Allaitement pour tous
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Bien démarrer l'allaitement, en commençant avec un accouchement en douceur


Des tutoriels, témoignages et informations pour prévenir les problèmes de production lactée.  Pour une consultation individuelle, réservez votre consultation individuelle avec Charlotte Yonge. 

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​La compression manuelle, une technique ancestrale et naturelle qui assure une production lactée abondante et sereine.

ImageSeringue-Recueil colostrum
Un projet de naissance en douceur fondé sur 3 axes prioritaires :
  1. Peau à peau, sans séparation 8-12 heures. Les soins et la pesée peuvent être effectués le lendemain, ou alors chaque soin peut être effectués sur le corps de la mère.
  2. Compression du sein à chaque tétée et entre les tétées, afin d'assurer une production lactée facile et abondante.
  3. Si suppléments sont nécessaires, les assurer avec un DAL au sein ou si les tétées au sein ne sont pas possible, avec le DAL au doigt, ainsi évitant les effets nocifs des tétines artificielles.
Concernant le consentement des actes médicales : Le professionnel de santé propose, l'acteur dispose. Primer non nocer !
Pour aller plus loin: 
LLLFrance,
"Influence des pratiques obstétricales sur le démarrage et le déroulement de l'allaitement. DA 35. ICI.
Les effets de la péridurale moins connus ici

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Alors, le compte-rendu de l'accouchement... D'une main, parce que je tiens M. de l'autre...
La poche des eaux s'est rompue un samedi matin, mais je n'avais aucune contraction. J'ai appelé la sage-femme, on a convenu de se voir le dimanche matin si rien ne s'était passé, entre temps je devais prendre ma température régulièrement.
Pour elle le délai de sortie du bébé après rupture de la poche des eaux est de 48h. Dimanche, après contrôle, rien à signaler : le bébé bouge, monitoring OK, liquide non teinté, pas de fièvre, mais toujours pas de contraction. Elle m'a filé des granules homéo. 11h, début des contractions, puis ça s'est arrêté, puis ça a repris vers 15h. Vers 17 h, je commençais à avoir honnêtement mal, des contractions toutes les 7 minutes environ, de 50 secondes. Vers 19h, ma température a commencé à augmenter : 37,5, ça va, mais un peu embêtant. A 21h30, la sage-femme est arrivée et là j'avais 38. Elle a regardé où ça en était : dilation 3/4 cm. Zut, zut, zut, c'est vraiment le début, la fièvre commence et la poche des eaux est rompue depuis 36h. Du coup on a décidé de partir à la maternité où j'avais fait mon dossier pour qu'on m'injecte des antibios. Je suis montée avec la sage-femme, J. nous suivait, j'avais mal à hurler et je ne pouvais pas me mettre correctement, j'étais sur la banquette arrière. Je ne voulais plus de bébé, je ne comprenais plus comment j'avais pu vouloir accoucher à la maison, je me voyais arriver à la maternité et demander une anesthésie générale et une césarienne... A 1 km de la maternité j'avais vraiment hyper mal et l'impression que "quelque chose voulait sortir". On s'arrête sur un parking, B. regarde, j'étais allongée sur le siège arrière et me dit que le bébé est là. Il y a eu trois contractions et elle est sortie. Elle me l'a mise contre moi, J. était là, aux premières loges, c'était très chouette, j'étais très émue. J. et B. étaient super concentrés, un peu tendus, j'ai éclaté de rire devant l'incongruité de la situation... Du coup on s'est dit que ça ne valait pas le coup d'aller à la maternité, puisque le seul truc qui pouvait être fait c'était de me mettre des antibios pendant l'accouchement mais c'était un peu tard... On a été à son cabinet (qui est aussi sa maison) qui était plus près que chez nous (1/4 d'heure contre 40 minutes). Arrivés là, J. a coupé le cordon, je me suis levée, j'étais toujours sur le dos dans la voitue, la délivrance a eu lieu chez B.. On s'est couché on a dormi, M. entre nous, c'était magique. Le lendemain B. a fait un prélèvement pour voir si M. n'avait pas d'infection et... si. Direction la maternité, antibio. Et prise de sang pour chercher le germe. Résultat 3 jours après : pas de germe, mais toujours des antibios. On a passé 5 jours à la maternité, M. et moi, et je me suis rendue compte que j'avais vraiment eu raison de vouloir accoucher à la maison : ils m'ont pris la tête. Heureusement que j'étais préparée et plutôt confiante en moi. Bilan :je pense que M. n'avait rien, elle n'a eu aucun signe clinique et elle prenait 100 G tous les jours, les puéricultrices n'en croyaient pas leurs yeux.
Voilà. Et le dimanche suivant, on est sorti et on a fêté sa naissance, comme au Niger : on a tué un mouton, on était 50 à la maison, dans le jardin, il faisait grand beau, ça a été une super fête.
Bilan : je suis super contente de l'accouchement, ça a été un grand moment de bonheur et vraiment convaincue pour accoucher à la maison si tout se présente bien la prochaine fois.
Et depuis J. est à la maison et s'occupe de moi, de M., fait toutes les corvées... et c'est super important parce que toute seule je n'y arriverai pas et je ne sais pas si j'aurai la patience de m'en occuper calmement tout le temps. En tous cas je crois que le baby blues c'est du du au fait que les femmes ne sont pas suffisamment entourées. Moi je n'ai pas eu de moment de dépression, je crois parce que dès que j'avais une baisse de régime et même avant, J. prenait le relais pour s'occuper de M. et je n'avais rien à faire à la maison.
Et sinon on dort tous les trois ensemble, du coup je dors bien et M. aussi elle ne pleure jamais quand elle s'est endormie, c'est-à-dire vers minuit.
Et j'ai pris ma décision, il faut vite que je fasse les papiers. Je prends un congé parental et on part au Niger pour que J. puisse travailler et gagner notre vie et que j'ai une nourrice pour me relayer, une nourrice qui la porte, la berce, ne la laisse pas pleurer et lui parle tamasheq.
Et dès qu'on passe à Paris et que j'ai un peu de temps, je viens te voir. Avec grand plaisir, pour parler bébé, écharpe, allaitement et plein de choses encore ! Bises. F.



Les tensions structurelles sont invisibles à l'oeil nu. Cependant certains indices deviennent évidentes avec un oeil expérimenté. La chiropraxie pédiatrique permet la détection des tensions, des restrictions responsables pour nombreux troubles de la succion. La mobilité de la langue et la mâchoire sont essentielles pour le processus de l'alimentation quelque soit l'âge.  
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Consulter une chiropractrice pédiatrique pour libérer les restrictions de la mobilitée.
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Pour libérer la langue, un appui doux et ciblé commence le travail.

Le cordon : Vaut mieux prévenir que guérir, les avantages de couper le cordon plus tard que plutôt. 

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Couper le cordon : plutôt tard que tôt
Il existe très peu de littérature scientifique sur les effets de la ligature précoce du cordon ombilical. Les conséquences de cette procédure routinière pourraient cependant être sérieuses. Après la naissance du bébé, la surface de la paroi utérine rétrécit à cause de la contraction; le placenta, qui ne peut traduire sa propre surface, se détache alors de l’utérus. Comme l’utérus se contracte vers le bas, le placenta est guidé vers la région de moindre résistance, le vagin. Quand le cordon demeure intact, la pression des contractions utérines maintient un flot de sang oxygéné vers le bébé. Le volume du placenta étant diminué de cette quantité de sang ( 90 ml en moyenne), il se sépare rapidement et aisément, à mesure que la contraction utérine comprime les vaisseaux sanguins.
Quand le cordon est pincé, par contre, la résistance du placenta gorgé de sang peut nuire au processus de rétraction. En fait, des études ont démontré que la ligature immédiate du cordon prolonge la durée moyenne du troisième stade de l’accouchement et augmente sérieusement la perte sanguine de la mère. La rétraction du placenta qui accélère la séparation et l’expulsion et réduit la perte de sang, ne se produit que lorsque le cordon demeure intact ou, dans le cas où il a dû être coupé, lorsque le bout relié au placenta demeure libre.
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L’avantage est encore plus net pour les mères dont le sang est Rh- : les mères de bébés Rh+ développent moins souvent d’anticorps quand on ne pince pas le cordon et que la délivrance du placenta est spontanée. Normalement, le sang de la mère et celui du bébé ne se mélangent jamais. Mais quand le placenta se sépare après que  le cordon ait été poncé, le sang du bébé resté dans le placenta, peut pénétrer dans la circulation maternelle et cause la formation d’anticorps.

Effets sur le bébé

Avant la naissance, le sang du bébé est distribué à travers son corps et son placenta. On pense souvent à tort que le corps du bébé est déjà plein de sang et que le sang placentaire est en excès. Le sang placentaire sert à remplir les vaisseaux sanguins des poumons, auparavant comprimés par le liquide contenu dans les alvéoles. Ce besoin accru de sang aux poumons pour permettre la respiration et l’accroissement des mouvements des bras et des jambes du bébé expliquent l’utilité du sang placentaire pour le bébé. Ce phénomène pourrait-il expliquer certaines des difficultés que connaissent les prématurés dont le cordon est immédiatement coupé à la naissance? Trois groupes de chercheurs ont démontré que les nouveau-nés dont le cordon est immédiatement ligaturé ont une incidence beaucoup plus grande de murmures cardiaques dans les 14 premiers jours de vie. Ils ont noté que les nouveau-nés chez qui on a laissé le cordon intact on jusqu’à 50 % de globules rouges de plus, une réserve de fer plus importante et sensiblement moins de syndromes de détresse respiratoire.

Plusieurs praticiens ont peur d’augmenter le nombre de jaunisses s’ils attendent avant de couper le cordon. La jaunisse physiologique est un phénomène naturel. Seule la jaunisse non physiologique requiert une attention et quelques fois une intervention médicale. Les facteurs pouvant causer la jaunisse non physiologique incluent la prématurité et l’usage de médicaments pendant le travail; les inductions par  ocytociques et les anesthésies épidurales, entre autres, ont été clairement reliées à ces jaunisses.
À la naissance non médicamentée d’un nouveau-né à terme, les avantages de laisser le cordon intact jusqu’après la délivrance du placenta l’emportent de loin.
L’une à l’autre - été 1988

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​Les effets de la prescription dès la maternité de «bouts de seins artificiels» en cas de difficultés d’allaitement chez des nouveau-nés à terme

RÉSUMÉ

L’utilisation des bouts de seins artificiels en maternité est aujourd’hui une pratique aussi répandue que peu évaluée.

Cette étude d’observation prospective non randomisée a été réalisée dans une maternité de CHU auprès de bébés à terme présentant des difficultés d’allaitement et suivis jusqu’à un mois post-partum.

L’objet de cette étude a consisté à corréler différents facteurs pour vérifier si l’utilisation des bouts de seins dès la maternité est juste un marqueur de difficultés d’allaitement ou si elle induit un retard de reprise du poids de naissance des bébés.

Dans notre étude, la perte de poids par rapport au poids de naissance entre les bébés avec bouts de seins  et sans bouts de seins est déjà significativement plus importante dès le séjour en maternité : 42% des nouveau-nés avec bouts de seins ont une perte de poids excessive ≥10% du poids de naissance, versus 4% pour les bébés sans bouts de seins (OR = 15,2). L’écart de prise de poids va encore se creuser au cours du premier mois entre les deux groupes,  cela de manière statistiquement très significative :

A j10, 84% des bébés avec bouts de seins n’ont pas repris leur poids de naissance, versus 41% pour ceux sans bouts de seins (p<0,01).

A j15, 63% des bébés avec bouts de seins n’ont toujours pas repris leur poids de naissance, versus 9% pour ceux sans bouts de seins (p<0,001).

L’analyse des résultats par régression logistique a permis de déterminer que n’intervient dans les résultats que la présence / absence des bouts de seins.

Notre étude démontre donc que l’utilisation des bouts de seins artificiels a une incidence sur la reprise de poids des bébés et n’est donc pas une pratique anodine en maternité. Les bouts de seins artificiels ne devraient pas être employés en premier recours mais uniquement après avoir épuisé toutes les autres pratiques alternatives.


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​TÉMOIGNAGE D'UNE MAMAN QUI S'INFORME!
En faite, mesdames, j'ai trouvé ces sites de Le OMS qui nous soutien dans nos démarches pour mieux accoucher.

Les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé.  On constate qu'ils recommandent de NE PAS FAIRE les trucs que mon gynéco dit être obligatoires.
http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_chapter6.fr.html
Selon l'OMS, il a tort pour la veine (Catégorie B point 4) et le doppler (Catégorie A point 12).
 
Et ici http://accoucherautrement.free.fr/Soins-mere-nouveau-ne.htm les soins à la mère et au bébé, encore de l'OMS.  Le point 2 de la Catégorie C parle de la vitamine k.  Ils disent aussi encourager le clampage tardif du cordon (catégorie A)
 
J'ai imprimé les documents et je vais lui montrer tout ça à la prochaine visite histoire de lui clouer le bec  !
 
Et en PJ un document sur le clampage tardif ,  j'ai tout imprimé pour lui montrer  !!!
S.


Soins kangourou entrevue avec le Dr Nils BerGman par Marit Olanders.

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"Le meilleur environnement pour un développement épanouie de l’enfant, provient du corps de la femme, affirme le Dr Nils Bergman, un médecin spécialisé dans les soins Kangourou, en Afrique du Sud. "Lorsqu’il est en contact peau à peau avec la mère, le bébé reçoit la chaleur, la protection et la nourriture nécessaire, et son cerveau peu ainsi se développer de façon optimale. « En négligeant de nourrir son bébé fréquemment et en le laissant dormir seul après la tétée, cela peut entraîner des coliques chez ce dernier. », ajoute-t-il. La peau de la mère est l’environnement naturel du bébé, et autant physiquement qu' émotionnellement, le lieu le plus sain pour le bébé.

Le corps de la mère est le seul environnement naturel et sain pour le nouveau né

Nils Bergman affirme qu’il aimerait situer l’allaitement des bébés dans un contexte plus large, et son point de départ réside dans la perspective biologique. Il dit que le comportement d’un bébé est déterminé par son environnement, et qu’ainsi l’environnement en place peut avoir des conséquences positives ou négatives. L’environnement approprié pour un bébé reste le corps de la femme, et il insiste pour que le bébé demeure totalement maintenu dans cet environnement optimal en tout temps.

Réponse désespérée de protestation

L’impossibilité d’être en contact avec la peau de la mère, maintient Bergman, n’est pas seulement un comportement néfaste mais aussi génère un état de stress pathophysiologique. Cela est vrai, aussi bien pour les bébés sains nés à terme que pour ceux nés prématurément. Comme pour les autres mammifères qui sont éloignés de leur environnement naturel, les bébés humains réagissent avec protestation et découragement. Durant la phase de protestation, le bébé tente intensément de ré-établir le contact avec l’environnement approprié, la mère, habituellement en criant.

En cas d’échec, le bébé devient trop épuisé pour continuer à crier. Dans ce cas, il tombe dans un état de désespoir dans lequel il se retire afin de conserver son énergie et de se concentrer à la survie. Les résultats de cela sont une réduction de la température corporelle et du rythme cardiaque, et en même temps une grande augmentation du niveau de l’hormone de stress, parcqu’en fait, un bébé qui est séparé de sa mère est en état de stress. Lorsqu’un bébé retrouve son environnement approprié, soit le contact peau à peau avec la poitrine de sa mère, la température et le rythme cardiaque retournent rapidement à leurs niveaux normaux.
Les bébés humains sont biologiquement extrêmement immatures à leur naissance. Nils Bergman indique que la taille du cerveau d’un nouveau-né n’est que de 25% de sa taille finale, comparé à 45% de celui des chimpanzés et à 80% de celui des antilopes. Ce n’est pas avant l’âge de 1 an que le cerveau du bébé humain atteint 80% de sa taille finale. Comparés aux autres mammifères, nous devrions avoir une grossesse de 21 mois. La raison pour laquelle les bébés humains naissent si tôt et si immatures provient du fait que la largeur du canal pelvien de la mère s’est réduite lorsque nos ancêtres ont commencé à marcher debout. Durant cette période, le volume du cerveau augmentait. Sur le plan évolutif, la solution a été que les bébés commencent à naître plus tôt et par conséquent plus immatures, et en besoin constant de soins parentaux.
En dépit de leur immaturité, les bébés humains dans leur environnement approprié, soit en contact peau à peau au sein de la mère, peuvent prendre soins d’eux-mêmes, affirme Nils Bergman. Il se réfère à une recherche de Ann-Marie Widström et coll., ainsi qu’aux résultats d’autres chercheurs, démontrant que les bébés en bonne santé nés à terme et sans assistance, peuvent, s’ils sont placés sur la mère, ramper jusqu’au sein, trouver le mamelon, s’y accrocher et se mettre à téter.
Le bon environnement signifie aussi l’allaitement à la demande
Dr Bergman indique que les bébés ont un cycle de sommeil de 1 à 1 1⁄2 heures. Or, même si le bébé est endormi, le cerveau capte si oui ou non il est dans un environnement approprié (peau à peau avec la mère ou séparé de la mère). Bien sur, les bébés peuvent apprendre à dormir seul et pour des périodes plus longues, mais c’est un comportement appris, pas un comportement naturel ou sain.

Les coliques, selon Nils Bergman, peuvent être causées par l’ingestion d’une trop grande quatité de nourriture, ou par le fait que le processus de digestion normal du nouveau-né s’arrête lorsqu’il est séparé de sa mère. Selon lui, la situation naturelle serait celle où les bébés s’alimentent environ toutes les 90 minutes, et consomment 30 ml de lait, qui dans un sens correspond au volume du réflexe d’excrétion. Parmi les conseillers sur l’allaitement naturel, on entend souvent parler de plusieurs réflexes d’excrétions qui surviennent durant un allaitement. Mais selon Bergman, c’est un réflexe qui survient parce que le bébé n’est pas nourrit assez souvent, et ainsi reçoit trop de lait lors d’une seule tétée.
Dès la première journée suivant la naissance, l’estomac d’un bébé peut seulement contenir 5 ml de liquide. Si l’estomac est rempli avec plus de 30 ml de lait lors d’une tétée, le surplus est expulsé du corps soit par la voie de l’excrétion ou soit par régurgitation. Si aucune de ces choses ne survient, le surplus de lait demeure coincé dans l’estomac et les muscles de l’estomac deviennent par conséquent étirés. Cette conséquence, à elle seule, peut causer une colique, explique Nils Bergman, tout en indiquant la taille d’un petit estomac avec ses mains.
De plus, si le bébé est séparé de sa mère après l’allaitement, le niveau de son hormone de stress augmente à cause du trauma de séparation, ce qui a pour résultat de freiner la
digestion. Situation qui peut aussi causer une colique. Le processus adéquat de digestion chez un bébé est entièrement dépendant du fait qu’il ne doit pas être séparé de sa mère.

Le développement du cerveau profite et se normalise au contact de la peau
Pour le bébé, le plus grand avantage du contact peau à peau 24 heures par jour avec la mère, et le libre accès au sein, est le développement du cerveau, indique Nils Bergman. Un bébé naît avec un nombre maximum de synapses (et de potentiel de connections) entre les cellules nerveuses. Les circuits neurologiques se forment entre les synapses utilisées, et les synapses non utilisées vont disparaître. Dès l’âge de 6 mois, toutes les cellules des bébés sont pleinement développées. Après cette période, ce sont les circuits neuronaux qui ont été formés qui deviennent des facteurs déterminants et importants dans la qualité de vie qu’aura éventuellement cet individu. Ces réseaux neuronaux peuvent être associés au stress ou au plaisir, selon l’environnement dans lequel le bébé est exposé (proximité d’avec la mère, ou séparation d’avec elle). Si le bébé doit utiliser les connexions associées au stress de sa prime enfance, celles associées aux plaisirs vont s’atrophier. Ainsi, les circuits neurologiques associés au stress deviennent dominants pour le reste de la vie de l’individu. On parle de plasticité du cerveau, et le fait que le cerveau puisse compenser diverses pertes, ne s’applique pas à ces premières connexions fondamentales qui deviennent permanentes dans le cerveau.
Le cerveau est un organe bio-social. Dans ce contexte, sa fonction est de créer et de maintenir les relations. S’il ne lui est pas permis de le faire dès le début, une dissociation survient. Cela laisse un héritage de santé mentale déficiente qui affecte les habiletés d’un individu à être flexible dans différentes situations, explique Nils Bergman.
Dans les premières 8 semaines de vie, le contact peau à peau est le stimulant le plus important pour le développement du cerveau. Il dit que le contact physique continuel est une exigence essentielle pour le développement sain des structures fondamentales du cerveau. Après cette exigence, les stimuli les plus importants dont le cerveau a besoin pour un développement normal sont le contact des yeux, ainsi que les soins physiques apportés par les parents. Quelquefois, les bébés sont obligés de traverser des moments douloureux ou des situations stressantes, et dans ces moments, il devient plus important pour le bébé d’avoir un contact avec la mère.

“Lorsque mes enfants étaient petits, et ont eut une infection de l’oreille moyenne, ils dormaient beaucoup mieux s’ils étaient couchés sur ma poitrine. Je suis sûr que c’était bienfaisant pour eux de différentes façons”, affirme Nils Bergman. “Ce qu’on vit durant la naissance et les semaines subséquentes, nous affecte pour le reste de notre vie. De nos jours, nous élevons nos enfants d’une manière que l’on peut considérer comme pathologiques”.
Dans nos sociétés occidentales, on nous donne souvent l’avis que les bébés doivent être couché sur le sol afin de développer les muscles du dos. Nils Bergman insiste, “Ce n’est pas parce qu’on le dit, qu’il faut le faire, ou qu’on doive le faire”. Un bébé qui est porté, se développe d’une façon différente d’un bébé qui est laissé couché. La différence de l’endroit physique ou est placé le bébé, n’est pas en soi de première importance, dit-il, c’est le résultat final qui compte, soit un développement optimal du cerveau causé par le portage.

Nils Berman base son raisonnement sur une étude d’Allan Schore parue dans la revue Infant Mental Health Journal, 2001, et compare cela avec la façon dont nous prenons soin de nos nouveaux-nés dans le domaine de la néonatalité aujourd’hui. Il affirme que, dans la dernière décennie, pratiquement tous ceux qui sont nés et ont grandi dans le monde occidental ont été limités dans leur capacité d’atteindre leur plein potentiel.
“Ce n’est que dans le dernier siècle que nous avons abandonné notre façon de faire vieux de trois millions d’années dans la façon de prendre soin de nos enfants. Nous avons remplacé les soins continus de l’enfant, le partage du sommeil avec les parents, et l’allaitement à la demande, par un enfant qu’on laisse dormir seul, dont on ignore les cris, nourri toutes les quatre heures au lait artificiel, ajoute-t-il.

Les mères ont besoin de soutien
De nos jours, les mères ont perdu leur instinct maternel parce qu’elles ont hérité des comportements inappropriés de leurs mères. Elles ont besoin d’un soutien dans le but de redécouvrir ces instincts. Ensuite, un support additionnel est nécessaire afin d’aider ces mères à agir selon ces instincts, dans une société qui n’a pas la compréhension, ni la mémoire culturelle nécessaire. Un soutien est aussi nécessaire afin d’aider les parents à maintenir un contact peau à peau continuel et ininterrompu avec le bébé durant les premières semaines, même si cela implique que le père ou quelqu’un d’autre remplace la mère afin de maintenir ce contact.
Nils Bergman conclut que les mères ont aussi besoin de ce soutien durant la grossesse, et il met l’accent sur l’importance d’avoir le support d’une doula ou d’une figure maternelle durant l’accouchement, pour vivre cette expérience de manière active, afin d’obtenir des résultats optimaux pour la mère et le bébé.
____________________________
Le texte ci-dessus est un résumé d’un article de Marit Olander, publié en Amningsnytt (Breastfeeding News) en Suède, Décembre, 2004.
Traduction et édition - Åke and Pat Törngren
Traduction en francais
– Claude Breault Ph.D. et Julie Contant


BÉBÉ - L'ALLAITEMENT RENDRAIT PLUS INTELLIGENT

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http://www.francesoir.fr/societe/2007/11/08/bebe-l-allaitement-rendrait-plus-intelligent.html
Bébé - L'allaitement rendrait plus intelligent
Plutôt le sein que le biberon.
Alexandra Gonzalez, le jeudi 8 novembre 2007 à 05:00


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Les enfants nourris au sein ont un quotient intellectuel (QI) plus élevé que ceux nourris au lait maternisé. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude anglo-saxonne publiée lundi.
Si l’allaitement maternel peut avoir un effet positif sur le développement du QI, l’étude révèle cependant que cet effet dépendrait d’au moins un facteur génétique. Ainsi, un bébé allaité par sa mère a un QI supérieur de 6,8 points à celui d’un bébé non nourri au sein, à la seule condition que l’enfant porte une version particulière du gène FADS2. Sans cette version du gène, pas d’augmentation de QI. Autrement dit, le développement du cerveau des nourrissons dépend à la fois de l’inné (facteur génétique) et de l’acquis (allaitement maternel notamment).
 
Riez maintenant !
L’allaitement maternel a aussi d’autres vertus cachées. Une étude japonaise vient en effet de montrer que l’allaitement associé au rire des mamans aide le bébé à combattre l’eczéma allergique, grâce à une hormone produite par le rire. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont installé des mamans devant un classique de Charlie Chaplin, Les Temps modernes, et ont comparé avec d’autres mamans regardant un programme insipide sur la météo. Résultat : les bébés des mamans rieuses ont présenté des réactions allergiques cutanées nettement plus faibles.


France : peut mieux faire
D’après le Dr Virgine Rigourd, pédiatre en réanimation néonatale, des progrès sont encore à faire en France. « Presque 60 % des nouveau-nés sont aujourd’hui allaités à la sortie de la maternité. Soit des chiffres très inférieurs à ceux de nos voisins européens, notamment par rapport à l’Allemagne et à l’Europe du Nord, où le taux d’allaitement frôle les 100 %. Mais c’est surtout dans la durée de l’allaitement que des progrès sont à faire. Un tiers des mères arrêtent au bout d’un mois. »
Edition France Soir du jeudi 8 novembre 2007 n°19639 page 13

BON DÉPART DE L'ALLAITEMENT. DE DR JACK NEWMAN.

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L'allaitement maternel : partir du bon pied

Allaiter est la façon naturelle et physiologique de nourrir les bébés et les jeunes enfants, et le lait humain est spécifiquement destiné aux bébés humains. Les laits de formule préparés à partir de lait de vache ou de soja (pour la plupart, même les « designer ») ne présentent que des similitudes superficielles avec le lait humain, et les publicités qui les présentent autrement sont trompeuses. Allaiter devrait être facile, et exempt de difficultés pour la plupart des mères. Un bon démarrage donne à l'allaitement toutes les chances d'être une expérience heureuse pour la mère comme pour son bébé.

La grande majorité des mères sont parfaitement capables d'allaiter leur bébé exclusivement pendant environ 6 mois. En fait, la plupart des mères produisent plus que suffisamment de lait. Malheureusement, des routines hospitalières dépassées et fondées sur l'alimentation artificielle sont encore en vigueur dans trop d’établissements de santé et rendent pour certaines mères et leur bébé l'allaitement difficile, voire impossible. Pour que l'allaitement démarre correctement, les premiers jours peuvent être cruciaux. Cependant, même avec un très mauvais départ, beaucoup de mères et de bébés s’en tirent.

L'astuce pour bien allaiter est de faire en sorte que le bébé prenne bien le sein. Un bébé qui prend correctement le sein reçoit correctement du lait. Un bébé qui ne prend pas bien le sein a des difficultés à recevoir suffisamment de lait, surtout si la sécrétion lactée de la mère est faible. Une mauvaise prise du sein, c'est comme donner au bébé un biberon avec une tétine dont le trou est trop petit; le biberon est plein de lait, mais le bébé n'en prendra pas beaucoup. Quand un bébé prend mal le sein, cela peut également causer des douleurs aux mamelons de sa mère. Et si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait, il restera au sein très longtemps, aggravant ainsi la douleur. Malheureusement, n'importe qui peut dire que le bébé a une bonne prise, même si c'est faux.  Trop de personnes censément compétentes ne savent tout simplement pas ce qu'est une bonne prise.  Voici quelques moyens qui contribuent à faciliter l'allaitement :

1. Une bonne prise du sein est cruciale pour le succès de l'allaitement. C'est la clé d'un allaitement réussi. Malheureusement, de nombreuses mères reçoivent «l'aide» de personnes qui ne savent pas comment évaluer une bonne mise au sein. Si l’on vous dit que votre bébé de deux jours tète correctement alors que vous avez les mamelons très douloureux, soyez sceptique, et demandez l'aide d'une personne compétente. Avant de quitter l’hôpital, vous devriez avoir eu la démonstration que votre bébé tète correctement, et qu'il reçoit véritablement du lait de vos seins; le personnel devrait vérifier que vous savez comment vous assurer qu'il en reçoit suffisamment (type de succion ouverture-pause-fermeture). Visitez  HYPERLINK "http://www.thebirthden.com/Newman.html" www.mamancherie.ca/fr/info/articles_dr_newman.htm pour des vidéos démontrant une bonne mise au sein (ainsi que d’autres vidéos). Si vous et votre bébé quittez l’hôpital sans savoir cela, demandez rapidement l'aide d'une personne expérimentée (voir le feuillet « Effectuer la mise au sein »). Certaines mères se font dire par le personnel hospitalier que si l’allaitement est douloureux, la prise du sein est mauvaise (habituellement vrai), et on doit alors retirer le bébé du sein et recommencer. Ce n’est pas une bonne idée. La douleur s’atténue habituellement, et la mise au sein devrait être corrigée sur l’autre sein ou à la prochaine tétée. Retirer le bébé du sein et répéter encore et encore la mise au sein ne fait que multiplier la douleur et le dommage aux mamelons.

2. Le bébé devrait être mis au sein immédiatement après la naissance. La grande majorité des nouveaux-nés peuvent être mis au sein dans les instants suivant la naissance. En fait, des recherches ont démontré que, lorsqu'on leur en laisse la possibilité, les bébés de quelques minutes seulement rampent sur le ventre de leur mère jusqu'au sein, et commencent à téter de leur propre initiative. Ce processus peut prendre une heure ou plus, mais durant ce temps la mère et le bébé doivent rester ensemble pour commencer à s’apprivoiser. Les bébés qui « s'auto-attachent » ainsi courent moins de risque de connaître des problèmes d'allaitement. Ce processus ne demande aucun effort de la part de la mère, et le prétexte de la trop grande fatigue de la mère due à l'accouchement, souvent fourni pour ne pas permettre cela, est purement et simplement un non-sens. En fait, des études ont également montré que le contact peau à peau entre une mère et son bébé garde le bébé au chaud aussi bien qu'une couveuse (voir la section sur le contact peau-à-peau). Soit dit en passant, durant ce temps, plusieurs bébés ne prendront pas le sein et ne tèteront pas. En général ce n’est pas un problème et cela ne nuira pas d’attendre que le bébé soit prêt à aller au sein. Le contact peau-à-peau est bon pour le bébé et la mère même si le bébé ne tète pas.

3. La mère et le bébé devraient cohabiter. Il n'y a absolument aucune raison médicale pour séparer les mamans et les bébés en bonne santé, même pour de courtes périodes.
Les hôpitaux qui ont pour habitude de séparer les mères et les bébés après la naissance sont complètement dépassés, et les raisons invoquées pour ce faire démontrent aux parents qui contrôle la situation (l'hôpital) et qui ne la contrôle pas (les parents). Souvent d'autres fausses raisons sont données. Par exemple, une raison souvent donnée est que le bébé a expulsé du méconium avant la naissance. Un bébé qui a expulsé du méconium et qui se porte bien quelques minutes après la naissance se portera bien et n'a pas besoin de passer plusieurs heures « sous observation » dans une couveuse.
Il n'y a aucune preuve que les mères qui sont séparées de leur enfant sont plus reposées. Au contraire, elles sont plus reposées et moins stressées quand elles ont leur bébé avec elles. Mères et bébés apprennent comment dormir au même rythme. Ainsi, quand le bébé commence à se réveiller pour une tétée, la mère commence également à se réveiller naturellement. Ce n'est pas aussi fatiguant pour la mère que d'être réveillée en phase de sommeil profond, comme c'est le cas quand le bébé se réveille loin d'elle. Si l’on montre à la mère comment allaiter son bébé couchée, la mère sera plus reposée.
Le bébé montre bien longtemps avant de pleurer qu'il a envie de téter. Par exemple, sa respiration peut changer. Ou encore, il peut commencer à s'étirer. La mère, alors dans un sommeil léger, va se réveiller, son lait va commencer à couler et le bébé sera calme et heureux de téter. Un bébé qui aura pleuré pendant un certain temps avant d'être mis au sein pourra refuser de téter même s'il est affamé. Mères et bébés devraient être encouragés à dormir côte à côte à l’hôpital. C'est un excellent moyen pour la mère de se reposer quand le bébé tète. L'allaitement devrait être relaxant, et non fatiguant.

4. Des tétines ne devraient pas être données au bébé. Il semble y avoir une controverse au sujet de l’existence du phénomène de la «confusion sein-tétine». Les bébés adopteront la méthode qui leur donnera le flot de liquide le plus rapide, et pourraient refuser les autres. Ainsi, les premiers jours, quand la mère normalement ne produit que peu de lait (comme prévu par la nature), et que le bébé prend un biberon (comme prévu par la nature?) avec lequel il obtient un flot de lait rapide, il risque de préférer la méthode au flot rapide. Nul besoin d'être un scientifique génial pour comprendre ce qu'aucun des pourtant nombreux professionnels de la santé qui sont censés vous aider ne semblent capables de concevoir. Notez que ce n’est pas le bébé qui est confus. La confusion sein-tétine n'a pas comme seule conséquence possible le refus du sein par le bébé, mais englobe une variété de problèmes, incluant le bébé qui ne prend pas le sein aussi bien qu'il pourrait le faire et ainsi, il ne reçoit pas assez de lait et/ou la mère a les mamelons douloureux. Le simple fait qu'un bébé puisse «prendre les deux» ne signifie pas que le biberon n'a pas d'effet négatif. Puisque aujourd'hui il existe des alternatives possibles quand le bébé a besoin de suppléments (voir articles n° 5 «Utilisation d'un DAL» et n° 8 «Alimentation au doigt»), pourquoi utiliser une tétine artificielle ?

5. Pas de restriction quant à la durée ou la fréquence des tétées. Un bébé qui tète correctement ne restera pas au sein des heures durant pour une tétée. Si c'est le cas, c'est généralement qu'il ne prend pas correctement le sein et ne reçoit pas tout le lait qui est disponible. Trouvez de l'aide pour évaluer la succion du bébé et utilisez la compression des seins pour que le bébé reçoive plus de lait (article n° 15, «La Compression du sein»). La compression est très utile durant les premiers jours pour favoriser l’écoulement du colostrum. C'est cela qui aidera, et non l'utilisation d'une tétine ou d'un biberon, ni le fait de mettre le bébé à la pouponnière.

6. Les suppléments d'eau pure, d'eau sucrée ou de lait artificiel sont rarement nécessaires. La plupart des suppléments pourraient être évités si on permettait au bébé de prendre le sein correctement et de recevoir le lait disponible. Si l’on vous dit que le bébé a besoin de suppléments sans que quelqu'un l'ait observé pendant qu'il tète, demandez à recevoir l'aide d'une personne compétente. Il existe de rares indications médicales pour la supplémentation, mais habituellement, les suppléments sont proposés pour la convenance de l'équipe médicale. Si des suppléments doivent être donnés, ils doivent être donnés à priori au sein avec un Dispositif d'Aide à la Lactation (voir article n° 5), pas avec une tasse, ni un compte-gouttes, ni au doigt, ni à la seringue, ni au biberon. Le meilleur supplément est votre propre colostrum. Il peut être mélangé avec 5% d'eau sucrée si vous ne pouvez pas en exprimer beaucoup au début. Les laits artificiels ne sont pratiquement jamais nécessaires durant les premiers jours.

7. Les boîtes de lait gratuites et les documents offerts par leurs producteurs ne sont pas des cadeaux. L'unique objectif de ces «cadeaux» est de faire de vous des utilisateurs de lait artificiel. C'est une technique de marketing très efficace, et de moralité très douteuse. Si vous en recevez de la part d'un professionnel de la santé quel qu'il soit, vous devriez vous interroger sur ses connaissances en matière d'allaitement et sur son niveau d'engagement pour l'allaitement. «Mais j'ai besoin de lait artificiel parce que mon bébé ne reçoit pas assez de mon lait!». Peut-être, mais, plus vraisemblablement, vous n'avez pas reçu une aide efficace et votre bébé ne reçoit  tout simplement pas tout votre lait disponible. Même si vous avez besoin de lait de formule, personne ne devrait vous proposer une marque particulière, ni vous offrir des échantillons. Cherchez une aide efficace. Les échantillons de lait artificiel ne sont pas une aide.

Dans certaines circonstances, il peut être impossible de commencer l'allaitement rapidement. Cependant, la plupart des indications « médicales » (prise de médicaments par la mère, par exemple) ne sont pas de véritables raisons pour arrêter ou retarder l'allaitement, si l’on vous a dit le contraire, vous avez été mal informée. Demandez une aide efficace. Les bébés prématurés peuvent commencer à être allaités beaucoup, beaucoup plus tôt que ce qui est préconisé dans de nombreux services de néonatalogie. En fait, les études ont démontré de façon très définitive qu'il est moins stressant pour un bébé d'être nourri au sein que de recevoir un biberon. Malheureusement, de nombreux professionnels de santé s'occupant de prématurés ne semblent pas être au courant de ce fait.

Questions? (416) 813-5757 (option 3) ou  HYPERLINK "mailto:drjacknewman@sympatico.ca" drjacknewman@sympatico.ca ou mon livre Dr. Jack Newman’s Guide to Breastfeeding

Traduction du feuillet n° 1, « Breastfeeding - Starting Out Right », révisé en janvier 2005 par Jack Newman, MD, FRCPC © 2005
Version française, février 2005, par Stéphanie Dupras, IBCLC, RLC

Peut être copié et diffusé sans autre autorisation,
à condition qu’il ne soit utilisé dans aucun contexte où le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel de l’OMS est violé.


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En France, il désigne une technique de mieux-être qui a le même rôle qu'une thérapie, avec un accompagnement de la personne, et qui permettrait, selon ses utilisateurs, de dissoudre les blocages émotionnels, mentaux, ... grâce à un dialogue corporel à la recherche des solutions les plus adaptées. Le principe est que le corps conserve toutes les informations de son histoire et que la personne elle-même peut choisir de changer pour retrouver un équilibre. Il rejoint la deuxième définition, et des utilisations récentes qui sont en fait des marques déposées :

    * kinésiologies spécialisées : ensemble des méthodes développées dans le monde à partir des travaux du Dc John Thie chiropracteur américain. La Touch for health[2], qu'il a élaboré est une technique très simple, synthèse des informations fournies par les tests musculaires, bien connus des chiropracteurs, et de la circulation de l'énergie dans les méridiens d'acupuncture, propre à la médecine chinoise. Le Touch for Health est enseigné dans plus de cent pays dans le monde, et en Europe depuis le début des années 1980.

    * kinésiologie hypersens[3] : est une méthode qui permet, grâce à un test musculaire spécifique[4], d’identifier ce à quoi et les substances auxquelles la personne réagit de manière exagérée, de rechercher les barrières (physiques, émotionnelles, mentales, biochimiques,etc.) qui empêchent la personne de vivre normalement et d’équilibrer le système énergétique pour permettre au corps de retrouver un fonctionnement meilleur. Ainsi, la personne pourrait de nouveau consommer ou être en contact avec ce à quoi elle était très sensible ou intolérante.

    * kinésiologie harmonique : méthode crée en France dans la lignée des kinésiologies spécialisées. La Kinésiologie Harmonique [5] est une recherche des freins qui se sont mis en place au fur et à mesure que nous avancions sur le chemin de notre vie. C’est par le test musculaire, outil privilégié des Kinésiologies spécialisées[6], que, selon cette discipline, le corps nous livre les informations dont nous avons besoin pour comprendre. Elle doit permettre la découverte des déséquilibres qui nous empêchent d’être dans l’harmonie "corps, mental, esprit".

édukinésiologie : aujourd'hui nommée "éducation kinesthésique" par son fondateur le Dr Paul E. Dennison[7]. Cette méthode vise avant tout à développer les capacités d'apprentissage chez les enfants aussi bien que chez les adultes en utilisant principalement des mouvements et des exercices simples et ludiques. Le public visé par cette méthode est autant les enseignants que les parents, ainsi que les différentes formes de kinésiologies.

Mesdames, Bonjour,
 
J'ai pris contact avec une amie Kinésio qui m'a donné les coordonnées de quelqu'un de très intéressant, mais sur Nantes en fait plutôt du côté de Grandchamps des Fontaines (je crois)
 
 
Marine BROCHU 06 15 92 13 67
 
et sinon elle me conseille directement la Fédération
 
 
Fédération Française de kinésiologues spécialisés 01 30 66 05 40
 
www.ffks.org
 
et me dit :
 
"Ma liste est ancienne, je pense que tu peux trouver des références , il y en a plusieurs dans le Morbihan, un à ma connaissance à rennes,deux dans les Côtes d'Armor.
Je pense qu'il faut actualiser les références "
 
Bonne continuation
 
Christelle

Mon accouchement rêvé réussit. Témoignage de Cynthia. (Avec mon projet de naissance)

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L’accouchement dont j’ai toujours rêvé !


Chose promise, chose due, :

J + 5 : Rendez-vous prévu à la maternité pour 8 h !

A 8 h mon mari me conduit à la maternité. J’ai toujours quelques contractions mais très espacées et pas très efficaces pour le moment. En arrivant, la SF regarde mon col. Il est encore postérieur, un peu épais, toujours à deux doigts en externe mais bien mou. Elle appelle le gynécologue de service.

Le gynéco de garde arrive, très sympa et nous abordons la dilatation, je lui parle de mes doutes, de mes attentes, de mon projet de naissance etc… Il me demande si je suis pressée d’accoucher. Je lui répondu que non ! Il me fait également bien lui confirmer que je ne souhaite pas de péridurale.

Après vérification de mon col, il me propose la pose de gel pour la « maturation » de mon col encore un peu long et déclencher doucement le processus ! Je lui réponds que je préfère cela car c’était beaucoup moins violent qu’une perfusion d’ocitocyne.

A 9 h 40, la SF m’introduit une première dose de gel sur le col de l’utérus. Je suis en salle de pré-travail. Arrivent des contractions modérées mais régulières cette fois. Elle me dit aussi qu’elle a pris connaissance de mon projet de naissance et qu’elle sait que je ne veux pas la péridurale.

A midi, mon homme part déjeuner. On me donne une compote et de l’eau à boire. Les contractions sont largement supportables. Je lis des magazines ! J’écoute de la musique, je gère les contractions quand elles sont là, toutes les quinze minutes environ parfois toutes les trente minutes seulement.

Après deux heures de surveillance monitoring (dont on coupe totalement le son à ma demande) à être restée allongée pour que le gel agisse, la SF me libère et je vais me promener en compagnie de mon mari dans la cour de la maternité !

A 15 h 30, après vérification de mon col qui est toujours mi long et un peu épais même si beaucoup plus mou, on m’applique une nouvelle dose de gel sur recommandation du gynéco de service.

Re monitoring, re deux heures d’attente allongée le temps que le gel agisse. J’écoute de la musique de relaxation avec mon MP3. Deux heures après, à 17 h 30 environ, on me délivre du monitoring. On me donne un yaourt et une compote avant et un jus de fruit pour me désaltérer. J’ai fais une bonne sieste et je décide donc de me promener en compagnie de mon mari dans la cour.

Retour ensuite dans la salle de pré- travail, les contractions s’intensifient, je m’installe sur le ballon qui me soulage grandement ! La SF me propose de prendre un bain mais j’ en ai pas envie. Puis mon mari me masse la bas du dos et le haut aussi pendant très longtemps, ça fait un bien fou !!!

19 h : je retourne me promener dehors avec mon mari. Il fait super beau et le vent tiède est super agréable, je profite de ces derniers instants sous le soleil.

****Là les contractions s’emballent ! Une toute les deux minutes et elles me font très mal.

Je souffle, je respire à fond. Je retourne dans la salle de pré travail. La SF m’installe un monitoring histoire de contrôler le rythme des contractions et le cœur du bébé.

Très rapidement elle me le retire : Les contractions s’emballent de plus en plus : une toutes les minutes !

Je suis à 4 pattes sur le lit car j’ai mal dans le bas des reins et seule cette position me soulage ! Mon mari me masse en même temps le bas du dos puis tout le dos ! Il est désolé pour moi, désolé de constater combien je souffre.

La SF contrôle l’avancée du travail : mon col est à dilation 3 et il est *ENFIN complètement effacé* : elle me dit qu’il va falloir se rendre dans la salle de travail.

Je souhaite m’y rendre en marchant. Je souffle et avance péniblement jusqu’à la salle, chaque contraction me coupe la respiration mais j’inspire fortement par la bouche car par le nez j’ai l’impression de manquer d’oxygène et je pense que ce sont autant de clefs qui m’ouvrent des portes pour laisser mon bébé venir à moi ! Je me dis que ce sont mes amies et me souviens de mes séances de sophrologie ! Relax, relax, facile à dire pas à faire. Mon mari s’habille pour me rejoindre dans la salle d’accouchement. Je le trouve tout drôle avec ces chaussons de papier et sa blouse de toubib !!!

La SF m’installe sur une table sans étrier. !!! Elle me dit qu’il est temps de m’installer une perfusion. Je refuse car je ne veux pas d’ocytocine. Elle me dit que NON, conformément à mon projet de naissance je n’aurai pas d’ocytocine et d’ailleurs j’ai déjà bien assez de contractions mais par sécurité elle doit me poser la perfusion ! J’accepte !

Je transpire à grosses gouttes et même mon mari ne peut plus m’approcher, il tente de me donner la main mais chaque contractions toutes les minutes me laissent si peu le temps de récupérer que je lui ordonne de ne surtout pas m’approcher !!! Je m’agrippe de plus en plus au matelas du lit et souffle de plus en plus fort. Je me met soit à 4 pattes, soit sur le côté à droite puis à gauche, puis en arrière puis accroupie etc…Chaque contraction me laboure le ventre, me coupe la respiration, m’épuise mais me rapproche de mon précieux trésor ! Je travaille encore et encore, je souffle encore et encore au rythme douloureux des contractions qui je le sais me rapprochent de plus en plus de mon bébé !!!

La SF me demande si elle peut me poser un monitoring et contrôler mon col, je refuse en lui disant que j’ai trop mal et que je ne veux surtout pas qu’on m’approche ! J’ai trop mal, je la supplie de ne surtout pas m’approcher, de me laisser tranquillement gérer mes contractions. Elle obtempère, elle accepte de me faire confiance. Elle accepte en me disant qu’effectivement elle trouve que je gère très bien les contractions ! Oui facile à dire mais pas à faire hummm !

Soudain je sens ma poche des eaux qui se perce, les contractions sont alors plus vives encore et la SF présente me demande encore si elle peut vérifier le travail ! J’accepte, je suis à dilation 4 !!! J’ai l’impression que ça n’en finira pas ! Que le temps dure une éternité !!! La SF m’aide à mettre une serviette hygiénique géante qu’on glisse dans ma culotte car je suis toujours sur le lit !!! Les contractions s’accélèrent encore j’ai presque envie de hurler mais je n’en ai plus la force : je ne pense qu’à souffler !

Minuit passé : La SF souhaite m’examiner : J’accepte ; les contractions ont ralenties un peu et sont à présent toutes les cinq minutes, j’ai moins mal et je peux récupérer un peu plus entre chaque contraction. Elle m’annonce soudain que je suis à dilation complète et que la tête du bébé est engagée. Au même moment j’ai envie de pousser, je le lui dis !

Je pousse une fois pour sortir la tête, une fois pour les épaules et là je demande à saisir mon bébé sous les bras. Je tire Wendy toute chaude jusqu’à moi, son cordon est très grand, je la pose sur le haut de mon ventre. Wendy pleure un tout petit peu. La SF m’annonce que je n’ai aucune déchirure ni coupure ! Une puéricultrice essuie sur mon ventre ma puce avec une serviette, sa tête, son visage puis son petit corps.

La puéricultrice m’emmène une couverture rose toute chaude que l’on pose sur Wendy. Il est 0 heure 26 minutes. Sentir sa peau me réconforte, c’est indicible ce que je ressens : l’émotion et la joie sont à leur paroxysme.

La SF me dit que je suis la seule maman à accoucher ce soir. Elle a du temps à me consacrer. On attend plusieurs minutes et lorsque le cordon ne bat plus, la SF appelle mon mari pour qu’il le sectionne. Mon mari le coupe avec fierté.

La SF me demande à présent de pousser pour évacuer le placenta. Je m’y active aussitôt. Mais ça ne vient pas, juste du sang qui coule. Elle me masse légèrement le ventre. On attend encore, puis quand j’en ai envie, je repousse à nouveau et là je sens le placenta qui glisse entre mes cuisses et la SF qui me félicite car dit-elle je suis très efficace pour « pousser » !

La puéricultrice me demande si je souhaite qu’on lave les cheveux de mon bébé, je refuse. Je veux juste rester avec ma puce sous la couverture. Soit, elle me dit qu’ on lui lavera les cheveux demain. Elle lui enfile alors un petit bonnet à usage unique sur les cheveux en m’expliquant que le bain est maintenant à J + 3 !

Une demi heure plus tard, mon mari et moi souhaitons connaître le poids de notre bébé. Alors la puéricultrice part avec le papa peser bébé. Ca dure quelques secondes et aussitôt après lui avoir enfilé une couche on me la rend toute chaude et je reste ainsi avec elle deux longues heures dans la salle d’accouchement.

A 1 h 15, Wendy prend sa première tétée de bienvenue, vingt minutes de pur bonheur où elle tête goulûment mes deux seins l’un après l’autre. Je remercie la SF pour la confiance qu’elle m’a accordée quand j’ai refusé le monitoring, la confiance pour tout le reste et pour ce très bel accouchement. Elle me dit qu’elle aimerait avoir plus d’accouchement comme le mien car j’ai tout fait toute seule et que je suis formidable !

Voilà j’ai trouvé que tout s’est très bien passé et je suis très très fière de ce bel accouchement comme je voulais !!! Je me suis sentie maître de la situation et ça m’a donné beaucoup de confiance en moi ! Une expérience que je souhaite à toutes les mamans.

Merci de m'avoir lue !
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KANGAROO MOTHER CARE: AN INTERVIEW WITH DR NILS BERGMAN
By Marit Olanders
“It is the mother’s body which provides a newborn baby with the very best environment to grow and thrive”, says Dr Nils Bergman, who is a doctor specializing in Kangaroo Mother Care (KMC) in South Africa.  “When placed skin-to-skin on the mother’s chest, the baby receives warmth, protection and food, and its brain can develop optimally. Not feeding the baby often enough and leaving it to sleep alone after a feed can result in the baby getting colic”, he adds.  “The mother’s skin is the baby’s natural environment, and both physically and emotionally the healthiest place for it to be”.
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The mother’s body is the only natural, healthy environment for a newborn baby
Nils Bergman says he would like to place the breastfeeding of small babies in its wider context, and his point of departure is the biological perspective.  He says that the behaviour of the baby, is determined by its environment, and the environment in which it is placed can have a positive or negative outcome.  The correct environment for the baby is the mother’s body, and he emphasises that the baby is totally dependant on being kept in this optimal environment all the time.
Protest despair response.
Failure to be kept in contact with the mother’s skin, maintains Bergman, is not only a “non behaviour” but also creates a state of pathophysiological stress.  This is true for healthy full-term babies, as well as those born prematurely.  As with other mammals that are moved from their natural environment, human babies react with protest and despair.  In the protest phase, the baby tries intensely to reestablish contact with its correct environment, the mother, usually by crying.  If that fails, the baby becomes too tired to cry anymore.  Instead it lapses into a state of despair in which the individual withdraws in order to conserve energy and concentrate on survival. The result of this is a lower body temperature and heartbeat, while at the same time there are greatly increased levels of stress hormones, because a baby separated from its mother, is in fact stressed. When the baby is returned to its correct environment, which is the mother, the temperature and heart rate quickly return to normal levels.  
Human babies are biologically extremely immature when they are born.  According to researchers, the reason that they are born so immature is the fact that the width of the birth canal through the mother’s pelvis was reduced when our ancestors started walking upright on two legs. At the same time, due to human development following early tool usage, the brain volume increased.  The evolutionary solution was that babies began to be born earlier and therefore more immature.
Despite their immaturity, human babies in their proper environment, which is being placed skin-to-skin on the mother’s chest, can take care of themselves, says Nils Bergman.  He refers inter alia to Ann-Marie Widström’s research, as well as the findings of other researchers, showing that healthy newborn babies without any prompting and without assistance, can, if placed on the mother, crawl up to her breast, find the nipple, latch on and start to breastfeed.
The right environment also means free breastfeeding.
Dr Bergman says that babies sleep in cycles of 1 to 1 ½ hours.  But even if the baby is asleep, the brain registers whether or not it is in its right environment, he adds. Of course babies can sleep for longer periods, but that is a learned behaviour, not a natural one.  
Colic, according to Nils Bergman, can be caused by too much food being given at any one time, or by the fact that the normal digestive process in the newborn baby stops when it is separated from the mother.  According to him, the natural situation would be one where babies feed approximately every 90 minutes, and consume 30 mls of milk, which in turn corresponds to the volume of the excretion reflex.  Among breastfeeding counselors, one often hears talk about several excretion reflexes taking place during one feed. But according to Bergman, this is a reflex that occurs because the baby is not fed often enough, and then is given too much at one single feeding.
On the first day following birth, the baby’s stomach can contain only 5 ml of fluid.  By the time the baby is a week old, its stomach can hold 30 mls.  If the stomach is filled with more than 30 ml of milk per feeding, the excess content leaves the body either by way of excretion or by the baby positing up some of the milk.  If neither of these occurs, the excess milk is trapped in the stomach and the stomach muscles become stretched as a result.   That alone can cause colic, explains Nils Bergman, as he demonstrates the size of the stomach with his hands.
Furthermore, if the baby is separated from its mother after it has fed, its level of stress hormones increases due to the trauma of being separated from her, and as a result the digestion stops, which can also cause colic. The correct digestive processes in a baby are totally dependent on the fact that it should not separated from its mother.
The development of the brain is benefited and normalised by skin contact.
The greatest advantage of the baby being kept skin-to-skin with the mother for 24 hours a day, and being breastfed freely, is the development of the brain, Nils Bergman points out.  A baby is born with a maximum number of synapses (that is, potential connections) between the nerve cells. Neurological pathways become established between the synapses that are used, and unused synapses die off.  By 6 months of age, all the baby’s brain cells are fully developed. After that, it is the neural pathways which become the important determining factor in the quality of life that the individual will experience.  These neural pathways can be stress-related or pleasure-related paths, depending on the environment in which the baby resides – closeness to the mother, or separation from her.
If the baby is forced to use the stress-related paths in infancy, the pleasure-related paths are pruned away.  The stress-driven neurological pathways then become dominant for the rest of the life of the individual.  We talk about the plasticity of the brain, and the fact that the brain can compensate for various losses, but this does not apply to these very early and fundamental nerve pathways, which become permanently set in the brain. The brain is a bio-social organ.  In this context its function is to create and maintain relationships.  If it not allowed to do that right from the beginning, dissociation occurs.  This leaves a legacy of defective mental health which affects the ability of the individual to act flexibly in different situations, explains Nils Bergman.
In the first 8 weeks of life, skin-to-skin contact is the most important stimulant for the development of the brain.  Nils Bergman says this is an essential requirement if the fundamental structures of the brain are to be developed in a healthy way.  After this requirement, the most important stimuli that the brain needs for normal development are eye contact, and the physical need to be carried by the parents.  Sometimes babies have to go through painful procedures or stressful situations, and at such times it is even more important for the baby to have skin contact with the mother.
“When my own children were small, and had middle-ear infections, they slept best if they were allowed to lie on my chest.  I’m sure that was good for them in several ways”, Nils Bergman says. “What we experience during birth and the following weeks, affects us for the rest of our lives.  Nowadays we are bringing up children in a manner which is essentially pathological.”
In Sweden one often hears the advice given that babies be put down to lie on the floor in order to develop their back muscles.  Nils Bergman emphasises, “What is commonly done is not necessarily normal, or what should be done”.  A baby who is carried, develops in a very different way from a baby who is left lying down.  The physical differences relating to where the baby is placed, are not in or of themselves of primary importance, he says, it is the final outcome, optimal brain development resulting from being carried by the parents, that matters.
Nils Bergman bases his reasoning on a review of Allan Schore’s research in the Infant Mental Health Journal, 2001, and he compares this with the manner in which we care for our newborns in the field of Western neonatology today.  He states that practically all of us who have been born and have grown up in the Western World in the last decades, have been prevented from reaching our full potential.
Mothers  need support.
Women today have lost their mothering instincts because they have inherited inappropriate behaviours from their mothers.  They need support in order to rediscover these instincts.  After that, further support is needed to help empower mothers to act according to these instincts, in a society that does not understand, nor has the cultural memory that is needed.  Support is also needed to help parents maintain uninterrupted and continuous skin-to skin contact with the baby, even if it means that the father or someone else takes over for a while in giving this contact.  Nils Bergman concludes that the need for this support also applies to the pregnancy, the importance of the birth-doula principle and active birth experiences, for optimal outcomes.
The above is condensed and adapted from an article by Marit Olanders, published in Amningsnytt (Breastfeeding News) in Sweden, Dec. 2004   (Translation: Åke and Pat Törngren)
You can find out more about Nils Bergman’s work at his website  HYPERLINK "http://www.kangaroomothercare.com" www.kangaroomothercare.com


Liens vers les pages OMS qui soutiennent le démarche d'un accouchement respectueux.

​Documentation à fournir aux professionnels de santé qui vous accompagnent dans votre projet de naissance
"MOTHER KANGAROO: A LIGHT OF HOPE."

Mother Kangaroo: a light of hope."
 Documentation pour les professionnels de santé
. Dossiers de l'Allaitement n° 67 - Le lait humain et les produits
d'enrichissement pour les prématurés -  sommaire du n°
. Dossiers de l'Allaitement n° 61 - sommaire du n°
- Humaniser les soins aux prématurés
- Néonatalogie - Obstacles et bénéfices de l'allaitement

. Dossiers de l'Allaitement n° 60 - sommaire du n°
- Stabilité cardiorespiratoire de prématurés et d'enfants nés à terme
pendant le portage
- Evaluer l'intérêt des produits d'enrichissement chez les prématurés

. Dossiers de l'Allaitement n° 58 - sommaire du n°
-Impact économique de l'utilisation du lait humain pour la prévention de
l'entérocolite ulcéronécrosante

. Dossiers de l'Allaitement n° 55
- Impact du portage kangourou sur l'allaitement de prématurés

. Dossiers de l'Allaitement n° 48
- Programmes de soins centrés sur l'enfant et sa famille

. Dossiers de l'Allaitement n° 43
- Facteurs immunologiques et nutritionnels du lait de mères de bébés
prématurés

. Cahier de l'Allaitement n°3: en néonatologie - sommaire du cahier

. Dossiers de l'Allaitement,spécial hors série 6 ème JIA - sommaire du
dossier
- L'allaitement du prématuré et du nouveau-né malade. Kerstin Hedberg
Nyqvist
- Le contact peau à peau. Nils Bergman

. Dossiers de l'Allaitement,spécial hors série 4 ème JIA -
- Stimulations oro-faciales en néonatologie - Sabine Bruwier et Véroniques
Paques

. Etude : Portage kangourou - traduction de Kangaroo mother care in the
nursery. GF Kirsten, NJ Bergman, FM Hann. Pediatr Clin North Am 2001 ; 48(2)
: 443-52.

. Etude : Impact du portage kangourou de prématurés - traduction de Kangaroo
mother care in the nursery. GF Kirsten, NJ Bergman, FM Hann. Pediatr Clin
North Am 2001 ; 48(2) : 443-52.

Refus de sein pendant 5 semaines, suite aux mises au sein musclées à la maternité. Témoignage d'Alyssia en anglais.

Photo
The Problem.
Alyssa and Anna's story.
When I began to write this, shortly after Anna took to the breast, not only did I need to distance myself from an exhausting and unexpected situation, but I was also aware that writing it might help other mothers in a similar situation.
In the little spare time I had during those first weeks, I tried to research the use of a supplemental nursing system for a baby who will not breast feed at all and has to be finger fed (as opposed to being encouraged at the breast with the tubing taped to the nipple). There was literally nothing. Yet in my immediate circle, I knew of at least one other mother who had the same problem. Fortunately, it's not that common a problem, but for those of us who go through it, what a shock!
Throughout all of my preparations for Anna's birth, difficulties with breastfeeding were the farthest things from my mind. I knew I wanted to long term breast feed and assumed it would just happen naturally. HA!
Thierry and I had done all of our preparation for a natural birth: haptonomie, and preparation for pain control through auto-hypnosis (how innocent we were! I'd like to know whether anyone has been capable of hypnotizing themselves while in the throes of contractions...).
My waters break late on a Saturday night. All night long I have regular contractions and am in such a glow of happiness that I can't sleep much between the waves of pain and the excitement. The next day off we go to the clinic where we are told that my cervix isn't even effaced but they have to keep me because my waters have broken. Two more sleepless nights and a multitude of painful but useless contractions later, my labor is induced on Tuesday morning.
But by late afternoon, my cervix is closing up in spite of all the drugs and the baby's heart is suffering so we are off for an emergency caesarian. Oh, the terrible rush of adrenaline and fear! I try to keep calm so as not to transmit my anxiety to Anna. Thierry is by my side and together we greet our new daughter as the medical assistants drop the curtain and she theatrically surges forth, eyes wide open to the world.
Anna spends her first half hour of life in the arms of her Papa, gazing into his eyes. And when I am finally wheeled out of the operating block and into another room, we are all reunited, Thierry and I softly caressing Anna's head as she begins to nurse in spite of my still being almost totally paralyzed and flat on my back. The birth hadn't been what we expected but it simply paled into insignificance next to the joy of meeting our precious little girl.
Eventually I am wheeled back to our room and now begins the nightmare. As my boneless body is flip-flopped, catheter, IV, blood and all, onto my bed, the nurse who is in charge of cleaning me up glances at my bare breasts and says, “Well, there's no point in your trying to nurse. You'd better give your baby to the nursery and we'll give her a bottle of sugar water.”
I protest vigorously - part of the reason that we've chosen this particular clinic is because Thierry can sleep in the room with us and help me in the night. I'm told that with nipples like mine, I can't expect to nurse properly and I'm led to feel that I am being willful and unreasonable. Finally the nurse leaves and we all fall asleep. Anna cries quite a lot so I keep her in the bed with me nestled close to my breast. From time to time, she has a suck or so before falling asleep again.

Suddenly the door opens and the bright overhead light is flipped on. We are all awakened and are told that it's time for Thierry to learn how to change a diaper. It's 1:00 in the morning. Anna is taken away to have her heel pricked, and brought back  to me, screaming.
Then comes the question that I would learn to dread: “Has she nursed?”.
My answer of “a little” is obviously not enough. Anna is held firmly to my breast. She screams more and more. Thierry and I are in a frazzle. Finally the nurse gives up and writes on her little chart “mise au sein - échec”. The same thing happens again at 4:30 am.
Then, at 8 am when we are all in a deep sleep, Thierry is awakened and told he must go to the pharmacy NOW to buy some silicone breast shields since I am completely incapable of nursing my baby...  
I call LLL and am advised to hand express my colostrum and give it to her with a spoon, which I do, drop by drop...
Every three hours, someone is in our room “helping” me. That morning, Anna latches on and the nurse immediately begins rubbing Anna's head, tickling her feet, patting her back, pulling on her ears... I ask why she can't just be left alone and am told it is important that the baby doesn't fall asleep at the breast. Needless to say, Anna not only does not fall asleep but also does not nurse. Who would? By the end of the day, 24 hours after she is born, Anna becomes hysterical as soon as anyone tries to approach her head to my breast. The second night passes like the first - we are awakened every three hours and each time it is “échec”, “échec”, “échec”...

By the next morning, I'm feeling slightly hysterical myself. My midwife stops by and I ask her to show me “calmement s'il vous plait” how to breast feed. Which she does and everything goes fine although she makes me feel that Anna is probably refusing to breast feed because I'm completely neurotic.
Then the three hour rounds start again. Everything is tried - different holds, lying down, sitting up, with and without breast shields, with something sweet on my nipples... “échec”, “échec”, “échec”...
Most often Anna's head is forced onto my breast, she screams, I tense up, and 3 days after Anna's birth, I'm starting to be under pressure to give her bottles because she is losing so much weight.

The clinic's shrink stops by and wants to know why I want to breast feed. When I answer that it's because I believe that breast milk is best for my baby's health, she says “No, that's a reason for her. What is YOUR reason?” I don't even know how to answer this woman. But it does clarify for me that the most important thing for me is that Anna receive my milk, even if it's not directly from the source.

Against the advice of the clinic staff, I decide to begin pumping. Thierry has to go home to get my pump since the clinic doesn't have any. (What kind of a clinic is this, anyway? It's supposed to have such a good reputation and is charging us such a fortune...) Nothing can describe the relief I felt when I had pumped enough to give her that first bottle of my own milk. Two days later on a mix of formula and my expressed milk, Anna had gained enough weight for us to be able to go home, all of us completely exhausted...
I don't know for sure that we would have had no problems with breastfeeding if we had been left to our own devices. I do know that Anna had started to nurse on her own before we had any “help”.
I don't know why no one at the clinic seemed to be aware that babies who are born by caesarian often are not hungry for the first 24 hours of their life and don't necessarily need to nurse much. I didn't know this, but surely a professional medical staff should have been able to give me this information and should have encouraged me not to worry instead of making me feel such a failure. Although I tried to let my anger go as soon as possible - who wants to bring that sort of energy into a new baby's life? - I still find the whole thing very upsetting. Which is probably why it took me so long to finish this...
Anyway, here it is. And I hope it may help some other mother who, for whatever reason, finds herself in the difficult position of not being able to breast feed her baby right away... Have hope - it CAN be done!


THE PROBLEM
A baby who actively and hysterically refuses the breast (thanks to the aggressive “help” of the personnel at the Clinique du Bien-Naitre).
After seeing a lactation consultant, Anna is diagnosed with sucking problems (the osteopath later told me that 3 days of contractions before her birth had fused some of the bones in her skull making sucking difficult and giving her neck problems) as well as a bubble palate.

THE STRATEGY

STEP ONE: Get the milk supply going

I began pumping in the clinic despite the advice of the personnel who told me not to bother and that it wouldn't make any difference.
Since little Anna wasn't eating at all and was losing weight, and since my milk hadn't come in yet after the caesarian, I was under a lot of pressure to give her artificial milk. I finally cracked and decided to go ahead and supplement while waiting to have enough of my own. I still don't regret this since I tend to agree with the advice to “feed the baby” no matter what and I wanted to get out of that clinic as soon as possible.
I was using an AVENT hand pump which worked well but quickly became tiring and, once I was at home and I realized that I was in for the long haul pumping, I decided to rent an electric double pump from the pharmacy. If this is prescribed by your doctor, it is reimbursed by the Sécu. You have to request the kind you want, otherwise you get something that is greatly inferior to the hand pump. I eventually got a MEDELA LACTINA  double pump but the “teterelles” (flanges) were too small for my relatively large nipples. These can be special ordered. The most efficient way is to call Medela directly (tel: 01 69 16 10 30.) They will give you the telephone nos. of the pharmacies that they work with near or in your arrondissement. You call the pharmacy of your choice to order and they can have them for you by the next day. Apparently it's longer if you order them yourself. (A friend of mine recently rented her pump from Bébé-Cash - 27 rue de Picpus, 75 012 PARIS Tel : 01 43 43 32 14. This store has a lot of puericulture items, including wraps, and is quite inexpensive)
To increase milk supply, my midwife recommended Ricinus 7CH (3 granules le matin), Urtica urens 7CH (3 granules à midi), and Prolactine 4CH (3 granules le soir). My homeopath recommended a bottle of bière brune every evening. I also took Galactogil, which I'm not sure did much of anything and is very sickenly sweet...

Thoughts on pumping :

Thanks to LLL, I had a lot of telephone support during those first weeks of pumping and lots of advice. Here's what I found most useful :
Drink lots of water while you are pumping.
Break the suction frequently to imitate a baby's suck.
By far the best piece of advice (that I got from Lea Cohen, lactation consultant and LLL leader so I knew I could trust her advice) was to sleep at night and not worry about waking myself up to pump in those first days. She told me that the few extra bottles of artificial milk wouldn't hurt Anna, and that the extra sleep would help my milk supply. This really helped to take the pressure off and made me feel less guilty about giving Anna formula. Within a few days, I was pumping enough to feed her almost entirely myself (1 bottle or less of formula a day) and by the time she was 2 weeks old, I started to pull ahead of her and stockpile a little supply of my own milk in the freezer.

And here are some things I discovered for myself :

Do not necessarily listen to health  professionals who tell you that your baby is not eating enough. I was told by several different puericultrices, midwives, etc. that I was starving my child, that at such and such an age, a baby should be eating such and such an amount. I felt absolutely panic-stricken - how was I going to be able to pump that much? But when I tried to give Anna the amounts that were recommended, it made her sick to her stomach. These amounts are based on what formula fed babies are given.
Breast milk is richer and your baby might not need that much. Follow your baby's needs and your own instincts.
If you are trying to get your baby on to the breast, always pump after a feed, that way you are sure to have something to offer.
If your baby is high need and can't bear for you to put her down (which Anna definitely was), then always have your hand pump set up and ready to go in case you can’t get to your electric one. I would sit cross-legged with Anna on my lap, rock back and forth and pump at the same time (can you say exhaustion?). Classical music often helped to calm her.
Definitely keep a log. It's very encouraging to realize that you are pumping more than you think.
Since breast milk can stay unrefridgerated for up to twenty four hours, it's possible to always have a DAL full of breast milk prepared and ready to go. This way you can pump on schedule, but feed your baby on demand, as you would when you actually breast feed.
This is not related to pumping, but if your baby is refusing to nurse, try sleeping with her close to your breasts to let her get accustomed to being near them in a non-nursing (and therefore non-threatening) context.

Thoughts on a baby that refuses your breast :

I was surprised by how many people asked me whether I felt rejected. This is probably a common and even logical reaction - one which, thank goodness, I never had. I think it is very important not to project this onto your baby. I simply cannot believe that a newborn baby is capable of actively rejecting its mother. If your baby is refusing to breast feed, then it is probably because there is some underlying physiological cause that has nothing to do with you. Given the choice, I am convinced that every baby would choose its mother's breast, and the comfort that brings, over a bottle. I felt that it was up to me to help Anna overcome this physical difficulty. It's hard to stay rational when you're completely sleep deprived and your hormones are on a roller coaster. One of the things that helped keep me going was that I had read that every baby is capable of learning how to breast feed between 4 to 8 weeks of age. (I read this on the following site: http://www.kellymom.com which is a very good resource for all sorts of breastfeeding problems). I decided I would pump for at least 8 weeks...

STEP 2: Off the bottle and on to the boob. Easier said than done!

The first thing, of course, was to get her off the bottle and on to the DAL (a.k.a. the Medela SNS. At the time I didn't know about Lact-Aid - see Mary's comments in the files. Go to “Supplementing Breastfeeding” and then “SNS supplementing”). I got my DAL from Lea Cohen who came and showed us how to use it. At the beginning,  Anna's suck was so inefficient that I not only had to use the largest size tube, but had to use both tubes at once, otherwise it took up to an hour for her to drink even 20 ml. I would regularly give the bottle a squeeze to encourage her to keep sucking. I quickly realized that if I followed the curve of her palate with my finger, then she could extract practically nothing from the tubes, so for the first 10 days or so, I kept the tubes near the front of her mouth, just behind her gums. Very gradually I worked my way back in her mouth over the days that followed, “bridging” that bubble palate and getting her to suck further back in her mouth. The thing that is disturbing about this is that as your baby's suck gets stronger, your finger gets drawn further into her mouth and your fingertip is constantly butting up against the back of her mouth. For some unfathomable reason, this does not make the baby gag, and is normal. I would sit cross legged, tape the tubes to my middle finger, and lie her across my lap to feed her. I would offer my breast first as often as I could stand it. Since the mere sight of my breast nearly always provoked hysterical crying, I often just didn't have the courage or the energy to even try.
Very occasionally, she would actually latch on and nurse and I would be convinced that all this pumping was behind us and that she had finally gotten the hang of things. But no. The next day, it would be back to the drawing board. Very discouraging.
When Anna was four weeks old, she very suddenly went back to taking forever to empty the DAL. Her weight stagnated and we couldn't figure out what was wrong. Lea being out of town, we went to see Dr. Laure Marchand-Lucas. At this point we were in a state -  we were sleep-deprived, completely obsessive about milk, and unsure of just how much longer we could keep this up...  

Dr. Marchand-Lucas told us that Anna's suck had become so strong that she was creating a vacuum in the DAL and that we needed to remove one of the tubes in order to create an air flow. She also recommended that we try a new position for feeding her (I wish we had known about this earlier - it was so much easier!). Hold your baby in the cross cradle position. Put your right hand behind your baby's neck, her little bottom nestled into the crook of your right elbow and position her as though you are going to breast feed her. Slide the tube along your left thumb without taping it and slip your thumb into your baby's mouth. Your thumb is actually right in front of your nipple so it gets your baby used to the idea of milk coming when she's in this position. It's also a lot easier and more comfortable for the parent since there's no fiddling around with the tape. Try to switch sides at each feed so that your baby doesn't get used to feeding on only one side. Over the week that followed I went down to the middle sized tube and then to the smallest tube and then the miracle happened: when she was five weeks old to the day she latched on to my breast and began nursing for real. That first day she acted as though she were saying to me “why didn't you tell me how great this was?!”.
I wish I could say that it was smooth sailing from there, but...

STEP 3: Learning how to breast feed and taming the geyser

The beginning (at last) of our breastfeeding relationship was rocky, to say the least. Thanks to all that double pumping, I had a large abundance of milk and the poor little thing practically drowned every time I put her to the breast. If I nursed her lying down, Anna would choke and sputter, milk pouring out of her mouth and streaming from her nose. She would constantly pull away, crying and letting the excess milk pour out. I tried pumping off the top but it didn't really help. What did help, was offering only one breast at a time. In my case, one breast all day, and the other all night. The best time to nurse was always right as she was waking up, probably since she was still relaxed and sleepy so her suck wasn't quite as strong. I drank sage tea and obviously stopped the beer and homeopathic remedies! It took about 2 weeks for my milk to calm down.

Obviously the breast that I wasn't offering would become engorged. I found that if I pumped even a little bit off the top, it made things worse, but what did work was hand expressing (over the sink - the irony of it all! After so many weeks of obsessively saving every drop!). Descriptions of this technique can be found in both “The Womanly Art of Breastfeeding”, as well as “The Baby Book” by Doctor Sears. I would express just enough to ease the pressure, not wanting to encourage any more milk production.
In the following weeks, I gradually went down to each breast for half a day until finally I got to one breast per nursing session. About 6 weeks after she started nursing, I felt as though we had finally gotten the hang of things.  
What I found difficult during this period is that right when everyone else seemed to have gotten the hang of things, I was just starting to learn how to breast feed and felt very unsure of myself at a time when it seemed that I should know what I was doing. It was harder to find support now that the problem was apparently solved. And of course the thing that didn't help was being, at this point, in such an advanced state of sleep deprivation that rational thought was very difficult...
This site helps with latching on and even though it's for newborns, can give some pointers: www.thebirthden.com/Newman.html

STEP 4: Figuring out why Anna is throwing up all the time (or how many problems is it possible to have, anyway?)

This did not actually take very long to figure out. During the summer, I was at the height of my respiratory allergies - pollen, pollution, you name it - and as always, I cut dairy out of my diet. On August 15th, when Anna was almost 3 months old, we celebrated my 20 year anniversary in France with an enormous (and delicious) “plateau de fromage”. Within a few hours, Anna was writhing in pain, crying and spitting up. But the next day she was fine.
Long story short, it only takes a few times to link cause to effect and decide that dairy might be a problem. However, despite having cut cheese and milk from my diet, Anna continued to have digestive problems (lots of spitting up and stomach upsets, and most worrisome of all, lots of mucous in her poop). Finding a doctor who would listen to me (instead of telling me it was my imagination and diagnosing reflux) was difficult.
We returned to see Laure Marchand-Lucas who advised me to completely cut out dairy - not even one tiny drop in anything. Within two weeks, and with the help of “gel de polysilane” and fennel tea, problem solved! Yeah! For some reason, Anna also seemed to react to beef and pork...


March 22, 2006
Anna will be 10 months old in two days. Compared to other babies, she has always done little to no comfort nursing and has very rarely nursed herself to sleep. At just over 6 months old, Anna simultaneously began eating solids, learned to crawl and was able to pull herself to a standing position. She very abruptly decreased the amount she was nursing, to the extent that by the time she was 8 months old, I began to be afraid that she was going to wean herself early. (I began occasional pumping again and added the milk to her food to make sure she was getting enough)
At 8 ½ months, she began walking. At 9 months, just as I got my period again, she began nursing herself to sleep for the first time and within the last week, Anna has just as abruptly begun increasing the amount she nurses. Babies certainly do move in mysterious ways!
Her sensitivity to dairy has passed and we are well on our way to accomplishing my goal of getting her to at least a year. Anything beyond will be icing on the cake...

Projet de naissance de Cynthia. Téléchargement du document exemple  en fin de page. 

Plan de naissance

Nom       XXXXXX                                                   Numéro de dossier : XXXXXXXXXX

Adresse :  XXXXXXXXXXXXXXX                            

N° d’assurance maladie :  XXXXXXXXXXXXXX

                                                                                       Médecin traitant : XXXXXXXXX

                                                                                                                 Groupe sanguin : XX  Numéro de téléphone : XXXXXXXXXXX                                                                    Allergie(s) : XXXXX

Date de naissance : XXXXXXXX     Date Prévue d’accouchement : XXXXXXXX

 

Pourquoi un plan de naissance ?

Tout simplement pour que vous, intervenants (es) en obstétrique, puissiez connaître à l’avance mes choix, qui sont le fruit de plusieurs mois de réflexion, quant à la façon dont je désire vivre ce quatrième accouchement. Les raisons pour lesquelles je souhaite ce plan sont avant tout pour favoriser ma lactation puisque  jusqu’à présent je n’ai jamais  réussi à allaiter et je voudrais vraiment allaiter pour mon Xème enfant. Allaiter est pour moi primordial .

 

 

Événements inattendus

Bien que ce plan de naissance se borne, par souci de synthèse, à un accouchement normal, je suis tout à fait consciente qu’il puisse en être autrement.  Comme mes réflexions m’ont aussi conduite à explorer les situations plus particulières, s’il advenait que ce soit le cas, je dois être consulté immédiatement de tout événement pouvant influer sur le présent plan et ce, afin de me permettre de m’ajuster et de vivre le mieux possible cette naissance et ce, dans le respect de mes convictions.

 

Travail

 

Présence de mon mari
Ouverture de veine uniquement avec ma permission
Je souhaite un travail et une expulsion sans anesthésie péridurale et j'aimerais tout votre soutien autant physique que psychologique pour que ce soit le cas.  Merci de ne pas me la proposer même dans les moments difficiles et de me rappeler mon souhait de ne pas l'avoir si je la demande.
Auscultation du cœur fœtal seulement au Doppler portatif
Rupture naturelle des membranes
Que l’on me laisse totalement libre de mes mouvements
 

Expulsion

Poussée physiologique
Position de mon choix
Quand la tête et les épaules seront dégagées, je désire attraper moi-même mon bébé pour l’emmener jusqu’à moi.
 

Accueil du bébé

Contact immédiat peau à peau et pendant 6 heures minimum non interrompu.
Allaitement maternel dès la naissance
Aspiration des mucosités au besoin seulement
Clampage du cordon et sectionnement par mon mari  seulement après la délivrance
Délivrance

Expulsion naturelle du placenta sans traction contrôlée du cordon
Injection d’ocytociques seulement en cas d’extrême nécessité. Je désire pouvoir bénéficier de méthodes naturelles pour l’expulsion (massage ou acupuncture ) : Je suis au courant de l’existance du protocole de service.
 
 

Soins du bébé

Aucun soin jusqu’au lendemain de la naissance et ce uniquement en  ma compagnie.
Mon bébé ne doit pas quitter ma présence sous aucun prétexte.
Pas d’injection de vitamine K et ni d’instillation ophtalmique d’antibiotiques
Pas de test de glycémie
Pas de toilette, bébé juste essuyé avec une serviette
Allaitement maternel à la demande
Aucune tétine artificielle ni complément d’eau ou de préparation lactée
 

Soins de la maman

Accès au bain ou à la douche peu importe l’heure
Prise de signes vitaux seulement une fois après la naissance
 

Sejour

 

Cohabitation 24 h/24 avec bébé et cela dés la première nuit 
Sortie lorsque je le désire
 

En ce qui concerne mon allaitement je ne souhaite aucune intervention de la part de l'équipe ni commentaire ou encouragement à donner du lait artificiel, eau sucrée ou biberons. J'assume tout responsabilité pour mes choix et je suis prête à signer une décharge de responsabilité si souhaitée.

Merci !
                                          
Signature       

                               

documentation
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"Kangourou-Care" entrevue avec Dr Nils Bergman. L'article à télécharger.

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Expression manuel avec la compression du sein, methode Marmet.

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Expression manuel avec la compression du sein, methode Marmet.

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Consentement médical. Le professionnel propose, l'acteur dispose.

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