Témoignages
Allaiter un bébé adopté « ah bon, c'est possible ? » Delphine. PARTIE 1
En juillet dernier, alors que nous étions en pleine démarche d'adoption, une amie me parle de la possibilité d'allaiter un bébé adopté. Grande surprise pour moi et mon mari, mais aussi grande méfiance ; s'il faut pour cela prendre beaucoup de médicaments, je ne suis pas intéressée.
Nous nous renseignons cependant, pour savoir « comment est ce possible », je contacte la LLL, et découvre le protocole du Dr Jack Newman : le principe est simple, et essentiellement basé sur l'utilisation d'un tire lait de façon intense, pour stimuler la lactation.
L'aventure me tente, je suis encore un peu sceptique, mais me dis, pourquoi ne pas essayer ? Et puis, l'allaitement maternel, c'est donner du lait à son bébé, mais c'est aussi un mode de maternage, la possibilité de créer une relation étroite avec son bébé. Ainsi, même si je n'ai que quelques gouttes de lait, je m'autoriserai à mettre mon bébé au sein et à créer ainsi cette relation.
Première étape, trouver un tire lait efficace ; Il m'en faut un électrique, double pompage, pour réaliser 6 séances par jour pendant plusieurs semaines avant la naissance du bébé. Premier obstacle, mais grâce au soutien de celles qui se sont associées au projet, je suis mise en relation avec la société Almafil, qui vu le contexte (la sécurité sociale ne prend pas en charge la location, dans ce genre de situation), accepte de m'en prêter un.
En novembre, nous prenons l'avion, avec dans nos bagages, un tire lait, le protocole de lactation induite et quelques boites de motilium et de fénugrec. Nous ne savons pas encore à ce moment là, si nos démarches aboutiront, et si elles aboutissent quand nous serons parents, mais nous y croyons, et cette possibilité d'allaitement nous enchante mon mari et moi.
Au fil des mois, nos démarches se précisent. Nous serons parents d'un bébé qui doit naître début juin.
Je débute le protocole en mars, et au mois d'avril, je commence à avoir quelques gouttes de lait. Au fil des jours, ma production augmente pour atteindre 290 ml la veille de la naissance.
Notre petite Alicia pointe le bout de son nez le 6 juin et quelques minutes après sa naissance prend mon sein et se met à téter....ce fut un moment merveilleux !
Pendant les premiers mois, ce fut un cocktail d'émotions intenses : immense bonheur, teinté de pointes d'angoisses (Quand devais je compléter ? Combien devais je donner? ...). Alicia a passé les premiers mois de sa vie dans le porte callin ou l'écharpe, et tétait à volonté ; j'ai ainsi pu la nourrir à 60% avec mon lait, et jusqu'à 100% certains jours. Quand je complétais, j'utilisais la plupart du temps un dispositif d'aide à l'allaitement, ce qui permettait de continuer à stimuler ma lactation. Grâce à la rencontre d'autres mamans aux réunions de la LLL, Alicia a eu la chance d'avoir une « marraine de lait », une maman qui tirait son lait en surplus. Elle était ainsi nourri 100% lait maternel, ce qui a été très bénéfique pour elle car elle est intolérante au lait de vache.
Alicia a maintenant 10 mois, elle est diversifiée, mais toujours allaitée, pour notre plus grand bonheur à toutes les deux!
Allaiter ma fille, n'a jamais été un moyen d'oublier que je ne l'ai pas portée ; mais savoir que grossesse et allaitement peuvent être dissociés, et pouvoir vivre l'un sans avoir vécu l'autre est quelque chose d'extraordinaire, qui mérite d'être connu.
95% des gens que j'ai rencontré, y compris dans le milieu médical, ne savaient pas et m'ont répondu : « ah bon, c'est possible ? »
Oui, c'est possible, et finalement assez simple : un bon tire-lait, quelques plantes, beaucoup de volonté et aussi beaucoup de soutien. Alors un grand grand merci à toute cette chaîne de solidarité, tous ceux qui y ont cru, et même parfois plus que moi au début ! Grégory, mon mari, Odile, Charlotte, Léa, Emmanuelle, Laurence, Stéphanie et toutes les mamans de la LLL de la Rochelle.
Delphine
Nous nous renseignons cependant, pour savoir « comment est ce possible », je contacte la LLL, et découvre le protocole du Dr Jack Newman : le principe est simple, et essentiellement basé sur l'utilisation d'un tire lait de façon intense, pour stimuler la lactation.
L'aventure me tente, je suis encore un peu sceptique, mais me dis, pourquoi ne pas essayer ? Et puis, l'allaitement maternel, c'est donner du lait à son bébé, mais c'est aussi un mode de maternage, la possibilité de créer une relation étroite avec son bébé. Ainsi, même si je n'ai que quelques gouttes de lait, je m'autoriserai à mettre mon bébé au sein et à créer ainsi cette relation.
Première étape, trouver un tire lait efficace ; Il m'en faut un électrique, double pompage, pour réaliser 6 séances par jour pendant plusieurs semaines avant la naissance du bébé. Premier obstacle, mais grâce au soutien de celles qui se sont associées au projet, je suis mise en relation avec la société Almafil, qui vu le contexte (la sécurité sociale ne prend pas en charge la location, dans ce genre de situation), accepte de m'en prêter un.
En novembre, nous prenons l'avion, avec dans nos bagages, un tire lait, le protocole de lactation induite et quelques boites de motilium et de fénugrec. Nous ne savons pas encore à ce moment là, si nos démarches aboutiront, et si elles aboutissent quand nous serons parents, mais nous y croyons, et cette possibilité d'allaitement nous enchante mon mari et moi.
Au fil des mois, nos démarches se précisent. Nous serons parents d'un bébé qui doit naître début juin.
Je débute le protocole en mars, et au mois d'avril, je commence à avoir quelques gouttes de lait. Au fil des jours, ma production augmente pour atteindre 290 ml la veille de la naissance.
Notre petite Alicia pointe le bout de son nez le 6 juin et quelques minutes après sa naissance prend mon sein et se met à téter....ce fut un moment merveilleux !
Pendant les premiers mois, ce fut un cocktail d'émotions intenses : immense bonheur, teinté de pointes d'angoisses (Quand devais je compléter ? Combien devais je donner? ...). Alicia a passé les premiers mois de sa vie dans le porte callin ou l'écharpe, et tétait à volonté ; j'ai ainsi pu la nourrir à 60% avec mon lait, et jusqu'à 100% certains jours. Quand je complétais, j'utilisais la plupart du temps un dispositif d'aide à l'allaitement, ce qui permettait de continuer à stimuler ma lactation. Grâce à la rencontre d'autres mamans aux réunions de la LLL, Alicia a eu la chance d'avoir une « marraine de lait », une maman qui tirait son lait en surplus. Elle était ainsi nourri 100% lait maternel, ce qui a été très bénéfique pour elle car elle est intolérante au lait de vache.
Alicia a maintenant 10 mois, elle est diversifiée, mais toujours allaitée, pour notre plus grand bonheur à toutes les deux!
Allaiter ma fille, n'a jamais été un moyen d'oublier que je ne l'ai pas portée ; mais savoir que grossesse et allaitement peuvent être dissociés, et pouvoir vivre l'un sans avoir vécu l'autre est quelque chose d'extraordinaire, qui mérite d'être connu.
95% des gens que j'ai rencontré, y compris dans le milieu médical, ne savaient pas et m'ont répondu : « ah bon, c'est possible ? »
Oui, c'est possible, et finalement assez simple : un bon tire-lait, quelques plantes, beaucoup de volonté et aussi beaucoup de soutien. Alors un grand grand merci à toute cette chaîne de solidarité, tous ceux qui y ont cru, et même parfois plus que moi au début ! Grégory, mon mari, Odile, Charlotte, Léa, Emmanuelle, Laurence, Stéphanie et toutes les mamans de la LLL de la Rochelle.
Delphine
ALLAITER UN BÉBÉ ADOPTÉ « AH BON, C'EST POSSIBLE ? » Delphine. PARTIE 2
Nous venons de fêter les 1 an d'Alicia, ce qui veut dire un an d'allaitement, enfin un peu plus, vu que j'ai commencé la lactation induite 6 semaines avant la naissance de notre puce.
Je voulais juste dire que l'allaitement d'un bambin, c'est beaucoup de bonheur ! Plus besoin de lact-aid, de DAL, de savoir si bébé a assez mangé... mais de grand moments de tendresse, de câlins, et toujours l'assurance que ce lait est ce qu'il y a de meilleur, donc pas besoin de donner des produits laitiers en plus !
J'ai tout de même passé un cap difficile, un an de nuits entrecoupées, une petit fille qui n'avait pas trouvé la technique du 4 pattes, ne se déplaçait pas seule et hurlait dès que je m'éloignais d'un mètre... bref, grande fatigue.
Alors le papa a pris le relais pour endormir Alicia le soir. Nous avons ainsi dissocié sein et endormissement, et coïncidence ou pas, mais Alicia s'est décidée et a fait de gigantesques progrès au niveau moteur : 4 pattes, debout...
À chaque période il y a des ajustements à faire quand bébé grandit, quand certaines choses ne semblent plus justes, quand la fatigue se fait sentir, et cela permet de repartir et de retrouver encore plus de plaisir dans cet allaitement.
Pour compléter mon témoignage, oui, j'ai apprécié d'alterner le DAL et le lact-aid, tout simplement pour varier, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients, mais les petits changements m'ont toujours permis de tenir dans les moments difficiles, de retrouver du plaisir, de l'apaisement et de la confiance.
Delphine
Je voulais juste dire que l'allaitement d'un bambin, c'est beaucoup de bonheur ! Plus besoin de lact-aid, de DAL, de savoir si bébé a assez mangé... mais de grand moments de tendresse, de câlins, et toujours l'assurance que ce lait est ce qu'il y a de meilleur, donc pas besoin de donner des produits laitiers en plus !
J'ai tout de même passé un cap difficile, un an de nuits entrecoupées, une petit fille qui n'avait pas trouvé la technique du 4 pattes, ne se déplaçait pas seule et hurlait dès que je m'éloignais d'un mètre... bref, grande fatigue.
Alors le papa a pris le relais pour endormir Alicia le soir. Nous avons ainsi dissocié sein et endormissement, et coïncidence ou pas, mais Alicia s'est décidée et a fait de gigantesques progrès au niveau moteur : 4 pattes, debout...
À chaque période il y a des ajustements à faire quand bébé grandit, quand certaines choses ne semblent plus justes, quand la fatigue se fait sentir, et cela permet de repartir et de retrouver encore plus de plaisir dans cet allaitement.
Pour compléter mon témoignage, oui, j'ai apprécié d'alterner le DAL et le lact-aid, tout simplement pour varier, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients, mais les petits changements m'ont toujours permis de tenir dans les moments difficiles, de retrouver du plaisir, de l'apaisement et de la confiance.
Delphine
Préparer l'arrivée de bébé, avec mon allaitement induit. FMN.
Nous savons enfin que notre dossier d’adoption est en « matching room » (salle d'attribution). Il devrait nous être remis dans les 2 semaines à venir. Si l'on ajoute les trois semaines avant lesquelles nous obtiendrons notre permis de voyage, nous devrions enfin avoir notre fille d'ici 4 ou 5 semaines dans le meilleur des cas.
Vous savez combien ce chemin fut long, des années ont passé, notre désir est intact. Ce soir est un grand soir car j'arrive au terme du protocole de lactation induite que j'ai commencé progressivement le 7 septembre, puis selon le dosage recommandé le 21 septembre. Je pensais suivre à cette époque le protocole accéléré décrit par Jack Newman puisque notre fille devait arriver fin novembre. Mais le futur m'a montré que c'était le protocole régulier que je suivrais : cela fera donc 8 mois que je prends la pilule œstroprogestative et dompéridone. (Ma grossesse biologique fut de 8 mois et une semaine ...).
J'ai parfois délaissé le dompéridone car la prise de médicaments en continu associé à certains pics de stress m'était insupportable. Donc ce soir ; arrêt de la pilule œstroprogestative. J'attends que mon cycle se déclenche et ensuite je commencerai à apprivoiser le tire-lait de compétion en associant les tisanes galactogènes qui sont au fond du placard !
Ce soir j'ai osé ouvrir la mallette du tire-lait Elite d''Ameda que Katia Roth de Almafil m'a gracieusement prêté à mon départ de France et qui dort au fond de la penderie. J’ai osé brancher l'appareil mais rien ! La diode est resté éteinte ! Un moment de panique, culpabilité (Pourquoi je n'ai pas testé le matériel avant ? Parce que j'en étais incapable. C'était trop de réel dans cette attente quasi irréelle) ... Ouf !! Calme. Non, c'était juste l'interrupteur de sécurité qui est éteint ! Je le fais basculer, je tourne la première molette, un doux ronronnement fait baisser ma tension !
Maintenant c'est au tour du dispositif d'aide à l'allaitement, destiné à donner du lait au sein via un fin tuyau contre mon sein + un sachet rempli de lait maternel (ou de lait artificiel). Que cela me paraît compliqué, valve, drain, après mon allaitement normal, de ma fille aînée. Le premier truc qui cloche c'est que je ne vois pas les deux rouleaux de sachets prévus dans la notice. Je relis. Elle est rédigée en anglais. J'ai peut être mal lu la description, ou mal vu, ça y est, je les trouve.
En revanche, je lis que les rouleaux de 50 sachets que j'ai en ma possession sont prévus pour une semaine. C'est juste au cas où cet allaitement se mette en place assez vite. À cet instant, je repense à encore toutes les inconnues associées à cette attente.
Je ne sais toujours quel âge a mon enfant, mais à l'instant présent, pour la première fois depuis très longtemps, je me sens libérée, maîtresse de mon avenir, finie de me sentir ballottée entre l'espoir et la déception. Je ressens de plus en plus que je suis maman et mon corps à travers cette préparation à l'allaitement va m'en donner les signes les plus tendres.
Je n'ai plus de tristesse, de colère par rapport à tous les acteurs (personnel administratif en France, en Chine ...) qui m'ont parfois donné le sentiment étrange et éprouvant d'être dépossédée de ma maternité.
J'ai déjà ressenti cela, ce souffle de liberté cet été, quand j'ai envoyé un mail à Marie Courdent. Un appel à l'aide : allaiter ma fille non biologique ... que faire ? Comment et quand le faire ?
En rentrant, tard dans la soirée, les mails de plusieurs animatrices avec une mine d'informations liées à l'aspect technique et au soutien sont tombés sur mon écran comme des pétales de rose.
Je les ai inspirés comme si mes poumons pouvaient enfin se déplier. J'ai ressenti aussi le plaisir immense d'être restée moi-même malgré les moments très difficiles en PMA (procréation médicalement assistée). Une fois encore dans la vie, j'ai donné et j'ai reçu ! Je pense à mon mari qui m'a plus qu'encouragée : « il faut que l'allaites, tu dois au moins essayer. »
J'ai dans les oreilles la voix d'Édith Piaf, qui chante : « je me fous du passé ... je vais encore avoir la chance de vivre le plus beau jour de ma vie, encore de l'amour à donner, à recevoir. »
J'ai une énorme envie de vous serrer dans mes bras de géante, j'ai des mercis à jamais : à mon mari et à ma fille aînée pour leur soutien unique, à mes soeurs et à ma mère pour leur aide colossale dans la logistique, qui m'ont approvisionnée en pilule, dompéridone, tisane à 10 000 km de distance en totale infraction avec le code des douanes, à tout le réseau de La Leche League auquel je suis tellement heureuse de collaborer, à mes amis, merci, xiè xiè ...
F-M.N.
Maman de deux filles, allaitées. Dont sa deuxième n’a pas pu rejoindre sa famille jusqu'à ses 16 mois.
Vous savez combien ce chemin fut long, des années ont passé, notre désir est intact. Ce soir est un grand soir car j'arrive au terme du protocole de lactation induite que j'ai commencé progressivement le 7 septembre, puis selon le dosage recommandé le 21 septembre. Je pensais suivre à cette époque le protocole accéléré décrit par Jack Newman puisque notre fille devait arriver fin novembre. Mais le futur m'a montré que c'était le protocole régulier que je suivrais : cela fera donc 8 mois que je prends la pilule œstroprogestative et dompéridone. (Ma grossesse biologique fut de 8 mois et une semaine ...).
J'ai parfois délaissé le dompéridone car la prise de médicaments en continu associé à certains pics de stress m'était insupportable. Donc ce soir ; arrêt de la pilule œstroprogestative. J'attends que mon cycle se déclenche et ensuite je commencerai à apprivoiser le tire-lait de compétion en associant les tisanes galactogènes qui sont au fond du placard !
Ce soir j'ai osé ouvrir la mallette du tire-lait Elite d''Ameda que Katia Roth de Almafil m'a gracieusement prêté à mon départ de France et qui dort au fond de la penderie. J’ai osé brancher l'appareil mais rien ! La diode est resté éteinte ! Un moment de panique, culpabilité (Pourquoi je n'ai pas testé le matériel avant ? Parce que j'en étais incapable. C'était trop de réel dans cette attente quasi irréelle) ... Ouf !! Calme. Non, c'était juste l'interrupteur de sécurité qui est éteint ! Je le fais basculer, je tourne la première molette, un doux ronronnement fait baisser ma tension !
Maintenant c'est au tour du dispositif d'aide à l'allaitement, destiné à donner du lait au sein via un fin tuyau contre mon sein + un sachet rempli de lait maternel (ou de lait artificiel). Que cela me paraît compliqué, valve, drain, après mon allaitement normal, de ma fille aînée. Le premier truc qui cloche c'est que je ne vois pas les deux rouleaux de sachets prévus dans la notice. Je relis. Elle est rédigée en anglais. J'ai peut être mal lu la description, ou mal vu, ça y est, je les trouve.
En revanche, je lis que les rouleaux de 50 sachets que j'ai en ma possession sont prévus pour une semaine. C'est juste au cas où cet allaitement se mette en place assez vite. À cet instant, je repense à encore toutes les inconnues associées à cette attente.
Je ne sais toujours quel âge a mon enfant, mais à l'instant présent, pour la première fois depuis très longtemps, je me sens libérée, maîtresse de mon avenir, finie de me sentir ballottée entre l'espoir et la déception. Je ressens de plus en plus que je suis maman et mon corps à travers cette préparation à l'allaitement va m'en donner les signes les plus tendres.
Je n'ai plus de tristesse, de colère par rapport à tous les acteurs (personnel administratif en France, en Chine ...) qui m'ont parfois donné le sentiment étrange et éprouvant d'être dépossédée de ma maternité.
J'ai déjà ressenti cela, ce souffle de liberté cet été, quand j'ai envoyé un mail à Marie Courdent. Un appel à l'aide : allaiter ma fille non biologique ... que faire ? Comment et quand le faire ?
En rentrant, tard dans la soirée, les mails de plusieurs animatrices avec une mine d'informations liées à l'aspect technique et au soutien sont tombés sur mon écran comme des pétales de rose.
Je les ai inspirés comme si mes poumons pouvaient enfin se déplier. J'ai ressenti aussi le plaisir immense d'être restée moi-même malgré les moments très difficiles en PMA (procréation médicalement assistée). Une fois encore dans la vie, j'ai donné et j'ai reçu ! Je pense à mon mari qui m'a plus qu'encouragée : « il faut que l'allaites, tu dois au moins essayer. »
J'ai dans les oreilles la voix d'Édith Piaf, qui chante : « je me fous du passé ... je vais encore avoir la chance de vivre le plus beau jour de ma vie, encore de l'amour à donner, à recevoir. »
J'ai une énorme envie de vous serrer dans mes bras de géante, j'ai des mercis à jamais : à mon mari et à ma fille aînée pour leur soutien unique, à mes soeurs et à ma mère pour leur aide colossale dans la logistique, qui m'ont approvisionnée en pilule, dompéridone, tisane à 10 000 km de distance en totale infraction avec le code des douanes, à tout le réseau de La Leche League auquel je suis tellement heureuse de collaborer, à mes amis, merci, xiè xiè ...
F-M.N.
Maman de deux filles, allaitées. Dont sa deuxième n’a pas pu rejoindre sa famille jusqu'à ses 16 mois.
lactation induite pour bébé maël
Je me présente. Je m'appelle Maryam, et comme j'expliquais à Charlotte, je suis en cours d'adoption, donc mon petit chou ne va pas tarder à pointer son petit nez. J'ai été apparenté il y à à peine 2 semaines. Il s’agit d’un petit garçon âgé d’un mois environ . On à décidé de l'appeler Maël.
J'ai commencé le protocole de lactation induite depuis environ 2 mois et demi, avec tire-lait double de Medela et prise de domperidone et fenugrec. Au début, je désespérais un peu du fait de ne pouvoir récolter plus que quelques gouttes mais aujourd'hui je suis heureuse d’annoncer que j'arrive à tirer 100 ml de lait dans une journée à raison de 5 séances de tire-lait.
J'ai déjà commencé à congeler mon lait.
J'ai réussi à congeler environ 7 sachets de 180 ml de mon lait.
Hier soir je n'ai pas eu le temps de tirer mon lait et cette nuit, mon lait a coulé comme pas permis ! À mon réveil, il y avait une grosse tache de mon lait sur le matelas. J'étais heureuse. . . Pour moi, c'est une grande réussite.
Quand Maël sera avec nous, nous allons le nourrir avec une sonde au doigt plus fréquemment qu'avec les quantités données au biberon jusqu'à ce qu'il accepte le sein. Puis avec Maël au sein, j'en aurais de plus en plus.
Voilà mon petit parcours.
Et un grand merci à Charlotte de m'avoir encouragée.
J'ai commencé le protocole de lactation induite depuis environ 2 mois et demi, avec tire-lait double de Medela et prise de domperidone et fenugrec. Au début, je désespérais un peu du fait de ne pouvoir récolter plus que quelques gouttes mais aujourd'hui je suis heureuse d’annoncer que j'arrive à tirer 100 ml de lait dans une journée à raison de 5 séances de tire-lait.
J'ai déjà commencé à congeler mon lait.
J'ai réussi à congeler environ 7 sachets de 180 ml de mon lait.
Hier soir je n'ai pas eu le temps de tirer mon lait et cette nuit, mon lait a coulé comme pas permis ! À mon réveil, il y avait une grosse tache de mon lait sur le matelas. J'étais heureuse. . . Pour moi, c'est une grande réussite.
Quand Maël sera avec nous, nous allons le nourrir avec une sonde au doigt plus fréquemment qu'avec les quantités données au biberon jusqu'à ce qu'il accepte le sein. Puis avec Maël au sein, j'en aurais de plus en plus.
Voilà mon petit parcours.
Et un grand merci à Charlotte de m'avoir encouragée.
Allaiter mon deuxième fils, adopté et ayant commencé les biberons. Maman E.
Je voulais vous faire partager un grand moment de bonheur pour moi ce soir et un grand moment d'excitation et d'espoir.
Comme tous les soirs, j'ai utilisé le tire-lait électrique, et oh bonheur, j'ai enfin vu perler les premières gouttes de lait !
Ce n'est pas que je n'y croyais plus mais franchement ça me motive pour continuer. Maintenant il faut que je sois patiente pour espérer voir ce premier essai se transformer en une vraie lactation.
15 jours plus tard…
Alors cela fait 15 jours que les premières gouttes de lait sont apparues, maintenant j'arrive à tirer un peu moins de 10 cc par sein le soir et la journée je sens que mon fils prend peut-être un peu plus parce qu'il ne finit pas tous ses biberons comme avant, alors on continue, on ne lâche pas. Même s'il n'a que ça, je suis déjà bien contente de pouvoir le lui donner.
Je continue encore la domperidone les 6 semaines et participe aux réunions LLL ici à Tokyo ce qui est très motivant.
Il est vrai qu'au début je n'osais pas trop dire que j'allaite mon petit mais maintenant je suis tellement heureuse et ça se passe tellement bien que je l'ai dit à tout le monde, alors les gens qui ne comprennent pas ne m'en parlent pas et les autres trouvent ça super, et me posent des questions.
Mes parents sont venus rencontrer leur petit-fils et nous nous sommes donc beaucoup baladés. Au début je ne savais pas trop comment j'allais faire avec le Lact-aid et puis en y pensant, je ne me voyais plus du tout donner un biberon, trop frustrant pour moi, j'ai donc allaité « en public » avec le Lact-aid. Verdict : c'est génial ! En fait, personne ne se rend compte de rien, c'est tout à fait faisable. Avec l'écharpe, on fait ça en toute discrétion, bref j'arrive presque à vivre ma vie comme avec mon premier, en allaitant comme je le souhaite et où je veux.
Le seul bémol c'est qu'il faut tout de même bien s'organiser pour avoir de quoi nettoyer le dispositif et pouvoir préparer les biberons quand on part pour la journée, mais un petit peu d'organisation et après l'avoir fait plusieurs fois, j'ai rapidement trouvé mes marques.
J'espère malgré tout arriver à un allaitement complet un jour afin de pouvoir profiter de tous les avantages de l'allaitement (je veux dire ne pas me balader avec tout mon matériel...).
Parce que le reste je l'ai, et j'ADORE.
Encore merci à toutes pour votre soutien et vos encouragements.
Maman E.
Comme tous les soirs, j'ai utilisé le tire-lait électrique, et oh bonheur, j'ai enfin vu perler les premières gouttes de lait !
Ce n'est pas que je n'y croyais plus mais franchement ça me motive pour continuer. Maintenant il faut que je sois patiente pour espérer voir ce premier essai se transformer en une vraie lactation.
15 jours plus tard…
Alors cela fait 15 jours que les premières gouttes de lait sont apparues, maintenant j'arrive à tirer un peu moins de 10 cc par sein le soir et la journée je sens que mon fils prend peut-être un peu plus parce qu'il ne finit pas tous ses biberons comme avant, alors on continue, on ne lâche pas. Même s'il n'a que ça, je suis déjà bien contente de pouvoir le lui donner.
Je continue encore la domperidone les 6 semaines et participe aux réunions LLL ici à Tokyo ce qui est très motivant.
Il est vrai qu'au début je n'osais pas trop dire que j'allaite mon petit mais maintenant je suis tellement heureuse et ça se passe tellement bien que je l'ai dit à tout le monde, alors les gens qui ne comprennent pas ne m'en parlent pas et les autres trouvent ça super, et me posent des questions.
Mes parents sont venus rencontrer leur petit-fils et nous nous sommes donc beaucoup baladés. Au début je ne savais pas trop comment j'allais faire avec le Lact-aid et puis en y pensant, je ne me voyais plus du tout donner un biberon, trop frustrant pour moi, j'ai donc allaité « en public » avec le Lact-aid. Verdict : c'est génial ! En fait, personne ne se rend compte de rien, c'est tout à fait faisable. Avec l'écharpe, on fait ça en toute discrétion, bref j'arrive presque à vivre ma vie comme avec mon premier, en allaitant comme je le souhaite et où je veux.
Le seul bémol c'est qu'il faut tout de même bien s'organiser pour avoir de quoi nettoyer le dispositif et pouvoir préparer les biberons quand on part pour la journée, mais un petit peu d'organisation et après l'avoir fait plusieurs fois, j'ai rapidement trouvé mes marques.
J'espère malgré tout arriver à un allaitement complet un jour afin de pouvoir profiter de tous les avantages de l'allaitement (je veux dire ne pas me balader avec tout mon matériel...).
Parce que le reste je l'ai, et j'ADORE.
Encore merci à toutes pour votre soutien et vos encouragements.
Maman E.
Bonjour,
Comme je l'expliquais dans mon mail précédent, j'utilise péniblement le DAL depuis 2 jours.Qui sont vous, des mamans qui ont pu allaiter à 100% après le DAL ? Est-ce un espoir trop irréalisable?
merci de vos témoignages.
Stéphanie
Oui, oui, oui!!
J'ai pu allaité à 100% après être passée par le DAL.... alors que Louise n'avait jamais tété auparavant. Elle a tété au sein sans appareillage à 5 mois et demi mais en fait c'est parce que j'ai utilisé le DAl assez tard, après ma reprise de boulot et que je m'y suis mise avec réticence et le papa un peu aussi mais quand on a profité des vacances de Noël pour s'y mettre vraiment, c'est allé assez vite, en fait. Il y a eu des réglages avec l'engin qui sont un peu chiant et qui mettent notre motivation à l'épreuve.
Je ne suis plus trop cette liste, justement parce que je n'ai plus besoin des conseils des membres actifs, je ne connais donc pas ton parcours jusqu'à ce jour, en matière d'allaitement mais c'est vrai que quand on est au cœur de la tourmente, on a l'impression qu'on n'en verra jamais le bout.
Comme beaucoup ici, j'ai puisé du courage et de la persévérance dans les témoignages de mamans qui était passé par les mêmes étapes que moi.
Franchement, si tu souhaites allaiter ta fille, le dal c'est le bon choix et la liste c'est le meilleur service après vente.
A t'écrire je me rends compte que je n'ai toujours pas écrit le récit de mon allaitement pour le mettre à dispo sur le site...c'est un long WE, je vais essayer de m'y atteler.
Bon courage!!
Aistellh maman de Louise 9 mois et demi, harnais de Pavlik, opérée de l'aorte à 1 mois et demi
Moi aussi j'ai rêvé d'un allaitement exclusif, de pouvoir le nourrir avec mon seul lait...J'ai résisté 3 semaines avant d'introduire du LA...J'étais crevée car Jocelyn réclamait tout le temps...ma relation avec lui a mis plus de temps que pour les autres à devenir fusionnelle et véritablement d'amour contrairement à mes autres enfants. Parce que même si je passais 24 heures sur 24 avec lui j'avais l'obsession de sa prise de poids et de mon allaitement entre nous. Nos relations avec nos enfants ne sont pas seulement alimentaires. Et puis j'ai introduis du LA, il grossit bien et quand je réfléchis sur les quantités de LA données, cela représente 20 % seulement de ses besoins journaliers et ses prises de poids sont super satisfaisantes. Mon BB est souriant, je ne stresse plus et je prends vraiment du plaisir à l'allaiter et être avec lui. Je suis fière de moi car je le nourris à 80%, je lui ai permis de passer à travers une gastro et la grippe...
Tant pis pour l'allaitement exclusif: nous ferons ça à leur 5 mois, profitons de nos bébés!
Bises
Sophie
Le DAL est le meilleur moyen que le bébé retourne au sein car il apprend à téter en tétant (leitmotiv de Jack Newman) et c'est ce qu'il fait avec le DAL. Je crois que tu stimules ta lactation au tire-lait? plus il y aura de lait plus ce sera facile de faire téter le bébé directement sans DAL par la suite.
Tu es en train d'apprendre, ainsi que ton bébé ce n'est pas facile au début.
Danielle, animatrice LLL
Olivia a 13 mois, et depuis 1 bon mois 1/2, on n'utilise plus de supplément à sa diversification. On a mis du temps à s'en passer (alors que Pauline n'avait pris avec le dal qu'un mois)
Je prends de la Dompéridone (8 par jour), et je ne compte no le nombre de tt, ni combien de temps elle y passe
biz et bon courage, tout est possible!
Stéphanie
Comme je l'expliquais dans mon mail précédent, j'utilise péniblement le DAL depuis 2 jours.Qui sont vous, des mamans qui ont pu allaiter à 100% après le DAL ? Est-ce un espoir trop irréalisable?
merci de vos témoignages.
Stéphanie
Oui, oui, oui!!
J'ai pu allaité à 100% après être passée par le DAL.... alors que Louise n'avait jamais tété auparavant. Elle a tété au sein sans appareillage à 5 mois et demi mais en fait c'est parce que j'ai utilisé le DAl assez tard, après ma reprise de boulot et que je m'y suis mise avec réticence et le papa un peu aussi mais quand on a profité des vacances de Noël pour s'y mettre vraiment, c'est allé assez vite, en fait. Il y a eu des réglages avec l'engin qui sont un peu chiant et qui mettent notre motivation à l'épreuve.
Je ne suis plus trop cette liste, justement parce que je n'ai plus besoin des conseils des membres actifs, je ne connais donc pas ton parcours jusqu'à ce jour, en matière d'allaitement mais c'est vrai que quand on est au cœur de la tourmente, on a l'impression qu'on n'en verra jamais le bout.
Comme beaucoup ici, j'ai puisé du courage et de la persévérance dans les témoignages de mamans qui était passé par les mêmes étapes que moi.
Franchement, si tu souhaites allaiter ta fille, le dal c'est le bon choix et la liste c'est le meilleur service après vente.
A t'écrire je me rends compte que je n'ai toujours pas écrit le récit de mon allaitement pour le mettre à dispo sur le site...c'est un long WE, je vais essayer de m'y atteler.
Bon courage!!
Aistellh maman de Louise 9 mois et demi, harnais de Pavlik, opérée de l'aorte à 1 mois et demi
Moi aussi j'ai rêvé d'un allaitement exclusif, de pouvoir le nourrir avec mon seul lait...J'ai résisté 3 semaines avant d'introduire du LA...J'étais crevée car Jocelyn réclamait tout le temps...ma relation avec lui a mis plus de temps que pour les autres à devenir fusionnelle et véritablement d'amour contrairement à mes autres enfants. Parce que même si je passais 24 heures sur 24 avec lui j'avais l'obsession de sa prise de poids et de mon allaitement entre nous. Nos relations avec nos enfants ne sont pas seulement alimentaires. Et puis j'ai introduis du LA, il grossit bien et quand je réfléchis sur les quantités de LA données, cela représente 20 % seulement de ses besoins journaliers et ses prises de poids sont super satisfaisantes. Mon BB est souriant, je ne stresse plus et je prends vraiment du plaisir à l'allaiter et être avec lui. Je suis fière de moi car je le nourris à 80%, je lui ai permis de passer à travers une gastro et la grippe...
Tant pis pour l'allaitement exclusif: nous ferons ça à leur 5 mois, profitons de nos bébés!
Bises
Sophie
Le DAL est le meilleur moyen que le bébé retourne au sein car il apprend à téter en tétant (leitmotiv de Jack Newman) et c'est ce qu'il fait avec le DAL. Je crois que tu stimules ta lactation au tire-lait? plus il y aura de lait plus ce sera facile de faire téter le bébé directement sans DAL par la suite.
Tu es en train d'apprendre, ainsi que ton bébé ce n'est pas facile au début.
Danielle, animatrice LLL
Olivia a 13 mois, et depuis 1 bon mois 1/2, on n'utilise plus de supplément à sa diversification. On a mis du temps à s'en passer (alors que Pauline n'avait pris avec le dal qu'un mois)
Je prends de la Dompéridone (8 par jour), et je ne compte no le nombre de tt, ni combien de temps elle y passe
biz et bon courage, tout est possible!
Stéphanie
Différences et Points positifs du LACT AID par rapport au SNS. L'analyse des mamans.
(NB: Le Lact-aid est disponible en France d'Almafil, uniquement par téléphone: 03 88 24 23 30)
***Points positifs.
Il est discret, on peut facilement le dissimuler dans le soutien gorge.
Il se réchauffe facilement avec la température du corps ou sous l’eau chaude du robinet pour réchauffer un peu le lait.
Le fil fin permet au bébé de bien développer sa succion.
Le fils est moins long que sur celui du SNS.
On peut utiliser le sachet en position couchée avec bébé contre soi.
Le système de tuyau et sa fixation ont l’air très solides.
Il se nettoie facilement
***Points négatifs
Il faut changer le sachet à chaque fois
Le système d’assemblage est plus compliqué que sur le SNS
Le sachet peut contenir 120 ml de liquide mais le tuyau du LACT-AID ne permet pas de vider les 120 ml aussi rapidement que le SNS.
Différences et Point positifs du SNS par rapport au LACT-AID
***Points positifs
Le flacon est gradué contrairement au sachet de LACT-AID, on peut ainsi voir la quantité de lait que bébé boit.
Il y a plus de choix de taille de fils, le gros fils est plus gros que celui du LACT-AID et ainsi bébé peut boire un peu plus rapidement et ainsi ne s’épuise pas.
Il se remplit plus rapidement.
Il se nettoie plus facilement et plus vite.
Le lait s’écoule plus vite du tuyau aussi il faut faire attention lorsqu’on l’installe autour de son cou pour éviter de mettre des gouttes de lait partout.
Il est facilement transportable grâce à son flacon et son bouchon.
On peut le faire tenir debout.
On peut utiliser les deux tuyaux si besoin puisqu’il y en a deux contrairement au LACT-AID qui n’en possède qu’un.
La cordelette que l’on enfile autour du cou est réglable en taille
***Points négatifs
Les deux tuyaux sont un petit peu trop longs
Dés l'âge de 5 mois, si lait artificiel pour suppléments, diversification de toute façon, afin de cesser progressivement le lait artificiel. on n'a pas pour longtemps. Ouf!
(NB: Le Lact-aid est disponible en France d'Almafil, uniquement par téléphone: 03 88 24 23 30)
***Points positifs.
Il est discret, on peut facilement le dissimuler dans le soutien gorge.
Il se réchauffe facilement avec la température du corps ou sous l’eau chaude du robinet pour réchauffer un peu le lait.
Le fil fin permet au bébé de bien développer sa succion.
Le fils est moins long que sur celui du SNS.
On peut utiliser le sachet en position couchée avec bébé contre soi.
Le système de tuyau et sa fixation ont l’air très solides.
Il se nettoie facilement
***Points négatifs
Il faut changer le sachet à chaque fois
Le système d’assemblage est plus compliqué que sur le SNS
Le sachet peut contenir 120 ml de liquide mais le tuyau du LACT-AID ne permet pas de vider les 120 ml aussi rapidement que le SNS.
Différences et Point positifs du SNS par rapport au LACT-AID
***Points positifs
Le flacon est gradué contrairement au sachet de LACT-AID, on peut ainsi voir la quantité de lait que bébé boit.
Il y a plus de choix de taille de fils, le gros fils est plus gros que celui du LACT-AID et ainsi bébé peut boire un peu plus rapidement et ainsi ne s’épuise pas.
Il se remplit plus rapidement.
Il se nettoie plus facilement et plus vite.
Le lait s’écoule plus vite du tuyau aussi il faut faire attention lorsqu’on l’installe autour de son cou pour éviter de mettre des gouttes de lait partout.
Il est facilement transportable grâce à son flacon et son bouchon.
On peut le faire tenir debout.
On peut utiliser les deux tuyaux si besoin puisqu’il y en a deux contrairement au LACT-AID qui n’en possède qu’un.
La cordelette que l’on enfile autour du cou est réglable en taille
***Points négatifs
Les deux tuyaux sont un petit peu trop longs
Dés l'âge de 5 mois, si lait artificiel pour suppléments, diversification de toute façon, afin de cesser progressivement le lait artificiel. on n'a pas pour longtemps. Ouf!
Lettre ouverte à Medela expliquant les avantages du Lact-aid (Le dispositif d'origine) versus SNS de Medela (un DAL rigid)
SNS & Lact-aid. Traduction du texte anglais supra :
Je vous écris de Paris en France. Récemment, j’ai acquis un Lact-aid à un prix exorbitant (le coût avec frais de port et taxes était exactement équivalent au double du prix original) afin de remplacer le DAL de Medela que j’utilise depuis la naissance de mon fils. A cause d’une chirurgie de réduction mammaire, ma production de lait est faible.
Je suis si satisfaite du Lact-aid que j’aimerais faire savoir à tout le monde à quel point ce produit est supérieur aux autres produits similaires et vaut largement la dépense engagée. Au niveau esthétique - le Lact-aid est tellement plus discret, et j’ai donc l’impression d’être beaucoup plus libre d’allaiter en public. Ensuite au niveau du confort - je peux serrer mon bébé contre moi tout en l’allaitant sans qu’il se cogne la tête contre un contenant rigide. Et le plus important est que j’ai la sensation que mon bébé tète de façon plus efficace désormais. Avec le DAL, mon bébé tétait les tuyaux en prélevant peu de lait dans les seins (exactement le contraire du but recherché).
Le Lact-aid est beaucoup plus confortable et je n’ai presque plus du tout mal aux tétons maintenant. Le DAL m’a été recommandé par une animatrice LLL qui, en matière d’allaitement, prodigue d’excellents conseils (et plus particulièrement en matière d’ allaitement suite à une chirurgie mammaire). Je ne comprends pas pourquoi LLL conseille le DAL et pas le Lact-aid. Peut-être est-ce parce que le Lact-aid n’est pas disponible en dehors des Etats-Unis ? Je pense qu’il est grand temps de distribuer le Lact-aid dans le monde entier.
Avec mes remerciements,
Mary et bébé Ferrier.
Le Lact-aid est largement préféré au DAL de Medela par les mères adoptives et par des mères qui ont eu une expérience d’une certaine durée avec les deux systèmes (comme moi même). Parmi toutes les raisons pour lesquelles le Lact-aid convient mieux aux mères adoptives qui sont amenées à utiliser un dispositif de nutrition plusieurs fois par jour et ce pendant plusieurs mois, il y que le Lact-aid :
- est plus facile et plus rapide à installer (ce qui est très important lorsqu’un bébé hurle de faim.)
- est plus facile à cacher sous les vêtements et à utiliser discrètement en présence d’autres personnes.
-est plus confortable à porter.
-est plus facile à nettoyer.
- peut être utilisé en étant allongée ou affaissée dans une fauteuil.
- ne nécessite pas de sparadrap pour être mis en place (ce qui, souvent, cause des réactions cutanées)
- induit une succion correcte du bébé afin d’extraire le supplément de lait (et donc favorise un bon développement de la succion).
Les tuyaux sont moins rigides et en même temps plus résistants. Certains bébés qui refusent les tuyaux du SNS de Medela, acceptent les tuyaux du Lact-aid. (un adulte aura l’impression qu’ils sont identiques mais une bouche de bébé sent la différence) . Un des autres inconvénients du SNS est que parfois le bébé tète de telle sorte qu’il extrait le lait des tubes sans correctement drainer le sein. Certains de ces problèmes peuvent être éventuellement améliorés en utilisant le plus fin des tubes du SNS, mais pas avec le tube moyen (celui dont l’utilisation est recommandée par Medela). Il est plus simple de débuter directement avec le Lact-aid. Si vous souhaitez que je développe le sujet, je suis parfaitement disposée à le faire.
Meilleurs vœux et je vous souhaite un agréable été.
Mary.
D'une maman qui a uitilisé les deux, a sa copine qui a posé la question.
Pour le SNS. Hmmm. Comment dire? Avant que le lact-aid soit utilisé par qq'un en France, de ma connaissance, tout le monde utilisait le SNS.
A vrai dire, je me suis servi plus des biberons qu'avec le SNS avec mon fils aîné, parce que le SNS était si incommode. Il est rigide, tandis que le lact-aid est un petit sac jetable. (Moi, je le lave et je me sers même 2 ou 3 fois.)
La gêne principale du SNS est qu'il t'empêche de voir comment le bébé s'accroche au sein (très, très important le prise de sein). Le Lact-aid est suspendu sur un ruban (psychologiquement plus agréable qu'une corde) et il peut être suspendu du coté extérieure du sein au lieu d'être au milieu de la poitrine où tout l'action se déroule. En conséquence, mais aussi grâce au fait qu'il n'y a qu'un tuyau à gérer et pas deux, les petites mains risquent beaucoup moins de s'en mêler.
Il y a deux tuyaux qui sortent par le bas du SNS, donc quand ton bébé devient frénétique de faim et essaie d'attraper le sein avec ses mains aussi, ses petits doigts devient mêlées dans les tuyaux et il faut tout recommencer, souvent en reposant le scotch qui se fait arracher dans la panique, puis on doit retenir les petites mains. (ce qui occupe un de tes précieuses mains autrement utile pour l'accrocher au sein ou maintenir la tête correctement)
De plus, le scotch. Arrrgh. Si tu va entreprendre le SNS, il faut tenir les deux tuyaux qui pendent vers le bas en place, donc il faut un scotch, et le scotch inclus dans le paquet a tendance à irriter la peau au bout d'un moment. Donc au lieu d'enlever le scotch bio à chaque fois et le remettre, il est moins irritant de laisser les pansements en place car tu peux glisser les tuyaux sous le tissu du milieu. J'ai eu cette problème aussi. Le Lact-aid n'a qu'un seul tuyeau, donc pas de scotch.
Aussi, quand tu mets le cord du SNS autour du cou, il faut galèrer avec un main pour ajuster la hauteur tandise qu'avec le Lact-aid, on pose simplement le ribbon autour du cou. Sous la vide, la hauteur ne fait pas vraiment une différence.
Il y a un problème d'appel d'air avec le SNS aussi.
Le lact-aid est "sous vide". Après avoir rempli le lact-aid, il faut vider l'air soit en serrant le sachet, que tu tiens à l'envers pour laisser l'air sortir par le tuyau, ou pour faire plus vite, de ma part, je l'aspire par le tuyau.
Avec le SNS, au bout d'un moment, le lait ne coule plus sans qu'il rentre un peu d'aire. Il faut donc que le tuyau qui n'est pas en service, soit déclenché, et scotché sur le réservoir vers le haut pour qu'il ne goutte pas du lait partout. Tu vois le cirque de re-positionnement des tuyaux au moment de changer de sein? Cette action n'est pas mentionné dans la notice mais moi et toute les autres mamans utilisatrices du SNS que je connais m'en ont parlé de ce problème.
Tout ces problèmes ne seront pas des gros problèmes si le fait d'allaiter un bb se passait toujours dans le calme, avec un bb séreine, souriant, qui attends tranquillement pendant qu'on s'équipe et ajuste et trouve la technique. Ha ha! Le rêve.
Un autre avantage que seule l'utilisatrice peut s'en rendre compte, est que le Lact-aid s'utilise facilement allongé. La nuit, au 5ième réveille, cela est un énorme avantage.
Bref, c'est à toi d'essayer. A vrai dire, utiliser une aide de supplémentation au sein n'est pas facile. Il faut, comme l'allaitement lui-même, apprendre à le faire. Mais, pour moi, le SNS est comme apprendre à conduire un bus et le lact-aid est comme apprendre à conduire un twingo.
Pour couronner le tout, le SNS est extrêmement visible, ce que pour une nouvelle maman, qui manque de confiance en elle, le rends un vrai spectacle. Dans toutes mes photos de mon derner, nouveau-né, où j'allaite avec le Lact-aid, on ne voit qu'un bout de ruban blanc sur ma poitrine, et dans les photos "close up" on voit un seul fin tuyau.
Ceci dit, chacun doit trouver ses comptes.
Un vrai "tuyau" : au moment d'introduire le tuyau dans la bouche du bb en même temps que le sein, n'essaie pas d'introduire tout 'aréole avec tes doigts comme on fait quand on allaite sans système de supplément au sein. Tiens le tuyau sur le mamelon, et puis, au moment de retirer tes doigts, tes doigts doivent aider les lèvres du bb à se retrousser, et c'est à ce moment là, où la bouche du bb peut prendre une grande bouchée de l'aréole.
Post script.
L'avantage du SNS, dans mon expérience, est son prix. Pour une simple re-éducation de succion et une maman ne veut pas trop s'investir peut-être, alors un SNS fera l'affaire, en sachant qu'elle ne sortira pas trop de chez elle si elle ne veut pas être cible du regard des autres ou encore pire, des questions. Allaiter en publique est une problème pour beaucoup des nouvelles mères, alors allaiter avec un dispositif voyant...
De ma part, puisse que j'ai préféré les biberons au SNS avec mon fils, mon fils ainé recevait 2/3 du lait artificiel et 1/3 de mon lait. Avec le Lact-Aid, mon deuxieme fils reçoit 2/3 de mon lait et 1/3 de lait artificiel.
Maman de 2 garçons.
SNS & Lact-aid. Traduction du texte anglais supra :
Je vous écris de Paris en France. Récemment, j’ai acquis un Lact-aid à un prix exorbitant (le coût avec frais de port et taxes était exactement équivalent au double du prix original) afin de remplacer le DAL de Medela que j’utilise depuis la naissance de mon fils. A cause d’une chirurgie de réduction mammaire, ma production de lait est faible.
Je suis si satisfaite du Lact-aid que j’aimerais faire savoir à tout le monde à quel point ce produit est supérieur aux autres produits similaires et vaut largement la dépense engagée. Au niveau esthétique - le Lact-aid est tellement plus discret, et j’ai donc l’impression d’être beaucoup plus libre d’allaiter en public. Ensuite au niveau du confort - je peux serrer mon bébé contre moi tout en l’allaitant sans qu’il se cogne la tête contre un contenant rigide. Et le plus important est que j’ai la sensation que mon bébé tète de façon plus efficace désormais. Avec le DAL, mon bébé tétait les tuyaux en prélevant peu de lait dans les seins (exactement le contraire du but recherché).
Le Lact-aid est beaucoup plus confortable et je n’ai presque plus du tout mal aux tétons maintenant. Le DAL m’a été recommandé par une animatrice LLL qui, en matière d’allaitement, prodigue d’excellents conseils (et plus particulièrement en matière d’ allaitement suite à une chirurgie mammaire). Je ne comprends pas pourquoi LLL conseille le DAL et pas le Lact-aid. Peut-être est-ce parce que le Lact-aid n’est pas disponible en dehors des Etats-Unis ? Je pense qu’il est grand temps de distribuer le Lact-aid dans le monde entier.
Avec mes remerciements,
Mary et bébé Ferrier.
Le Lact-aid est largement préféré au DAL de Medela par les mères adoptives et par des mères qui ont eu une expérience d’une certaine durée avec les deux systèmes (comme moi même). Parmi toutes les raisons pour lesquelles le Lact-aid convient mieux aux mères adoptives qui sont amenées à utiliser un dispositif de nutrition plusieurs fois par jour et ce pendant plusieurs mois, il y que le Lact-aid :
- est plus facile et plus rapide à installer (ce qui est très important lorsqu’un bébé hurle de faim.)
- est plus facile à cacher sous les vêtements et à utiliser discrètement en présence d’autres personnes.
-est plus confortable à porter.
-est plus facile à nettoyer.
- peut être utilisé en étant allongée ou affaissée dans une fauteuil.
- ne nécessite pas de sparadrap pour être mis en place (ce qui, souvent, cause des réactions cutanées)
- induit une succion correcte du bébé afin d’extraire le supplément de lait (et donc favorise un bon développement de la succion).
Les tuyaux sont moins rigides et en même temps plus résistants. Certains bébés qui refusent les tuyaux du SNS de Medela, acceptent les tuyaux du Lact-aid. (un adulte aura l’impression qu’ils sont identiques mais une bouche de bébé sent la différence) . Un des autres inconvénients du SNS est que parfois le bébé tète de telle sorte qu’il extrait le lait des tubes sans correctement drainer le sein. Certains de ces problèmes peuvent être éventuellement améliorés en utilisant le plus fin des tubes du SNS, mais pas avec le tube moyen (celui dont l’utilisation est recommandée par Medela). Il est plus simple de débuter directement avec le Lact-aid. Si vous souhaitez que je développe le sujet, je suis parfaitement disposée à le faire.
Meilleurs vœux et je vous souhaite un agréable été.
Mary.
D'une maman qui a uitilisé les deux, a sa copine qui a posé la question.
Pour le SNS. Hmmm. Comment dire? Avant que le lact-aid soit utilisé par qq'un en France, de ma connaissance, tout le monde utilisait le SNS.
A vrai dire, je me suis servi plus des biberons qu'avec le SNS avec mon fils aîné, parce que le SNS était si incommode. Il est rigide, tandis que le lact-aid est un petit sac jetable. (Moi, je le lave et je me sers même 2 ou 3 fois.)
La gêne principale du SNS est qu'il t'empêche de voir comment le bébé s'accroche au sein (très, très important le prise de sein). Le Lact-aid est suspendu sur un ruban (psychologiquement plus agréable qu'une corde) et il peut être suspendu du coté extérieure du sein au lieu d'être au milieu de la poitrine où tout l'action se déroule. En conséquence, mais aussi grâce au fait qu'il n'y a qu'un tuyau à gérer et pas deux, les petites mains risquent beaucoup moins de s'en mêler.
Il y a deux tuyaux qui sortent par le bas du SNS, donc quand ton bébé devient frénétique de faim et essaie d'attraper le sein avec ses mains aussi, ses petits doigts devient mêlées dans les tuyaux et il faut tout recommencer, souvent en reposant le scotch qui se fait arracher dans la panique, puis on doit retenir les petites mains. (ce qui occupe un de tes précieuses mains autrement utile pour l'accrocher au sein ou maintenir la tête correctement)
De plus, le scotch. Arrrgh. Si tu va entreprendre le SNS, il faut tenir les deux tuyaux qui pendent vers le bas en place, donc il faut un scotch, et le scotch inclus dans le paquet a tendance à irriter la peau au bout d'un moment. Donc au lieu d'enlever le scotch bio à chaque fois et le remettre, il est moins irritant de laisser les pansements en place car tu peux glisser les tuyaux sous le tissu du milieu. J'ai eu cette problème aussi. Le Lact-aid n'a qu'un seul tuyeau, donc pas de scotch.
Aussi, quand tu mets le cord du SNS autour du cou, il faut galèrer avec un main pour ajuster la hauteur tandise qu'avec le Lact-aid, on pose simplement le ribbon autour du cou. Sous la vide, la hauteur ne fait pas vraiment une différence.
Il y a un problème d'appel d'air avec le SNS aussi.
Le lact-aid est "sous vide". Après avoir rempli le lact-aid, il faut vider l'air soit en serrant le sachet, que tu tiens à l'envers pour laisser l'air sortir par le tuyau, ou pour faire plus vite, de ma part, je l'aspire par le tuyau.
Avec le SNS, au bout d'un moment, le lait ne coule plus sans qu'il rentre un peu d'aire. Il faut donc que le tuyau qui n'est pas en service, soit déclenché, et scotché sur le réservoir vers le haut pour qu'il ne goutte pas du lait partout. Tu vois le cirque de re-positionnement des tuyaux au moment de changer de sein? Cette action n'est pas mentionné dans la notice mais moi et toute les autres mamans utilisatrices du SNS que je connais m'en ont parlé de ce problème.
Tout ces problèmes ne seront pas des gros problèmes si le fait d'allaiter un bb se passait toujours dans le calme, avec un bb séreine, souriant, qui attends tranquillement pendant qu'on s'équipe et ajuste et trouve la technique. Ha ha! Le rêve.
Un autre avantage que seule l'utilisatrice peut s'en rendre compte, est que le Lact-aid s'utilise facilement allongé. La nuit, au 5ième réveille, cela est un énorme avantage.
Bref, c'est à toi d'essayer. A vrai dire, utiliser une aide de supplémentation au sein n'est pas facile. Il faut, comme l'allaitement lui-même, apprendre à le faire. Mais, pour moi, le SNS est comme apprendre à conduire un bus et le lact-aid est comme apprendre à conduire un twingo.
Pour couronner le tout, le SNS est extrêmement visible, ce que pour une nouvelle maman, qui manque de confiance en elle, le rends un vrai spectacle. Dans toutes mes photos de mon derner, nouveau-né, où j'allaite avec le Lact-aid, on ne voit qu'un bout de ruban blanc sur ma poitrine, et dans les photos "close up" on voit un seul fin tuyau.
Ceci dit, chacun doit trouver ses comptes.
Un vrai "tuyau" : au moment d'introduire le tuyau dans la bouche du bb en même temps que le sein, n'essaie pas d'introduire tout 'aréole avec tes doigts comme on fait quand on allaite sans système de supplément au sein. Tiens le tuyau sur le mamelon, et puis, au moment de retirer tes doigts, tes doigts doivent aider les lèvres du bb à se retrousser, et c'est à ce moment là, où la bouche du bb peut prendre une grande bouchée de l'aréole.
Post script.
L'avantage du SNS, dans mon expérience, est son prix. Pour une simple re-éducation de succion et une maman ne veut pas trop s'investir peut-être, alors un SNS fera l'affaire, en sachant qu'elle ne sortira pas trop de chez elle si elle ne veut pas être cible du regard des autres ou encore pire, des questions. Allaiter en publique est une problème pour beaucoup des nouvelles mères, alors allaiter avec un dispositif voyant...
De ma part, puisse que j'ai préféré les biberons au SNS avec mon fils, mon fils ainé recevait 2/3 du lait artificiel et 1/3 de mon lait. Avec le Lact-Aid, mon deuxieme fils reçoit 2/3 de mon lait et 1/3 de lait artificiel.
Maman de 2 garçons.
Comparatif de l'emploi du LACT-AID versus SNS de Medela par Stéphanie T.
Conclusion : Chaque circonstance nécessite un dispositif adapté.
Bonjour à toutes,
J'ai lu que certaines se demandent si le SNS et mieux que le Lact-aid (L-A), ou réciproquement, comme j'utilise les 2, je vous mets une petite étude comparative... Le Lact-aid est disponible en France d'Almafil, uniquement par téléphone: 03 88 24 23 30
Ces constatations dépendent de mon expérience: j'ai un bébé qui ne tète pas très bien (palais creux et menton un peu en retrait) et je n'utilise maintenant plus que du Lait Maternel, donc bien liquide.
Installation:
+ pour le SNS: on le rempli et hop, bouchon, très rapide, il faut juste vérifier que les petites encoches des tuyaux sont bien placées, mais ça prend 2 secondes; pour L-A c'est un peu galère, surtout peut glisser l'entonnoir dans le sac alors qu'il y a la bague blanche qui est un peu étroite, et j'ai toujours peur d'une fuite quand je clip le tuyau à la bague, puis il faut faire le vide...
Réchauffage du lait:
Je plonge le sac ou la bouteille dans de l'eau chaude: c'est mieux pour le L-A car le sac présente une grande surface peu épaisse, donc c'est + rapide.
Mise en place:
+ pour le L-A car il n'y a qu'un tuyau, et court , donc c'est moins galère que le dal avec ses 2 tuyaux.
Ruban ou ficèle:
Le ruban du L-A est + doux sur le cou, mais on règle la hauteur de la bouteille du SNS beaucoup + facilement avec le petit système de la ficèle et avec une seule main.
Débit et tuyaux:
Mon fils a + de mal à téter avec le SNS (petit tuyau) qu'avec le L-A. Cependant, le SNS offre le choix des tuyaux: il y a 3 épaisseurs différentes, il me semble que le tuyau du L-A correspond au tuyau moyen du SNS. Pour le SNS, il faut laisser un tuyau pour l'appel d'air (je le fixe sur la bouteille et non le sein pas tété), mais pas ce pb pour le L-A qui se vide de liquide en s'aplatissant (c'est un sac). Pour placer et maintenir le tuyau en bouche, je mets dans les 2 cas du scotch sur le sein, sinon, ça ne tient pas.
Question solidité, je n'ai pas eu de casse de tuyau mais c'est vrai que mon bébé se prend + facilement les mains dans les tuyaux du SNS (+ longs) que dans celui du L-A.
Tétée:
Le temps est très variable dans les 2 cas, ça dépend de mon fils (s'il dort, tétouille, bouge, s'enlève du sein... ou tète!). Ce que j'apprécie du SNS c'est de voir en cours de tétée combien il reste de ml.
J'arrive les tétées allongées avec les 2 systèmes.
Le L-A est + discret, mais je n'ai jamais allaité avec l'un ou l'autre en public.
Lavage:
SNS: il faut laver la bouteille avec un goupillon fin et long et faire 3 manips pour les tuyaux (lavage, rinçage, séchage) comme pour le L-A. Pour le SNS, on s'aide de la bouteille, pour le L-A, on s'aide de la poire ou on souffle; c'est un peu galère pour les 2... Je jette tjrs le sac du L-A.
Voilà en gros les + et - de chaque méthode, il n'y en n'a pas une parfaite, à mon avis, pour une longue utilisation, c'est bien d'avoir les 2, c'est moins monotone!
Stéphanie T
Conclusion : Chaque circonstance nécessite un dispositif adapté.
Bonjour à toutes,
J'ai lu que certaines se demandent si le SNS et mieux que le Lact-aid (L-A), ou réciproquement, comme j'utilise les 2, je vous mets une petite étude comparative... Le Lact-aid est disponible en France d'Almafil, uniquement par téléphone: 03 88 24 23 30
Ces constatations dépendent de mon expérience: j'ai un bébé qui ne tète pas très bien (palais creux et menton un peu en retrait) et je n'utilise maintenant plus que du Lait Maternel, donc bien liquide.
Installation:
+ pour le SNS: on le rempli et hop, bouchon, très rapide, il faut juste vérifier que les petites encoches des tuyaux sont bien placées, mais ça prend 2 secondes; pour L-A c'est un peu galère, surtout peut glisser l'entonnoir dans le sac alors qu'il y a la bague blanche qui est un peu étroite, et j'ai toujours peur d'une fuite quand je clip le tuyau à la bague, puis il faut faire le vide...
Réchauffage du lait:
Je plonge le sac ou la bouteille dans de l'eau chaude: c'est mieux pour le L-A car le sac présente une grande surface peu épaisse, donc c'est + rapide.
Mise en place:
+ pour le L-A car il n'y a qu'un tuyau, et court , donc c'est moins galère que le dal avec ses 2 tuyaux.
Ruban ou ficèle:
Le ruban du L-A est + doux sur le cou, mais on règle la hauteur de la bouteille du SNS beaucoup + facilement avec le petit système de la ficèle et avec une seule main.
Débit et tuyaux:
Mon fils a + de mal à téter avec le SNS (petit tuyau) qu'avec le L-A. Cependant, le SNS offre le choix des tuyaux: il y a 3 épaisseurs différentes, il me semble que le tuyau du L-A correspond au tuyau moyen du SNS. Pour le SNS, il faut laisser un tuyau pour l'appel d'air (je le fixe sur la bouteille et non le sein pas tété), mais pas ce pb pour le L-A qui se vide de liquide en s'aplatissant (c'est un sac). Pour placer et maintenir le tuyau en bouche, je mets dans les 2 cas du scotch sur le sein, sinon, ça ne tient pas.
Question solidité, je n'ai pas eu de casse de tuyau mais c'est vrai que mon bébé se prend + facilement les mains dans les tuyaux du SNS (+ longs) que dans celui du L-A.
Tétée:
Le temps est très variable dans les 2 cas, ça dépend de mon fils (s'il dort, tétouille, bouge, s'enlève du sein... ou tète!). Ce que j'apprécie du SNS c'est de voir en cours de tétée combien il reste de ml.
J'arrive les tétées allongées avec les 2 systèmes.
Le L-A est + discret, mais je n'ai jamais allaité avec l'un ou l'autre en public.
Lavage:
SNS: il faut laver la bouteille avec un goupillon fin et long et faire 3 manips pour les tuyaux (lavage, rinçage, séchage) comme pour le L-A. Pour le SNS, on s'aide de la bouteille, pour le L-A, on s'aide de la poire ou on souffle; c'est un peu galère pour les 2... Je jette tjrs le sac du L-A.
Voilà en gros les + et - de chaque méthode, il n'y en n'a pas une parfaite, à mon avis, pour une longue utilisation, c'est bien d'avoir les 2, c'est moins monotone!
Stéphanie T