cicatrisée. Une perturbation de la plaie peut provoquer une poursuite de la sensibilité dans la zone, parce qu’en pratique vous êtes en train d’empêcher la cicatrisation. Je sais que de nombreuses mamans qui ont trouvé que l'alimentation s’améliorait énormément dès qu'elles ont abandonné les soins actifs de la langue et que la langue a cessé d'être douloureuse !
Frottez et étirez votre propre frein lingual non traité, ce n'est pas la chose la plus agréable et pourtant c'est vous-même qui contrôlez ce qui se passe dans votre bouche. Maintenant, imaginez que quelqu'un vous le fasse.
Un adulte à qui j'ai parlé qui avait eu son frein opéré a dit que la douleur de se frotter / étirer la cicatrice était intense et cela semble certainement être l'expérience pour certains bébés.
Et nous n'avons même pas de preuve que ce soit mieux que de ne rien faire, ou d’observer en soulevant la langue une fois si elle ne commence à se rétracter (à faire par un praticien plutôt que par un parent).
Je voudrais terminer avec un commentaire d'une maman qui souhaite rester anonyme (en raison d'une plainte en cours) :
«Mon bébé a eu sa langue libérée 3 fois, non pas parce qu'il s’est « rattachée », mais pour aller plus profondément et son frein de lèvre a été sectionné deux fois (il s’est recollé chaque fois) puis a été décollé une fois (il ne s’est pas rattaché).
Nous avons fait des soins différents à chaque fois (en ne touchant pas la zone jusqu’au traitement agressif d’étirements). Je peux dire avec confiance que, dans notre cas, cela n’a fait aucune différence en ce qui concerne le rattachement.
Les soins agressifs ne paraissaient pas bien, mais l'un des nombreux professionnels que nous avons vu m’a convaincue en me faisant peur. Après 14 semaines, le dentiste qui a fait l’opération et moi avons décidé que je devais arrêter. Il a fallu 2 semaines pour guérir après j'ai arrêté de le toucher (seulement la lèvre s’est rattachée, pas la langue), dans les 4 semaines, en effet elle tétait mieux que depuis la première alimentation suivant l’intervention… Je pense qu'elle avait trop mal pour bien se nourrir.
Mon cœur s'est brisé quand mon bébé a montré la même expression de terreur que j'ai vu sur le visage des gens qui sont en train de se noyer - et elle ne s'est pas arrêtée lorsque les étirements ont cessé, elle revenait chaque fois que je la mettait dans la « position d’étirement » pendant près d'un an.
Son frère lui a récemment demandé (17 mois après l’intervention) si elle se souvenait d’avoir son frein de langue coupé et étiré, j'ai été choqué et attristé par son expression terrifiée suivie de sanglots absolus . . . elle se souvient encore.
Je regrette profondément d’avoir fait les soins agressifs ; je souhaiterais avoir écouté mon cœur et mon bébé au lieu de la peur ".
EXEMPLES "Mise en évidence un frein buccal"
Dr Larry Kotlow sur les avantages du laser :
Traduit avec permission de l’anglais par Stéphanie Fischer.
05-12-13
Depuis le début des années 60, on utilise de plus en plus le laser dans des procédures chirurgicales, et depuis le début des années 1990, le laser est disponible pour des interventions sur les tissus mous et durs de la cavité buccale.
Les lasers tels que le dioxyde de carbone, erbium, Nd : YAG et les diodes, se sont montrés d’une excellente efficacité aussi bien pour les soins aux bébés que sur les adultes. Le laser est avantageux car il offre des bénéfices notables par rapport aux excisions et incisions conventionnelles au scalpel et aux ciseaux en ce qui concerne les tissus mous de la cavité buccale, dans la mesure où il a été démontré qu’il réduit le gonflement et l’inconfort post-opératoires, les saignements, et qu’il est bactéricide.
Les infections sont inexistantes. La littérature dentaire a produit un nombre considérable de publications scientifiques examinées par des pairs, basées sur les observations qui prouvent les avantages du laser, aussi bien sur les tissus mous que durs dans les soins prodigués au patient dentaire.
Traduit de l’anglais par Stéphanie Fischer.
Traduit de l’anglais :
Since the early 1960s, lasers have been increasingly used in medical surgical procedures and since the early 1990s lasers have been available for use in dental hard and soft tissue procedures. Lasers such as carbon dioxide, erbium,Nd:YAG and diodes have been found to provide excellent, safe care for patients from birth through adulthood. Lasers are beneficial in that they provide significant benefits over conventional scalpel and scissor excisions and incisions of oral soft tissue procedures since they have been found to reduce post surgical swelling, discomfort, bleeding and are bactericidal. Infections are non existent. The dental literature has produced a plethora of scientific peer reviewed articles providing evidenced based information on the benefits of lasers in both hard and soft tissue care of the dental patient.
Dr. kotlow
December 2013.
Traduit avec permission de l’anglais par Stéphanie Fischer.
05-12-13
Depuis le début des années 60, on utilise de plus en plus le laser dans des procédures chirurgicales, et depuis le début des années 1990, le laser est disponible pour des interventions sur les tissus mous et durs de la cavité buccale.
Les lasers tels que le dioxyde de carbone, erbium, Nd : YAG et les diodes, se sont montrés d’une excellente efficacité aussi bien pour les soins aux bébés que sur les adultes. Le laser est avantageux car il offre des bénéfices notables par rapport aux excisions et incisions conventionnelles au scalpel et aux ciseaux en ce qui concerne les tissus mous de la cavité buccale, dans la mesure où il a été démontré qu’il réduit le gonflement et l’inconfort post-opératoires, les saignements, et qu’il est bactéricide.
Les infections sont inexistantes. La littérature dentaire a produit un nombre considérable de publications scientifiques examinées par des pairs, basées sur les observations qui prouvent les avantages du laser, aussi bien sur les tissus mous que durs dans les soins prodigués au patient dentaire.
Traduit de l’anglais par Stéphanie Fischer.
Traduit de l’anglais :
Since the early 1960s, lasers have been increasingly used in medical surgical procedures and since the early 1990s lasers have been available for use in dental hard and soft tissue procedures. Lasers such as carbon dioxide, erbium,Nd:YAG and diodes have been found to provide excellent, safe care for patients from birth through adulthood. Lasers are beneficial in that they provide significant benefits over conventional scalpel and scissor excisions and incisions of oral soft tissue procedures since they have been found to reduce post surgical swelling, discomfort, bleeding and are bactericidal. Infections are non existent. The dental literature has produced a plethora of scientific peer reviewed articles providing evidenced based information on the benefits of lasers in both hard and soft tissue care of the dental patient.
Dr. kotlow
December 2013.
PHOTOS DES FREINS LINGUALES, LABIALES, PLAIES POSTE FRÉNOTOMIES COMPLÈTES ET INCOMPLÈTES ET LANGUES EN FORME DE CŒUR OU AU BOUT CARRÉ.
Bien qu'on évalue pas par l'aspèct mais par le fonction d'abord, ceci montre comment voir un frein postérieur.
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Nouveau née. Frein de langue serré. Menton tremblant de fatigue. Ouverture de bouche insuffisant due au frein de lèvre supérieur aussi serré.
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Frein de lèvre supérieur serré. Avant frenotomie frein de lèvre supérieur. BB 4m. Toujours inefficace au sein.
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Poste Frenotomie lèvre supérieur ET langue. BB 4m. On peut observer le lèvre supérieur libéré. Le lèvre supérieur peut rester retrousser et la bouche peut s'ouvrir completement.
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Poste frenotomie. BB 4m. On peut observer le lèvre supérieur désormais libéré.
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Post frenotomie langue et lèvre supérieur (pratiqué en cabinet ORL) BB 2m. La langue est totalement libéré et la lactation s'améliore chaque jour avec la réeducation de la langue. |
Post frenotomie. BB3m. On peut observer la langue en gouttière qui sort completement de la bouche. Compare au photo 1 même bébé à la naissance qui n'arrive pas ouvrir la bouche ni sortir la langue ou le faire onduler avant et arrière.
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Poste frenotomie. Réeducation de la langue libéré avec la sonde du DAL au doigt. BB3m
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Post frenotomie. Les doigts appuient légèrement pour empecher que le membrane sous la langue se rattache.
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BB Romane: Frein de langue serré (Ankyglossie) stade 4. La langue n'est pas en pointe, ni levé vers le palais.
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BB Romane: frein de langue serré (ankyglossie) stade 4. On peut observer la langue unilateralement levé en compensation pour l'inabilité de sortir la langue en pointe ou aller vers le palais.
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BB Romane. frein de langue serré (ankyglossie) stade 4. On voit en profile le membrane serré qui empeche la langue de sortir en pointe, ni aller vers le palais. la langue est fermement ancré vers le plancher de la bouche. Chute de lactation sevère vers 4 semaines puis de nouveau à l'âge de 4m suivant l'arrêt des suppléments
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Frein de langue type 3. Frein serré qui enroule la langue. BB 3m. Avant frenotomie. Chute de la lactation 2m et demi sans explication apparent a signalé la maman qui a contacté un IBCLC.
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J1 Post frenotomie bb Romane. Forme de losange apparente. Frein était postérieur (stade 4) et large. Points de sutures pas nécessaires, clip pratiqué en cabinet, dans moins d'une seconde. Ici bb Romane J1 Post frenotomie.
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J2 Post frenotomie BB Romane. Diamante apparent. Frein était postérieur (stade 4) et large. Points de sutures pas nécessaires, clip pratiqué en cabinet, dans moins d'une seconde.
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Romane:Frein poste frenotomie 3s. Après période de "courbatures" et tts douleureux, bb Romane refuse biberon, refuse suppléments (sauf au sein) et téte de façon TRES EFFICACE, selon sa mère. |
Romane: avec "nouvelle langue" poste frenotomie 3s. Elle refuse biberons, et supplements sauf avec DAL au sein, et téte de façon TRES EFFICACE selon sa mère.
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BB Romane 5m: Msg de maman: "On continue tranquillement la diversification précoce. Romane adore la patate douce, mais n'aime pas la pomme de terre. Elle n'a plus de complément, et j'ai davantage de lait. Une totale réussite!
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Frein de lèvre supérieur attaché bas. Bébé ne peut pas ouvrir sa bouche suffisamment pour créer un production correcte. Frein large indique que frein de lèvre est probablement large, et prét de bout de la langue.
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Frein de langue impossible a voir a l'oeil car bb ne peut pas lever sa langue. Evaluation digital dévoile frein en avant, et très serré. Probablement type 2.
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Même bébé qu'a gauche. Frein partiellement visible, mais décelé uniquement avec évaluation digitale. Tout la milieu jusque fond de la langue est prisonnier au plancher buccale.
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Bébé N photo N° 1avant frenotomie pour type 2.
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Bébé N 3m, photo n° 2: poste frenotomie INCOMPLET. Lèvre supérieur et inférieur non retroussé due au frein de lèvre supérieur serré, et frein de langue coupé de façon incomplet. Voir photo n° 7 de coupe membrance INCOMPLET.
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Bébé N Photot N° 3. Avant frenotomie. lèvres supérieur et inférieur pas retroussés.
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Bébé N 3m, photo n°7 poste frenotomie, (INCOMPLET). Le membrane avait été coupé partiellement. Forme de losange sous la langue inexistant, constatant une coupe incomplet.
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Bébé R, poste frenotomie 4, 5m. Forme de losange clairement visible. Le membrane ne retiens plus la langue.
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photo n°9 bb C. Avant frenotomie, bb essaie de sortir sa langue pour indiquer besoin de tt, mais ne peut pas la pousser plus que le bord de son lèvre inférieur.
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Photo n°10. BB C Palais creux. Signe de frein de langue serré qui n'est pas capable d'onduler la langue en avant et en arrière. La langue depuis sa conception pousse que vers le haut, créeant palais creux
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Photo n° 11. bb C. POST FRENOTOMIE. NB la langue s'étend facilement vers le menton. Le cauchemar des tts sans cesse jour et nuit est fini. BB C n'a plus de coliques due au incapacité d'atteindre le lait gras du fin de cours des tts, ses selles sont normaux et elle dort la nuit.
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Frein de lèvre supérieur bb JM empeche bb d'ouvrir sa bouche suffisamment pour stimuler production de lait chez sa mère correcte. Une clip en cabinet ORL résous le problème. Juin 2011
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Frein de lèvre type 4 bébé JM. Notez langue "gouttière". Clipe de membrane jusque forme de losange en cabinet ORL a résolu le problème d'allaitement, et peut-être des problèmes futures d'élocution, digestion, apné sommeil, déchaussement des dents etc. (voir site de Brian Palmer pour plus de détails : http://www.brianpalmerdds.com/bfeed_frenulums.htm
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Frein Type 4 bébé JM. Bébé n'arrive pas sortir sa langue au delà de sa lèvre inférieur.
Pour PDF en français ICI. |
Frein type 4 bébé JM. On peut voir clairement le membrane très posterieur. Une clipe en cabinet ORL assis sur les genoux de sa maman a résolus ses problèmes d'allaitement. avril 2011.
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Cliquer ici pFrein de lèvre supérieur serré. Bébé SJDH Observez le creux entre les deux dents supérieur. Le membrane tire le tissu des gencives déjà entre les deux dents même pas sorti encore. Un future "dents de bonheure". Une clip en cabinet sur les genoux de maman relache les levères et l'anneau de muscle qui forme l'ouverture buccale, permettant bébé d'ouvrir sa bouche correctement. Nov 2011our modifier.
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Frein de langue type 3 bébé SJDH. Observe l'incapacité de sortir sa langue plus loin que la lèvre inférieur. Notez le creux au milieu de la langue formé par la membrane qui tire vers le plancher buccale avec l'effort de sortir sa langue. Nov 2011
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Frein type 3 et frein de lèvre supérieur serré. Prise de sein peu profonde. Observez l'angle de 45° du mâchoire, incapable de s'ouvrir correctement. La langue, prisonnière, ne peut pas aspirer le sein vers l'arrière de la bouche, l'empêchant de "travailler" la production. Le frein de lèvre supérieur serré empêche la lèvre supérieure de se retrousser. On peut observer déjà une lèvre supérieure "pincé" ou "serré". Ces facteurs créent un REF (reflexe d'éjection fort) chez la mère allaitant. Bébé prends du poids mais pleurs au sein de frustration, et des coliques due au superflue production de lactose et protéine dans le premier cours de tétée qui s'éjecte avec force. La maman remarque des bruits de claquements au sein. Nov 2011
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Frein type 3 bébé SJDH. Observez le membrane qui tire le milieu de la langue vers le plancher buccale créant un creux dans la langue. La langue est incapable d'onduler vers l'avant et l'arrière suffisamment pour emmener le sein vers l'arrière de sa bouche, ainsi créant un REF (reflexe d'éjection fort) dans le premier cours de tétée. Le taux de protéine et lactose dans ce premier cours de tétée étant le principale pourcentage de lait que l'enfant arrive acceder avant de lacher en frustration, il subit des coliques. Une clip de membrane jusque forme de losange en cabinet ORL relâchera la tension dans la langue. Les tensions conséquent dans la crâne et nuque peuvent être soulagé par l'ostéopathie. Nov 2011
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bébé Nolhan1m. Frein de lèvre supérieur FLAGRANT. Pediatre ne veut pas entendre parler. La mère souffre des crevasses aigues depuis la naissance. A la recherche d'un ORL ou dentiste competent pour pratiquer un frenotomie en cabinet comme à Paris ou la technique est commun.
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bébé Nolhan frein de langue ET frein de lèvre flagrant. Il téte très loin du sein, ne peut pas aspirer le sein vers l'arrière de la bouche, créant les crevasses aigues chez la mère.
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Bout de langue en forme de coeur (peut être également carré) due au frenum lingual serré. Troubles de la digestion très probable, respiration entravé possible, troubles de développement oro faciale, malocclusion, orthodontie, articulation, tensions de tête, thorax, épaules, dos possibles.
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Frein serré type 1, antérieur, bien visible, flagrant. Le frein est également attaché très proche des gencives inférieur. Troubles de l'allaitement signalés. La maman cherche un praticien pour le sectionner. Juin 2013.
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Rotation/Involution des dents inférieur due au frein lingual serré.
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FRÉNOTOMIES LINGUALE ET LABIALE POUR BÉBÉ DE 18M.
Ci dessous : Cas de bébé R, frénotomie à l'âge de 16 mois pour l'enfant présentant des symptômes de troubles de digestion, et d'autres complications de santé, y compris troubles de sommeil, jusque frénotomies par lazer sans anésthesie générale. L'anesthésie locale est administré avec l'aide d'un gaz hilarant. L'enfant reste dans les bras de sa mère pendant tout l'opération. L'opération par lazer nécessite aucune suture puisse que le cicatrisation est immédiat. Saingement post opératoire est une risque faible mais peu arriver. Soulagement pour la mère en termes de douleurs pendant les tts sont quasiment immédiat, et les soulagements des troubles de digestion et sommeil sont aperçue dans les semaines qui suivent. La maman n'a plus besoin de tirer son lait pour maintenir la production lacté suire à l'opération.
Frein type 3 visible déjà à 2 mois mais non diagnostiqué. Problèmes digestifs déjà flagrant. Coliques, constipation, insuffisance de lactation commence déjà.
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2 jours Post frenotomie du lèvre supérieur par laser. Cicatrisation immédiat, sans sutures, sans saignement (à l'exception de qq taches) post opératoire, anesthésie locale, administré avec gaz hilarant, aucune séparation de la mère, pas de larmes.
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8jours post frenotomie labiale. Forme de losange visible. Le plaie blanche. Pas de suture, pas de saignements post opération (à l'exception de qq taches) cicatrisation immédiat, anesthésie locale administré avec l'aide de gaz hilarant, sans aucune séparation de la mère et sans larmes.
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Cliquer ici pour modifier.
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2jours post frenotomie labiale. Forme de losange visible. Le plaie blanche. Pas de suture, pas de saignements post opération (à l'exception de qq taches) cicatrisation immédiat, anesthésie locale administré avec l'aide de gaz hilarant, sans aucune séparation de la mère et sans larmes.
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Collage des photos montrant signes et symptômes de freins serrés. Problèmes digestifs déjà quotidien, bébé ne dort pas plus de 2 heures de suite, est inconsolable durants les attaques d'aérophagie.
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8jours post frenotomie linguale. Forme de losange visible. Le plaie blanche. Pas de suture, pas de saignements post opération (à l'exception de qq taches) cicatrisation immédiat, anesthésie locale administré avec l'aide de gaz hilarant, sans aucune séparation de la mère et sans larmes.
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8jours post frenotomie linguiale. Forme de losange visible. Le plaie blanche. Pas de suture, pas de saignements post opération (à l'exception de qq taches) cicatrisation immédiat, anesthésie locale administré avec l'aide de gaz hilarant, sans aucun séparation de la mère et sans l'armes.
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8jours post frenotomie labiale. Forme de losange visible. Le plaie blanche. Pas de suture, pas de saignements post opération (à l'exception de qq taches) cicatrisation immédiat, anesthésie locale administré avec l'aide de gaz hilarant, sans aucun séparation de la mère et sans l'armes.
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Avantages du traitement au laser sur celui effectué aux ciseaux ou au bistouri.
Nous recommandons aux parents qui se questionnent sur les avantages de la section des freins labiaux et/ou linguaux au laser de se renseigner auprès d’un praticien formé à l’utilisation de cette technique.
Le Laser laisse moins de tissus nécrosé, et ainsi le processus de cicatrisation peut commencer immédiatement avec moins de réaction inflammatoire, donc moins d'œdème et moins de douleur. Il n'y a pas de saignement ou très peu. La voix et la déglutition ne sont pas affectées. Les patients quittent le cabinet et peuvent reprendre leur travail la journée même.
Indications pour l’utilisation de laser.
Les parents de nouveaux- nés sont souvent réticents pour faire subir à leur enfant une opération sous anesthésie générale pour un traitement qui n’est pas obligatoire. Souvent, l’opération sous anesthésie générale est la seule option pour corriger de manière chirurgicale une de la langue et/ou de la lèvre supérieure. D’autres options avec electro-chirurgie, ciseaux ou bistouri, pour couper du tissu mou, peuvent être mises en ouvre directement dans le cabinet dentaire. La correction de ces problèmes au laser dans le cabinet dentaire possède plusieurs avantages. Le laser est bactéricide (antiseptique), ne provoque généralement pas ou peu de saignement, ne nécessite pas de point de suture, ni d’anesthésie, il est rapide et constitue une alternative sûre pour les patients pédiatrique. L’auteur a développé et recommande les procédures suivantes.
A complete discussion of laser physics is not within the scope of this article but is described by Martens (2011) and Boj et al, (2011). Prior to using any laser, a dental surgeon should be knowledgeable in laser physics and safety as well as the specific characteristics of the laser being used.
Indication for using lasers.
Parents and physicians of newborn infants are very reluctant to place a child into an operating room and to have a general anaesthetic for an elective procedure. Often this is the only option available if an infant requires the surgical correction of soft tissue abnormalities of the tongue and/or upper lip. Other options may include the treatment in a physician’s office using electrosurgery, conventional scalpels or scissors to cut the tissue. Correcting these problems in the dental surgery/office with a laser has many advantages over the other methods. Lasers are bacteriocidal, usually bloodless; do not require placement of sutures, anaesthetic free, fast and safe alternative for infants. The author has developed and recommends the following procedures.
Le Laser laisse moins de tissus nécrosé, et ainsi le processus de cicatrisation peut commencer immédiatement avec moins de réaction inflammatoire, donc moins d'œdème et moins de douleur. Il n'y a pas de saignement ou très peu. La voix et la déglutition ne sont pas affectées. Les patients quittent le cabinet et peuvent reprendre leur travail la journée même.
Indications pour l’utilisation de laser.
Les parents de nouveaux- nés sont souvent réticents pour faire subir à leur enfant une opération sous anesthésie générale pour un traitement qui n’est pas obligatoire. Souvent, l’opération sous anesthésie générale est la seule option pour corriger de manière chirurgicale une de la langue et/ou de la lèvre supérieure. D’autres options avec electro-chirurgie, ciseaux ou bistouri, pour couper du tissu mou, peuvent être mises en ouvre directement dans le cabinet dentaire. La correction de ces problèmes au laser dans le cabinet dentaire possède plusieurs avantages. Le laser est bactéricide (antiseptique), ne provoque généralement pas ou peu de saignement, ne nécessite pas de point de suture, ni d’anesthésie, il est rapide et constitue une alternative sûre pour les patients pédiatrique. L’auteur a développé et recommande les procédures suivantes.
A complete discussion of laser physics is not within the scope of this article but is described by Martens (2011) and Boj et al, (2011). Prior to using any laser, a dental surgeon should be knowledgeable in laser physics and safety as well as the specific characteristics of the laser being used.
Indication for using lasers.
Parents and physicians of newborn infants are very reluctant to place a child into an operating room and to have a general anaesthetic for an elective procedure. Often this is the only option available if an infant requires the surgical correction of soft tissue abnormalities of the tongue and/or upper lip. Other options may include the treatment in a physician’s office using electrosurgery, conventional scalpels or scissors to cut the tissue. Correcting these problems in the dental surgery/office with a laser has many advantages over the other methods. Lasers are bacteriocidal, usually bloodless; do not require placement of sutures, anaesthetic free, fast and safe alternative for infants. The author has developed and recommends the following procedures.
FRÉNOTOMIE POUR UN ENFANT DE 5 ANS. SES CHUTES FRÉQUENTES CESSENT AUSSI TÔT. LA PAROLE ET D'AUTRES BORNES DE DÉVELOPPEMENT ARRIVENT.
Tout d'abord, je tiens à te remercier millles fois pour ta conférence que tu as tenue à Besançon au printemps dernier.
Ta conférence a été tout simplement géniale et ce travail que tu accomplis pour ces mères et leurs bébés est très précieux!!!!
J'aurais tellement aimer plus partager avec toi!!!
J’avais posé des questions à propos de mon fils de 5 ans qui a un frein qui le gêne pour parler.
Il est également "soupçonné" (car le diagnostique final ne tombe pas avant l'âge de 6-7 ans ) par les divers professionnls de santé qui nous entourent d'être dysphasique.
Je voulais te remercier encore une fois car lors de ton intervention, tu as réconforté mon coeur de maman "experte" de son bébé.
Tu as été la première personne qui a apaisé mes pensées quant à mes observations sur l'état de mon fils et ses progrès depuis la section de son frein en novembre dernier...
Je m'explique, nous nous battons depuis plus de 3 ans pour dire qu’il a un soucis de langage, de graphisme et de motricité fine...
L'allaitement a été, au final, assez simple avec un frein de ce type, malgré des soucis de crevasses et une prise de poids beaucoup plus faible que pour ses frères, mais très tôt nous nous sommes inquiété pour son manque de parole, de diversification très tardive, de chutes quotidiennes....
Bref, après avoir consultés un tas de médecins en tout genre nous avons enfin avancé!!!
Mon fils a eu une première section par un ORL de Besançon en novembre.
Miraculeusement, les chutes ont quasi disparues, la motricité fine s'est améliorée considérablement, les premières phrases sont apparues... et j'en passe
Cependant, après ta conférence, je suis restée interrogative sur la forme de sa langue. Même si les progrès ont été très rapides après cette première intervention, il me semblait subsisté quelque chose et certains sons ne sortaient toujours pas.
J'ai contacté à la fin du printemps la dentiste chirurgienne Carole Leconte qui m'a demandé d'envoyer des photos par mail. Malheureusement, elle ne voyait rien de significatif.
J'ai pourtant insisté à dire que sa langue restait "étrange" et que je soupçonnais un frein de type 4.
Carole, qui est une personne très à l'écoute, nous a finalement donné un rdv vendredi dernier.
Mon fils a été à nouveau sectionné et c'était bien un frein de type 4 assez complexe comme elle en a vu très rarement.
Mon fils arrive depuis a tirer sa langue enfin jusqu'au menton (avec de l'aide manuelle!!!) et nous devons l'aider dans sa rééducation pendant au moins 1 mois.
Nous avons beaucoup d'espoir car cette foutue dysphasie engendre beaucoup de perte d’énergie chez notre petit bonhomme.
Je voulais savoir si tu avais des études sur ce lien Frein-Dysphasie?
Je cherche mais je ne trouve pas grande chose.
J'aimerais avoir des témoignages de familles, des expériences sur ce sujet.
Jusqu'ou les progrès ont ils pu aller après une section?
Je garde espoir de me dire que pourquoi pas il ne pourrait pas avoir une disparition complète de cette foutue maladie qui est un véritable handicap!!!
Je suis en contact avec des associations de parents mais personne ne parle de ce lien.
Nous avons des amis près de chez nous dont un des enfants est touché également par cette maladie. J'ai observé chez lui aussi un frein du même type que mon fils.
Alors si tu as des pistes pour nous, je suis vraiment preneuse.
Noé se bat au quotidien.
Mon fils est un enfant exceptionnel et formidable. Il a du tellement souffrir, sans savoir exactement ce qui n’allait pas. Il fait du progrès comme on n’a jamais vu, arrivant à des bornes de progrès qu’on aura du voir il y a longtemps.
Je te remercie encore tant pour avoir éclairé la situation suffisamment pour que je puisse chercher dans la bonne direction.
Amicalllement
Maman de trois enfants dont le troisième présentait un frein de type 3 sectionné avant l’âge d’un an, puis une « restant » de frein très postérieur, sectionné correctement à l’âge de 5 ans.
Ta conférence a été tout simplement géniale et ce travail que tu accomplis pour ces mères et leurs bébés est très précieux!!!!
J'aurais tellement aimer plus partager avec toi!!!
J’avais posé des questions à propos de mon fils de 5 ans qui a un frein qui le gêne pour parler.
Il est également "soupçonné" (car le diagnostique final ne tombe pas avant l'âge de 6-7 ans ) par les divers professionnls de santé qui nous entourent d'être dysphasique.
Je voulais te remercier encore une fois car lors de ton intervention, tu as réconforté mon coeur de maman "experte" de son bébé.
Tu as été la première personne qui a apaisé mes pensées quant à mes observations sur l'état de mon fils et ses progrès depuis la section de son frein en novembre dernier...
Je m'explique, nous nous battons depuis plus de 3 ans pour dire qu’il a un soucis de langage, de graphisme et de motricité fine...
L'allaitement a été, au final, assez simple avec un frein de ce type, malgré des soucis de crevasses et une prise de poids beaucoup plus faible que pour ses frères, mais très tôt nous nous sommes inquiété pour son manque de parole, de diversification très tardive, de chutes quotidiennes....
Bref, après avoir consultés un tas de médecins en tout genre nous avons enfin avancé!!!
Mon fils a eu une première section par un ORL de Besançon en novembre.
Miraculeusement, les chutes ont quasi disparues, la motricité fine s'est améliorée considérablement, les premières phrases sont apparues... et j'en passe
Cependant, après ta conférence, je suis restée interrogative sur la forme de sa langue. Même si les progrès ont été très rapides après cette première intervention, il me semblait subsisté quelque chose et certains sons ne sortaient toujours pas.
J'ai contacté à la fin du printemps la dentiste chirurgienne Carole Leconte qui m'a demandé d'envoyer des photos par mail. Malheureusement, elle ne voyait rien de significatif.
J'ai pourtant insisté à dire que sa langue restait "étrange" et que je soupçonnais un frein de type 4.
Carole, qui est une personne très à l'écoute, nous a finalement donné un rdv vendredi dernier.
Mon fils a été à nouveau sectionné et c'était bien un frein de type 4 assez complexe comme elle en a vu très rarement.
Mon fils arrive depuis a tirer sa langue enfin jusqu'au menton (avec de l'aide manuelle!!!) et nous devons l'aider dans sa rééducation pendant au moins 1 mois.
Nous avons beaucoup d'espoir car cette foutue dysphasie engendre beaucoup de perte d’énergie chez notre petit bonhomme.
Je voulais savoir si tu avais des études sur ce lien Frein-Dysphasie?
Je cherche mais je ne trouve pas grande chose.
J'aimerais avoir des témoignages de familles, des expériences sur ce sujet.
Jusqu'ou les progrès ont ils pu aller après une section?
Je garde espoir de me dire que pourquoi pas il ne pourrait pas avoir une disparition complète de cette foutue maladie qui est un véritable handicap!!!
Je suis en contact avec des associations de parents mais personne ne parle de ce lien.
Nous avons des amis près de chez nous dont un des enfants est touché également par cette maladie. J'ai observé chez lui aussi un frein du même type que mon fils.
Alors si tu as des pistes pour nous, je suis vraiment preneuse.
Noé se bat au quotidien.
Mon fils est un enfant exceptionnel et formidable. Il a du tellement souffrir, sans savoir exactement ce qui n’allait pas. Il fait du progrès comme on n’a jamais vu, arrivant à des bornes de progrès qu’on aura du voir il y a longtemps.
Je te remercie encore tant pour avoir éclairé la situation suffisamment pour que je puisse chercher dans la bonne direction.
Amicalllement
Maman de trois enfants dont le troisième présentait un frein de type 3 sectionné avant l’âge d’un an, puis une « restant » de frein très postérieur, sectionné correctement à l’âge de 5 ans.
FREIN TYPE 2 NON IDENTIFIÉ (NIÉ) À LA MATERNITÉ, SECTIONNÉ À L'HÔPITAL FEMME-MÈRE-ENFANT À LYON.
Le rendez-vous hier avec le Dr de l'unité maxilio faciale et stomatologie de l'hopital femme mère enfant (avec le Dr Borgnat, le chef de service est le Dr Paulus) s'est bien passé.
Tout de suite en arrivant ils ont confirmé que mon fils avait bien un frein de langue trop serré, que cela devait gêner l’allaitement et que ça pourrait aussi le gêner plus tard pour la diction ou le développement de la bouche.
Ils lui ont donné un peu d'eau sucrée dans une seringue sans aguille et ils ont assez rapidement coupé son frein de langue.
Je pense qu'ils ont bien fait une frenotomie complète car on voit bien une entaille en forme de losange (j'ai mis une photo en pièce jointe).
Ils ont dit qu'ils le faisaient souvent dans cet hôpital, ils étaient surpris que cela n'ait pas été fait à la maternité où j'ai accouché et surtout que le pédiatre, à qui nous avons montré le frein de langue de mon bébé ait dit qu'il n'y avait rien.
Ils ont dit que c'était dommage pour moi que cela n'ait pas été fait à la naissance, mais que c'était une bonne chose de l'avoir fait maintenant.
Cela a un peu saigné. Mon bébé a surtout pleuré parce qu'il était maintenu, mais après l'intervention il ne pleurait plus.
Je l'ai tout de suite mis au sein et il n'avait pas l'air d'avoir mal.
Au niveau des symptômes, j'ai senti une très légère amélioration au niveau de la douleur, mais rien de miraculeux.
Comme d'habitude au bout de 5 min mon bébé s'est énervé sur mon sein et s'est mis à hurler et j'ai du lui donner un biberon de complément. Pourtant la sage femme sur place a constaté par elle-même que j'ai bien du lait car en appuyant manuellement cela gicle. Je pense qu'il va falloir réapprendre à mon fils à se servir de sa langue et à tèter au sein.
Mais pour l'instant ma priorité est de soigner mon sein gauche qui a toujours une infection et un gros abcès malgré 1 semaine sous antibiotique. Le Dr que je suis allé voir m'a dit aujourd'hui qu'il prévoyait de faire une incision sous anesthésie générale pour vider l'abcès alors qu'au début il m'avait parlé de simple ponction. Je vais essayer d'aller voir un autre médecin pour être sûre qu'on ne pourrait pas régler cela par ponction.
Je continue d'allaiter mon bébé sur le sein droit mais c'est difficile d'envisager de passer à un allaitement exclusif dans ces conditions, d'autant plus que cette infection me fatigue beaucoup.
En tout cas je te remercie beaucoup pour ton aide et pour le bilan que tu m'as remis, il a fait très bonne impression auprès de l'équipe et du Dr. de l’hôpital.
Seul bémol, ils ne sont pas intervenus sur le frein de lèvre supérieur.
Le Dr a dit qu'il y avait effectivement peut-être un léger problème, mais qu'il était trop tôt pour intervenir, que c'était une intervention plus conséquente et qu'il faudrait voir plus tard avec l'apparition des dents.
A.B. Maman d’un garçon 1m.
Tout de suite en arrivant ils ont confirmé que mon fils avait bien un frein de langue trop serré, que cela devait gêner l’allaitement et que ça pourrait aussi le gêner plus tard pour la diction ou le développement de la bouche.
Ils lui ont donné un peu d'eau sucrée dans une seringue sans aguille et ils ont assez rapidement coupé son frein de langue.
Je pense qu'ils ont bien fait une frenotomie complète car on voit bien une entaille en forme de losange (j'ai mis une photo en pièce jointe).
Ils ont dit qu'ils le faisaient souvent dans cet hôpital, ils étaient surpris que cela n'ait pas été fait à la maternité où j'ai accouché et surtout que le pédiatre, à qui nous avons montré le frein de langue de mon bébé ait dit qu'il n'y avait rien.
Ils ont dit que c'était dommage pour moi que cela n'ait pas été fait à la naissance, mais que c'était une bonne chose de l'avoir fait maintenant.
Cela a un peu saigné. Mon bébé a surtout pleuré parce qu'il était maintenu, mais après l'intervention il ne pleurait plus.
Je l'ai tout de suite mis au sein et il n'avait pas l'air d'avoir mal.
Au niveau des symptômes, j'ai senti une très légère amélioration au niveau de la douleur, mais rien de miraculeux.
Comme d'habitude au bout de 5 min mon bébé s'est énervé sur mon sein et s'est mis à hurler et j'ai du lui donner un biberon de complément. Pourtant la sage femme sur place a constaté par elle-même que j'ai bien du lait car en appuyant manuellement cela gicle. Je pense qu'il va falloir réapprendre à mon fils à se servir de sa langue et à tèter au sein.
Mais pour l'instant ma priorité est de soigner mon sein gauche qui a toujours une infection et un gros abcès malgré 1 semaine sous antibiotique. Le Dr que je suis allé voir m'a dit aujourd'hui qu'il prévoyait de faire une incision sous anesthésie générale pour vider l'abcès alors qu'au début il m'avait parlé de simple ponction. Je vais essayer d'aller voir un autre médecin pour être sûre qu'on ne pourrait pas régler cela par ponction.
Je continue d'allaiter mon bébé sur le sein droit mais c'est difficile d'envisager de passer à un allaitement exclusif dans ces conditions, d'autant plus que cette infection me fatigue beaucoup.
En tout cas je te remercie beaucoup pour ton aide et pour le bilan que tu m'as remis, il a fait très bonne impression auprès de l'équipe et du Dr. de l’hôpital.
Seul bémol, ils ne sont pas intervenus sur le frein de lèvre supérieur.
Le Dr a dit qu'il y avait effectivement peut-être un léger problème, mais qu'il était trop tôt pour intervenir, que c'était une intervention plus conséquente et qu'il faudrait voir plus tard avec l'apparition des dents.
A.B. Maman d’un garçon 1m.
FRÉNOTOMIES POUR TOUTE LA FAMILLE. PAS ÉTONNANT PUISSE QU'ON OBSERVE SOUVENT DES FACTEURS HÉRÉDITAIRES.
Je profite d'une courte sieste de mon fils pour vous raconter notre rendez-vous de mercredi chez Carole Leconte, chirurgien dentiste à Paris. (en fait, ce mot aura été écrit en plusieurs fois, entrecoupé de tétées, de câlins, d'exercices de langue... et même d'une courte sieste pour moi !
Nous avons décidé d'aller à Paris avec les enfants afin que Carole puisse les voir tous les trois.
Le voyage en train s'est bien passé : c'était la première fois dans le TGV pour mon ainé, ma fille de 7 ans et mon deuxième de 5 ans qui se sont extasiés pendant tout le voyage !
Nous sommes arrivés devant le cabinet de Carole avec une heure d'avance, pour "repérer les lieux". Une assistante était en train de téléphoner devant le cabinet et nous a invités à entrer, nous disant que Carole avait de l'avance et qu'elle pouvait nous prendre tout de suite ! la chance !
Un accueil incroyablement chaleureux et sympathique !
Carole nous fait la bise et nous tutoie d'emblée : c'est rigolo ! Puis franchement, ça me permet de vider un peu la pression qui montait depuis la nuit à l'idée de mon pauvre petit bonhomme et des misères qu'il devait encore subir !
Carole a été étonnée de savoir qu'elle était la troisième personne à couper les freins de mon bébé. (et oui !) Elle nous a expliqué que ces membranes peuvent tout à fait cicatriser si on ne les "rééduque" pas. Elle nous a montré une série d'exercices à faire, en nous précisant qu'il fallait s'y coller pendant au moins 10 jours !
Je pense que c'est vraiment ça qui a buggé : au mieux, j'ai fait faire les exercices proposés par le docteur Miller pendant 3/4 jours...
Carole a donné une anesthésié locale à mon bébé et elle a coupé frein de langue et frein de lèvre. Mon bébé était sur mes genoux. Toute l'équipe était autour de nous et a été très attentive avec mon petit bonhomme.
Comme elle avait le temps, Carole a regardé les freins ma fille et de mon deuxième. Il y avait un beau frein. On a décidé d’agir toute de suite, donc dans une espace d’une nano seconde, ma fille aussi a eu son frein de langue sectionné.
Puis ça a été au tour de mon mari... frein de langue également !
Et à mon tour (pas de jaloux !) : frein de langue sectionné aussi !
Seul notre deuxième s'en sort sans section.
Nous sommes sortis de son cabinet un peu groggy, comme étourdis.
Et malgré les antalgiques, nous avons eu mal tout l'après-midi : mal à la langue et surtout mal à la gorge ! J'avais une folle envie d'acheter un foulard pour me couvrir la gorge ! Comme pour une angine...
Mon mari ne pouvait pas parler et avait du mal à déglutir.
On a eu du mal à manger.
Notre fille n'était pas bien non plus.
Finalement, je pense que c'est notre bébé qui s'en est sorti le mieux ! Carole m'avait prévenu qu'il pouvait être grognon, mais ça n'a pas été le cas. En revanche, il n'a pas beaucoup tété.
Nous avons profité d'être à Paris en famille pour aller faire un tour à Montmartre : voir Paris "de haut", visiter la basilique et faire un tour dans cet étonnant village au milieu de la grande ville !
Notre deuxième, sans anesthésie locale, ni frein sectionné, s'est éclaté !
Nous autres étions un peu plus "ramollos"
Le retour s'est bien passé : nous avons tous dormis dans le train !
Depuis jeudi, je fais faire les exercices très régulièrement à mon bébé.
Je constate que sa lèvre supérieure se lève comme jamais elle ne s'est levée.
En revanche, je ne vois pas encore de franche amélioration sur la langue, qui continue à se replier vers l'intérieur. Je fais la marche sur la langue pour qu'il la sorte, mais c'est très fugace comme "sortie".
Les tétées semblent plus longues : son mouvement de mâchoire est plus ample et il déglutit davantage.
La prise de poids est faible depuis mardi, mais la journée de mercredi a été plutôt perturbée pour notre loulou...
Les couches me paraissent lourdes et les selles de ce matin ont été abondantes et jaunes.
Je n'ai pas encore repris le rythme des tirages de lait depuis notre retour. Je vais voir lundi avec la prise de poids pour voir s'il y a besoin que je continue à l'aider en tirant mon lait.
Notre fille ne se plaignait plus jeudi.
En revanche, mon mari et moi avons eu du mal toute la journée de jeudi, et encore vendredi pour moi. Mon mari mâchant du chewing-gum, il m'a dit que ça l'aidait à faire bouger sa langue.
Nous avions mal en mangeant, en avalant notre salive, en mastiquant, en déglutissant, en parlant. La douleur partait de sous la langue et allait jusqu'à la gorge.
Nous nous sommes rendus compte qu'il fallait que nous mastiquions davantage avant de déglutir (nos estomacs nous remercient !) : nous avons l'impression que nous ne pouvons plus "gober" les aliments comme nous le faisions avant les frénotomies.
Voilà nos ressentis.
Carole nous a demandé des nouvelles après 10 jours : je vais préparer un mot à lui envoyer mardi.
Ce que je peux t'en dire, c'est que je vois très nettement des améliorations chez mon bébé, même si tout n'est pas encore parfaitement au point. Depuis dimanche dernier, il lève la langue au palais (ce qu'il n'avait jamais fait) et je vois sa déglutition jusqu'aux tempes. Sa prise de poids est bonne (effet de la sur stimulation depuis le début du mois de mai ? Ou effet de la meilleure technique de succion ?). Il reste cependant un bébé "difficile à allaiter" : Jai l'impression d'être continuellement en "grève de tétée" : il a besoin d'être somnolent pour téter longuement et efficacement. Le jour, les tétées sont au mieux courtes et remuantes. Au pire, il se cambre, refuse le sein, hurle... :-( pas facile au quotidien !
Merci pour ton soutien, Charlotte !
Je te souhaite une belle fête des mères avec tes loulous ! Belle journée à toi !!!
Mère de 3 enfants dont 2 présentant un frein de langue postérieur et antérieur, le dernier ayant été sectionné 2 fois avant de recevoir une section complète.
Nous avons décidé d'aller à Paris avec les enfants afin que Carole puisse les voir tous les trois.
Le voyage en train s'est bien passé : c'était la première fois dans le TGV pour mon ainé, ma fille de 7 ans et mon deuxième de 5 ans qui se sont extasiés pendant tout le voyage !
Nous sommes arrivés devant le cabinet de Carole avec une heure d'avance, pour "repérer les lieux". Une assistante était en train de téléphoner devant le cabinet et nous a invités à entrer, nous disant que Carole avait de l'avance et qu'elle pouvait nous prendre tout de suite ! la chance !
Un accueil incroyablement chaleureux et sympathique !
Carole nous fait la bise et nous tutoie d'emblée : c'est rigolo ! Puis franchement, ça me permet de vider un peu la pression qui montait depuis la nuit à l'idée de mon pauvre petit bonhomme et des misères qu'il devait encore subir !
Carole a été étonnée de savoir qu'elle était la troisième personne à couper les freins de mon bébé. (et oui !) Elle nous a expliqué que ces membranes peuvent tout à fait cicatriser si on ne les "rééduque" pas. Elle nous a montré une série d'exercices à faire, en nous précisant qu'il fallait s'y coller pendant au moins 10 jours !
Je pense que c'est vraiment ça qui a buggé : au mieux, j'ai fait faire les exercices proposés par le docteur Miller pendant 3/4 jours...
Carole a donné une anesthésié locale à mon bébé et elle a coupé frein de langue et frein de lèvre. Mon bébé était sur mes genoux. Toute l'équipe était autour de nous et a été très attentive avec mon petit bonhomme.
Comme elle avait le temps, Carole a regardé les freins ma fille et de mon deuxième. Il y avait un beau frein. On a décidé d’agir toute de suite, donc dans une espace d’une nano seconde, ma fille aussi a eu son frein de langue sectionné.
Puis ça a été au tour de mon mari... frein de langue également !
Et à mon tour (pas de jaloux !) : frein de langue sectionné aussi !
Seul notre deuxième s'en sort sans section.
Nous sommes sortis de son cabinet un peu groggy, comme étourdis.
Et malgré les antalgiques, nous avons eu mal tout l'après-midi : mal à la langue et surtout mal à la gorge ! J'avais une folle envie d'acheter un foulard pour me couvrir la gorge ! Comme pour une angine...
Mon mari ne pouvait pas parler et avait du mal à déglutir.
On a eu du mal à manger.
Notre fille n'était pas bien non plus.
Finalement, je pense que c'est notre bébé qui s'en est sorti le mieux ! Carole m'avait prévenu qu'il pouvait être grognon, mais ça n'a pas été le cas. En revanche, il n'a pas beaucoup tété.
Nous avons profité d'être à Paris en famille pour aller faire un tour à Montmartre : voir Paris "de haut", visiter la basilique et faire un tour dans cet étonnant village au milieu de la grande ville !
Notre deuxième, sans anesthésie locale, ni frein sectionné, s'est éclaté !
Nous autres étions un peu plus "ramollos"
Le retour s'est bien passé : nous avons tous dormis dans le train !
Depuis jeudi, je fais faire les exercices très régulièrement à mon bébé.
Je constate que sa lèvre supérieure se lève comme jamais elle ne s'est levée.
En revanche, je ne vois pas encore de franche amélioration sur la langue, qui continue à se replier vers l'intérieur. Je fais la marche sur la langue pour qu'il la sorte, mais c'est très fugace comme "sortie".
Les tétées semblent plus longues : son mouvement de mâchoire est plus ample et il déglutit davantage.
La prise de poids est faible depuis mardi, mais la journée de mercredi a été plutôt perturbée pour notre loulou...
Les couches me paraissent lourdes et les selles de ce matin ont été abondantes et jaunes.
Je n'ai pas encore repris le rythme des tirages de lait depuis notre retour. Je vais voir lundi avec la prise de poids pour voir s'il y a besoin que je continue à l'aider en tirant mon lait.
Notre fille ne se plaignait plus jeudi.
En revanche, mon mari et moi avons eu du mal toute la journée de jeudi, et encore vendredi pour moi. Mon mari mâchant du chewing-gum, il m'a dit que ça l'aidait à faire bouger sa langue.
Nous avions mal en mangeant, en avalant notre salive, en mastiquant, en déglutissant, en parlant. La douleur partait de sous la langue et allait jusqu'à la gorge.
Nous nous sommes rendus compte qu'il fallait que nous mastiquions davantage avant de déglutir (nos estomacs nous remercient !) : nous avons l'impression que nous ne pouvons plus "gober" les aliments comme nous le faisions avant les frénotomies.
Voilà nos ressentis.
Carole nous a demandé des nouvelles après 10 jours : je vais préparer un mot à lui envoyer mardi.
Ce que je peux t'en dire, c'est que je vois très nettement des améliorations chez mon bébé, même si tout n'est pas encore parfaitement au point. Depuis dimanche dernier, il lève la langue au palais (ce qu'il n'avait jamais fait) et je vois sa déglutition jusqu'aux tempes. Sa prise de poids est bonne (effet de la sur stimulation depuis le début du mois de mai ? Ou effet de la meilleure technique de succion ?). Il reste cependant un bébé "difficile à allaiter" : Jai l'impression d'être continuellement en "grève de tétée" : il a besoin d'être somnolent pour téter longuement et efficacement. Le jour, les tétées sont au mieux courtes et remuantes. Au pire, il se cambre, refuse le sein, hurle... :-( pas facile au quotidien !
Merci pour ton soutien, Charlotte !
Je te souhaite une belle fête des mères avec tes loulous ! Belle journée à toi !!!
Mère de 3 enfants dont 2 présentant un frein de langue postérieur et antérieur, le dernier ayant été sectionné 2 fois avant de recevoir une section complète.
7 MOIS DE GRÈVE DE LA TÉTÉE DONT UN PREMIER FRÉNOTOMIE (INCOMPLET) N'A PAS AIDÉ.
7 mois de grève de la tétée Témoignage
Avant la naissance de M., pendant la grossesse, je souhaitais déjà allaiter, et je rêvais d’un sevrage naturel. Je m’étais beaucoup documentée, j’étais sûre de mon choix et mon mari me soutenait. Malgré un début un peu difficile (tétées douloureuses, un bébé non-stop au sein les 3 premiers mois, des crevasses pendant plusieurs semaines et des engorgements inexpliqués, sans doute un REF également, je qualifiais mon allaitement de « normal », car je pensais que ces petits désagréments faisaient « partie du jeu » !
Quand, mi-juillet, à 14 mois et demi, M. refuse soudainement de téter malgré ses pleurs, suite à une grosse montée de fièvre pour cause de poussée dentaire, je ne comprends pas ce qui se passe. Et cela me parait impossible que ma fille, accro au sein depuis toujours, puisse se passer de téter plus de quelques heures et surtout pour s’endormir !
C’est un gros choc pour moi, je me sens impuissante face à ses pleurs, je ne sais pas comment la calmer autrement que par le sein, ni l’endormir, je perds plus facilement patience, je lui en veux presque de me « compliquer la vie », c’est un sentiment horrible de ressentir cela, et je me sens rejetée. Je passe mon temps à pleurer, d’impuissance, de tristesse, de peur, de dégout et également à cause de la chute brutale des hormones, je vis un baby blues retardé !
C’est très très dur pour moi pourtant je refuse de m’avouer vaincue, il ne peut pas s’agir d’un sevrage si brutal ! Je demande conseil autour de moi, médecin, consultantes en lactation, animatrice de la LLL, amies d’amies ayant allaité longtemps, entourage proche : la plupart est unanime : il s’agit d’un sevrage, c’est normal à cet âge, il faut que je m’y fasse.
Pourtant je refuse de les croire, non ce n’est pas possible, je sens que ce n’est pas ça, ma fille essaye de me dire quelque chose, mais je sais que ce n’est pas un sevrage. Pas à cet âge, pas de cette manière, pas déjà !
Alors je tire mon lait, dès que je peux, mais je ne tire déjà plus beaucoup et je m’agace vite, j’ai l’impression de passer tout mon temps au tire lait: tirer, laver, donner au verre, laver, tirer etc…. tôt le matin, tard le soir, c’est dur. J’organise mes journées, mes sorties pour caler le plus de tirages possibles malgré tout. De temps en temps sur une demi-seconde, elle prend le sein en bouche mais ne tète pas ou demande mais quand j’approche le sein, crie « non » en tournant la tête… Dur à vivre.
On m’oriente vers le forum Allaitement pour Tous, les modératrices sont très compétentes, elles sauront m’aider ! Ouf ! Je reprends espoir ! Elles me parlent de frein de langue serré qui pourrait l’empêcher d’amorcer le sein mais je n’y crois pas trop car je me dis que si M. a tété jusque là, ce n'est pas possible que ce soit ça, je pense plus à un blocage psychologique. Et c’est ce que me confirment les « professionnels de la santé », m’affirmant que c’est tout simplement un sevrage et que je dois m’y faire.
Pendant ce temps elle continue d’alterner les périodes où elle refuse complètement le sein avec des moments ou elle réessaye quelques secondes à nouveau.... L’allaitement est malgré tout présent dans sa tête puisqu’elle donne le sein à ses poupées, « m’aide » à tirer le lait. Je veux continuer pour elle, pour que quand elle voudra/pourra revenir, elle ait du lait. Je cherche le pourquoi du comment pour elle. Je fais des recherches sur les freins de langue et je me rends compte qu’énormément de choses collent avec notre histoire (les débuts difficiles, le REF, les crevasses et engorgements inexpliqués, les "fuites" de lait sur l'autre sein jusqu'à plus d'un an...) et avec le fait que ma lactation avait baissé sans que je m’en rende compte, ce qui explique qu’elle ait du mal à réamorcer le sein (retour de couche à 9 mois et non-prise de poids à partir de ce moment là (quand elle a commencé à manger un peu plus de solides)). Je suis sous le choc, je pleure beaucoup, des nerfs, de « comment ai-je pu passer à côté de ça pendant tout ce temps ? » de joie aussi car ça signifie la clé du problème et donc la solution ! Je prends donc rendez-vous chez un ORL pour lui faire couper à notre retour de vacances, un mois et demi après le début de la grève. Début septembre, je pars donc en vacances avec mon tire lait (manuel simple pompage), pour continuer de stimuler, mais je le sens bien, je suis optimiste, elle va retéter lors des vacances, quand je serai plus détendue et tout rentrera dans l’ordre !
Mais elle n’a pas retété et la frénotomie (incomplet) chez l’ORL n'a pas changé grand chose.... Je suis dépitée et désespérée. Si ce n’était pas ça, qu’est ce que c’est alors ? Je continue de tirer mon lait, trouvant enfin un "rythme de croisière", à tirer 6/7 fois par jour, j’enchaine sur une formation, je tire dans la voiture pendant les pauses, dès que je pars en week end je prévoie le tire lait, mon grand compagnon de voyage….
J’essaye de garder espoir mais je me fais peu à peu à l'idée qu'elle ne retètera plus, trop de temps a passé, elle semble très bien pouvoir vivre sans. Elle arrive à s’endormir sans le sein, et moi j’en ai de plus en plus mare de tirer le lait (et recueillir si peu) j’ai l’impression de ne faire plus que ça, toute la journée à cran pour arriver à tout caser dans l’emploi du temps et ne pas me coucher trop tard pour être reposée et ainsi produire plus, cercle vicieux infernal…..
Je le vis très mal, je sais qu’au départ ça n’était pas un sevrage, mais j'ai peur que ça le devienne quand même.... Je ne vois pas d’issue favorable. Mais je ne veux pas donner raison à toutes ces personnes qui m'ont affirmé que c'était un sevrage, qu'il "fallait accepter", « ne pas se rendre malade pour si peu » que "c'était déjà très bien d'avoir tenu tout ce temps", qu'il "y a d'autres moyen de materner son enfant" et que « si je voulais continuer à allaiter, je n’avais qu’à faire un 2e enfant » !!!
J'ai recherché des réunions LLL vers chez moi (qu'il n'y a pas, je dois faire 1h30 de route pour en trouver une), mais lors des premières réunions, elle n'est pas du tout intéressée, et se contente de jouer... ça ne présage rien de bon…
Puis mi décembre (5 mois après) lors d'une réunion LLL, on fait intervenir la petite fille de l'animatrice (2 ans et demi), en la faisant téter juste devant M., et en lui demandant si c'est bon, si elle aime etc... M. regarde, ne dit rien, mais observe puis s’endort. Le soir en allant se coucher, elle pleure, hurle dans mes bras ce qui ne lui ressemble pas du tout, moi je le ressens comme une libération. Je la laisse extérioriser son trop plein d’émotions en lui parlant doucement et en effet, des qu'elle se calme enfin après de longues minutes à pleurer, elle tète un peu. Disons qu'elle prend le sein en bouche une dizaine de secondes, le mouvement n’est pas très correct, mais l'envie semble là, ce qui n'était plus le cas depuis des semaines! Je reprends espoir, ce n’est plus qu’une question de jours, c’est gagné !
Mais les efforts sont de courte durée, elle abandonne bien vite car elle ne reçoit pas de lait, je ne tire que très très peu...
Je suis découragée et dégoutée… Il y a plein de mamans qui attendent la moindre occasion pour sevrer, ou qui ne veulent pas allaiter plus de quelques mois, ou qui n’arrivent pas à sevrer leur enfant… Pourquoi cela m’arrive t’il à moi qui souhaite allaiter depuis le départ, et jusqu’au sevrage naturel ? Je ressens une profonde injustice mais je ne peux rien faire pour y remédier.
J'essaye également le DAL, mais elle refuse sur le sein, elle le boit "à la paille"...
Parallèlement, je continue de lire les pages spécialisée sur l'allaitement, la LLL et des forums et je remarque qu'il y a beaucoup de grèves de tétées, dont une m'interpelle, car bien que le bébé soit plus petit, on a un peu les mêmes "symptômes", et on lui parle également du frein de langue, elle prend rendez vous à Paris pour lui faire couper au laser et quelques jours plus tard donne le verdict: problèmes résolus, bébé tète bien, sans douleur et reprend du poids...
Sans trop réfléchir je prends moi aussi rendez vous chez ce même chirurgien dans la semaine, c'est un sacré coût, une grosse organisation aussi, mais je veux tenter la dernière chance. Rendez vous le 11 janvier. L'opération est assez délicate, M. se met dans tous ses états (pas d'anesthésie générale, juste un gaz), résultat, la frénotomie n'est pas complète, mais on ne peut pas faire plus. On a gagné quand même 5 mm d'ouverture de plus. M. est vraiment hystérique, c'est bon pour personne. Je suis déçue, j'ai peur d'avoir fait tout ça pour rien mais j’espère quand même et puis de toute façon ça sera toujours bon pour sa mastication et ses apnées du sommeil…
Pourtant le lendemain soir, elle tétouille un peu plus longtemps que les fois précédentes, mais surtout, pour la 1ère fois, je sens la langue onduler sous le sein! (et en même temps elle ne ronfle plus la nuit !) Je reprends espoir, je me dis qu'elle va y arriver, elle est sur la bonne voie! Les jours suivant elle essaye aussi régulièrement, elle arrive à avoir un peu de lait, la lactation repart lentement, mais elle mord au lieu de téter, je ne sais pas comment lui faire passer ça. J’ai peur qu’arrivées si près du but, elle ne se souvienne plus comment téter !
Depuis la frénotomie, elle réclame très souvent à regarder des photos et des vidéos de bébés allaités (sur internet), je lui montre le mouvement, elle essaye ensuite, mais pas très concluant! Mais elle est motivée, moi aussi, on y arrivera !
Le 9 février, autre réunion LLL, on redemande à la petite fille de bien vouloir nous montrer comment elle ouvre la bouche, place la langue etc, ce qu'elle fait avec beaucoup d’application!
Les jours suivant M. prend un peu d'assurance, elle ne tète pas longtemps mais elle arrive à avoir un peu de lait, je l'entends déglutir... j'y crois!
Et le 16 au matin, soit 7 mois après le début de sa « grève » en se réveillant trop tôt, elle demande à téter..... et elle tète..... 10 min, elle déglutit, elle tète correctement (presque, encore un léger pincement), mais elle arrive à avoir le lait seule. C’est gagné ! Bravo ma chérie !
Depuis elle tète plusieurs fois par jour, pour les réveils et endormissement et quelques autres fois dans la journée. Et moi, je profite du bonheur d'allaiter! Elle à plus de 21 mois.... et on débute la 2e partie de notre allaitement, pour de longues années encore j'espère!
A, maman de l'enfant M de 22 mois. Fevrier 2013
Avant la naissance de M., pendant la grossesse, je souhaitais déjà allaiter, et je rêvais d’un sevrage naturel. Je m’étais beaucoup documentée, j’étais sûre de mon choix et mon mari me soutenait. Malgré un début un peu difficile (tétées douloureuses, un bébé non-stop au sein les 3 premiers mois, des crevasses pendant plusieurs semaines et des engorgements inexpliqués, sans doute un REF également, je qualifiais mon allaitement de « normal », car je pensais que ces petits désagréments faisaient « partie du jeu » !
Quand, mi-juillet, à 14 mois et demi, M. refuse soudainement de téter malgré ses pleurs, suite à une grosse montée de fièvre pour cause de poussée dentaire, je ne comprends pas ce qui se passe. Et cela me parait impossible que ma fille, accro au sein depuis toujours, puisse se passer de téter plus de quelques heures et surtout pour s’endormir !
C’est un gros choc pour moi, je me sens impuissante face à ses pleurs, je ne sais pas comment la calmer autrement que par le sein, ni l’endormir, je perds plus facilement patience, je lui en veux presque de me « compliquer la vie », c’est un sentiment horrible de ressentir cela, et je me sens rejetée. Je passe mon temps à pleurer, d’impuissance, de tristesse, de peur, de dégout et également à cause de la chute brutale des hormones, je vis un baby blues retardé !
C’est très très dur pour moi pourtant je refuse de m’avouer vaincue, il ne peut pas s’agir d’un sevrage si brutal ! Je demande conseil autour de moi, médecin, consultantes en lactation, animatrice de la LLL, amies d’amies ayant allaité longtemps, entourage proche : la plupart est unanime : il s’agit d’un sevrage, c’est normal à cet âge, il faut que je m’y fasse.
Pourtant je refuse de les croire, non ce n’est pas possible, je sens que ce n’est pas ça, ma fille essaye de me dire quelque chose, mais je sais que ce n’est pas un sevrage. Pas à cet âge, pas de cette manière, pas déjà !
Alors je tire mon lait, dès que je peux, mais je ne tire déjà plus beaucoup et je m’agace vite, j’ai l’impression de passer tout mon temps au tire lait: tirer, laver, donner au verre, laver, tirer etc…. tôt le matin, tard le soir, c’est dur. J’organise mes journées, mes sorties pour caler le plus de tirages possibles malgré tout. De temps en temps sur une demi-seconde, elle prend le sein en bouche mais ne tète pas ou demande mais quand j’approche le sein, crie « non » en tournant la tête… Dur à vivre.
On m’oriente vers le forum Allaitement pour Tous, les modératrices sont très compétentes, elles sauront m’aider ! Ouf ! Je reprends espoir ! Elles me parlent de frein de langue serré qui pourrait l’empêcher d’amorcer le sein mais je n’y crois pas trop car je me dis que si M. a tété jusque là, ce n'est pas possible que ce soit ça, je pense plus à un blocage psychologique. Et c’est ce que me confirment les « professionnels de la santé », m’affirmant que c’est tout simplement un sevrage et que je dois m’y faire.
Pendant ce temps elle continue d’alterner les périodes où elle refuse complètement le sein avec des moments ou elle réessaye quelques secondes à nouveau.... L’allaitement est malgré tout présent dans sa tête puisqu’elle donne le sein à ses poupées, « m’aide » à tirer le lait. Je veux continuer pour elle, pour que quand elle voudra/pourra revenir, elle ait du lait. Je cherche le pourquoi du comment pour elle. Je fais des recherches sur les freins de langue et je me rends compte qu’énormément de choses collent avec notre histoire (les débuts difficiles, le REF, les crevasses et engorgements inexpliqués, les "fuites" de lait sur l'autre sein jusqu'à plus d'un an...) et avec le fait que ma lactation avait baissé sans que je m’en rende compte, ce qui explique qu’elle ait du mal à réamorcer le sein (retour de couche à 9 mois et non-prise de poids à partir de ce moment là (quand elle a commencé à manger un peu plus de solides)). Je suis sous le choc, je pleure beaucoup, des nerfs, de « comment ai-je pu passer à côté de ça pendant tout ce temps ? » de joie aussi car ça signifie la clé du problème et donc la solution ! Je prends donc rendez-vous chez un ORL pour lui faire couper à notre retour de vacances, un mois et demi après le début de la grève. Début septembre, je pars donc en vacances avec mon tire lait (manuel simple pompage), pour continuer de stimuler, mais je le sens bien, je suis optimiste, elle va retéter lors des vacances, quand je serai plus détendue et tout rentrera dans l’ordre !
Mais elle n’a pas retété et la frénotomie (incomplet) chez l’ORL n'a pas changé grand chose.... Je suis dépitée et désespérée. Si ce n’était pas ça, qu’est ce que c’est alors ? Je continue de tirer mon lait, trouvant enfin un "rythme de croisière", à tirer 6/7 fois par jour, j’enchaine sur une formation, je tire dans la voiture pendant les pauses, dès que je pars en week end je prévoie le tire lait, mon grand compagnon de voyage….
J’essaye de garder espoir mais je me fais peu à peu à l'idée qu'elle ne retètera plus, trop de temps a passé, elle semble très bien pouvoir vivre sans. Elle arrive à s’endormir sans le sein, et moi j’en ai de plus en plus mare de tirer le lait (et recueillir si peu) j’ai l’impression de ne faire plus que ça, toute la journée à cran pour arriver à tout caser dans l’emploi du temps et ne pas me coucher trop tard pour être reposée et ainsi produire plus, cercle vicieux infernal…..
Je le vis très mal, je sais qu’au départ ça n’était pas un sevrage, mais j'ai peur que ça le devienne quand même.... Je ne vois pas d’issue favorable. Mais je ne veux pas donner raison à toutes ces personnes qui m'ont affirmé que c'était un sevrage, qu'il "fallait accepter", « ne pas se rendre malade pour si peu » que "c'était déjà très bien d'avoir tenu tout ce temps", qu'il "y a d'autres moyen de materner son enfant" et que « si je voulais continuer à allaiter, je n’avais qu’à faire un 2e enfant » !!!
J'ai recherché des réunions LLL vers chez moi (qu'il n'y a pas, je dois faire 1h30 de route pour en trouver une), mais lors des premières réunions, elle n'est pas du tout intéressée, et se contente de jouer... ça ne présage rien de bon…
Puis mi décembre (5 mois après) lors d'une réunion LLL, on fait intervenir la petite fille de l'animatrice (2 ans et demi), en la faisant téter juste devant M., et en lui demandant si c'est bon, si elle aime etc... M. regarde, ne dit rien, mais observe puis s’endort. Le soir en allant se coucher, elle pleure, hurle dans mes bras ce qui ne lui ressemble pas du tout, moi je le ressens comme une libération. Je la laisse extérioriser son trop plein d’émotions en lui parlant doucement et en effet, des qu'elle se calme enfin après de longues minutes à pleurer, elle tète un peu. Disons qu'elle prend le sein en bouche une dizaine de secondes, le mouvement n’est pas très correct, mais l'envie semble là, ce qui n'était plus le cas depuis des semaines! Je reprends espoir, ce n’est plus qu’une question de jours, c’est gagné !
Mais les efforts sont de courte durée, elle abandonne bien vite car elle ne reçoit pas de lait, je ne tire que très très peu...
Je suis découragée et dégoutée… Il y a plein de mamans qui attendent la moindre occasion pour sevrer, ou qui ne veulent pas allaiter plus de quelques mois, ou qui n’arrivent pas à sevrer leur enfant… Pourquoi cela m’arrive t’il à moi qui souhaite allaiter depuis le départ, et jusqu’au sevrage naturel ? Je ressens une profonde injustice mais je ne peux rien faire pour y remédier.
J'essaye également le DAL, mais elle refuse sur le sein, elle le boit "à la paille"...
Parallèlement, je continue de lire les pages spécialisée sur l'allaitement, la LLL et des forums et je remarque qu'il y a beaucoup de grèves de tétées, dont une m'interpelle, car bien que le bébé soit plus petit, on a un peu les mêmes "symptômes", et on lui parle également du frein de langue, elle prend rendez vous à Paris pour lui faire couper au laser et quelques jours plus tard donne le verdict: problèmes résolus, bébé tète bien, sans douleur et reprend du poids...
Sans trop réfléchir je prends moi aussi rendez vous chez ce même chirurgien dans la semaine, c'est un sacré coût, une grosse organisation aussi, mais je veux tenter la dernière chance. Rendez vous le 11 janvier. L'opération est assez délicate, M. se met dans tous ses états (pas d'anesthésie générale, juste un gaz), résultat, la frénotomie n'est pas complète, mais on ne peut pas faire plus. On a gagné quand même 5 mm d'ouverture de plus. M. est vraiment hystérique, c'est bon pour personne. Je suis déçue, j'ai peur d'avoir fait tout ça pour rien mais j’espère quand même et puis de toute façon ça sera toujours bon pour sa mastication et ses apnées du sommeil…
Pourtant le lendemain soir, elle tétouille un peu plus longtemps que les fois précédentes, mais surtout, pour la 1ère fois, je sens la langue onduler sous le sein! (et en même temps elle ne ronfle plus la nuit !) Je reprends espoir, je me dis qu'elle va y arriver, elle est sur la bonne voie! Les jours suivant elle essaye aussi régulièrement, elle arrive à avoir un peu de lait, la lactation repart lentement, mais elle mord au lieu de téter, je ne sais pas comment lui faire passer ça. J’ai peur qu’arrivées si près du but, elle ne se souvienne plus comment téter !
Depuis la frénotomie, elle réclame très souvent à regarder des photos et des vidéos de bébés allaités (sur internet), je lui montre le mouvement, elle essaye ensuite, mais pas très concluant! Mais elle est motivée, moi aussi, on y arrivera !
Le 9 février, autre réunion LLL, on redemande à la petite fille de bien vouloir nous montrer comment elle ouvre la bouche, place la langue etc, ce qu'elle fait avec beaucoup d’application!
Les jours suivant M. prend un peu d'assurance, elle ne tète pas longtemps mais elle arrive à avoir un peu de lait, je l'entends déglutir... j'y crois!
Et le 16 au matin, soit 7 mois après le début de sa « grève » en se réveillant trop tôt, elle demande à téter..... et elle tète..... 10 min, elle déglutit, elle tète correctement (presque, encore un léger pincement), mais elle arrive à avoir le lait seule. C’est gagné ! Bravo ma chérie !
Depuis elle tète plusieurs fois par jour, pour les réveils et endormissement et quelques autres fois dans la journée. Et moi, je profite du bonheur d'allaiter! Elle à plus de 21 mois.... et on débute la 2e partie de notre allaitement, pour de longues années encore j'espère!
A, maman de l'enfant M de 22 mois. Fevrier 2013
JE REVIENS DU CAUCHEMAR FREIN DE LANGUE. POURQUOI DOIS-JE VENIR JUSQUE PARIS POUR TROUVER UN ORL QUI ACCEPTE DE LE SECTIONNER AU CABINET?
Je viens donner quelques nouvelles après quelques vacances et un ordinateur cassé qu'il a fallu remplacer !
Le mois de juillet a été difficile pour tout le monde mais maintenant cela va bien mieux. La lymphangite et la candidose sont maintenant des mauvais souvenirs.
Côté bb CLGD, elle tire maintenant parfaitement bien la langue comme tu le vois sur la photo. Les tétées se passent bien mieux, elles sont très efficaces, du coup CLGD a réduit d'elle même le nombre de tétées dans la journée... et dort toute la nuit depuis 15 jours ! Du coup on récupère notre sommeil un peu.
Les tétées ne sont maintenant plus du tout douloureuses, elle a toujours un peu tendance à pincer un peu trop (mauvaise habitude qui perdure ?) mais je fais attention (prise asymétrique du sein et je lui caresse la lèvre du haut avec le téton pour l'inciter à ouvrir grand). Elle ne claque plus de tout la langue. Tout mon entourage l'a remarqué.
Du coup, comme elle tête beaucoup plus efficacement, j'ai les seins à nouveau très remplis de lait qui coulent en dehors des tétées ! Je suis encore loin de la lactation autocrine, visiblement. Par ailleurs, concernant ses problèmes digestifs, après le traitement antifongique pour CLGD, et la prise de probiotiques pendant 15 jours, les choses vont bien mieux. Nous allons doucement sur la diversification mais elle est très demandeuse et apprécie beaucoup de manger avec nous (nous faisons un mix de la diversification menée par l'enfant et diversification "traditionnelle" avec purée et compote, car elle les apprécie beaucoup aussi).
De mon côté, je suis sous Zoloft 50 pour le déprime poste partum, compatible avec l’allaitement, et ça va beaucoup mieux, le moral est bien meilleur. J'espère pouvoir réduire à Zoloft 25 d'ici à 2 mois. J'ai du prendre zolpidem, également compatible avec l’allaitement, pendant quelques jours en juillet, maintenant je n'en ai plus besoin, une tisane aux plantes suffit. Je me réveille encore beaucoup la nuit, mais j’arrive à me rendormir.
Voilà globalement, les choses vont mieux. Ca me permet "d'affronter" les remarques de ma famille et de ma belle-famille. Tout le monde me demande quand j'arrête d'allaiter ! CLGD a 7 mois et demi seulement et ils ne comprennent pas qu'on puisse continuer « aussi longtemps ». Ma belle-mère passe son temps à me demander si j'ai assez de lait... Tant pis, il va falloir faire avec !...
C'est parfois pénible de n'avoir aucun soutien familial.
Il y a de nombreuses fois où j'ai voulu tout arrêter mais une petite voix (parfois très petite mais toujours présente même dans les pires moments) me soufflait que je le regretterais et que ça valait le coup de continuer. Effectivement ! C'est un grand bonheur de voir maintenant mon bébé gigoter de bonheur et sourire quand elle voit le sein. Et aussi de l'entendre se réveiller en gazouillant et non en hurlant, de jouer avec elle, de la voir se développer ! Tu as raison, les circonstances et l'environnement comptent.
Ma belle-mère n'a même pas essayé d'allaiter ses deux fils, c'était les années 70... On lui a dit à l'époque que ce n'était pas possible avec des petits seins...Ma maman m'a allaitée 3 mois (avec l'hostilité des médecins de l'époque !) mais a du arrêter à la reprise du travail. Mais pour elle c'était naturel d'allaiter ne serait-ce que pour un moment car elle a été allaitée et a vu sa tante allaiter tous ses enfants.
Sinon dans mon entourage personne n'allaite, ma belle-soeur a essayé pour son premier mais a arrêté au bout de 10 jours, son fils perdait du poids. Maintenant je me rends compte qu'elle a été mal accompagnée par les professionnels de santé. De toute façon mes beaux-parents ont tout fait pour qu'elle passe au biberon le plus vite possible.
Heureusement mon mari, lui me soutient dans cette aventure. Il est pour beaucoup dans le fait que j'ai finalement continué. Il m'a toujours dit que mon lait était le meilleur malgré les problèmes.
En tout cas, encore merci pour ton soutien inconditionnel depuis que nous nous sommes rencontrées !
J'ai aussi commencé à signer avec CLGD. On verra ce que cela donne !
Amitiés
JLG
Le mois de juillet a été difficile pour tout le monde mais maintenant cela va bien mieux. La lymphangite et la candidose sont maintenant des mauvais souvenirs.
Côté bb CLGD, elle tire maintenant parfaitement bien la langue comme tu le vois sur la photo. Les tétées se passent bien mieux, elles sont très efficaces, du coup CLGD a réduit d'elle même le nombre de tétées dans la journée... et dort toute la nuit depuis 15 jours ! Du coup on récupère notre sommeil un peu.
Les tétées ne sont maintenant plus du tout douloureuses, elle a toujours un peu tendance à pincer un peu trop (mauvaise habitude qui perdure ?) mais je fais attention (prise asymétrique du sein et je lui caresse la lèvre du haut avec le téton pour l'inciter à ouvrir grand). Elle ne claque plus de tout la langue. Tout mon entourage l'a remarqué.
Du coup, comme elle tête beaucoup plus efficacement, j'ai les seins à nouveau très remplis de lait qui coulent en dehors des tétées ! Je suis encore loin de la lactation autocrine, visiblement. Par ailleurs, concernant ses problèmes digestifs, après le traitement antifongique pour CLGD, et la prise de probiotiques pendant 15 jours, les choses vont bien mieux. Nous allons doucement sur la diversification mais elle est très demandeuse et apprécie beaucoup de manger avec nous (nous faisons un mix de la diversification menée par l'enfant et diversification "traditionnelle" avec purée et compote, car elle les apprécie beaucoup aussi).
De mon côté, je suis sous Zoloft 50 pour le déprime poste partum, compatible avec l’allaitement, et ça va beaucoup mieux, le moral est bien meilleur. J'espère pouvoir réduire à Zoloft 25 d'ici à 2 mois. J'ai du prendre zolpidem, également compatible avec l’allaitement, pendant quelques jours en juillet, maintenant je n'en ai plus besoin, une tisane aux plantes suffit. Je me réveille encore beaucoup la nuit, mais j’arrive à me rendormir.
Voilà globalement, les choses vont mieux. Ca me permet "d'affronter" les remarques de ma famille et de ma belle-famille. Tout le monde me demande quand j'arrête d'allaiter ! CLGD a 7 mois et demi seulement et ils ne comprennent pas qu'on puisse continuer « aussi longtemps ». Ma belle-mère passe son temps à me demander si j'ai assez de lait... Tant pis, il va falloir faire avec !...
C'est parfois pénible de n'avoir aucun soutien familial.
Il y a de nombreuses fois où j'ai voulu tout arrêter mais une petite voix (parfois très petite mais toujours présente même dans les pires moments) me soufflait que je le regretterais et que ça valait le coup de continuer. Effectivement ! C'est un grand bonheur de voir maintenant mon bébé gigoter de bonheur et sourire quand elle voit le sein. Et aussi de l'entendre se réveiller en gazouillant et non en hurlant, de jouer avec elle, de la voir se développer ! Tu as raison, les circonstances et l'environnement comptent.
Ma belle-mère n'a même pas essayé d'allaiter ses deux fils, c'était les années 70... On lui a dit à l'époque que ce n'était pas possible avec des petits seins...Ma maman m'a allaitée 3 mois (avec l'hostilité des médecins de l'époque !) mais a du arrêter à la reprise du travail. Mais pour elle c'était naturel d'allaiter ne serait-ce que pour un moment car elle a été allaitée et a vu sa tante allaiter tous ses enfants.
Sinon dans mon entourage personne n'allaite, ma belle-soeur a essayé pour son premier mais a arrêté au bout de 10 jours, son fils perdait du poids. Maintenant je me rends compte qu'elle a été mal accompagnée par les professionnels de santé. De toute façon mes beaux-parents ont tout fait pour qu'elle passe au biberon le plus vite possible.
Heureusement mon mari, lui me soutient dans cette aventure. Il est pour beaucoup dans le fait que j'ai finalement continué. Il m'a toujours dit que mon lait était le meilleur malgré les problèmes.
En tout cas, encore merci pour ton soutien inconditionnel depuis que nous nous sommes rencontrées !
J'ai aussi commencé à signer avec CLGD. On verra ce que cela donne !
Amitiés
JLG
FRENOTOMIE, FRENECTOMIE BÉBÉ, BAMBIN ET ADULTE
NB: Les frenotomies et frenectomies sont le plus souvent pratiqués en cabinet. Puisse que le membrane est sans innervation, anasthesie n'est pas nécessaire. La frenotomie et coupe de frein de lèvre supérieur sont des actes médicales, mais sans douleur.
Les opérations se sont bien passées, à la fois pour moi et pour mon bambin.
Quel changement ! Mon bambin a calmé mon REF en quelques jours. Il a diminué ce qu’il mange comme solides à table et cela lui arrive de rester « pendu » au sein après avoir tété efficacement. Il ne semblait jamais avoir tété pour le plaisir, avant cette frénectomie labiale. Je suis contente d’avoir enfin mon enfant qui reste au sein endormi (ou pas) juste pour le plaisir. Je me sens enfin compétente.
Il a en outre des selles plus belles et n’a plus besoin de prendre de probiotiques pour éviter la constipation.
Pour moi, après la section du frein de langue, la frenotomie, je trouve qu’avoir la possibilité de respirer, tout simplement, c’est un avantage considérable. Je trouve que j’ai enfin de la place pour respirer, mastiquer les aliments etc.
Je suis allée voir un ostéopathe parce que j’avais beaucoup de vertiges et aussi très mal aux oreilles. Mon corps était tout de travers. Cela m’a fait du bien.
L’orthophoniste m’a fait un bilan. J’ai une déglutition d’un enfant de moins de trois ans ! Je prononce certains sons en positionnant très mal ma langue. Elle va me rééduquer pour cela, pour acquérir des réflexes et des automatismes corrects. Cela me permettra probablement de respirer plus systématiquement (et sans y penser) par le nez. Elle m’a demandé si j’avais beaucoup de problèmes ORL et si j’avais des allergies (je suis poly allergique, comme mes enfants).
Par contre, je suis étonnée de l’allure générale de ma langue. Je vois une sorte de « corde » sous la langue, là où le frein a été coupé (il y a eu 3 points en haut et 1 en bas). La langue semble encore retenue par son milieu. Je me demande si c’est normal ou s’il faudrait couper une deuxième fois pour que ma langue puisse toucher mon palais quand j’ai la bouche grande ouverte (ce que je ne peux pas faire actuellement). Je verrai aussi avec le temps. Je ne regrette pas ce geste parce qu’il m’apporte un tel bénéfice que cela valait la peine, même si c’est imparfait.
Pour mon bambin, même interrogation. Le frein de lèvre supérieur est bien moins serré qu’avant, mais je trouve qu’il est encore présent (du moins plus que chez moi qui n’en n’ai pas). Je lui retrousse pourtant la lèvre quand il ne la positionne pas bien. Cela dès le début…
Mon ainé (4 ans) a envie d’aller se faire sectionner son frein de lèvre. J’ai donc repris RDV avec l’ORL pour une visite préopératoire. Je vais essayer aussi de discuter de cela avec lui.
Voilà pour les nouvelles !
Merci encore des infos et de la disponibilité bienveillante que tu m’as apportée.
Bises
Belle journée
D. Maman de 4 enfants.
Les opérations se sont bien passées, à la fois pour moi et pour mon bambin.
Quel changement ! Mon bambin a calmé mon REF en quelques jours. Il a diminué ce qu’il mange comme solides à table et cela lui arrive de rester « pendu » au sein après avoir tété efficacement. Il ne semblait jamais avoir tété pour le plaisir, avant cette frénectomie labiale. Je suis contente d’avoir enfin mon enfant qui reste au sein endormi (ou pas) juste pour le plaisir. Je me sens enfin compétente.
Il a en outre des selles plus belles et n’a plus besoin de prendre de probiotiques pour éviter la constipation.
Pour moi, après la section du frein de langue, la frenotomie, je trouve qu’avoir la possibilité de respirer, tout simplement, c’est un avantage considérable. Je trouve que j’ai enfin de la place pour respirer, mastiquer les aliments etc.
Je suis allée voir un ostéopathe parce que j’avais beaucoup de vertiges et aussi très mal aux oreilles. Mon corps était tout de travers. Cela m’a fait du bien.
L’orthophoniste m’a fait un bilan. J’ai une déglutition d’un enfant de moins de trois ans ! Je prononce certains sons en positionnant très mal ma langue. Elle va me rééduquer pour cela, pour acquérir des réflexes et des automatismes corrects. Cela me permettra probablement de respirer plus systématiquement (et sans y penser) par le nez. Elle m’a demandé si j’avais beaucoup de problèmes ORL et si j’avais des allergies (je suis poly allergique, comme mes enfants).
Par contre, je suis étonnée de l’allure générale de ma langue. Je vois une sorte de « corde » sous la langue, là où le frein a été coupé (il y a eu 3 points en haut et 1 en bas). La langue semble encore retenue par son milieu. Je me demande si c’est normal ou s’il faudrait couper une deuxième fois pour que ma langue puisse toucher mon palais quand j’ai la bouche grande ouverte (ce que je ne peux pas faire actuellement). Je verrai aussi avec le temps. Je ne regrette pas ce geste parce qu’il m’apporte un tel bénéfice que cela valait la peine, même si c’est imparfait.
Pour mon bambin, même interrogation. Le frein de lèvre supérieur est bien moins serré qu’avant, mais je trouve qu’il est encore présent (du moins plus que chez moi qui n’en n’ai pas). Je lui retrousse pourtant la lèvre quand il ne la positionne pas bien. Cela dès le début…
Mon ainé (4 ans) a envie d’aller se faire sectionner son frein de lèvre. J’ai donc repris RDV avec l’ORL pour une visite préopératoire. Je vais essayer aussi de discuter de cela avec lui.
Voilà pour les nouvelles !
Merci encore des infos et de la disponibilité bienveillante que tu m’as apportée.
Bises
Belle journée
D. Maman de 4 enfants.
BON DIAGNOSTIQUE ENFIN POUR FREIN DE LANGUE SERRÉ PAR ÉVALUATION DE MOBILITÉ ET FONCTION. TÉMOIGNAGE.
Bonsoir à tous,
Nouvelle sur ce forum, je vais commencer par me présenter : je suis maman d’une petite fille de presque 2 mois et j’habite Maisons Laffitte.
Je me permets de squatter ce mail sur le frein de langue car moi aussi, je suis passée par là. Dans ma famille plusieurs personnes ont eu un frein de langue, j’ai donc été sensibilisée sur ce problème très tôt. J’ai demandé à la maternité où ma fille est née de vérifier son frein de langue et j’ai eu pour réponse que tout va bien. On est donc rentré à la maison rassurés, mais à peine quelques jours a commencé la tétée permanente : la petite restait accrochée au sein toute la journée. J’ai d’abord pensé au pic de croissance, ensuite au pic de croissance qui perdure et j’ai fini par me dire qu’elle a surement besoin de contact et je ne me prenais plus la tête.
A ses 3 semaines on a fait la visite du premier mois et là le choc! Elle n’avait pas encore regagné son poids de naissance et n’avait pris que 100 gr en 3 semaines... Je me culpabilisais de ne pas l’avoir vu avant mais je ne pouvais même pas penser que la petite manquerai du lait! J’ai de nouveau soulevé le problème du frein de langue mais la pédiatre non plus n’a rien vu. On a commencé à complémenter avec du LA car je n’arrivais à tirer que très peu au tire-lait.
J’ai en même temps contacté une maman bénévole de la LLL qui m’a donné des conseils (compression du sein, position assymétrique etc) et qui a trouvé qu’elle avait un palet très profond et un petit frein de langue. Elle m’a également donné les coordonnées de Léa Cohen qui j’ai immédiatement contacté. Léa a trouvé qu’elle avait un frein de langue et même de lèvre et m’a donné des coordonnées d’un ORL. Mais elle m’a surtout redonné de l’espoir d’en finir avec le LA. L’ORL était pas mal pris avec une attente de 2 semaines. J’ai essayé d’en tenter un autre l’histoire de voir si ca ne pouvait pas accélérer les choses. Mais sans surprise, il a trouvé sa langue parfaite :) Enfin les 2 freins ont été coupé et... Je n’i pas senti la différence immédiate. J’avoue que j’étais un peu déçue mais j’ai continué le DAL ainsi que le tire-lait après les tétées et un jour, du jour au lendement les 4 biberons de complément ont passé à un seul! En plus j’avais assez de mon lait tiré et donc plus de LA! Un vrai soulagement pour moi. On remonte la pente tout doucement :)
Je crie pas victoire et on a encore du chemin à faire : la tétée reste assez douleureuse – la rééducation est à faire. On joue tous à lui tirer la langue. Ca la fait rire mais des fois elle essaye de nous immiter. On va y arriver, j’y crois :)
Courage à toutes les mamans qui ont un allaitement un peu délicat. C’est superbe de pouvoir se soutenir et de savoir qu’on est pas la seule à galérer alors que tous les bouquins disent “allaiter - c’est facile” :) Et un grand merci à Léa et toutes les personnes comme elle qui aident et encouragent et soutiennent l’allaitement.
Tatiana
Nouvelle sur ce forum, je vais commencer par me présenter : je suis maman d’une petite fille de presque 2 mois et j’habite Maisons Laffitte.
Je me permets de squatter ce mail sur le frein de langue car moi aussi, je suis passée par là. Dans ma famille plusieurs personnes ont eu un frein de langue, j’ai donc été sensibilisée sur ce problème très tôt. J’ai demandé à la maternité où ma fille est née de vérifier son frein de langue et j’ai eu pour réponse que tout va bien. On est donc rentré à la maison rassurés, mais à peine quelques jours a commencé la tétée permanente : la petite restait accrochée au sein toute la journée. J’ai d’abord pensé au pic de croissance, ensuite au pic de croissance qui perdure et j’ai fini par me dire qu’elle a surement besoin de contact et je ne me prenais plus la tête.
A ses 3 semaines on a fait la visite du premier mois et là le choc! Elle n’avait pas encore regagné son poids de naissance et n’avait pris que 100 gr en 3 semaines... Je me culpabilisais de ne pas l’avoir vu avant mais je ne pouvais même pas penser que la petite manquerai du lait! J’ai de nouveau soulevé le problème du frein de langue mais la pédiatre non plus n’a rien vu. On a commencé à complémenter avec du LA car je n’arrivais à tirer que très peu au tire-lait.
J’ai en même temps contacté une maman bénévole de la LLL qui m’a donné des conseils (compression du sein, position assymétrique etc) et qui a trouvé qu’elle avait un palet très profond et un petit frein de langue. Elle m’a également donné les coordonnées de Léa Cohen qui j’ai immédiatement contacté. Léa a trouvé qu’elle avait un frein de langue et même de lèvre et m’a donné des coordonnées d’un ORL. Mais elle m’a surtout redonné de l’espoir d’en finir avec le LA. L’ORL était pas mal pris avec une attente de 2 semaines. J’ai essayé d’en tenter un autre l’histoire de voir si ca ne pouvait pas accélérer les choses. Mais sans surprise, il a trouvé sa langue parfaite :) Enfin les 2 freins ont été coupé et... Je n’i pas senti la différence immédiate. J’avoue que j’étais un peu déçue mais j’ai continué le DAL ainsi que le tire-lait après les tétées et un jour, du jour au lendement les 4 biberons de complément ont passé à un seul! En plus j’avais assez de mon lait tiré et donc plus de LA! Un vrai soulagement pour moi. On remonte la pente tout doucement :)
Je crie pas victoire et on a encore du chemin à faire : la tétée reste assez douleureuse – la rééducation est à faire. On joue tous à lui tirer la langue. Ca la fait rire mais des fois elle essaye de nous immiter. On va y arriver, j’y crois :)
Courage à toutes les mamans qui ont un allaitement un peu délicat. C’est superbe de pouvoir se soutenir et de savoir qu’on est pas la seule à galérer alors que tous les bouquins disent “allaiter - c’est facile” :) Et un grand merci à Léa et toutes les personnes comme elle qui aident et encouragent et soutiennent l’allaitement.
Tatiana
SOULAGEMENT APRÈS FREIN DE LANGUE SECTIONNÉ EN CABINET, DANS 3 SECONDES !
Elle n'a pas manqué de lait car super lactation de départ ( mais qui a bien baissé ! ) et aussi grâce au grand frère qui tète aussi et qui tétait moins au fur et à mesure que la lactation baissait. J'ai fini par refuser les tts au grand frère pour assurer que la petite avait son compte quand j'ai vu ma lactation baisser! Donc elle restait au sein, tétait en continue, et a souffert de coliques car elle ne vidait pas le sein. Pas possible de faire la compression de sein car elle refusait de téter les seins sans flux facile! Elle ne tétait que quand le flux était amorcé par le tétouillage ou mâcher avec les gencives. Aie!
Donc pour compenser: rester assise avec les bébés qui tètent ( merci le tonga ! )
Photo ci dessus: Exercice pour assurer que le membrane ne se reforme pas.
Depuis ce deuxième frenotomie, les tétés sont plus espacées et plus longues, et fini les coliques ! Je pense que ma lactation n'est plus en danger. Ma fille avait une succion encore pire les 2 jours suivant la frenotomie, elle ne se servait plus de sa langue, d'où le doute que le membrane soit recollé depuis le premier coupe à la maternité.
En fait, elle était probablement gênée par la cicatrice, comme un aphte. Comme elle ne pince plus le sein depuis hier, le deuxième frenotomie, et arrive enfin à attraper le mamelon avec sa langue, donc succion normale, je pense qu'elle ne sent plus la cicatrice ( 4 jours après 2ème frenotomie )."
Maintenant, les tétés sont plus espacés car elle vide mieux le sein et le lait gras cale mieux, je n'ai pas l'habitude de la poser ! Ca change ma vie de maman!"
I.F. Maman très expérimentées maintenant, avec deux téteurs.
Donc pour compenser: rester assise avec les bébés qui tètent ( merci le tonga ! )
Photo ci dessus: Exercice pour assurer que le membrane ne se reforme pas.
Depuis ce deuxième frenotomie, les tétés sont plus espacées et plus longues, et fini les coliques ! Je pense que ma lactation n'est plus en danger. Ma fille avait une succion encore pire les 2 jours suivant la frenotomie, elle ne se servait plus de sa langue, d'où le doute que le membrane soit recollé depuis le premier coupe à la maternité.
En fait, elle était probablement gênée par la cicatrice, comme un aphte. Comme elle ne pince plus le sein depuis hier, le deuxième frenotomie, et arrive enfin à attraper le mamelon avec sa langue, donc succion normale, je pense qu'elle ne sent plus la cicatrice ( 4 jours après 2ème frenotomie )."
Maintenant, les tétés sont plus espacés car elle vide mieux le sein et le lait gras cale mieux, je n'ai pas l'habitude de la poser ! Ca change ma vie de maman!"
I.F. Maman très expérimentées maintenant, avec deux téteurs.
FREIN DE LANGUE SERRÉ DISTINGUÉ PAR FONCTION ET MOBILITÉ ENTRAVÉS. TÉMOIGNAGE
Sabine,
Je pense que l'option voir un ORL est une bonne idée.
A condition, pour soutenir ton propos, que tu lui ramènes le feuillet hyper bien expliqué sur les freins de langue.
Je te le mets en cc. Comme ça il ne te prendra pas pour une folle. Insiste. Moi, même un ORL spécialiste en frein de langues, au départ il a regardé dans la bouche de mon fils puis il a dit: "pas de frein de langue".
Mon mari a du insister en lui disant que Léa Cohen en avait senti un au toucher, il a regardé à nouveau, senti avec ses doigts puis dit: "oh ben oui, on ne le voit pas du tout mais c'est un grooos frein de langue!" "Je lui décerne la palme du frein de langue le plus compliqué que j'ai jamais vu". Ben dis donc... Et si on avait pas insisté... ?
Ils se détectent donc parfois très difficilement.
Ce qu'expliquait Léa c'est que 2 types de freins se distinguent à l'oeil nu et 2 au toucher, ce qu'ignorent la plupart des pédiatres.
Ce fut le cas à la maternité puisqu'au 2ème jour, comme il avait du mal à têter, le pédiatre a regardé dans sa bouche puis a décrété qu'il
Photo ci dessus: DAL AU DOIGT pour réeducation succion.
n'avait pas de frein de langue. J'étais à côté de lui et il n'a pratiqué aucun palper... C'est terrible, mais aujourd'hui, on dirait que quasi personne n'arrive à les distinguer...
Bref, tout ça pour dire qu'avec des explications bien scientifiques, il sera obligé de considérer la chose. Et insiste pour qu'il pratique un palper!
J'espère que ça t'aide!
Ah, dernier point, parfois la plaie peut re-cicatriser sur elle-même. Nous comme on ne voyait pas d'amélioration, on a du y retourner 15 jours après.
Il a du resectionner le frein...
Allez, courage. Accroche-toi. Tu vas la trouver la solution!
Et un bon diagnostic, sera un 1er pas.
Véronique
Maman d'Anton, 7 mois 1/2, frein de langue sectionné à 15 jours, puis resectionné à 1 mois, petit menton et palais creux, DAL de ses 1 à 4 mois, diversification à 5 mois.
Je pense que l'option voir un ORL est une bonne idée.
A condition, pour soutenir ton propos, que tu lui ramènes le feuillet hyper bien expliqué sur les freins de langue.
Je te le mets en cc. Comme ça il ne te prendra pas pour une folle. Insiste. Moi, même un ORL spécialiste en frein de langues, au départ il a regardé dans la bouche de mon fils puis il a dit: "pas de frein de langue".
Mon mari a du insister en lui disant que Léa Cohen en avait senti un au toucher, il a regardé à nouveau, senti avec ses doigts puis dit: "oh ben oui, on ne le voit pas du tout mais c'est un grooos frein de langue!" "Je lui décerne la palme du frein de langue le plus compliqué que j'ai jamais vu". Ben dis donc... Et si on avait pas insisté... ?
Ils se détectent donc parfois très difficilement.
Ce qu'expliquait Léa c'est que 2 types de freins se distinguent à l'oeil nu et 2 au toucher, ce qu'ignorent la plupart des pédiatres.
Ce fut le cas à la maternité puisqu'au 2ème jour, comme il avait du mal à têter, le pédiatre a regardé dans sa bouche puis a décrété qu'il
Photo ci dessus: DAL AU DOIGT pour réeducation succion.
n'avait pas de frein de langue. J'étais à côté de lui et il n'a pratiqué aucun palper... C'est terrible, mais aujourd'hui, on dirait que quasi personne n'arrive à les distinguer...
Bref, tout ça pour dire qu'avec des explications bien scientifiques, il sera obligé de considérer la chose. Et insiste pour qu'il pratique un palper!
J'espère que ça t'aide!
Ah, dernier point, parfois la plaie peut re-cicatriser sur elle-même. Nous comme on ne voyait pas d'amélioration, on a du y retourner 15 jours après.
Il a du resectionner le frein...
Allez, courage. Accroche-toi. Tu vas la trouver la solution!
Et un bon diagnostic, sera un 1er pas.
Véronique
Maman d'Anton, 7 mois 1/2, frein de langue sectionné à 15 jours, puis resectionné à 1 mois, petit menton et palais creux, DAL de ses 1 à 4 mois, diversification à 5 mois.
BILAN 4 JOURS APRÈS LA FRENOTOMIE
Transit revenu à un rythme normal, fini les selles vertes et les coliques. Moins de selles et plus de pipi. Le transit était accéléré par le trop de lactose.
Une succion plus détendue, mouvements plus amples. La petite arrive à attraper le mamelon avec sa langue et ne pince plus avec les gencives. Allaiter en position biologique est maintenant possible. Meilleure prise du mamelon, ouvre mieux la mâchoire car elle ne mâche plus pour amorcer le sein. Le mamelon s’étire au fond du palais. Succion normale.
· Tétés plus espacées et plus longues. Avant on avait une succession de petites tétées entrecoupées de siestes avec un bébé qui dort au sein en tétouillant et qui boit efficacement quand le sein est amorcé. Donc elle vide visiblement mieux le sein et prend du lait du fin de cours de téter, plus gras et qui cale mieux, d'où l'espacement et la fin de la tétée continue.
· Meilleure lactation, sans utiliser le tire-lait.
Merci APT et Dr MILLER.
Isabelle (maman d’Eléonore 2 mois et Paul 3 ans, co-allaités).
Une succion plus détendue, mouvements plus amples. La petite arrive à attraper le mamelon avec sa langue et ne pince plus avec les gencives. Allaiter en position biologique est maintenant possible. Meilleure prise du mamelon, ouvre mieux la mâchoire car elle ne mâche plus pour amorcer le sein. Le mamelon s’étire au fond du palais. Succion normale.
· Tétés plus espacées et plus longues. Avant on avait une succession de petites tétées entrecoupées de siestes avec un bébé qui dort au sein en tétouillant et qui boit efficacement quand le sein est amorcé. Donc elle vide visiblement mieux le sein et prend du lait du fin de cours de téter, plus gras et qui cale mieux, d'où l'espacement et la fin de la tétée continue.
· Meilleure lactation, sans utiliser le tire-lait.
Merci APT et Dr MILLER.
Isabelle (maman d’Eléonore 2 mois et Paul 3 ans, co-allaités).
LACTITUDE : FLASH INFO SUR FREIN DE LANGUES
Allaitement maternel : Charlotte Bodeven
Formation continue internationale Novembre 2010 English translation : click here
Le coin de la consultante :
un frein de langue serré
frein de langue visible
Cette mère a pris contact avec la consultante quand son bébé avait 18 jours. Elle indique que « dès les premiers jours à la maternité, j'ai eu de grosses douleurs au niveau des mamelons et ils se sont "abîmés" ».
Les commentaires et suggestions faites à la mère ont été divers, inappropriés et parfois ils ont sapé sa confiance :
Il lui a proposé de changer les positions lors de la tétée, le but étant d’avoir le menton du bébé orienté dans différentes directions ;
il lui a été dit que son bébé avait une forte succion que c’était comme ça et qu’on n’y pouvait rien ;
il a été suggéré d’utiliser un tire-lait ce qui a ensuite permis un commentaire sur la quantité tirée qui paraissait peu abondante à la pharmacienne ;
il lui a été recommandé d’utiliser des coquilles car la mère ne supportait plus, ni vêtements, ni soutien-gorge (cependant, elle se retrouvait inondée de lait… surprenant pour une mère qui manquait de lait !)
Lorsqu’elle tirait son lait, les seins étaient également sensibles. De plus, l’enfant n’avait pris que 50 g durant la semaine.
Comme à son habitude, la consultante a examiné la mère. Le bout des mamelons était extrêmement douloureux. La mère disait « j’ai l’impression qu’on me cisaille les seins à chaque tétée ». La bouche du bébé a été ensuite examinée et un joli frein de langue bien classique a été observé. La consultante espérait que cela suffirait (mais soupçonnait une infection mycosique ou bactérienne car la douleur était également présente lorsque la mère tirait son lait pour éviter la douleur des tétées).
Le frein de langue a été coupé au cabinet d’un ORL. La mère se demandait si cette intervention était bien pertinente et n’a guère été confortée dans sa décision par le pédiatre de l’enfant qui pensait que cela ne gênait pas l’allaitement.
Deux jours après la section du frein de langue, la consultante a revu la mère car les seins étaient toujours douloureux. Ils étaient maintenant rose-framboisé et luisants. Un traitement antimycosique a été mis en place chez la mère et l’enfant. La mère, malgré de belles quantités de lait obtenues au tire-lait, s’inquiètait de sa production et donnait des compléments de lait industriel lorsque son bébé pleurait.
Il aurait été intéressant qu’un Apgar de l’allaitement soit effectué à la naissance pour éviter une cascade de difficultés et une perte de confiance de la mère.
Ressources sur le sujet :
Protocole ABM 11 – Ankyloglossie
Le feuillet ILCA « Allaitement et frein de langue court »
Par Catherine Watson Genna, BS, IBCLC et Elizabeth V. Coryllos, MD, FAAP, FACS, IBCLC (à demander à Lactitude)
En anglais, le livre-thèse d’Alison K. Hazelbaker. Tongue-Tie. Morphogenesis, impact, assessment and treatment.
L’auteure nous invite à « délier nos langues, à potasser le sujet, à en parler… et à traduire tout cela en français ! »
http://www.tongue-tie.aidanandevapress.com/index.html
Formation continue internationale Novembre 2010 English translation : click here
Le coin de la consultante :
un frein de langue serré
frein de langue visible
Cette mère a pris contact avec la consultante quand son bébé avait 18 jours. Elle indique que « dès les premiers jours à la maternité, j'ai eu de grosses douleurs au niveau des mamelons et ils se sont "abîmés" ».
Les commentaires et suggestions faites à la mère ont été divers, inappropriés et parfois ils ont sapé sa confiance :
Il lui a proposé de changer les positions lors de la tétée, le but étant d’avoir le menton du bébé orienté dans différentes directions ;
il lui a été dit que son bébé avait une forte succion que c’était comme ça et qu’on n’y pouvait rien ;
il a été suggéré d’utiliser un tire-lait ce qui a ensuite permis un commentaire sur la quantité tirée qui paraissait peu abondante à la pharmacienne ;
il lui a été recommandé d’utiliser des coquilles car la mère ne supportait plus, ni vêtements, ni soutien-gorge (cependant, elle se retrouvait inondée de lait… surprenant pour une mère qui manquait de lait !)
Lorsqu’elle tirait son lait, les seins étaient également sensibles. De plus, l’enfant n’avait pris que 50 g durant la semaine.
Comme à son habitude, la consultante a examiné la mère. Le bout des mamelons était extrêmement douloureux. La mère disait « j’ai l’impression qu’on me cisaille les seins à chaque tétée ». La bouche du bébé a été ensuite examinée et un joli frein de langue bien classique a été observé. La consultante espérait que cela suffirait (mais soupçonnait une infection mycosique ou bactérienne car la douleur était également présente lorsque la mère tirait son lait pour éviter la douleur des tétées).
Le frein de langue a été coupé au cabinet d’un ORL. La mère se demandait si cette intervention était bien pertinente et n’a guère été confortée dans sa décision par le pédiatre de l’enfant qui pensait que cela ne gênait pas l’allaitement.
Deux jours après la section du frein de langue, la consultante a revu la mère car les seins étaient toujours douloureux. Ils étaient maintenant rose-framboisé et luisants. Un traitement antimycosique a été mis en place chez la mère et l’enfant. La mère, malgré de belles quantités de lait obtenues au tire-lait, s’inquiètait de sa production et donnait des compléments de lait industriel lorsque son bébé pleurait.
Il aurait été intéressant qu’un Apgar de l’allaitement soit effectué à la naissance pour éviter une cascade de difficultés et une perte de confiance de la mère.
Ressources sur le sujet :
Protocole ABM 11 – Ankyloglossie
Le feuillet ILCA « Allaitement et frein de langue court »
Par Catherine Watson Genna, BS, IBCLC et Elizabeth V. Coryllos, MD, FAAP, FACS, IBCLC (à demander à Lactitude)
En anglais, le livre-thèse d’Alison K. Hazelbaker. Tongue-Tie. Morphogenesis, impact, assessment and treatment.
L’auteure nous invite à « délier nos langues, à potasser le sujet, à en parler… et à traduire tout cela en français ! »
http://www.tongue-tie.aidanandevapress.com/index.html
DAL POUR PALIER PALAIS CREUX PUIS REPRISE DE TRAVAIL. TÉMOIGNAGE.
Salut Maria,
Ici, tu es très très bien entourée. Tu vas y arriver!
Si ça peut t'inspirer, voilà comment ça s'est passé pour moi:
moi mon bout'chou a été supplémenté au DAL dès ses 1 mois pour cause de poids qui stagne. Il a réussi à têter "normalement" (avant il têtait avec l'aide de bouts de sein en silicone à cause d'une succion inefficace pour cause de palais creux et gros frein de langue coupé à 15 jours) à l'âge de 2 mois, entretemps et par la suite, c'était 2 et 3 DAL de 90-120ml / jour + tirer mon lait 1 fois en journée + 1 fois avant d'aller me coucher vers minuit - 1h.
Ensuite vers ses 3 mois, le dr LML m'a prescrit du dompéridone pour donner un coup de pouce et accélérer l'allaitement exclusif. En 15 jours les quantités de mon lait tiré avaient doublé.
Après un mois, donc à ses 4 mois, j'allaitais enfin exclusivement mon fils.
Depuis, j'ai repris le boulot (à ses 4 mois) , je tire mon lait 2 fois (parfois 1) dans la journée + 1 fois le soir avant de me coucher. Et le matin et le soir + wk, c'est têtées à volonté.
C'était très très prenant, parfois décourageant les 3 premiers mois. Mais le dr LML avait raison, le dompéridone dans mon cas a été un vrai booster, le coup de pouce qui manquait pour arrêter en roue libre. Elle m'avait dit: "si vous tiriez une fois de plus en journée, vous pourriez sans doute l'allaiter exclusivement mais puisque vous n'y arrivez pas (mon fils était scotché à moi tout le temps), ça va vous aider à atteindre enfin ce pallier".
Ce qui est extraordinaire c'est que je n'ai pas eu à renouveller le traitement. Dans mon cas, après 4 semaines (je pense, j'ai un trou) j'ai eu assez de lait, quel miracle de voir son fils s'endormir le soir au sein sans rouspéter, quelle douce victoire... et ensuite, je pense que sa succion était devenue assez efficace pour entretenir la lactation et ça n'a quasi pas rebaissé depuis ou alors 2 jours si j'avais des canaux bouchés ou si je faisais des nuits presque blanches...
Ce qui est intéressant c'est qu'il faut vraiment garder espoir parce que quand la situation se met à changer, ça va super vite. Pendant des mois on stagne puis ça remonte très très vite en flèche et on finit par se passer du DAL sans s'en apercevoir.
Je n'ai pas suivi le pourquoi de ton utilisation du DAL (problème de succion ou réduction mammaire?) mais sache que la fin de ton histoire avec le DAL peut être endéans quelques semaines. Enfin, c'est tout le bien que je te souhaite. Surtout avec du dompéridone.
Ceci dit, maintenant que j'ai dit ça, au début, j'ai cru me que mon utilisation du DAL serait hyper courte et que j'arriverais vite à renverser la tendance et ce ne fut pas tant le cas que ça. Donc il faut garder en tête que la situation se rétablit souvent dans la durée. Se dire qu'on arrivera à s'en passer à la diversification vers les 6 mois est un bon cap à garder en tête je pense parce que ça a l'air d'être la réalité pour beaucoup de mamans... Mais vers la fin, il peut y avoir un pic où la production remonte vite en flèche...
Pour les têtées de nuit, je ne pense pas que réveiller ton fils soit nécessaire.
On fait comme on peut avec ce quon a. Et son sommeil est précieux.
J'en avais parlé au dr LML parce que mon fils dormait de 23h-24h à 6-7h du matin. Et elle estimait que si je tirais mon lait avant de me coucher, vers 24h-01h, ça équivalait à une têtée de nuit en plus qui boostait tout de même la prolactine. Est-ce que c'est déjà qqch que tu fais?
Puis son sommeil peut changer. Tu vas voir quand tu vas le faire garder, nous il s'est mis à s'endormir à 21h du jour au lendemain!! et à se réveiller à 4h, et à têter 3 fois entre 4h et 7h...
Voilà pour mon humble histoire, si ça peut t'aider à y voir plus clair...
Accroche-toi, après c'est un pur bonheur, et quand tu les vois sourire en têtant ou tirer sur ton t-shirt pour que tu leur donnes du lait ou babiller "laaaait" pour avoir à manger, alors moi j'ai ce sentiment de plénitude qui m'envahit. Les choses sont en ordre, comme elles devraient être. Et tu vas y arriver aussi!
Bonne nuit,
Véronique D.
Maman d'Anton, 7 mois déjà...
Ici, tu es très très bien entourée. Tu vas y arriver!
Si ça peut t'inspirer, voilà comment ça s'est passé pour moi:
moi mon bout'chou a été supplémenté au DAL dès ses 1 mois pour cause de poids qui stagne. Il a réussi à têter "normalement" (avant il têtait avec l'aide de bouts de sein en silicone à cause d'une succion inefficace pour cause de palais creux et gros frein de langue coupé à 15 jours) à l'âge de 2 mois, entretemps et par la suite, c'était 2 et 3 DAL de 90-120ml / jour + tirer mon lait 1 fois en journée + 1 fois avant d'aller me coucher vers minuit - 1h.
Ensuite vers ses 3 mois, le dr LML m'a prescrit du dompéridone pour donner un coup de pouce et accélérer l'allaitement exclusif. En 15 jours les quantités de mon lait tiré avaient doublé.
Après un mois, donc à ses 4 mois, j'allaitais enfin exclusivement mon fils.
Depuis, j'ai repris le boulot (à ses 4 mois) , je tire mon lait 2 fois (parfois 1) dans la journée + 1 fois le soir avant de me coucher. Et le matin et le soir + wk, c'est têtées à volonté.
C'était très très prenant, parfois décourageant les 3 premiers mois. Mais le dr LML avait raison, le dompéridone dans mon cas a été un vrai booster, le coup de pouce qui manquait pour arrêter en roue libre. Elle m'avait dit: "si vous tiriez une fois de plus en journée, vous pourriez sans doute l'allaiter exclusivement mais puisque vous n'y arrivez pas (mon fils était scotché à moi tout le temps), ça va vous aider à atteindre enfin ce pallier".
Ce qui est extraordinaire c'est que je n'ai pas eu à renouveller le traitement. Dans mon cas, après 4 semaines (je pense, j'ai un trou) j'ai eu assez de lait, quel miracle de voir son fils s'endormir le soir au sein sans rouspéter, quelle douce victoire... et ensuite, je pense que sa succion était devenue assez efficace pour entretenir la lactation et ça n'a quasi pas rebaissé depuis ou alors 2 jours si j'avais des canaux bouchés ou si je faisais des nuits presque blanches...
Ce qui est intéressant c'est qu'il faut vraiment garder espoir parce que quand la situation se met à changer, ça va super vite. Pendant des mois on stagne puis ça remonte très très vite en flèche et on finit par se passer du DAL sans s'en apercevoir.
Je n'ai pas suivi le pourquoi de ton utilisation du DAL (problème de succion ou réduction mammaire?) mais sache que la fin de ton histoire avec le DAL peut être endéans quelques semaines. Enfin, c'est tout le bien que je te souhaite. Surtout avec du dompéridone.
Ceci dit, maintenant que j'ai dit ça, au début, j'ai cru me que mon utilisation du DAL serait hyper courte et que j'arriverais vite à renverser la tendance et ce ne fut pas tant le cas que ça. Donc il faut garder en tête que la situation se rétablit souvent dans la durée. Se dire qu'on arrivera à s'en passer à la diversification vers les 6 mois est un bon cap à garder en tête je pense parce que ça a l'air d'être la réalité pour beaucoup de mamans... Mais vers la fin, il peut y avoir un pic où la production remonte vite en flèche...
Pour les têtées de nuit, je ne pense pas que réveiller ton fils soit nécessaire.
On fait comme on peut avec ce quon a. Et son sommeil est précieux.
J'en avais parlé au dr LML parce que mon fils dormait de 23h-24h à 6-7h du matin. Et elle estimait que si je tirais mon lait avant de me coucher, vers 24h-01h, ça équivalait à une têtée de nuit en plus qui boostait tout de même la prolactine. Est-ce que c'est déjà qqch que tu fais?
Puis son sommeil peut changer. Tu vas voir quand tu vas le faire garder, nous il s'est mis à s'endormir à 21h du jour au lendemain!! et à se réveiller à 4h, et à têter 3 fois entre 4h et 7h...
Voilà pour mon humble histoire, si ça peut t'aider à y voir plus clair...
Accroche-toi, après c'est un pur bonheur, et quand tu les vois sourire en têtant ou tirer sur ton t-shirt pour que tu leur donnes du lait ou babiller "laaaait" pour avoir à manger, alors moi j'ai ce sentiment de plénitude qui m'envahit. Les choses sont en ordre, comme elles devraient être. Et tu vas y arriver aussi!
Bonne nuit,
Véronique D.
Maman d'Anton, 7 mois déjà...
PALAIS CREUX. ENFIN LE BON DIAGNOSTIQUE & LES TECHNIQUES ADAPTÉS.
Je vous débriefe...
Nous avons rencontré le dr LML cette après-midi.
C'était trèèèès intéressant: ça a permis de préciser ce qu'Anton a vraiment.
- Anton a un palais creux dû à son frein de langue, mais le creux est bcp plus antérieur (vers le fond de la gorge) que chez d'autres bébés, à cause du frein de langue très spécial qu'il avait
- C'est aussi ce frein qui fait qu'il a aujourd'hui un tt petit menton / machoire
- Ce creux fait qu'Anton a seulement +/- 60% du lait contenu dans mes seins qd il tête par lui-même (c'est 80% pour le reste des bébés qd tt va bien).
- Dans notre cas, les bouts de sein ont véritablement sauvé l'allaitement. A priori, ce ne sont pas eux qui ont fait baisser la lactation ds notre cas, mais ce creux vers le fond fait que quand la langue fait normalement une dépression vers le fond de la gorge pour sucer, il y a chez Anton un creux d'étanchéité qui fait qu'il ne stimule pas assez mon sein (c'est assez technique, désolée).
- Quand mon mamelon est aspiré, il cogne contre le bord du fond du creux, ce qui 1/ me fait mal et crevasse mes mamelons et 2/ empêche Anton de profiter pleinement du 1er réflexe d'éjection et d'aspirer bien les autres...
- Dans mon cas, le tire-lait est donc important parce qu'il renforce les réflexes d'éjection...
- Par ailleurs, sachant qu'Anton ne prend qu'un Dal de 90, 1 DAL 1/2 à présent de LA par jour, on est pas très très loin d'un possible allaitement exclusif. Elle estime que tirer une 3ème fois dans la journée pourrait suffire à ce que mon lait soit suffisant...
- On parlait aussi des têtées de nuit... En fait, je tire tjs mon lait avant d'aller me coucher, vers 1h du matin, elle estime que ça peut remplacer la têtée de nuit mais qu'il faudrait tirer donc 1 fois en plus la journée...
.. Pour ce qui est du cododo, avant Anton dormait entre nous 2 sur un nid d'ange (pour pas l'écraser). Il dort aujourd'hui dans son couffin posé sur un coffre acollé à notre lit... 2 fois récemment, Anton a dormi contre moi... je ne suis pas fan: 1/il reste vraiment scotché et je ne peux quasi pas bouger, 2/ de toutes façons, même comme ça, à la limite il tétouille 5 min au milieu de la nuit mais pas de longue têtée... donc je ne me résouds pas à changer nos habitudes sur ce point... et je me dis qu'il se réveillera sûrement plus qd il sera gardé, de tt façons (manque de calins :-(()!
- Pour mon infection, que j'estimais être une candidose, je vais faire un prélèvement pour être sûre que ce ne soit pas (aussi) infesté de staphilocoques dorés (j'ignore comment ça s'écrit... sorry), sinon je guérirai jamais!!!
- Sinon Anton tête plutôt bien, ça c'est cooool
- J'ai droit à du Dompéridone pour m'aider et je vais vous demander vos super recettes de tisanes, si ça marche??
- Pour la reprise du boulot, elle confirmait bien sûr que si je ne tire pas, je n'aurai vite plus de lait...
Voilà!
Il faut que je digère pour faire un plan d'action!
Bonne nuit,
Véronique Deconinck
maman d'Anton, 3 mois
Nous avons rencontré le dr LML cette après-midi.
C'était trèèèès intéressant: ça a permis de préciser ce qu'Anton a vraiment.
- Anton a un palais creux dû à son frein de langue, mais le creux est bcp plus antérieur (vers le fond de la gorge) que chez d'autres bébés, à cause du frein de langue très spécial qu'il avait
- C'est aussi ce frein qui fait qu'il a aujourd'hui un tt petit menton / machoire
- Ce creux fait qu'Anton a seulement +/- 60% du lait contenu dans mes seins qd il tête par lui-même (c'est 80% pour le reste des bébés qd tt va bien).
- Dans notre cas, les bouts de sein ont véritablement sauvé l'allaitement. A priori, ce ne sont pas eux qui ont fait baisser la lactation ds notre cas, mais ce creux vers le fond fait que quand la langue fait normalement une dépression vers le fond de la gorge pour sucer, il y a chez Anton un creux d'étanchéité qui fait qu'il ne stimule pas assez mon sein (c'est assez technique, désolée).
- Quand mon mamelon est aspiré, il cogne contre le bord du fond du creux, ce qui 1/ me fait mal et crevasse mes mamelons et 2/ empêche Anton de profiter pleinement du 1er réflexe d'éjection et d'aspirer bien les autres...
- Dans mon cas, le tire-lait est donc important parce qu'il renforce les réflexes d'éjection...
- Par ailleurs, sachant qu'Anton ne prend qu'un Dal de 90, 1 DAL 1/2 à présent de LA par jour, on est pas très très loin d'un possible allaitement exclusif. Elle estime que tirer une 3ème fois dans la journée pourrait suffire à ce que mon lait soit suffisant...
- On parlait aussi des têtées de nuit... En fait, je tire tjs mon lait avant d'aller me coucher, vers 1h du matin, elle estime que ça peut remplacer la têtée de nuit mais qu'il faudrait tirer donc 1 fois en plus la journée...
.. Pour ce qui est du cododo, avant Anton dormait entre nous 2 sur un nid d'ange (pour pas l'écraser). Il dort aujourd'hui dans son couffin posé sur un coffre acollé à notre lit... 2 fois récemment, Anton a dormi contre moi... je ne suis pas fan: 1/il reste vraiment scotché et je ne peux quasi pas bouger, 2/ de toutes façons, même comme ça, à la limite il tétouille 5 min au milieu de la nuit mais pas de longue têtée... donc je ne me résouds pas à changer nos habitudes sur ce point... et je me dis qu'il se réveillera sûrement plus qd il sera gardé, de tt façons (manque de calins :-(()!
- Pour mon infection, que j'estimais être une candidose, je vais faire un prélèvement pour être sûre que ce ne soit pas (aussi) infesté de staphilocoques dorés (j'ignore comment ça s'écrit... sorry), sinon je guérirai jamais!!!
- Sinon Anton tête plutôt bien, ça c'est cooool
- J'ai droit à du Dompéridone pour m'aider et je vais vous demander vos super recettes de tisanes, si ça marche??
- Pour la reprise du boulot, elle confirmait bien sûr que si je ne tire pas, je n'aurai vite plus de lait...
Voilà!
Il faut que je digère pour faire un plan d'action!
Bonne nuit,
Véronique Deconinck
maman d'Anton, 3 mois
PALAIS CREUX, BESOIN DE DAL JUSQU'À LA DIVERSIFICATION DES ALIMENTS HAUTES EN CALORIES.
Je suis maman de mon premier bébé , Erwan qui a 4 mois et qui est allaité avec DAL depuis qu'il a 3semaines.
Je n'en ai pas eu de réduction mamaire mais je me permets de t'écrire quand meme pour te dire que tu n'es pas seule à ressentir tout ça.
Après avoir eu un accouchement idéal,sans peridurale,je pensais à tort que mon allaitement allait etre pareil.
Erwan à tété quasi tout de suite , puis plus les heures déffilaient ,moins Erwan tétait bien,il devenait faible et à eu la jaunisse,ce qui n'a rien arrangé.
Moi je n'arrivais pas à avoir ma montée de lait, donc on a mit en place un tire lait et c'est seuleument le cinquieme jour et apres avoir tiré mon lait toutes les deux heures, jours et nuits que j'eu enfin un peu de lait (quelques gouttes).
Pendant ce temps Erwan était completé à la seringue avec du LA.
Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas plus de lait,je me sentait coupable de ne pouvoir nourir mon enfant "naturellement" comme je l'avais tant souhaité.
Puis un beau jour le verdict tomba, Erwan a un palais creux ce qui fait qu'il n'arrive pas à stimuler mes seins correctement.
Depuis j'utilise le DAL que j'ai d'abord tant haïe mais que j'ai fini par accepter comme alié.
Tout les jours j'esperais voir diminuer la quantité de LA.
J'ai pleuré chaques jours pendant un mois et je ne sortais pas de chez moi car mon entourage ne comprenait pas mon acharnement.
Heureusement j'ai un mari en or qui me soutient à 100% et qui me rappelle pourquoi je fait tout ça dès que je craque.
Aujourd'hui grace à un travail quotidien j'ai enfin fais le deuil d'un allaitement exclusif, meme s'il y'a des moments ou j'y repense,je me dit que j'utiliserais surement le DAL jusqu'au bout,mais tant pis l'essentiel est que mon bébé grandisse bien et qu'il soit heureux.
Il ne faut pas se fixer de date pour arreter le DAL mais vivre au jour le jour et se dire que ça viendra quand le temps sera venu.
Actuellement je complete toujours Erwan avec 5 DAL de 120ml de LA+ 1 DAL de 120 ml de LM + 1 tétée sans DAL la nuit et tétées à volonter toute la journée.
Maria,ce que tu disait precedemment " quand j'essaie de mettre Vincent
au sein, il s'énerve et s'il n'y a pas le lact-aid il ne veut pas
rester." me rappelle ce quej'ai vécue avec Erwan.
Es tu aller voir un Ostéopathe ou un ORL pour savoir si ton petit Vincent n'a pas un palais creux ou un frein de langue court ?
En tout cas félicitation pour ta determination,c'est aussi très bien que tu es fait le bon choix en appelant charlotte tout de suite.
C'est bizarre mais dès que je vois un nouveau témoignage meme si ce n'est pas excatement la meme histoire,ça me ramene en arriere et me replonge dans ce que j'ai vécue par rapport aux sentiments. Finalement on est toutes pareils...des mamans acharnées qui veulent le meilleur pour leur bébé et peu importe les obstacles on finit toujours par aller au bout.
Je viens souvent sur le forum dès que j'ai un petit coup de blues et ça me fait vraiment du bien et surtout relativiser,alors Maria surtout n'hésites pas ,si tu as un coup dur,vient sur le forum,il y'a vraiment de supers mamans qui te réconfortent et te conseils super bien.
Bon courage, surtout accroche toi et à tres vite pour des nouvelles de toi et de ton petit Vincent.
Sabine, maman d'Erwan 4 mois palais creux allaité avec DAL
Epilogue:
Bonjour à toutes, J'espère que vous allez toutes bien,je ne suis plus active sur le forum actuellement mais je vous lis toujours. Je tenais à vous souhaitez à toutes un joyeux noël et j'en profite en même temps pour vous donner de nos nouvelles. Erwan a 10 mois et je l'allaite toujours malgrès ma "faible" production de lait. J'ai fait un dosage de la thyaroide et tout fonctionnent donc ce n'était pas ça le problème. Erwan est heureux au sein et j'en suis ravie. Toute cette bataille ne fut pas en vaine même si le résultat n'est pas celui que j'attendais, je m'en contente. Tout va mieux. Je suis plus sereine et je me dit que je ne ferais pas d'erreur pour l'allaitement de BB 2. J'espère pouvoir faire un co-allaitement. Comme ça Erwan en profitera encore plus. Je vous remercie pour tous les bons informations que vous m'avez prodigué et le soutient que vous m'avez offert lorsque le moral était au plus bas. C'est aussi grâce à vous que j'allaite encore Erwan avec bonheur aujourd'hui. MERCI! Je vous souhaite encore de joyeuses fêtes les supers-mamans ! Sabine maman d'Erwan 10 mois allaité avec DAL depuis ses 3 semaines (problème de succion, palais creux et menton retrognathe)
Je n'en ai pas eu de réduction mamaire mais je me permets de t'écrire quand meme pour te dire que tu n'es pas seule à ressentir tout ça.
Après avoir eu un accouchement idéal,sans peridurale,je pensais à tort que mon allaitement allait etre pareil.
Erwan à tété quasi tout de suite , puis plus les heures déffilaient ,moins Erwan tétait bien,il devenait faible et à eu la jaunisse,ce qui n'a rien arrangé.
Moi je n'arrivais pas à avoir ma montée de lait, donc on a mit en place un tire lait et c'est seuleument le cinquieme jour et apres avoir tiré mon lait toutes les deux heures, jours et nuits que j'eu enfin un peu de lait (quelques gouttes).
Pendant ce temps Erwan était completé à la seringue avec du LA.
Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas plus de lait,je me sentait coupable de ne pouvoir nourir mon enfant "naturellement" comme je l'avais tant souhaité.
Puis un beau jour le verdict tomba, Erwan a un palais creux ce qui fait qu'il n'arrive pas à stimuler mes seins correctement.
Depuis j'utilise le DAL que j'ai d'abord tant haïe mais que j'ai fini par accepter comme alié.
Tout les jours j'esperais voir diminuer la quantité de LA.
J'ai pleuré chaques jours pendant un mois et je ne sortais pas de chez moi car mon entourage ne comprenait pas mon acharnement.
Heureusement j'ai un mari en or qui me soutient à 100% et qui me rappelle pourquoi je fait tout ça dès que je craque.
Aujourd'hui grace à un travail quotidien j'ai enfin fais le deuil d'un allaitement exclusif, meme s'il y'a des moments ou j'y repense,je me dit que j'utiliserais surement le DAL jusqu'au bout,mais tant pis l'essentiel est que mon bébé grandisse bien et qu'il soit heureux.
Il ne faut pas se fixer de date pour arreter le DAL mais vivre au jour le jour et se dire que ça viendra quand le temps sera venu.
Actuellement je complete toujours Erwan avec 5 DAL de 120ml de LA+ 1 DAL de 120 ml de LM + 1 tétée sans DAL la nuit et tétées à volonter toute la journée.
Maria,ce que tu disait precedemment " quand j'essaie de mettre Vincent
au sein, il s'énerve et s'il n'y a pas le lact-aid il ne veut pas
rester." me rappelle ce quej'ai vécue avec Erwan.
Es tu aller voir un Ostéopathe ou un ORL pour savoir si ton petit Vincent n'a pas un palais creux ou un frein de langue court ?
En tout cas félicitation pour ta determination,c'est aussi très bien que tu es fait le bon choix en appelant charlotte tout de suite.
C'est bizarre mais dès que je vois un nouveau témoignage meme si ce n'est pas excatement la meme histoire,ça me ramene en arriere et me replonge dans ce que j'ai vécue par rapport aux sentiments. Finalement on est toutes pareils...des mamans acharnées qui veulent le meilleur pour leur bébé et peu importe les obstacles on finit toujours par aller au bout.
Je viens souvent sur le forum dès que j'ai un petit coup de blues et ça me fait vraiment du bien et surtout relativiser,alors Maria surtout n'hésites pas ,si tu as un coup dur,vient sur le forum,il y'a vraiment de supers mamans qui te réconfortent et te conseils super bien.
Bon courage, surtout accroche toi et à tres vite pour des nouvelles de toi et de ton petit Vincent.
Sabine, maman d'Erwan 4 mois palais creux allaité avec DAL
Epilogue:
Bonjour à toutes, J'espère que vous allez toutes bien,je ne suis plus active sur le forum actuellement mais je vous lis toujours. Je tenais à vous souhaitez à toutes un joyeux noël et j'en profite en même temps pour vous donner de nos nouvelles. Erwan a 10 mois et je l'allaite toujours malgrès ma "faible" production de lait. J'ai fait un dosage de la thyaroide et tout fonctionnent donc ce n'était pas ça le problème. Erwan est heureux au sein et j'en suis ravie. Toute cette bataille ne fut pas en vaine même si le résultat n'est pas celui que j'attendais, je m'en contente. Tout va mieux. Je suis plus sereine et je me dit que je ne ferais pas d'erreur pour l'allaitement de BB 2. J'espère pouvoir faire un co-allaitement. Comme ça Erwan en profitera encore plus. Je vous remercie pour tous les bons informations que vous m'avez prodigué et le soutient que vous m'avez offert lorsque le moral était au plus bas. C'est aussi grâce à vous que j'allaite encore Erwan avec bonheur aujourd'hui. MERCI! Je vous souhaite encore de joyeuses fêtes les supers-mamans ! Sabine maman d'Erwan 10 mois allaité avec DAL depuis ses 3 semaines (problème de succion, palais creux et menton retrognathe)
DAL POUR SUCCION PALAIS CREUX, MENTON RÉTROGNATHE. TÉMOIGNAGE
Bonjour toutes.
Je viens vous donner des nouvelles de mon bébé E et de moi-meme.
Hier j'avais RDV chez une nouvelle consultante en lactation formée à CREFAM.
Nous avons longuement discuté ( presque 2h) de mon cas.
Je lui ai tout bien expliqué depuis le début et elle ma tout de suite félicité pour ma persévérence et m'a rassuré en me disant que meme si Erwan n'avait qu'une très petite quantité de mon lait c'était déjà très bien.
En tout cas c'est bien une accumulation de mauvaise gérance et un mauvais départ qui font qu'aujourd'hui je "galère" avec cet allaitement.
Elle à regardé mes seins de près car je trouvait que mes glandes étaient très en profondeur par rapport au mamelon,elle a confirmé ça quand elle a voulu faire une expression manuel. C'est peut etre pour ça qu'il n'arrive pas à bien stimuler mes seins (entre autre), car il y'a aussi le fait qu'il ai un creux palatin et un petit menton.
Quand au tire lait je ne suis pas une bonne "tire-laiteuse" (comme dirait C.L.) eh oui il y'a des femmes comme ça et moi j'en fait partie.
Elle m'a quand meme demandé plusieurs fois si je m'étais fait opérer de la poitrine.Eh bien non.
On a parlé du fait que l'on veuille voir le Dr LML et elle nous a vivement encouragé,elle a dit "elle en a dans la bouteille,ça fait des années qu'elle fait son métier avec passion et elle saura vous rassurer et peut etre ouvrir d'autres pistes encore ?!"
Nous avons également parlé de la thyroide et je vais refaire un dosage pour etre sure.
Elle m'a montré une façon de mettre le sein dans la bouche de mon bébé pour qu'il prenne le max d'aérole (comme mes glandes sont profondes).En fait il faut que je presse mon sein comme un sandwich juste derriere l'aérole pour qu'il en ai une grosse partie dans sa bouche,c'est pas évident et en plus comme il n'a pas de succion forte, il glisse. Mais bon, avec de l'exercice on va y'arriver, c'est dejà un truc en plus.
Elle m'a dit en toute honneteté qu'a son age et tout les soucis de succion qu'il a, se sera difficile de le faire téter correctement (enfin surtout d'améliorer sa force de succion).
On a reparlé de la mater et du 3eme jour ou on m'a conseillé de lui donner des compléments car il ne prenait pas de poids. En fait il n'avait pas perdu plus de 10% de son poids à ce moment. Et c'est depuis là qu'il tétait mal et surtout depuis qu'on ai été séparé une nuit 2 fois 3 heures ou entre une AP lui avait déjà donné un complément (je ne sais comment) alors qu'il devait téter d'abord. Bref on ne revient pas sur le passé mais ça m'enrage quand meme.
En tout cas pour BB 2 ça ne se passera pas comme ça, car malgrès cette expérience douloureuse j'en tire beaucoup de positif et ça nous servira pour le prochain bébé.
Bon pas pour tout de suite j'ai encore de belles choses à vivre avec bébé E au sein (entre autre bien sure).
Ca m'a beaucoup apporté de pouvoir en parler, tout d'abord avec vous les super-mamans et avec cette consultante, aujourd'hui je suis plus sereine et mon bébé le ressent et est beaucoup plus apaisé.
Pour mon cas la diversification ne nous fera pas passer du DAL, j'en aurait besoin un bon bout de temps encore et ma foie si c'est comme ça, je m'y fait petit à petit, c'est dur mais il faut que je l'accepte si je veux encore profiter de mon p'tit loulou au sein meme si ce n'est pas rose à toute les tétées, il y'en a quand meme des belles qu'on apprécient a leurs juste valeurs.
Ecore merci à vous toutes pour votre soutient et vos bons conseils.
S.E. Maman de bébé E, bientot 6 mois, allaité avec DAL depuis ses 3 semaines, diversifié depuis ses 5 mois et enfin serein depuis que sa maman apprend à l'etre.
Bonjour S.E.
Beaucoup d hormones jouent un role dans la fabrication du lait, en particulier les hormones thyroidiennes, un dysfonctionnement de la thyroide peut engendrer une hypogalactie. Excuse-moi pour les termes savants !
L.F. Puéricultrice, IBCLC.
Merci L.F. pour les informations. Y a t-il d'autres symptômes d'un disfonctionnement de la thyroide ? C.L. maman de 4 enfants, dont dernier allaité toujours à 15m
Bonjour C.L.
Hyperthyroidie : ton organisme carbure trop vite, donc tu maigris, tu as tres chaud, tres soif et tu es fatiguée.
Hypo : c est le contraire. Tu as toujours froid, tu grossis et tu es fatiguée aussi
Tout se soigne bien, si ca t'interesse va voir les détails sur wikipedia.
Cordialement. L.F. Puéricultrice, IBCLC.
Je viens vous donner des nouvelles de mon bébé E et de moi-meme.
Hier j'avais RDV chez une nouvelle consultante en lactation formée à CREFAM.
Nous avons longuement discuté ( presque 2h) de mon cas.
Je lui ai tout bien expliqué depuis le début et elle ma tout de suite félicité pour ma persévérence et m'a rassuré en me disant que meme si Erwan n'avait qu'une très petite quantité de mon lait c'était déjà très bien.
En tout cas c'est bien une accumulation de mauvaise gérance et un mauvais départ qui font qu'aujourd'hui je "galère" avec cet allaitement.
Elle à regardé mes seins de près car je trouvait que mes glandes étaient très en profondeur par rapport au mamelon,elle a confirmé ça quand elle a voulu faire une expression manuel. C'est peut etre pour ça qu'il n'arrive pas à bien stimuler mes seins (entre autre), car il y'a aussi le fait qu'il ai un creux palatin et un petit menton.
Quand au tire lait je ne suis pas une bonne "tire-laiteuse" (comme dirait C.L.) eh oui il y'a des femmes comme ça et moi j'en fait partie.
Elle m'a quand meme demandé plusieurs fois si je m'étais fait opérer de la poitrine.Eh bien non.
On a parlé du fait que l'on veuille voir le Dr LML et elle nous a vivement encouragé,elle a dit "elle en a dans la bouteille,ça fait des années qu'elle fait son métier avec passion et elle saura vous rassurer et peut etre ouvrir d'autres pistes encore ?!"
Nous avons également parlé de la thyroide et je vais refaire un dosage pour etre sure.
Elle m'a montré une façon de mettre le sein dans la bouche de mon bébé pour qu'il prenne le max d'aérole (comme mes glandes sont profondes).En fait il faut que je presse mon sein comme un sandwich juste derriere l'aérole pour qu'il en ai une grosse partie dans sa bouche,c'est pas évident et en plus comme il n'a pas de succion forte, il glisse. Mais bon, avec de l'exercice on va y'arriver, c'est dejà un truc en plus.
Elle m'a dit en toute honneteté qu'a son age et tout les soucis de succion qu'il a, se sera difficile de le faire téter correctement (enfin surtout d'améliorer sa force de succion).
On a reparlé de la mater et du 3eme jour ou on m'a conseillé de lui donner des compléments car il ne prenait pas de poids. En fait il n'avait pas perdu plus de 10% de son poids à ce moment. Et c'est depuis là qu'il tétait mal et surtout depuis qu'on ai été séparé une nuit 2 fois 3 heures ou entre une AP lui avait déjà donné un complément (je ne sais comment) alors qu'il devait téter d'abord. Bref on ne revient pas sur le passé mais ça m'enrage quand meme.
En tout cas pour BB 2 ça ne se passera pas comme ça, car malgrès cette expérience douloureuse j'en tire beaucoup de positif et ça nous servira pour le prochain bébé.
Bon pas pour tout de suite j'ai encore de belles choses à vivre avec bébé E au sein (entre autre bien sure).
Ca m'a beaucoup apporté de pouvoir en parler, tout d'abord avec vous les super-mamans et avec cette consultante, aujourd'hui je suis plus sereine et mon bébé le ressent et est beaucoup plus apaisé.
Pour mon cas la diversification ne nous fera pas passer du DAL, j'en aurait besoin un bon bout de temps encore et ma foie si c'est comme ça, je m'y fait petit à petit, c'est dur mais il faut que je l'accepte si je veux encore profiter de mon p'tit loulou au sein meme si ce n'est pas rose à toute les tétées, il y'en a quand meme des belles qu'on apprécient a leurs juste valeurs.
Ecore merci à vous toutes pour votre soutient et vos bons conseils.
S.E. Maman de bébé E, bientot 6 mois, allaité avec DAL depuis ses 3 semaines, diversifié depuis ses 5 mois et enfin serein depuis que sa maman apprend à l'etre.
Bonjour S.E.
Beaucoup d hormones jouent un role dans la fabrication du lait, en particulier les hormones thyroidiennes, un dysfonctionnement de la thyroide peut engendrer une hypogalactie. Excuse-moi pour les termes savants !
L.F. Puéricultrice, IBCLC.
Merci L.F. pour les informations. Y a t-il d'autres symptômes d'un disfonctionnement de la thyroide ? C.L. maman de 4 enfants, dont dernier allaité toujours à 15m
Bonjour C.L.
Hyperthyroidie : ton organisme carbure trop vite, donc tu maigris, tu as tres chaud, tres soif et tu es fatiguée.
Hypo : c est le contraire. Tu as toujours froid, tu grossis et tu es fatiguée aussi
Tout se soigne bien, si ca t'interesse va voir les détails sur wikipedia.
Cordialement. L.F. Puéricultrice, IBCLC.
ENFIN, LE BON DIAGNOSTIQUE CHEZ DR LML, IBCLC.
Bonjour à toutes,
Petit résumé de ma journée d'hier où on est allés voir la Dr LML...
Départ tous les 5 vers 9h30, Timéo a la bonne idée de dormir durant les
2h30 de route. Repas chez les beaux parents, un peu surpris par ma démarche. On laisse les grands et on file sur le Kremlin Bicètre -
embouteillages et pb pour se garer... LML nous prend pile à l'heure,
c'est très appréciable, surtout avec un bb, et nous voilà partis pour... 2h15 de discussion/consultation.
Verdict pour Timéo: palais trop creux et étroit, menton un peu trop en retrait et frein de la lèvre supérieure trop court; la totale!
Donc, le pauvre Titi, il a beau faire ce qu'il peut, c'est mécaniquement trop difficile pour lui de créer la dépression necessaire et suffisante pour attirer le lait! Elle nous a dit que ça devrait s'arranger au cours de son 4ème mois (il a 2 mois et 12 jours), donc continuer comme je fais (T-Lait + tt à volonté + dal) en attendant des jours meilleurs. (Pourtant, il me semble que Claire, le bb de véro, avait aussi ce pb de palais creux et qu'elle n'a bien tété qu'à 11 mois??) D'ailleurs, Véro, elle m'a parlé de ta petite Claire qui jouait avec le tuyau du dal; Je lui ai dit qu'on comuniquait, elle te passe le bonjour)
Elle m'a montré aussi la compression du sein, beaucoup plus à la base
du sein que ce que je faisais.
Elle m'a aussi dt que tant que l'on tire plus que 20ml juste après une tétéé où on a l'impression que le bb a bien pris, c'est qu'il n'arrive pas encore à bien vider le sein et qu'il faut continuer le TLait.
Elle m'a remontré la position : le bb la tête un peu "tirée" vers le haut, le menton bien rentré dans le sein, le nez + à l'air...
Enfin bref, c'était intéressant, mais je n'en ai pas encore fini avec le dal... et elle est vraiment géniale.
Puis retour pour récupérer les enfants, encore embouteillage (mais
comment font les parisiens pour supporter ça???) et retour at home
(21h15!) avec tt sur une aire d'autoroute. Rude journée...
Amitiés,
Stéphanie T
PS: devinettes dans la voiture avec ma fille (6 ans):
- Qu'est-ce qui est tout petit et toujours dans tes bras??
- ??... Timéo!
Petit résumé de ma journée d'hier où on est allés voir la Dr LML...
Départ tous les 5 vers 9h30, Timéo a la bonne idée de dormir durant les
2h30 de route. Repas chez les beaux parents, un peu surpris par ma démarche. On laisse les grands et on file sur le Kremlin Bicètre -
embouteillages et pb pour se garer... LML nous prend pile à l'heure,
c'est très appréciable, surtout avec un bb, et nous voilà partis pour... 2h15 de discussion/consultation.
Verdict pour Timéo: palais trop creux et étroit, menton un peu trop en retrait et frein de la lèvre supérieure trop court; la totale!
Donc, le pauvre Titi, il a beau faire ce qu'il peut, c'est mécaniquement trop difficile pour lui de créer la dépression necessaire et suffisante pour attirer le lait! Elle nous a dit que ça devrait s'arranger au cours de son 4ème mois (il a 2 mois et 12 jours), donc continuer comme je fais (T-Lait + tt à volonté + dal) en attendant des jours meilleurs. (Pourtant, il me semble que Claire, le bb de véro, avait aussi ce pb de palais creux et qu'elle n'a bien tété qu'à 11 mois??) D'ailleurs, Véro, elle m'a parlé de ta petite Claire qui jouait avec le tuyau du dal; Je lui ai dit qu'on comuniquait, elle te passe le bonjour)
Elle m'a montré aussi la compression du sein, beaucoup plus à la base
du sein que ce que je faisais.
Elle m'a aussi dt que tant que l'on tire plus que 20ml juste après une tétéé où on a l'impression que le bb a bien pris, c'est qu'il n'arrive pas encore à bien vider le sein et qu'il faut continuer le TLait.
Elle m'a remontré la position : le bb la tête un peu "tirée" vers le haut, le menton bien rentré dans le sein, le nez + à l'air...
Enfin bref, c'était intéressant, mais je n'en ai pas encore fini avec le dal... et elle est vraiment géniale.
Puis retour pour récupérer les enfants, encore embouteillage (mais
comment font les parisiens pour supporter ça???) et retour at home
(21h15!) avec tt sur une aire d'autoroute. Rude journée...
Amitiés,
Stéphanie T
PS: devinettes dans la voiture avec ma fille (6 ans):
- Qu'est-ce qui est tout petit et toujours dans tes bras??
- ??... Timéo!
DIAGNOSTIQUER PUIS COUPER UN FREIN DE LANGUE SERRÉ. TROUVER UN ORL COMPÉTENT N'EST PAS SI FAÇILE. DE MAMAN À LYON.
Bonsoir Morgane,
Comme le dit Charlotte, c moi la maman qui c déplacée sur Paris pour faire pratiquer par le Dr Miller une incision à mon Alexis (âgé lors des faits de 4 mois et demi). Il avait le frein de lèvre supérieur court et tétait très mal avec une stimulation assez mauvaise. Après consultations aupres de 4 ORL Lyonnais incapable d'effectuer l'incision, je décide donc de monter sur Paris voir le Dr Miller qui en 2 secondes effectue le geste ! J'ai attendu 1 mn avant de le remettre au sein pour voir s'il ne saignait plus et j'ai fait de même dans la salle d'attente pour nous assurer ke les saignements (qui sont minimes) avaient bien stoppés avant de rentrer sur lyon. Depuis je dois dire ke tout est magique ! C'est vrai qu'Alexis est diversifié mais il tete bcp mieux et je n'utilise pas le tire-lait. Voila Morgane, j'espere ke j'aurai répondu à tes interrogations et si tu en as d'autres, n'hesites pas. Marie, maman de Mélanie (5 ans), Olivier (3 ans) et Alexis (5 mois 1/2)
Comme le dit Charlotte, c moi la maman qui c déplacée sur Paris pour faire pratiquer par le Dr Miller une incision à mon Alexis (âgé lors des faits de 4 mois et demi). Il avait le frein de lèvre supérieur court et tétait très mal avec une stimulation assez mauvaise. Après consultations aupres de 4 ORL Lyonnais incapable d'effectuer l'incision, je décide donc de monter sur Paris voir le Dr Miller qui en 2 secondes effectue le geste ! J'ai attendu 1 mn avant de le remettre au sein pour voir s'il ne saignait plus et j'ai fait de même dans la salle d'attente pour nous assurer ke les saignements (qui sont minimes) avaient bien stoppés avant de rentrer sur lyon. Depuis je dois dire ke tout est magique ! C'est vrai qu'Alexis est diversifié mais il tete bcp mieux et je n'utilise pas le tire-lait. Voila Morgane, j'espere ke j'aurai répondu à tes interrogations et si tu en as d'autres, n'hesites pas. Marie, maman de Mélanie (5 ans), Olivier (3 ans) et Alexis (5 mois 1/2)
POIDS EN CHUTE LIBRES DÉS 3 MOIS DUE AU FREIN DE LANGUE COURTE PASSÉE INAPERÇUE DEPUIS SA NAISSANCE. L'HISTOIRE DE THÉO.
Théo – 3 mois
Paris, janvier 2009
Voici mon témoignage, qui devrait encourager les mamans à consulter des spécialistes en allaitement dès le premier mois, même si tout va bien, pour vérifier la bonne mise en route de l’allaitement …
Prise de poids en chute libre…
Mon fils est né 14 post-termes, un bon bébé de plus de 4 kilos et 53 cm, bien en forme, sachant vite téter vigoureusement et rapidement.
Prise de poids excellente les 15 premiers jours (70 grammes par jour). Puis moins bonne, mais toujours parfaite jusqu’à ses 2 mois (40 puis 30 grammes par jour). Puis médiocre le 3ème mois (7 grammes par jour en moyenne).
…Passée inaperçue
Depuis le début de son 3ème mois, je cours de pédiatre en pédiatre pour chercher à comprendre pourquoi mon fils pleure tout le temps, passe sa journée au sein et ne dort JAMAIS la journée (la nuit, il commence à peine dormir un peu et ne me réveille plus que… toutes les 3 heures !!!). A cet âge, mon fils prend encore 30 grammes par jour.
Les uns me disent qu’il me prend pour une tétine et qu’il faut espacer les tétées de 3 heures, entre temps je dois lui donner une tétine [grossière erreur qui n’a qu’aggravé le problème] ;
d’autres me donnent des traitements homéopathiques et me conseille l’ostéopathie (ce que j’ai fait : mon fils ne s’est endormi ni entre ses mains, ni après) ;
les autres me disent que son poids est correct [c’est logique quand on regarde son poids de départ] et que d’ailleurs certains bébés ne prennent pas beaucoup, que les courbes ne sont que des statistiques ;
d’autres m’expliquent que c’est la gastro que son frère lui a transmise ;
d’autres encore m’annoncent pleins de bon sens –enfin !– mais sans plus de détail que « c’est un bébé qui ne grossit pas, il a faim ce bébé ».
Douloureux à entendre, surtout quand on allaite, pauvre bébé, depuis tout ce temps !
Un mois s’est écoulé et la tendance à la baisse est effectivement désormais très nette. Sur la courbe, mon fils est passé des 95% aux 25% et la tendance semble encore à la baisse…
Autres signaux d’alerte qui, mis ensemble, ont un sens (hormis la prise de poids) :
- pleurs incessants et inconsolables (même en promenade et même au sein parfois !), aucune sieste la journée. Au sein toutes les heures pendant au moins 20 minutes 24h/24.
- selles toujours vertes laissant penser que mon fils se contentait de la première partie du lait, très lactosée. Grâce à un fort réflexe d’éjection, surtout le premier mois, l’enfant n’apprend pas vraiment à téter et ne stimule pas la production de lait qui diminue progressivement.
- des seins moins tendus et jamais pleins (plus besoin de coussinets de protection), mais au bout du 3ème mois en général c’est normal donc difficile à distinguer du vrai problème.
- un seul réflexe d’éjection à chaque tétée, ce qui laisse penser que le bébé ne tétait pas correctement afin "d’appeler" plus de lait.
Conseils divers et variés
Un bébé qui ne grossit pas est en général un bébé qui ne prend pas assez (dans de plus rares cas, c’est pathologique).
Le plus souvent le "tort" repose sur la mère. J’ai tout entendu : tu n’as plus assez de lait [comme si c’était une fatalité], ton lait n’est pas assez riche, tu ne manges pas assez, tu ne bois pas assez, tu ne te reposes pas assez, tu ne t’isoles pas assez pour lui donner la tétée [quand un bébé tète toute la journée c’est un peu difficile !], il faut le laisser pleurer pour qu’il dorme enfin la journée et tète mieux plutôt que de s’endormir de fatigue au sein… etc.
Evidemment, j’ai tout écouté et essayé : manger plus ou mieux, dormir plus, boire plus, boire de la bière [sans alcool], donner les 2 seins à chaque tétée, compléter avec du lait industriel maternisé [4 tétines, 3 laits, DAL, cuillère, pipette… rien ne lui convenait, au rythme de 5 ml en 15 minutes je devenais folle !) qu’il prenait peu et régurgitait, tirer mon lait mais je n’avais pas vraiment le temps entre deux tétées, laisser pleurer pour tenter qu’il s’endorme et laisser plus de temps entre deux tétées, compression (peu efficace sur seins vides)… etc.
Résultat : aucun changement positif mais un bébé de moins en moins vif, la fontanelle qui commençait à se creuser et le teint grisâtre.
Au secours la Leche League !
J’ai donc rappelé la LL : « au secours, rien n’y fait et personne n’y comprend rien ! » On m’a félicité pour mon entêtement et ma volonté de continuer l’allaitement.
Pour être tout à fait honnête, si mon fils avait accepté le biberon, il y a bien longtemps qu’il y serait passé car je trouvais la situation trop préoccupante pour tenter de nouvelles expériences, mais mon bébé ne me laissait pas vraiment le choix ! Là encore, quand vous parlez de vos difficultés à passer un enfant au biberon, on vous répond que c’est de votre faute (cliché habituel : une maman qui allaite culpabilise de passer au biberon) et que votre enfant finira bien par le prendre quand il sera affamé… faux, la preuve !
Sur les conseils d’une animatrice de la LL, j’ai donc décidé de contacter Léa Cohen, consultante en lactation, afin qu’elle vienne me rendre visite pour essayer d’élucider le problème. Une heure et demi de discussions et d’observations, quelques recommandations de médecins et surtout un conseil : consulter un ORL pour faire couper le frein de langue de Théo qui lui semblait trop court pour permettre une succion efficace.
Frein de langue coupé, liberté retrouvée : un vrai miracle
J’ai immédiatement contacté l’ORL recommandé par Léa, en insistant fortement pour que la secrétaire qui faisait barrage me donne un rendez-vous dans la semaine.
Comme Léa et pour les mêmes raisons, l’ORL hésitait sur la nécessité de le couper : frein court dans le fond mais pas visible à première vue et surtout : tétées apparemment efficaces pendant deux mois et sans aucune douleur au sein (ce qui semble être LE critère).
Au sujet de cette douleur, j’avais passé quelques moments difficiles avec mon aîné qui ne tétait pas très bien au début, j’étais donc habituée à bien le repositionner bouche bien ouverte.
De plus, j’avais trouvé une position (nez bien en l’air, menton dans le sein) permettant une meilleure succion et moins de douleur. D’après un témoignage envoyé par Léa et que j’ai lu par la suite, c’est justement une position recommandée par un médecin reconnu dans la France entière pour ses connaissances en matière d’allaitement. J’avais en effet quelques douleurs lorsqu’il tétait allongé près de moi la nuit car je ne pouvais pas appliquer cette technique.
L’ORL a finalement pris la décision de couper ce frein de langue. Geste qui m’a semblé indolore. Mon fils pleurait parce qu’on lui tenait la tête pour éviter qu’il ne bouge pendant le geste mais au moment où on lui a coupé le frein, il n’a pas pleurer plus fort et s’est un peu calmé quand on l’a lâché et s’est complètement arrêté de pleurer au sein. Il n’a pas saigné.
Je n’ai pas senti de différence immédiatement puisque le principal signe chez les femmes est d’habitude, selon ce médecin, l’absence de douleur immédiatement après ce geste. Dans mon cas, n’ayant jamais connu de véritable douleur, je ne pouvais pas jugé.
En revanche, quelques heures plus tard…
Montées de lait, seins tendus et pleins, retour aux coussinets, succion provoquant plusieurs réflexes d’éjection au cours d’une même tétée, déglutition quasiment tout au long de la tétée, fontanelle remplie, teint normal, prise de poids normale (entre 30 et 70 grammes par jour), bourrelets naissants, bébé plus vif, moins de pleurs entre les tétées et je suis repassé à un seul sein par tétée…
Conclusion une semaine plus tard
En l’espace de 24 heures après le geste de l’ORL, mon fils a indéniablement changé de comportement mais aussi de physique (voir ci-dessus). J’ai attendu une semaine avant d’envoyer ce témoignage pour vérifier que ce serait durable et pour l’instant ça l’est.
Nos vies ont changé grâce à un geste si anodin, et dont les 10 personnes consultées avant Léa ne m’avaient jamais parlé, que j’ai encore du mal à y croire et j’attends de voir si cela va continuer en s’améliorant.
Nous avons encore un peu de travail car la journée mon fils ne boit que 80ml en 25 minutes à chaque tétée (pesée avant et après) toutes les 1h-1h30 au lieu de 150ml toutes les 3 heures. Mais il en est capable la nuit alors j’ai de l’espoir.
Reste aussi réussir à le faire dormir dans la journée ce qui est impossible (sauf quand je le promène ou que je lui donne le sein). Il ne fait évidemment pas encore ses nuits non plus…
Conseils bienvenus et rendez-vous dans un mois pour confirmer la bonne évolution !
Paris, janvier 2009
Voici mon témoignage, qui devrait encourager les mamans à consulter des spécialistes en allaitement dès le premier mois, même si tout va bien, pour vérifier la bonne mise en route de l’allaitement …
Prise de poids en chute libre…
Mon fils est né 14 post-termes, un bon bébé de plus de 4 kilos et 53 cm, bien en forme, sachant vite téter vigoureusement et rapidement.
Prise de poids excellente les 15 premiers jours (70 grammes par jour). Puis moins bonne, mais toujours parfaite jusqu’à ses 2 mois (40 puis 30 grammes par jour). Puis médiocre le 3ème mois (7 grammes par jour en moyenne).
…Passée inaperçue
Depuis le début de son 3ème mois, je cours de pédiatre en pédiatre pour chercher à comprendre pourquoi mon fils pleure tout le temps, passe sa journée au sein et ne dort JAMAIS la journée (la nuit, il commence à peine dormir un peu et ne me réveille plus que… toutes les 3 heures !!!). A cet âge, mon fils prend encore 30 grammes par jour.
Les uns me disent qu’il me prend pour une tétine et qu’il faut espacer les tétées de 3 heures, entre temps je dois lui donner une tétine [grossière erreur qui n’a qu’aggravé le problème] ;
d’autres me donnent des traitements homéopathiques et me conseille l’ostéopathie (ce que j’ai fait : mon fils ne s’est endormi ni entre ses mains, ni après) ;
les autres me disent que son poids est correct [c’est logique quand on regarde son poids de départ] et que d’ailleurs certains bébés ne prennent pas beaucoup, que les courbes ne sont que des statistiques ;
d’autres m’expliquent que c’est la gastro que son frère lui a transmise ;
d’autres encore m’annoncent pleins de bon sens –enfin !– mais sans plus de détail que « c’est un bébé qui ne grossit pas, il a faim ce bébé ».
Douloureux à entendre, surtout quand on allaite, pauvre bébé, depuis tout ce temps !
Un mois s’est écoulé et la tendance à la baisse est effectivement désormais très nette. Sur la courbe, mon fils est passé des 95% aux 25% et la tendance semble encore à la baisse…
Autres signaux d’alerte qui, mis ensemble, ont un sens (hormis la prise de poids) :
- pleurs incessants et inconsolables (même en promenade et même au sein parfois !), aucune sieste la journée. Au sein toutes les heures pendant au moins 20 minutes 24h/24.
- selles toujours vertes laissant penser que mon fils se contentait de la première partie du lait, très lactosée. Grâce à un fort réflexe d’éjection, surtout le premier mois, l’enfant n’apprend pas vraiment à téter et ne stimule pas la production de lait qui diminue progressivement.
- des seins moins tendus et jamais pleins (plus besoin de coussinets de protection), mais au bout du 3ème mois en général c’est normal donc difficile à distinguer du vrai problème.
- un seul réflexe d’éjection à chaque tétée, ce qui laisse penser que le bébé ne tétait pas correctement afin "d’appeler" plus de lait.
Conseils divers et variés
Un bébé qui ne grossit pas est en général un bébé qui ne prend pas assez (dans de plus rares cas, c’est pathologique).
Le plus souvent le "tort" repose sur la mère. J’ai tout entendu : tu n’as plus assez de lait [comme si c’était une fatalité], ton lait n’est pas assez riche, tu ne manges pas assez, tu ne bois pas assez, tu ne te reposes pas assez, tu ne t’isoles pas assez pour lui donner la tétée [quand un bébé tète toute la journée c’est un peu difficile !], il faut le laisser pleurer pour qu’il dorme enfin la journée et tète mieux plutôt que de s’endormir de fatigue au sein… etc.
Evidemment, j’ai tout écouté et essayé : manger plus ou mieux, dormir plus, boire plus, boire de la bière [sans alcool], donner les 2 seins à chaque tétée, compléter avec du lait industriel maternisé [4 tétines, 3 laits, DAL, cuillère, pipette… rien ne lui convenait, au rythme de 5 ml en 15 minutes je devenais folle !) qu’il prenait peu et régurgitait, tirer mon lait mais je n’avais pas vraiment le temps entre deux tétées, laisser pleurer pour tenter qu’il s’endorme et laisser plus de temps entre deux tétées, compression (peu efficace sur seins vides)… etc.
Résultat : aucun changement positif mais un bébé de moins en moins vif, la fontanelle qui commençait à se creuser et le teint grisâtre.
Au secours la Leche League !
J’ai donc rappelé la LL : « au secours, rien n’y fait et personne n’y comprend rien ! » On m’a félicité pour mon entêtement et ma volonté de continuer l’allaitement.
Pour être tout à fait honnête, si mon fils avait accepté le biberon, il y a bien longtemps qu’il y serait passé car je trouvais la situation trop préoccupante pour tenter de nouvelles expériences, mais mon bébé ne me laissait pas vraiment le choix ! Là encore, quand vous parlez de vos difficultés à passer un enfant au biberon, on vous répond que c’est de votre faute (cliché habituel : une maman qui allaite culpabilise de passer au biberon) et que votre enfant finira bien par le prendre quand il sera affamé… faux, la preuve !
Sur les conseils d’une animatrice de la LL, j’ai donc décidé de contacter Léa Cohen, consultante en lactation, afin qu’elle vienne me rendre visite pour essayer d’élucider le problème. Une heure et demi de discussions et d’observations, quelques recommandations de médecins et surtout un conseil : consulter un ORL pour faire couper le frein de langue de Théo qui lui semblait trop court pour permettre une succion efficace.
Frein de langue coupé, liberté retrouvée : un vrai miracle
J’ai immédiatement contacté l’ORL recommandé par Léa, en insistant fortement pour que la secrétaire qui faisait barrage me donne un rendez-vous dans la semaine.
Comme Léa et pour les mêmes raisons, l’ORL hésitait sur la nécessité de le couper : frein court dans le fond mais pas visible à première vue et surtout : tétées apparemment efficaces pendant deux mois et sans aucune douleur au sein (ce qui semble être LE critère).
Au sujet de cette douleur, j’avais passé quelques moments difficiles avec mon aîné qui ne tétait pas très bien au début, j’étais donc habituée à bien le repositionner bouche bien ouverte.
De plus, j’avais trouvé une position (nez bien en l’air, menton dans le sein) permettant une meilleure succion et moins de douleur. D’après un témoignage envoyé par Léa et que j’ai lu par la suite, c’est justement une position recommandée par un médecin reconnu dans la France entière pour ses connaissances en matière d’allaitement. J’avais en effet quelques douleurs lorsqu’il tétait allongé près de moi la nuit car je ne pouvais pas appliquer cette technique.
L’ORL a finalement pris la décision de couper ce frein de langue. Geste qui m’a semblé indolore. Mon fils pleurait parce qu’on lui tenait la tête pour éviter qu’il ne bouge pendant le geste mais au moment où on lui a coupé le frein, il n’a pas pleurer plus fort et s’est un peu calmé quand on l’a lâché et s’est complètement arrêté de pleurer au sein. Il n’a pas saigné.
Je n’ai pas senti de différence immédiatement puisque le principal signe chez les femmes est d’habitude, selon ce médecin, l’absence de douleur immédiatement après ce geste. Dans mon cas, n’ayant jamais connu de véritable douleur, je ne pouvais pas jugé.
En revanche, quelques heures plus tard…
Montées de lait, seins tendus et pleins, retour aux coussinets, succion provoquant plusieurs réflexes d’éjection au cours d’une même tétée, déglutition quasiment tout au long de la tétée, fontanelle remplie, teint normal, prise de poids normale (entre 30 et 70 grammes par jour), bourrelets naissants, bébé plus vif, moins de pleurs entre les tétées et je suis repassé à un seul sein par tétée…
Conclusion une semaine plus tard
En l’espace de 24 heures après le geste de l’ORL, mon fils a indéniablement changé de comportement mais aussi de physique (voir ci-dessus). J’ai attendu une semaine avant d’envoyer ce témoignage pour vérifier que ce serait durable et pour l’instant ça l’est.
Nos vies ont changé grâce à un geste si anodin, et dont les 10 personnes consultées avant Léa ne m’avaient jamais parlé, que j’ai encore du mal à y croire et j’attends de voir si cela va continuer en s’améliorant.
Nous avons encore un peu de travail car la journée mon fils ne boit que 80ml en 25 minutes à chaque tétée (pesée avant et après) toutes les 1h-1h30 au lieu de 150ml toutes les 3 heures. Mais il en est capable la nuit alors j’ai de l’espoir.
Reste aussi réussir à le faire dormir dans la journée ce qui est impossible (sauf quand je le promène ou que je lui donne le sein). Il ne fait évidemment pas encore ses nuits non plus…
Conseils bienvenus et rendez-vous dans un mois pour confirmer la bonne évolution !
ALLAITEMENT HEUREUSE APRÈS TANT DE GALÈRE. TÉMOIGNAGE D'ANNIE.
Après 3 mois d'enfer (crevasses, palais creux antérieur, petit menton de bébé, vasospasme du mamelon, bébé qui ne grossit pas assez, bébé qui pleure de faim, ampoules aux 2 seins, plusieurs baisses de lait, fatigue fatigue et fatigue), je goûte enfin au paradis de l'allaitement, et c'est chouette !
Grâce à plusieurs consultantes en lactation, grâce au dr LML, grâce à votre soutien, grâce au soutien de quelques proches aussi et de mon homme surtout …
Voilà, c'était juste un petit message d'encouragement.
Tenez bon, les filles qui traversent des moments difficile, les bas sont de moins en moins nombreux, accrochez-vous, ça en vaut tellement la peine !
Ma fille tète toujours environ 8 fois par jour (je l'allaite un peu plus qu'à la demande, je l'avoue. Je n'ai pas abandonné complètement mes peurs d'autrefois). Avant, je râlais parce qu'elle tétait trop souvent. Maintenant, quand elle dort trop longtemps, elle me manque et j'ai envie qu'elle tète encore ! (Sauf la nuit, elle dort parfois 10h d'affilée à présent, quel repos !)
J'ai prêté mon tire-lait à une copine car je ne m'en servais plus.
Annie, maman de Pénélope, petite téteuse souriante de presque 5 mois, allaitée exclusivement.
Grâce à plusieurs consultantes en lactation, grâce au dr LML, grâce à votre soutien, grâce au soutien de quelques proches aussi et de mon homme surtout …
Voilà, c'était juste un petit message d'encouragement.
Tenez bon, les filles qui traversent des moments difficile, les bas sont de moins en moins nombreux, accrochez-vous, ça en vaut tellement la peine !
Ma fille tète toujours environ 8 fois par jour (je l'allaite un peu plus qu'à la demande, je l'avoue. Je n'ai pas abandonné complètement mes peurs d'autrefois). Avant, je râlais parce qu'elle tétait trop souvent. Maintenant, quand elle dort trop longtemps, elle me manque et j'ai envie qu'elle tète encore ! (Sauf la nuit, elle dort parfois 10h d'affilée à présent, quel repos !)
J'ai prêté mon tire-lait à une copine car je ne m'en servais plus.
Annie, maman de Pénélope, petite téteuse souriante de presque 5 mois, allaitée exclusivement.
COUPE FREIN DE LANGUE, LES RÉSULTATS. DE MARIE.
Je ne te lis qu'aujourd'hui Morgane et j'espère que tu vas un peu mieux. Comme j'aimerais te réconforter un petit peu !
Mon fils arrive à ses 5 mois et j'avoue avoir eu qq peine parfois à écrire sur le forum tellement il me prenait du temps à ne pas pouvoir m'en détacher ni même à pouvoir utiliser le tire-lait. A présent cela va beaucoup mieux alors il y a plein de concours de circonstance : il grandit et s'éveille de plus en plus, il a moins besoin de téter et se divertit avec sa grande soeur et son grand frère. Il y a 3 jours j'ai voulu retester le tire-lait Lactina electric plus de medela à double pompage. (je voudrais juste signaler que jusqu'ici je n'ai jamais réussi à en tirer que 10 g en m'acharnant toutes les heures pour stimuler lorsque mon fils hurlait constamment pendant ses premiers mois, puis par manque de temps j'avais arrêter.) Donc, comme je l'ai dit je m'y suis remise il y a 3 jours et à ma grande surprise, (alors que je suis grippée), j'ai sorti 40 g en 3x15-20 mn ce qui est une première pour moi ! Mon fils avait ce que l'on appelle un frein labial court et on le lui a sectionné il y a moins d'une semaine. Je prends des gélules de shatavari, de fénugrec et de dompéridone. A qui ou à quoi je le dois ? Je ne saurai te dire, mais j'ai remarqué que l'un de mes seins coulait qq fois lorsque mon fils tétait l'autre sein (souvent la nuit, moins le jour) et qu'il déglutissait beaucoup plus qu'avant.
De plus, jusqu'ici, je lui donnait des compléments de lait artificiel au DAL que j'ai diminué progressivement et remplacé car j'ai commencé la diversification avec aliments solides (féculents) sur conseil du Dr Jack Newman car soucis de poids. Aujourd'hui je peux te dire qu'Alexis est joufflu, il a de bonnes cuisses et me laisse de plus en plus de temps libre sauf la nuit !
Voilà Morgane, j'espère que ton moral va s'améliorer et surtout ne regardes pas ce foutu tire-lait, installes-toi à ton bureau (si tu peux) et surfe sur internet en tirant ton lait et je pense que les gélules (shatavari/fénugrec) sont miraculeuses !
Bonne chance
Marie
maman de Alexis (4 mois et demi), Olivier (3 ans) et Mélanie ( 5 ans)
Mon fils arrive à ses 5 mois et j'avoue avoir eu qq peine parfois à écrire sur le forum tellement il me prenait du temps à ne pas pouvoir m'en détacher ni même à pouvoir utiliser le tire-lait. A présent cela va beaucoup mieux alors il y a plein de concours de circonstance : il grandit et s'éveille de plus en plus, il a moins besoin de téter et se divertit avec sa grande soeur et son grand frère. Il y a 3 jours j'ai voulu retester le tire-lait Lactina electric plus de medela à double pompage. (je voudrais juste signaler que jusqu'ici je n'ai jamais réussi à en tirer que 10 g en m'acharnant toutes les heures pour stimuler lorsque mon fils hurlait constamment pendant ses premiers mois, puis par manque de temps j'avais arrêter.) Donc, comme je l'ai dit je m'y suis remise il y a 3 jours et à ma grande surprise, (alors que je suis grippée), j'ai sorti 40 g en 3x15-20 mn ce qui est une première pour moi ! Mon fils avait ce que l'on appelle un frein labial court et on le lui a sectionné il y a moins d'une semaine. Je prends des gélules de shatavari, de fénugrec et de dompéridone. A qui ou à quoi je le dois ? Je ne saurai te dire, mais j'ai remarqué que l'un de mes seins coulait qq fois lorsque mon fils tétait l'autre sein (souvent la nuit, moins le jour) et qu'il déglutissait beaucoup plus qu'avant.
De plus, jusqu'ici, je lui donnait des compléments de lait artificiel au DAL que j'ai diminué progressivement et remplacé car j'ai commencé la diversification avec aliments solides (féculents) sur conseil du Dr Jack Newman car soucis de poids. Aujourd'hui je peux te dire qu'Alexis est joufflu, il a de bonnes cuisses et me laisse de plus en plus de temps libre sauf la nuit !
Voilà Morgane, j'espère que ton moral va s'améliorer et surtout ne regardes pas ce foutu tire-lait, installes-toi à ton bureau (si tu peux) et surfe sur internet en tirant ton lait et je pense que les gélules (shatavari/fénugrec) sont miraculeuses !
Bonne chance
Marie
maman de Alexis (4 mois et demi), Olivier (3 ans) et Mélanie ( 5 ans)
OPTIONS POUR FAIRE BOIRE BÉBÉS ET ENFANTS ALLAITÉS
Options pour faire boire bébés et enfants allaités, sans risque de sevrage précoce du sein.
Si, vous avez le choix.
Les options pour faire boire un enfant sont nombreuses. Les tétines artficielles ne sont bon que pour sevrer l’enfantu du sein.
Nouveau nées – 6m :
Cuillère à café, syringue sans aguille, goblet, capot du biberon, cuillère doseur (fourni avec syrops médicalisé pour enfants), pipette, DAL ou sonde au doigt.
Ou les produits commercialisés ci dessous :
http://www.medela.fr/F/breastfeeding/products/devices.php
Plus tard : Avec assistance tasse, goblet, tasse à bec, verre, bouteille d’eau minérale avec ou sans embout, coquetier.
Lors de l’apprentissage, bébé « suce » l’eau (jamais tenter de verser, laisser lapper ou sucer) puis recrache une bonne quantité.
Ceci est une reflexe normale, et avec assistance, l’enfant apprends à gérer le nouveau façon de boire et tente à saisir le recipient. Laisser saisir le recipent aide l’enfant dans sa sensation d’être entouré, accompagné lors de cette etape et sa sensation de sécurité et confiance en soi.
Rapidement, l’enfant apprends cette nouvelle technique et se mets a gérer « boire à la tasse » tout seul.
Boire ou satisfaire les besoins de succion, ou se consoler par le biais des tétines artificielles n’approte aucun bénéfice pour le développement de coordonation, déxtérité, confiance ou autonomie de l’enfant.
Savoir boire d’une tétine artificielle représente un sevrage de sein uniquement, pas une etape vers l’autonmie, ou fin de dépendance de sa mère. Le besoin de succion, de confort et besoin du vrai lait, est la norme biologique jusque l’âge de l’indépendance immunitaire.
Remplacer le sein par une tétine artificiel n’est qu’une question de remplacer le vrai avec un faux. Charlotte Yonge. www.allaitementpourtous.com
Témoignage d’Isabelle.
Ma copine utilise les bouteilles d'eau avec un embout pour boire, comme pour les coureurs. C'est pas mal comme idée.
Elle allaite, et comme elle reprend le boulot demain, elle voulait habituer son bébé à boire au biberon (elle est de nouveau enceinte mais c'est pour septembre, donc elle voulait sevrer le 1er) et pas de bol, il n'aime pas le bib. Alors il boit de l'eau dans sa bouteille et il y arrive bien ! Il a 9 mois.
Mars 2009
Isabelle
Si, vous avez le choix.
Les options pour faire boire un enfant sont nombreuses. Les tétines artficielles ne sont bon que pour sevrer l’enfantu du sein.
Nouveau nées – 6m :
Cuillère à café, syringue sans aguille, goblet, capot du biberon, cuillère doseur (fourni avec syrops médicalisé pour enfants), pipette, DAL ou sonde au doigt.
Ou les produits commercialisés ci dessous :
http://www.medela.fr/F/breastfeeding/products/devices.php
Plus tard : Avec assistance tasse, goblet, tasse à bec, verre, bouteille d’eau minérale avec ou sans embout, coquetier.
Lors de l’apprentissage, bébé « suce » l’eau (jamais tenter de verser, laisser lapper ou sucer) puis recrache une bonne quantité.
Ceci est une reflexe normale, et avec assistance, l’enfant apprends à gérer le nouveau façon de boire et tente à saisir le recipient. Laisser saisir le recipent aide l’enfant dans sa sensation d’être entouré, accompagné lors de cette etape et sa sensation de sécurité et confiance en soi.
Rapidement, l’enfant apprends cette nouvelle technique et se mets a gérer « boire à la tasse » tout seul.
Boire ou satisfaire les besoins de succion, ou se consoler par le biais des tétines artificielles n’approte aucun bénéfice pour le développement de coordonation, déxtérité, confiance ou autonomie de l’enfant.
Savoir boire d’une tétine artificielle représente un sevrage de sein uniquement, pas une etape vers l’autonmie, ou fin de dépendance de sa mère. Le besoin de succion, de confort et besoin du vrai lait, est la norme biologique jusque l’âge de l’indépendance immunitaire.
Remplacer le sein par une tétine artificiel n’est qu’une question de remplacer le vrai avec un faux. Charlotte Yonge. www.allaitementpourtous.com
Témoignage d’Isabelle.
Ma copine utilise les bouteilles d'eau avec un embout pour boire, comme pour les coureurs. C'est pas mal comme idée.
Elle allaite, et comme elle reprend le boulot demain, elle voulait habituer son bébé à boire au biberon (elle est de nouveau enceinte mais c'est pour septembre, donc elle voulait sevrer le 1er) et pas de bol, il n'aime pas le bib. Alors il boit de l'eau dans sa bouteille et il y arrive bien ! Il a 9 mois.
Mars 2009
Isabelle
FREIN DE LANGUE SERRÉ RÉGLÉ EN 2 SECONDES.
Salut Charlotte.
Nous avons vu le Dr Miller le 26 juin, effectivement, il a réglé ça en quelques secondes (plus deux minutes de pleurs tant que ça a saigné, pauvre bébé, tenir sa tête comme ça l’a rendu furax !)
Il a encore tendance à ne pas bien ouvrir la bouche et à faire du bruit, mais ce n'est plus systématique. Le Dr. Miller dit que la rééducation est spontanée, est-ce que tu confirmes ou est-ce que tu penses que je devrais faire attention et essayer de le "forcer" à ouvrir grand, sachant toujours qu'il prend les kilos plus vite que je ne les perds et qu'il ne me fait pas mal?
Merci en tout cas de m'avoir mis la puce à l’oreille!
A+ Violaine.
Nous avons vu le Dr Miller le 26 juin, effectivement, il a réglé ça en quelques secondes (plus deux minutes de pleurs tant que ça a saigné, pauvre bébé, tenir sa tête comme ça l’a rendu furax !)
Il a encore tendance à ne pas bien ouvrir la bouche et à faire du bruit, mais ce n'est plus systématique. Le Dr. Miller dit que la rééducation est spontanée, est-ce que tu confirmes ou est-ce que tu penses que je devrais faire attention et essayer de le "forcer" à ouvrir grand, sachant toujours qu'il prend les kilos plus vite que je ne les perds et qu'il ne me fait pas mal?
Merci en tout cas de m'avoir mis la puce à l’oreille!
A+ Violaine.
DOCUMENTATION
FREIN DE LANGUE, FREIN DE LÈVRE SUPÉRIEURE, PALAIS CREUX.
A PRENDRE EN COMPTE : L'HISTORIQUE DE L'ALLAITEMENT, L'ÉVALUATION DE MOBILITÉ, ET ENFIN L' ASPECT.
CI DESSOUS DES FICHIERS À TÉLÉCHARGER, DES VIDÉOS, ALBUM DE PHOTOS, TÉMOIGNAGES, ET FICHIERS À LIRE.
A PRENDRE EN COMPTE : L'HISTORIQUE DE L'ALLAITEMENT, L'ÉVALUATION DE MOBILITÉ, ET ENFIN L' ASPECT.
CI DESSOUS DES FICHIERS À TÉLÉCHARGER, DES VIDÉOS, ALBUM DE PHOTOS, TÉMOIGNAGES, ET FICHIERS À LIRE.