Témoignages
Ma relactation après 100 % de biberons dès le 3e jour de vie
Hospitalisée en urgence le 3ème jour après la naissance paisible et naturelle de mon deuxième enfant fut un choc pour toute la famille. Ne sachant pas moi-même si j’allais revenir, vacillant entre la conscience et l'inconscience, j’ai pu enfin rentrer, faible, mais debout, au bout de 9 jours de séparation de mon nouveau-né.
Rudolfe, mon deuxième, a été génial : il avait très envie de téter et essayait de plus en plus. Quand j'ai enfin dompté le DAL, il m'a fallu en donner 3 par jour, puis 2, puis 1. Le dernier, j'ai eu du mal à le supprimer. C'était le soir, quand mes seins me semblaient vides et qu'il s'énervait tellement, je me disais qu'il avait faim.
Puis, un jour, je l'ai vu s'étrangler et cracher plein de lait et j'ai réalisé que j'avais de nouveau un REF !
Donc, s'il s'étranglait dans mon lait, c'est que j'en avais de nouveau et qu'il n'avait plus besoin ni de lait artificiel, ni du flux supplémentaire du DAL !
Du coup, j'ai tenté de tenir bon le soir et de ne pas paniquer en me disant que je l'affamais... Il était énervé, oui, mais pas par la faim (il a bien de quoi l'être pour d'autres raisons entre le fait qu'il avait eu du lait de vache qu'il ne supportait pas, avant l'hydrolisat et, surtout, notre séparation pendant mes 9 jours à l’hôpital !).
Il s'est endormi, a tété la nuit et n'a pas semblé avoir besoin du DAL.
Un jour, deux, trois jours ont passé et j'ai pu me dire qu'il en avait vraiment fini avec tout ça. Ouf ! Ca m'a paru une épreuve et pourtant je suis consciente d'avoir eu beaucoup de chance et un merveilleux accompagnement avec Allaitement pour tous !
Finalement, en quinze jours, on est passé d'une alimentation à 100% au lait de vache, donné au biberon en plus, à un allaitement exclusif et exclusivement au sein.
Aujourd'hui, c'est un peu la situation inverse : il tète en permanence, quitte à recracher le lait... Je pense que c'est son moyen de se rassurer depuis la séparation de 9 jours : quand il tète, je suis forcément là, donc il peut se sentir bien.
Il résiste beaucoup contre le sommeil, pourtant c'est un bon dormeur qui fait beaucoup de siestes, contrairement à mon aîné.
Mais quand je suis partie à l'hôpital, il venait de s'endormir après une tétée. Donc je suppose que son attitude actuelle durera le temps qu'il faudra pour qu'il soit rassuré que je ne vais pas disparaître à nouveau...
En attendant, je l'ai en permanence sur moi en écharpe de portage et même les rares fois où je le pose, comme pour prendre ma douche, il a tendance à paniquer. Dans ce cas, là, c'est comme pour l'aîné : il pleure, s'énerve et hurle à en perdre la respiration, même s'il est dans les bras de ma mère, qui s'est pourtant occupée de lui depuis sa naissance et exclusivement pendant les 9 jours de mon hospitalisation. Pas simple !
Quant à mon aîné, il a repris les tétées avec plaisir et est fier de « m'aider » lorsque le REF gêne son petit frère ou que le lait coule tout seul... Mais je vois que cela a moins d'importance pour lui à présent. S'il peut téter pour s'endormir, ça lui fait plaisir, mais ce n'est plus nécessaire. Bon, en même temps, il aura bientôt 5 ans. Tout change, évolue. Je pense quand même que c'était important pour lui d'avoir la possibilité de téter à nouveau, qu'il décide de continuer ou non.
Merci à toutes pour votre aide, à Charlotte pour son accompagnement, et je souhaite à tout le monde d'y arriver.
Stéphanie,
et ses petits gars : Alexandre et Rudolfe
Journaliste pour le magazine Grandir Autrement http://www.grandirautrement.com
Rudolfe, mon deuxième, a été génial : il avait très envie de téter et essayait de plus en plus. Quand j'ai enfin dompté le DAL, il m'a fallu en donner 3 par jour, puis 2, puis 1. Le dernier, j'ai eu du mal à le supprimer. C'était le soir, quand mes seins me semblaient vides et qu'il s'énervait tellement, je me disais qu'il avait faim.
Puis, un jour, je l'ai vu s'étrangler et cracher plein de lait et j'ai réalisé que j'avais de nouveau un REF !
Donc, s'il s'étranglait dans mon lait, c'est que j'en avais de nouveau et qu'il n'avait plus besoin ni de lait artificiel, ni du flux supplémentaire du DAL !
Du coup, j'ai tenté de tenir bon le soir et de ne pas paniquer en me disant que je l'affamais... Il était énervé, oui, mais pas par la faim (il a bien de quoi l'être pour d'autres raisons entre le fait qu'il avait eu du lait de vache qu'il ne supportait pas, avant l'hydrolisat et, surtout, notre séparation pendant mes 9 jours à l’hôpital !).
Il s'est endormi, a tété la nuit et n'a pas semblé avoir besoin du DAL.
Un jour, deux, trois jours ont passé et j'ai pu me dire qu'il en avait vraiment fini avec tout ça. Ouf ! Ca m'a paru une épreuve et pourtant je suis consciente d'avoir eu beaucoup de chance et un merveilleux accompagnement avec Allaitement pour tous !
Finalement, en quinze jours, on est passé d'une alimentation à 100% au lait de vache, donné au biberon en plus, à un allaitement exclusif et exclusivement au sein.
Aujourd'hui, c'est un peu la situation inverse : il tète en permanence, quitte à recracher le lait... Je pense que c'est son moyen de se rassurer depuis la séparation de 9 jours : quand il tète, je suis forcément là, donc il peut se sentir bien.
Il résiste beaucoup contre le sommeil, pourtant c'est un bon dormeur qui fait beaucoup de siestes, contrairement à mon aîné.
Mais quand je suis partie à l'hôpital, il venait de s'endormir après une tétée. Donc je suppose que son attitude actuelle durera le temps qu'il faudra pour qu'il soit rassuré que je ne vais pas disparaître à nouveau...
En attendant, je l'ai en permanence sur moi en écharpe de portage et même les rares fois où je le pose, comme pour prendre ma douche, il a tendance à paniquer. Dans ce cas, là, c'est comme pour l'aîné : il pleure, s'énerve et hurle à en perdre la respiration, même s'il est dans les bras de ma mère, qui s'est pourtant occupée de lui depuis sa naissance et exclusivement pendant les 9 jours de mon hospitalisation. Pas simple !
Quant à mon aîné, il a repris les tétées avec plaisir et est fier de « m'aider » lorsque le REF gêne son petit frère ou que le lait coule tout seul... Mais je vois que cela a moins d'importance pour lui à présent. S'il peut téter pour s'endormir, ça lui fait plaisir, mais ce n'est plus nécessaire. Bon, en même temps, il aura bientôt 5 ans. Tout change, évolue. Je pense quand même que c'était important pour lui d'avoir la possibilité de téter à nouveau, qu'il décide de continuer ou non.
Merci à toutes pour votre aide, à Charlotte pour son accompagnement, et je souhaite à tout le monde d'y arriver.
Stéphanie,
et ses petits gars : Alexandre et Rudolfe
Journaliste pour le magazine Grandir Autrement http://www.grandirautrement.com
Relactation pour récupérer sa santé
Sevrage et relactation : confusion sein/tétine, correction de succion avec DAL, diversification, allergie.
Quand Paul avait 3 mois 1/2, j'ai commencé le sevrage volontairement avec 1 biberon par jour. À 6 mois, il était sevré totalement et je n'avais plus de lait. Je ne m'attendais pas à ne pas supporter le sevrage, d'autant que mon bébé avait des soucis de santé depuis le début du sevrage. J'ai donc fait une relactation, seule, avec le soutien de Sylvie, l'animatrice LLL de mon département, qui m'a dirigée vers Charlotte et son forum privé, dédié aux mères qui n'ont pas un allaitement facile et qui ont besoin de complémenter leur bébé à l'aide d'un DAL ou d'un lact-aid.
À 7 mois 1/2, quand j'ai commencé les aliments solides afin de supprimer le lait artificiel pour cause d'allergie, je me voyais déjà avec un allaitement réduit au minimum, et un bébé qui n'aurait plus besoin de téter car il pourrait manger. Je trouve qu'il ne mange pas grand chose, mais je pense que c'est surtout car mes seuls repères sont des bébés-biberons avec un estomac distendu, dont la sensation de faim et de satiété est détruite à cause du gavage à heure fixe au biberon, qu'on recommande aux mères, les fameux 3 repas par jour, plus le goûter.
À 6 mois, Paul prenait 4 biberons de lait artificiel par jour (je n'avais plus de lait), il était sevré naturellement, suite à une confusion sein/tétine, il refusait le sein et j'ai même pensé qu'il n'aimait pas mon lait. Pourtant, maintenant qu'il a re-appris à téter au sein grâce au DAL, à chaque poussée dentaire, il me fait le coup de l'allaitement exclusif, il refuse tous solides et ne veut que le sein.
À 8 mois, il tétait à volonté et mangeait des solides à volonté également pour compléter.
À 21 mois, il tète encore entre 6 et 10 fois par jour, en fait j,e ne compte plus depuis longtemps car c'est n'importe quand, en plus des repas. Tous nos repères ne sont pas adaptés à notre bébé allaité, qui mange peu de solides, souvent, et tète quand il le souhaite ! Certain repas, il mangera comme un ogre, et d'autres presque rien. Du coup, ça ressemble à de l'anarchie alimentaire, avec du lait maternel à toute heure, et quelques solides aux repas qu'il pioche si il veut, mais souvent il préfère téter. Alors je pense aux filles qui se demandent à quoi ça sert de donner le DAL. À quoi ça sert de donner le sein quand on n'a que 20 ml par tétée ? Quand on voit ce que ça donne avec Paul à 21 mois, ça vaut le coup non ? Pourtant je n’ai pas des litres de lait.
Mais il y a assez ! Je sais que 3 ou 4 repas par jour, c'est la mode culturelle en France, mais ce n'est pas forcément une référence puisque dans d'autres pays, on mange plus souvent et en plus petites quantités, selon notre appétit. Le bébé allaité à la demande sait se nourrir selon son appétit, donc je conserve cette méthode d'alimentation à la demande avec les solides comme le recommande les Drs Zermati et Apfeldorfer, nutritionistes qui travaillent sur l'obésité et les troubles du comportement alimentaire.
Voilà ce que ça donne un bébé sevré à 6 mois, et remis au sein, « forcé » par sa mère qui s'acharnait à corriger sa succion sabotée par les tétines artificielles. Il est un bébé qui tète souvent et qui peut se passer des yaourts au lait de vache et au soja qui le rendent malade. Il a mon lait, il tète de mieux en mieux, souvent, en plus des aliments solides. Quand je pense à l'allergologue qui disait qu'il n'était pas nécessaire de supprimer le lait de vache car Paul n'était pas assez malade ! Il était juste constipé jusqu'à saigner ! Selon une pédiatre, il était constipé car il ne mangeait pas assez, et surtout pas assez de légumes ! Donc au final, avec mon bébé constipé, il fallait que je lui donne des laxatifs et que je le gave de légumes verts, en attendant que ça passe par magie ! Personne ne m'a conseillée de relacter. Pire, une pédiatre m'a conseillée de lui donner moins le sein et des gros repas, avec légumes, viande, yaourts, compotes, ce qui n'a fait qu'empirer la constipation ! Mon médecin n'y connaît rien en lactation et encore moins en relactation, il suit notre aventure mais reconnaît ses lacunes. Heureusement que je n'avais pas peur de faire des kilomètres pour trouver enfin un autre médecin et une autre pédiatre qui écouteraient mon instinct de maman et chercheraient avec moi une solution à la constipation de Paul autre que les laxatifs et les légumes verts. J'ai donc enfin trouvé une pédiatre qui encourage et soutient les mères qui allaitent, et qui respecte mon choix de ne pas donner de lait artificiel et de lait de vache ou de soja à mon bébé, puisqu'il est allaité à la demande et diversifié.
Paul va mieux, il est allaité, il n'est pas gavé, et il n'est jamais malade. Il ne tolère pas les yaourts, mais il a mon lait, à volonté et jusqu’au sevrage naturel. Personne autour de moi n'allaite un bébé jusqu'au sevrage naturel, c'est bizarre pour eux de ne pas donner de biberon. Je suis un OVNI, je ne donne pas de biberon que j'accuse d'être un outil de sevrage et de gavage, non adapté aux bébés allaités et aux bébés tout court. Je fais autrement, sans biberon, avant il avait le DAL et la softcup, maintenant mon bébé boit au verre ou à la bouteille. Toute cette aventure finit bien, grâce au DAL qui m'a permis de donner des compléments autrement qu'avec un biberon, et à LLL qui m'a écoutée et surtout dirigée vers allaitementpourtous. Merci, Sylvie, merci, Charlotte, Léa, Christelle, Carole, merci, Catherine, ma pédiatre qui ne m'encourage pas au sevrage mais respecte les recommandations de l'OMS en faveur de l'allaitement et donc respecte le choix des mères d'allaiter, et merci à toutes les mamans du forum allaitementpourtous qui m'ont soutenue durant cette épreuve difficile et extraordinaire : Cynthia, Cécile, Colette, Allyson, Dorothée, Cindy.... la liste est longue !
Isabelle (maman du petit Paul)
Quand Paul avait 3 mois 1/2, j'ai commencé le sevrage volontairement avec 1 biberon par jour. À 6 mois, il était sevré totalement et je n'avais plus de lait. Je ne m'attendais pas à ne pas supporter le sevrage, d'autant que mon bébé avait des soucis de santé depuis le début du sevrage. J'ai donc fait une relactation, seule, avec le soutien de Sylvie, l'animatrice LLL de mon département, qui m'a dirigée vers Charlotte et son forum privé, dédié aux mères qui n'ont pas un allaitement facile et qui ont besoin de complémenter leur bébé à l'aide d'un DAL ou d'un lact-aid.
À 7 mois 1/2, quand j'ai commencé les aliments solides afin de supprimer le lait artificiel pour cause d'allergie, je me voyais déjà avec un allaitement réduit au minimum, et un bébé qui n'aurait plus besoin de téter car il pourrait manger. Je trouve qu'il ne mange pas grand chose, mais je pense que c'est surtout car mes seuls repères sont des bébés-biberons avec un estomac distendu, dont la sensation de faim et de satiété est détruite à cause du gavage à heure fixe au biberon, qu'on recommande aux mères, les fameux 3 repas par jour, plus le goûter.
À 6 mois, Paul prenait 4 biberons de lait artificiel par jour (je n'avais plus de lait), il était sevré naturellement, suite à une confusion sein/tétine, il refusait le sein et j'ai même pensé qu'il n'aimait pas mon lait. Pourtant, maintenant qu'il a re-appris à téter au sein grâce au DAL, à chaque poussée dentaire, il me fait le coup de l'allaitement exclusif, il refuse tous solides et ne veut que le sein.
À 8 mois, il tétait à volonté et mangeait des solides à volonté également pour compléter.
À 21 mois, il tète encore entre 6 et 10 fois par jour, en fait j,e ne compte plus depuis longtemps car c'est n'importe quand, en plus des repas. Tous nos repères ne sont pas adaptés à notre bébé allaité, qui mange peu de solides, souvent, et tète quand il le souhaite ! Certain repas, il mangera comme un ogre, et d'autres presque rien. Du coup, ça ressemble à de l'anarchie alimentaire, avec du lait maternel à toute heure, et quelques solides aux repas qu'il pioche si il veut, mais souvent il préfère téter. Alors je pense aux filles qui se demandent à quoi ça sert de donner le DAL. À quoi ça sert de donner le sein quand on n'a que 20 ml par tétée ? Quand on voit ce que ça donne avec Paul à 21 mois, ça vaut le coup non ? Pourtant je n’ai pas des litres de lait.
Mais il y a assez ! Je sais que 3 ou 4 repas par jour, c'est la mode culturelle en France, mais ce n'est pas forcément une référence puisque dans d'autres pays, on mange plus souvent et en plus petites quantités, selon notre appétit. Le bébé allaité à la demande sait se nourrir selon son appétit, donc je conserve cette méthode d'alimentation à la demande avec les solides comme le recommande les Drs Zermati et Apfeldorfer, nutritionistes qui travaillent sur l'obésité et les troubles du comportement alimentaire.
Voilà ce que ça donne un bébé sevré à 6 mois, et remis au sein, « forcé » par sa mère qui s'acharnait à corriger sa succion sabotée par les tétines artificielles. Il est un bébé qui tète souvent et qui peut se passer des yaourts au lait de vache et au soja qui le rendent malade. Il a mon lait, il tète de mieux en mieux, souvent, en plus des aliments solides. Quand je pense à l'allergologue qui disait qu'il n'était pas nécessaire de supprimer le lait de vache car Paul n'était pas assez malade ! Il était juste constipé jusqu'à saigner ! Selon une pédiatre, il était constipé car il ne mangeait pas assez, et surtout pas assez de légumes ! Donc au final, avec mon bébé constipé, il fallait que je lui donne des laxatifs et que je le gave de légumes verts, en attendant que ça passe par magie ! Personne ne m'a conseillée de relacter. Pire, une pédiatre m'a conseillée de lui donner moins le sein et des gros repas, avec légumes, viande, yaourts, compotes, ce qui n'a fait qu'empirer la constipation ! Mon médecin n'y connaît rien en lactation et encore moins en relactation, il suit notre aventure mais reconnaît ses lacunes. Heureusement que je n'avais pas peur de faire des kilomètres pour trouver enfin un autre médecin et une autre pédiatre qui écouteraient mon instinct de maman et chercheraient avec moi une solution à la constipation de Paul autre que les laxatifs et les légumes verts. J'ai donc enfin trouvé une pédiatre qui encourage et soutient les mères qui allaitent, et qui respecte mon choix de ne pas donner de lait artificiel et de lait de vache ou de soja à mon bébé, puisqu'il est allaité à la demande et diversifié.
Paul va mieux, il est allaité, il n'est pas gavé, et il n'est jamais malade. Il ne tolère pas les yaourts, mais il a mon lait, à volonté et jusqu’au sevrage naturel. Personne autour de moi n'allaite un bébé jusqu'au sevrage naturel, c'est bizarre pour eux de ne pas donner de biberon. Je suis un OVNI, je ne donne pas de biberon que j'accuse d'être un outil de sevrage et de gavage, non adapté aux bébés allaités et aux bébés tout court. Je fais autrement, sans biberon, avant il avait le DAL et la softcup, maintenant mon bébé boit au verre ou à la bouteille. Toute cette aventure finit bien, grâce au DAL qui m'a permis de donner des compléments autrement qu'avec un biberon, et à LLL qui m'a écoutée et surtout dirigée vers allaitementpourtous. Merci, Sylvie, merci, Charlotte, Léa, Christelle, Carole, merci, Catherine, ma pédiatre qui ne m'encourage pas au sevrage mais respecte les recommandations de l'OMS en faveur de l'allaitement et donc respecte le choix des mères d'allaiter, et merci à toutes les mamans du forum allaitementpourtous qui m'ont soutenue durant cette épreuve difficile et extraordinaire : Cynthia, Cécile, Colette, Allyson, Dorothée, Cindy.... la liste est longue !
Isabelle (maman du petit Paul)
Relactation suite à la chirurgie cardiaque de mon bébé
Il y a quelques années, le mot relactation m’était complètement inconnu. Mais voilà bientôt treize ans que j’ai vécu avec David, mon troisième enfant, une expérience un peu particulière et ô combien enrichissante dans une vie de maman.
David, beau bébé de 5 kg, m’a été « enlevé » à 3 jours, quand le médecin eut confirmation qu’il était porteur d’une grave malformation cardiaque. À la maternité, on m’a « gentiment » apporté un tire-lait pour remplir un biberon « pour la route ». Et puis après, basta, le gynécologue m’a prescrit un affreux médicament pour stopper le lait.
En cardiologie, où j’ai pu voir David quelques jours plus tard, personne ne m’a jamais proposé de donner mon lait, on ne m’a pas demandé si j’allaitais.
Pour eux, l’urgence était ailleurs. Ce que je comprends, mais il me reste un goût amer… Le premier jour de ma visite dans le service, j’étais un peu fatiguée et ma tête tournait (à cause du « coupe-lait »…). Le médecin m’a gentiment conseillée de rentrer chez moi ! David a été opéré en région parisienne. Ni son père ni moi ne sommes restés sur place, et nous y sommes allés deux fois. Le personnel a été formidable.
J’avais enfin le droit de toucher mon bébé, et je ne me suis pas gênée. Mais toujours rien sur l’allaitement. Il était nourri par sonde et tout se passait bien. Il a été rapidement rapatrié sur Lille, où nous allions le voir tous les jours, mon mari et moi, et de temps en temps avec ses frère et sœur.
Quand j’arrivais à temps, je lui donnais moi-même son biberon, je restais un peu, et puis il fallait rentrer à la maison. La question de l’allaitement me taraudait, mais je n’osais en parler à personne. Çà fait mal de ne pouvoir exprimer ce qu i vous tient tant à cœur !
David est rentré, ô joie, à la maison à l’âge de 6 semaines, quelques jours avant Noël. C’était un beau bébé, même s’il avait un peu maigri. Rappelez- vous, il était parti sur de bonnes bases !
Dès que possible, j’ai mis David au sein. J’étais enfin seule avec lui, sans risque que quelqu’un me voit faire « une chose pareille ». Mon mari a ouvert de grands yeux en me demandant ce que j’étais en train de faire. Je lui ai simplement répondu : « Ça fait trop longtemps que j’en avais envie. » Je ne savais pas si je récupérerais du lait, mais j’avais besoin d’offrir ce que je gardais depuis trop longtemps.
Quelques jours plus tard, je découvris avec soulagement une affiche de LLL et m’empressais de téléphoner en rentrant chez moi. Je suis bien restée une heure au téléphone. Pour ceux qui me connaissent, c’est énorme ! Enfin quelqu’un à qui parler, qui me comprenait et a bien pris le temps de m’écouter et de me conseiller, de m’envoyer de la documentation et de m’inviter (avec insistance) aux réunions LLL. Ô Marie, si tu savais, tout le bien que tu m’as fait (pour parodier une chanson connue) !
Dès le lendemain, le cœur rempli d’espoir, je mis David au sein avant chaque biberon. Et petit à petit, je m’aperçus qu’il ne terminait plus ses biberons, preuve qu’il trouvait « quelque chose d’autre », puisqu’il était rassasié. Et puis, il a sauté un biberon, puis deux, jusqu’à ne plus en avoir du tout en février, soit deux mois après le début de la « relactation ».
David n’a pas seulement profité du bon lait de sa maman. Je ne le lâchais plus, ni le jour ni la nuit ; dès que je l’entendais, je lui proposais le sein, car pour favoriser la relactation, il fallait qu’il tète le plus souvent possible. Alors qu’à son retour de l’hôpital, je le recouchais sitôt le biberon terminé.
Nous avons donc amplement profité affectivement l’un de l’autre. Cela n’aurait pas été possible sans l’aide précieuse de mon mari, qui s’occupait de tout dans la maison avant d’aller travailler, et a accepté mon choix d’allaiter alors qu’il était très sceptique au début.
Lors des contrôles à l’hôpital, personne (médecin, infirmière, aide-soignante ou autre) n’a jamais « relevé » le fait que David était de nouveau allaité. Une seule personne, une dame à l’accueil, nous demandait régulièrement : « Alors, vous le nourrissez encore ? » Ce qui nous faisait sourire, elle s'en souvient encore !
J’ai eu également le soutien de mon excellent médecin qui m’a encouragée dans la voie que j’avais choisie et a découvert avec étonnement que la relactation, ça existe !
Agnès
David, beau bébé de 5 kg, m’a été « enlevé » à 3 jours, quand le médecin eut confirmation qu’il était porteur d’une grave malformation cardiaque. À la maternité, on m’a « gentiment » apporté un tire-lait pour remplir un biberon « pour la route ». Et puis après, basta, le gynécologue m’a prescrit un affreux médicament pour stopper le lait.
En cardiologie, où j’ai pu voir David quelques jours plus tard, personne ne m’a jamais proposé de donner mon lait, on ne m’a pas demandé si j’allaitais.
Pour eux, l’urgence était ailleurs. Ce que je comprends, mais il me reste un goût amer… Le premier jour de ma visite dans le service, j’étais un peu fatiguée et ma tête tournait (à cause du « coupe-lait »…). Le médecin m’a gentiment conseillée de rentrer chez moi ! David a été opéré en région parisienne. Ni son père ni moi ne sommes restés sur place, et nous y sommes allés deux fois. Le personnel a été formidable.
J’avais enfin le droit de toucher mon bébé, et je ne me suis pas gênée. Mais toujours rien sur l’allaitement. Il était nourri par sonde et tout se passait bien. Il a été rapidement rapatrié sur Lille, où nous allions le voir tous les jours, mon mari et moi, et de temps en temps avec ses frère et sœur.
Quand j’arrivais à temps, je lui donnais moi-même son biberon, je restais un peu, et puis il fallait rentrer à la maison. La question de l’allaitement me taraudait, mais je n’osais en parler à personne. Çà fait mal de ne pouvoir exprimer ce qu i vous tient tant à cœur !
David est rentré, ô joie, à la maison à l’âge de 6 semaines, quelques jours avant Noël. C’était un beau bébé, même s’il avait un peu maigri. Rappelez- vous, il était parti sur de bonnes bases !
Dès que possible, j’ai mis David au sein. J’étais enfin seule avec lui, sans risque que quelqu’un me voit faire « une chose pareille ». Mon mari a ouvert de grands yeux en me demandant ce que j’étais en train de faire. Je lui ai simplement répondu : « Ça fait trop longtemps que j’en avais envie. » Je ne savais pas si je récupérerais du lait, mais j’avais besoin d’offrir ce que je gardais depuis trop longtemps.
Quelques jours plus tard, je découvris avec soulagement une affiche de LLL et m’empressais de téléphoner en rentrant chez moi. Je suis bien restée une heure au téléphone. Pour ceux qui me connaissent, c’est énorme ! Enfin quelqu’un à qui parler, qui me comprenait et a bien pris le temps de m’écouter et de me conseiller, de m’envoyer de la documentation et de m’inviter (avec insistance) aux réunions LLL. Ô Marie, si tu savais, tout le bien que tu m’as fait (pour parodier une chanson connue) !
Dès le lendemain, le cœur rempli d’espoir, je mis David au sein avant chaque biberon. Et petit à petit, je m’aperçus qu’il ne terminait plus ses biberons, preuve qu’il trouvait « quelque chose d’autre », puisqu’il était rassasié. Et puis, il a sauté un biberon, puis deux, jusqu’à ne plus en avoir du tout en février, soit deux mois après le début de la « relactation ».
David n’a pas seulement profité du bon lait de sa maman. Je ne le lâchais plus, ni le jour ni la nuit ; dès que je l’entendais, je lui proposais le sein, car pour favoriser la relactation, il fallait qu’il tète le plus souvent possible. Alors qu’à son retour de l’hôpital, je le recouchais sitôt le biberon terminé.
Nous avons donc amplement profité affectivement l’un de l’autre. Cela n’aurait pas été possible sans l’aide précieuse de mon mari, qui s’occupait de tout dans la maison avant d’aller travailler, et a accepté mon choix d’allaiter alors qu’il était très sceptique au début.
Lors des contrôles à l’hôpital, personne (médecin, infirmière, aide-soignante ou autre) n’a jamais « relevé » le fait que David était de nouveau allaité. Une seule personne, une dame à l’accueil, nous demandait régulièrement : « Alors, vous le nourrissez encore ? » Ce qui nous faisait sourire, elle s'en souvient encore !
J’ai eu également le soutien de mon excellent médecin qui m’a encouragée dans la voie que j’avais choisie et a découvert avec étonnement que la relactation, ça existe !
Agnès
Relactation à l'age de 4 mois en dépit de l'ordre du pédiatre
Lorsque j'étais enceinte, j'étais vraiment motivée pour allaiter mon bébé, malgré le fait que toutes les personnes de mon entourage me disaient qu'il vaut mieux nourrir un bébé au biberon, que c'est plus pratique... Ils ont tout dit mais n'ont jamais réussi à me décourager. Je l'ai donc allaité dès la naissance.
À la maternité, la sage-femme m'a dit qu'un bébé tète environ 6 fois par jour et que surtout s'il ne se réveille pas la nuit de ne pas le réveiller. Déjà pendant mon séjour à la maternité, je trouvais que mon bébé tétait peu (souvent des tétées de 10 minutes, et seulement 6 fois par jour). Lorsque j'ai posé la question à la sage-femme pour savoir si c'est normal, elle m'a répondu que oui, le bébé mange toutes les 4 heures (donc seulement 6 tétées) et m'a dit que s'il ne tète que 10 minutes, c'est qu'il en a assez avec ça.
Deux jours après ma sortie de la maternité, donc lorsque mon bébé avait 7 jours, j'avais RDV chez le pédiatre. Lorsqu'il a pesé mon bébé; il s'est aperçu qu'il n'avait pas pris assez de poids. Il m'a dit qu'il s’affaiblissait et qu'il risquait de se déshydrater. Il m'a demandé de mettre bébé au sein pour voir comment il tète, je l'ai mis au sein et comme d'habitude, il a tété 10 minutes puis s'est arrêté. Le pédiatre m'a dit qu'il prenait bien le sein mais qu'il devrait y rester plus longtemps et que je n'ai surement pas assez de lait. Il est donc allé chercher un biberon de lait artificiel et m'a demandé de le lui donner. Et là il a fini le biberon d'un trait, ça m'a fait un choc. J'ai culpabilisé. J'ai eu la sensation de ne pas être une bonne mère. Le pédiatre m'a donc dit de donner pendant 2 jours un biberon de lait artificiel à mon bébé après chaque prise au sein et de revenir dans 2 jours pour qu'on le pèse. Il m'a aussi dit que dans 2 jours je devrais lui donner mon choix : soit continuer à donner un biberon après le sein soit arrêter le sein et ne donner que le biberon. (Mais il ne m'a rien donné pour augmenter ma lactation et ne connaissant personne qui allaite, je ne savais pas que c'était possible).
2 jours après, lorsque je suis retournée pour que l'on pèse mon bébé, il avait repris beaucoup de poids. Et lorsqu'il m'a posé la question pour savoir qu'elle était ma décision concernant l'allaitement, je lui ai répondu que j'allais arrêter le sein et ne le nourrir qu'au biberon. Ce à quoi il a répondu « vous savez, il vaut mieux un biberon bien donné qu'un sein mal donné. »
Au fond de moi, ça me faisait mal de ne plus allaiter mais je culpabilisais tellement.
J'ai donc continué par un allaitement au biberon exclusivement. Suite à ça, j'ai fait une dépression qui continue jusqu'à aujourd'hui. C'est à dire que maintenant je culpabilise de ne plus allaiter car depuis l'allaitement au biberon, mon bébé a eu certains ennuis de santé (constipation - il crie pour aller à la selle, coliques). Face à cette situation, le médecin l'a changé de lait et l'a mis sous médicaments. Puis il m'a dit d'arrêter les médicaments dans 1 mois. 1 mois après, j'ai donc arrêté et les douleurs sont revenues de plus belle. Nous sommes donc retournés chez le pédiatre et là il m'a de nouveau prescrit des médicaments.
J'étais vraiment mal de voir mon bébé souffrir et je me disais que c'était de ma faute, que je n'aurais pas dû arrêter l'allaitement mixte.
J'ai donc posé la question à mon entourage pour savoir si je pouvais de nouveau lui donner le sein et bien sûr, ne connaissant personne qui a allaité au sein, elles m'ont répondu que ce n'est pas possible, qu'une fois que l'on a arrêté, on ne peut plus revenir en arrière.
Je continuais à déprimer. Et un jour, j'ai découvert le site de LLL, où j'ai trouvé un dossier dans lequel on parlait de la relactation. J'ai pris RDV avec une consultante en lactation IBCLC.
Lors de notre conversation, elle m'a demandé si moi ou mon mari étions intolérants au lait de vache et je lui ai dit que mon mari oui. Elle m'a répondu que dans ce cas, les ennuis de santé de mon bébé viennent sûrement de çà, il fait certainement une intolérance au lait de vache.
Il aurait donc pu continuer les médicaments encore longtemps !
De plus, à la maternité, il m'ont montré dans la salle d'accouchement comment mettre bébé au sein puis le reste du séjour, j'ai dû me débrouiller toute seule. J'aimais bien aussi avoir mon bébé contre moi et une fois la sage-femme est venue alors que j'avais le bébé contre moi et elle m'a dit lorsqu'il n'est pas en train de manger, le bébé doit rester dans le berceau.
J'ai donc commencé une relactation depuis le week-end dernier et là je suis motivée plus que jamais.
Voilà mon histoire.
Françoise
À la maternité, la sage-femme m'a dit qu'un bébé tète environ 6 fois par jour et que surtout s'il ne se réveille pas la nuit de ne pas le réveiller. Déjà pendant mon séjour à la maternité, je trouvais que mon bébé tétait peu (souvent des tétées de 10 minutes, et seulement 6 fois par jour). Lorsque j'ai posé la question à la sage-femme pour savoir si c'est normal, elle m'a répondu que oui, le bébé mange toutes les 4 heures (donc seulement 6 tétées) et m'a dit que s'il ne tète que 10 minutes, c'est qu'il en a assez avec ça.
Deux jours après ma sortie de la maternité, donc lorsque mon bébé avait 7 jours, j'avais RDV chez le pédiatre. Lorsqu'il a pesé mon bébé; il s'est aperçu qu'il n'avait pas pris assez de poids. Il m'a dit qu'il s’affaiblissait et qu'il risquait de se déshydrater. Il m'a demandé de mettre bébé au sein pour voir comment il tète, je l'ai mis au sein et comme d'habitude, il a tété 10 minutes puis s'est arrêté. Le pédiatre m'a dit qu'il prenait bien le sein mais qu'il devrait y rester plus longtemps et que je n'ai surement pas assez de lait. Il est donc allé chercher un biberon de lait artificiel et m'a demandé de le lui donner. Et là il a fini le biberon d'un trait, ça m'a fait un choc. J'ai culpabilisé. J'ai eu la sensation de ne pas être une bonne mère. Le pédiatre m'a donc dit de donner pendant 2 jours un biberon de lait artificiel à mon bébé après chaque prise au sein et de revenir dans 2 jours pour qu'on le pèse. Il m'a aussi dit que dans 2 jours je devrais lui donner mon choix : soit continuer à donner un biberon après le sein soit arrêter le sein et ne donner que le biberon. (Mais il ne m'a rien donné pour augmenter ma lactation et ne connaissant personne qui allaite, je ne savais pas que c'était possible).
2 jours après, lorsque je suis retournée pour que l'on pèse mon bébé, il avait repris beaucoup de poids. Et lorsqu'il m'a posé la question pour savoir qu'elle était ma décision concernant l'allaitement, je lui ai répondu que j'allais arrêter le sein et ne le nourrir qu'au biberon. Ce à quoi il a répondu « vous savez, il vaut mieux un biberon bien donné qu'un sein mal donné. »
Au fond de moi, ça me faisait mal de ne plus allaiter mais je culpabilisais tellement.
J'ai donc continué par un allaitement au biberon exclusivement. Suite à ça, j'ai fait une dépression qui continue jusqu'à aujourd'hui. C'est à dire que maintenant je culpabilise de ne plus allaiter car depuis l'allaitement au biberon, mon bébé a eu certains ennuis de santé (constipation - il crie pour aller à la selle, coliques). Face à cette situation, le médecin l'a changé de lait et l'a mis sous médicaments. Puis il m'a dit d'arrêter les médicaments dans 1 mois. 1 mois après, j'ai donc arrêté et les douleurs sont revenues de plus belle. Nous sommes donc retournés chez le pédiatre et là il m'a de nouveau prescrit des médicaments.
J'étais vraiment mal de voir mon bébé souffrir et je me disais que c'était de ma faute, que je n'aurais pas dû arrêter l'allaitement mixte.
J'ai donc posé la question à mon entourage pour savoir si je pouvais de nouveau lui donner le sein et bien sûr, ne connaissant personne qui a allaité au sein, elles m'ont répondu que ce n'est pas possible, qu'une fois que l'on a arrêté, on ne peut plus revenir en arrière.
Je continuais à déprimer. Et un jour, j'ai découvert le site de LLL, où j'ai trouvé un dossier dans lequel on parlait de la relactation. J'ai pris RDV avec une consultante en lactation IBCLC.
Lors de notre conversation, elle m'a demandé si moi ou mon mari étions intolérants au lait de vache et je lui ai dit que mon mari oui. Elle m'a répondu que dans ce cas, les ennuis de santé de mon bébé viennent sûrement de çà, il fait certainement une intolérance au lait de vache.
Il aurait donc pu continuer les médicaments encore longtemps !
De plus, à la maternité, il m'ont montré dans la salle d'accouchement comment mettre bébé au sein puis le reste du séjour, j'ai dû me débrouiller toute seule. J'aimais bien aussi avoir mon bébé contre moi et une fois la sage-femme est venue alors que j'avais le bébé contre moi et elle m'a dit lorsqu'il n'est pas en train de manger, le bébé doit rester dans le berceau.
J'ai donc commencé une relactation depuis le week-end dernier et là je suis motivée plus que jamais.
Voilà mon histoire.
Françoise