Témoignages. Documentation en fin de page. |
Allaiter suite à une augmentation mammaire
Je me suis faite opérer il y a 3 ans d'un lifting des seins avec pose de prothèses. Mon chirurgien, conscient de mon désir d'enfant et d'allaiter, m'a informée que l'allaitement serait peut-être plus difficile au démarrage que la normale, mais qu'il ferait au mieux.
L’aréole était monté, et les prothèses placées sous les muscles. Les nerfs intercostaux donc auront pu être coupés au moment où l’aréole était déplacé, et les nerfs terminant au bout de mamelon ont été coupés, mais le chirurgien s'est assuré que la glande mammaire reste intacte pendant toute l’opération. En effet, j’ai pu constater un retour de sensibilité des mamelons quelque temps après l’opération. Si les nerfs intercostaux avaient été touchés et s’ils ne s’étaient pas rattachés avec chaque cycle menstruel et pendant la grossesse, le message au cerveau de fabriquer du lait venant des seins lors des tétées aurait pu être entravé.
3 ans plus tard me voilà enceinte. J’ai vu du colostrum perler au bout de mes mamelons, ce qui m’a rassurée.
Je n’étais pas a priori vraiment motivée pour allaiter car j'avais peur que ça ne marche pas et que mes seins s’abîment à nouveau... Mais après une belle naissance de ma petite fille, j'ai décidé d'allaiter !
J'ai accouché naturellement sans péridurale. L'accouchement s'est tellement bien passé. J'ai eu un travail très rapide, j’ai pu bénéficier d'une salle de naissance dite nature avec la baignoire. Et j'ai pu sortir mon bébé et le mettre de suite en peau à peau. Aucun soin n'a été nécessaire donc je l'ai gardée contre moi et au bout de quelques minutes, elle a cherché et trouvé le sein. Elle est restée 2 h contre moi.
Les premiers jours se sont bien passés. Pas d’engorgement. J'ai eu ma montée de lait et mon bébé reprenait du poids.
Cependant, au bout de 3 semaines, sa courbe de poids commençait a stagner, et là c’était le début des doutes !
Ai-je assez de lait ? Mon bébé doit avoir faim, etc.
Alors qu'elle dormait bien et remplissait ses couches. Effectivement, elle prenait un peu moins de poids que les recommandations mais elle grossissait toujours.
Le pédiatre voulait que je donne un complément de lait artificiel par jour car, bien sûr, j'étais « un cas particulier », mon allaitement avait « peu de chance » de fonctionner aux yeux des professionnels de santé.
J’ai utilisé le tire-lait quelques fois pour voir combien je tirais mais tout cela pour rassurer ma sage-femme qui pensait aussi que je n'avais pas assez de lait. J’ai toutefois essayé de donner des compléments mais mon bébé refusait catégoriquement le biberon même avec le lait que je tirais.
Après quelques essais, j'ai abandonné les tentatives de l’alimenter au biberon. À la place, j'ai augmenté le nombre des tétées dans la journée.
Mon entourage, ma sage-femme et mon pédiatre n'ont pas vraiment étaient encourageants.
Mais j'étais déterminée à y arriver ! Le pire des problèmes a été les crevasses dues sans doute aux tensions crâniennes car mon bébé se cramponnait au sein. Ce n’était pas facile de bien la positionner mais j'ai revu ça avec une consultante en lactation. Et en essayant une variété des positions, tout en s'assurant une meilleur prise de sein, ça allait de mieux en mieux.
Passé le cap des 3 semaines, je sentais que j'avais plus de lait et en effet, j'avais raison. Mon bébé avait rattrapé son poids.
Je pratique le co-dodo depuis la naissance et je l’allaite en écharpe dans la journée et quand on sort, bien sûr. L'allaitement se fait à la demande et donc les tétées sont très fréquentes, mais depuis une semaine, les tétées s'espacent un peu sans pour autant baisser sa prise de poids.
Aujourd'hui j'allaite toujours de façon exclusive, bébé a 1 mois et demi. Je souhaite aussi au travers de mon témoignage informer les professionnels de santé : oui, il est possible d'allaiter après un lifting et augmentation mammaire si le chirurgien fait bien son travail. Ces mamans-là ont besoin d'être entourées de personnes compétentes dans l’allaitement et non d'être culpabilisées.
Merci à votre grande association de me donner l'occasion de témoigner.
NB : le point d'incision qui impacte le moins l'allaitement est dans le sillon (le pli sous le sein)
Siham
L’aréole était monté, et les prothèses placées sous les muscles. Les nerfs intercostaux donc auront pu être coupés au moment où l’aréole était déplacé, et les nerfs terminant au bout de mamelon ont été coupés, mais le chirurgien s'est assuré que la glande mammaire reste intacte pendant toute l’opération. En effet, j’ai pu constater un retour de sensibilité des mamelons quelque temps après l’opération. Si les nerfs intercostaux avaient été touchés et s’ils ne s’étaient pas rattachés avec chaque cycle menstruel et pendant la grossesse, le message au cerveau de fabriquer du lait venant des seins lors des tétées aurait pu être entravé.
3 ans plus tard me voilà enceinte. J’ai vu du colostrum perler au bout de mes mamelons, ce qui m’a rassurée.
Je n’étais pas a priori vraiment motivée pour allaiter car j'avais peur que ça ne marche pas et que mes seins s’abîment à nouveau... Mais après une belle naissance de ma petite fille, j'ai décidé d'allaiter !
J'ai accouché naturellement sans péridurale. L'accouchement s'est tellement bien passé. J'ai eu un travail très rapide, j’ai pu bénéficier d'une salle de naissance dite nature avec la baignoire. Et j'ai pu sortir mon bébé et le mettre de suite en peau à peau. Aucun soin n'a été nécessaire donc je l'ai gardée contre moi et au bout de quelques minutes, elle a cherché et trouvé le sein. Elle est restée 2 h contre moi.
Les premiers jours se sont bien passés. Pas d’engorgement. J'ai eu ma montée de lait et mon bébé reprenait du poids.
Cependant, au bout de 3 semaines, sa courbe de poids commençait a stagner, et là c’était le début des doutes !
Ai-je assez de lait ? Mon bébé doit avoir faim, etc.
Alors qu'elle dormait bien et remplissait ses couches. Effectivement, elle prenait un peu moins de poids que les recommandations mais elle grossissait toujours.
Le pédiatre voulait que je donne un complément de lait artificiel par jour car, bien sûr, j'étais « un cas particulier », mon allaitement avait « peu de chance » de fonctionner aux yeux des professionnels de santé.
J’ai utilisé le tire-lait quelques fois pour voir combien je tirais mais tout cela pour rassurer ma sage-femme qui pensait aussi que je n'avais pas assez de lait. J’ai toutefois essayé de donner des compléments mais mon bébé refusait catégoriquement le biberon même avec le lait que je tirais.
Après quelques essais, j'ai abandonné les tentatives de l’alimenter au biberon. À la place, j'ai augmenté le nombre des tétées dans la journée.
Mon entourage, ma sage-femme et mon pédiatre n'ont pas vraiment étaient encourageants.
Mais j'étais déterminée à y arriver ! Le pire des problèmes a été les crevasses dues sans doute aux tensions crâniennes car mon bébé se cramponnait au sein. Ce n’était pas facile de bien la positionner mais j'ai revu ça avec une consultante en lactation. Et en essayant une variété des positions, tout en s'assurant une meilleur prise de sein, ça allait de mieux en mieux.
Passé le cap des 3 semaines, je sentais que j'avais plus de lait et en effet, j'avais raison. Mon bébé avait rattrapé son poids.
Je pratique le co-dodo depuis la naissance et je l’allaite en écharpe dans la journée et quand on sort, bien sûr. L'allaitement se fait à la demande et donc les tétées sont très fréquentes, mais depuis une semaine, les tétées s'espacent un peu sans pour autant baisser sa prise de poids.
Aujourd'hui j'allaite toujours de façon exclusive, bébé a 1 mois et demi. Je souhaite aussi au travers de mon témoignage informer les professionnels de santé : oui, il est possible d'allaiter après un lifting et augmentation mammaire si le chirurgien fait bien son travail. Ces mamans-là ont besoin d'être entourées de personnes compétentes dans l’allaitement et non d'être culpabilisées.
Merci à votre grande association de me donner l'occasion de témoigner.
NB : le point d'incision qui impacte le moins l'allaitement est dans le sillon (le pli sous le sein)
Siham
Réduction mammaire, verdict « vous ne pourrez jamais allaiter vos enfants
En 1985, j’ai subi une réduction mammaire sur les deux seins : cinq heures d’intervention au total. Quinze jours plus tard, on m’ouvrait à nouveau le sein droit pour évacuer un hématome. Deux ans plus tard, en 1987, je subissais à nouveau une intervention sur ce même sein à cause de mon mamelon qui était invaginé. Le chirurgien qui m’avait opérée me précisa que suite à cette opération, je ne pourrais JAMAIS PLUS allaiter avec ce sein.
En 1993, j’accouchais d’un petit garçon et ne tentais pas de donner le sein puisqu'on me l’avait formellement déconseillé. Auparavant, j’avais appelé le chirurgien qui m’avait opérée pour m’en assurer au cas où ce soit tout de même possible. Son épouse, à l’époque sa secrétaire, m’avait alors dit de ne surtout pas allaiter sous peine d’avoir des abcès et de devoir être à nouveau réopérée. Par crainte, je n’avais donc pas tenté d’allaiter. J’en avais une folle envie mais je résistais la peur au ventre et pris à contre-cœur un traitement pour couper ma montée laiteuse. Il en fut de même en 1996 pour ma petite fille à qui j’ai donné le biberon et qui a souffert d’asthme et d’eczéma dés l’âge de trois mois.
En 2003, j’étais à nouveau enceinte d’une petite fille. Je commençais à aller sur Internet et là j’aperçus un avis sur un site de consommateurs qui vantait les mérites de l’allaitement. Je discutais avec l’auteur de cet avis qui me dit qu’il était peut-être possible d’allaiter malgré mon opération. Je me renseignais donc, folle de joie auprès de mon gynécologue qui m’affirma que les canaux galactogènes se reconstituaient parfois et qu’il me fallait tenter le tout pour le tout et que le mieux était d’essayer dés que j’aurais accouché. Lorsque j’accouchais, je mis ma fille au sein. Quelle joie et quel bonheur de l’entendre déglutir à mon sein gauche. J’étais si heureuse, je n’osais à peine respirer et pourtant… Elle refusait de prendre plus de quelques secondes mon sein droit. Le corps hospitalier semblait dépourvu et totalement dans l’inconnu face à ma situation, et j’avais à chaque fois des avis différents sur mes possibilités d’allaiter. Le personnel hospitalier où j’avais accouché m’emmena alors un tire lait, et quand il constata que mon sein droit ne donnait rien au tire-lait, aucune goutte, que mon bébé dormait sans cesse et ne prenait pas de poids, on me recommanda de donner le biberon et on me donna de nouveau des médicaments pour couper ma montée de lait. Je pleurais à gros sanglots à chaque biberon que je devais lui donner, je crevais d’envie de l’allaiter et j’enviais les femmes qui avaient cette possibilité. Je me sentis très frustrée et commençais à déprimer. J'ai du suivre une thérapie pour ne pas sombrer profondément dans la dépression. J’eus beaucoup de mal à faire le deuil de cet allaitement qui se termina au bout de deux jours à mon grand regret et par manque d’information.
En 2007, j’étais à nouveau enceinte et cette question d’allaitement me préoccupait toujours de plus en plus, c’était devenu une obsession. En dialoguant sur un forum, j’appris par hasard qu’il était possible d’allaiter avec un seul sein. Sur ce forum, une fille me transmit les coordonnées du site de La Leche League.
Je tombais des nues : quel bonheur de pouvoir enfin avoir accès à des informations concrètes sur l’allaitement ! Aussitôt je suis entrée en contact avec des animatrices et conseillères en lactation. Elles m’ont expliqué que je pourrais tout à fait allaiter, donner les deux seins à mon bébé et même un seul. Elles m’ont envoyé des témoignages de mamans dans le même cas que moi, une mère qui avait allaité ses cinq enfants dont des jumeaux avec un seul sein. Je me suis sentie encouragée. Puis, j’ai pu discuter via mon mail avec Charlotte, qui avait eu la même opération que moi et qui m’a guidée pas à pas pour pouvoir allaiter. Entre temps, j’allais à une réunion à côté de chez moi. J’apprenais petit à petit des tas de choses sur l’allaitement qui m’aidèrent beaucoup dans ma démarche à allaiter mon bébé coûte que coûte. J’achetais « l’Art de l’allaitement » et « Pour une naissance à visage humain » et d’autres revues de l’AAM dans ces réunions. Je souhaitais avoir un bel accueil et accouchement pour optimiser un maximum mon allaitement. Avec aide et informations obtenues sur Internet et auprès de Charlotte, j’ai rédigé un projet de naissance que j’ai présenté aux intervenants de la maternité. Je me suis informée à fond auprès des animatrices, me suis équipée sur leurs conseils, d’une écharpe pour porter et allaiter mon bébé, d’un Lact-Aid (dispositif d’aide à la lactation) au cas où.
Le 11 mai 2008, j’ai eu un merveilleux accouchement où je me suis sentie forte : sans l’aide de la péridurale, avec monitoring par intermittence, sans perfusion d’ocytocine ; sur un lit normal sans étrier, dans la position que j’ai voulu ; et j’ai saisi mon bébé sous les bras pour le sortir de mon ventre et lui ai donné le sein à volonté tout de suite après sa naissance. Nous avons effectué ensemble un long peau à peau et ma petite fille n’a eu son premier bain que trois jours après sa naissance. Tout le temps, elle ne m’a pas quittée et restait dans mes bras, me tétant goulûment. Puis, j’ai tiré mon lait au bout de deux jours avec le tire-lait de l’hôpital. Je n’avais que très peu de lait. J’ai donc introduit doucement les compléments à travers le Lact-Aid pour qu’elle ne dépérisse pas, le temps que ma montée de lait soit complète, le temps que mes canaux doucement se régénèrent, se restructurent et soient optimum. Elle tétait très bien avec ce système sur mon sein défaillant. Elle avait une très bonne position et une très bonne succion. Ce système, le Lact-Aid, n’a jamais nuit à mon allaitement contrairement aux biberons. J’ai donc découvert avec bonheur les plaisirs de l’allaitement dont j’avais été jusque là privée, les tétées, la proximité avec bébé, le maternage etc…Tout ce qui n’était pas et était inexistant avec un biberon ! Pendant ma grossesse, mon sein droit, celui le plus atteint par la chirurgie, a donné du colostrum. En revanche, suite à la naissance de ma fille, je ne voyais que quelques gouttes de lait qui perlaient des glandes de Montgoméry sur l’aréole et rien au bout du téton. Mais chose incroyable, petit à petit, ce sein a commencé à fonctionner comme un sein normal. Je ne voyais plus uniquement du lait qui sortait par les glandes de Montgoméry mais de plus en plus de gouttes qui perlaient du bout du mamelon ! J’ai de plus en plus de lait à mon sein gauche et je suis la maman la plus heureuse du monde depuis que je peux allaiter mon bébé.
Puis, en rentrant à la maison, je suis entrée en contact avec un groupe de femmes dans le même cas que moi sur le forum, grâce à l’invitation de Charlotte. Ce sont toutes utilisatrices de DAL ou de Lact-Aid. Ainsi, j’ai pu bénéficier de l’aide et du soutien des conseillères en lactation, des animatrices et des autres mamans. Soutenue, encouragée, aidée, je me suis sentie des ailes pousser pour mener à bien mon allaitement.
Ma fille prend jusqu’à douze tétées par jour, des longues, des courtes, des tétées câlins, des tétées repas, qu’importe ! pourvu qu’elle stimule mes seins, ma production lactée et qu’elle ait accès au meilleur, c'est-à-dire mon lait. J’assure toutes ces nombreuses tétées grâce à mon écharpe Girasol, une longue écharpe de six mètres de long. Cette écharpe, qui correspond parfaitement à ma taille m’évite moult ajustements et me permet de faire un nouage spécifique pour ces tétées, le nouage Pagne Parisien. Ainsi je suis libre de vaquer à mes occupations tout en portant et allaitant mon bébé tranquillement dans cette écharpe. Je n’ai pas mal, ni au dos ni aux épaules avec ce nouage et au contraire, je me remuscle en douceur. Je l’allaite fièrement la nuit et parfois le matin sans complément, en exclusif, ce dont je suis très fière. Je stimule mes seins en utilisant le tire-lait et bientôt aussi en buvant des tisanes galactogènes. Je vais prendre aussi du Dompéridone afin de booster un maximum ma montée de lait. Je me bats fièrement pour mener à bien cet allaitement et prouver au médecin qui m’a dit que je ne pourrais jamais allaiter que mes seins se portent à merveille ! Je continue de m’informer et j’apprends tous les jours des choses nouvelles et intéressantes qui me servent quotidiennement.
J’ai échappé à la dépression post-natale grâce à cet allaitement. Et j’ai la ferme intention d’allaiter le plus longtemps possible. Je prends des photos que je regarde avec une joie indescriptible et aussi je me filme pour pouvoir laisser mon témoignage à la portée d’autres mamans qui, comme moi, pourraient croire qu’après une intervention chirurgicale, on ne peut plus jamais allaiter.
Cynthia
En 1993, j’accouchais d’un petit garçon et ne tentais pas de donner le sein puisqu'on me l’avait formellement déconseillé. Auparavant, j’avais appelé le chirurgien qui m’avait opérée pour m’en assurer au cas où ce soit tout de même possible. Son épouse, à l’époque sa secrétaire, m’avait alors dit de ne surtout pas allaiter sous peine d’avoir des abcès et de devoir être à nouveau réopérée. Par crainte, je n’avais donc pas tenté d’allaiter. J’en avais une folle envie mais je résistais la peur au ventre et pris à contre-cœur un traitement pour couper ma montée laiteuse. Il en fut de même en 1996 pour ma petite fille à qui j’ai donné le biberon et qui a souffert d’asthme et d’eczéma dés l’âge de trois mois.
En 2003, j’étais à nouveau enceinte d’une petite fille. Je commençais à aller sur Internet et là j’aperçus un avis sur un site de consommateurs qui vantait les mérites de l’allaitement. Je discutais avec l’auteur de cet avis qui me dit qu’il était peut-être possible d’allaiter malgré mon opération. Je me renseignais donc, folle de joie auprès de mon gynécologue qui m’affirma que les canaux galactogènes se reconstituaient parfois et qu’il me fallait tenter le tout pour le tout et que le mieux était d’essayer dés que j’aurais accouché. Lorsque j’accouchais, je mis ma fille au sein. Quelle joie et quel bonheur de l’entendre déglutir à mon sein gauche. J’étais si heureuse, je n’osais à peine respirer et pourtant… Elle refusait de prendre plus de quelques secondes mon sein droit. Le corps hospitalier semblait dépourvu et totalement dans l’inconnu face à ma situation, et j’avais à chaque fois des avis différents sur mes possibilités d’allaiter. Le personnel hospitalier où j’avais accouché m’emmena alors un tire lait, et quand il constata que mon sein droit ne donnait rien au tire-lait, aucune goutte, que mon bébé dormait sans cesse et ne prenait pas de poids, on me recommanda de donner le biberon et on me donna de nouveau des médicaments pour couper ma montée de lait. Je pleurais à gros sanglots à chaque biberon que je devais lui donner, je crevais d’envie de l’allaiter et j’enviais les femmes qui avaient cette possibilité. Je me sentis très frustrée et commençais à déprimer. J'ai du suivre une thérapie pour ne pas sombrer profondément dans la dépression. J’eus beaucoup de mal à faire le deuil de cet allaitement qui se termina au bout de deux jours à mon grand regret et par manque d’information.
En 2007, j’étais à nouveau enceinte et cette question d’allaitement me préoccupait toujours de plus en plus, c’était devenu une obsession. En dialoguant sur un forum, j’appris par hasard qu’il était possible d’allaiter avec un seul sein. Sur ce forum, une fille me transmit les coordonnées du site de La Leche League.
Je tombais des nues : quel bonheur de pouvoir enfin avoir accès à des informations concrètes sur l’allaitement ! Aussitôt je suis entrée en contact avec des animatrices et conseillères en lactation. Elles m’ont expliqué que je pourrais tout à fait allaiter, donner les deux seins à mon bébé et même un seul. Elles m’ont envoyé des témoignages de mamans dans le même cas que moi, une mère qui avait allaité ses cinq enfants dont des jumeaux avec un seul sein. Je me suis sentie encouragée. Puis, j’ai pu discuter via mon mail avec Charlotte, qui avait eu la même opération que moi et qui m’a guidée pas à pas pour pouvoir allaiter. Entre temps, j’allais à une réunion à côté de chez moi. J’apprenais petit à petit des tas de choses sur l’allaitement qui m’aidèrent beaucoup dans ma démarche à allaiter mon bébé coûte que coûte. J’achetais « l’Art de l’allaitement » et « Pour une naissance à visage humain » et d’autres revues de l’AAM dans ces réunions. Je souhaitais avoir un bel accueil et accouchement pour optimiser un maximum mon allaitement. Avec aide et informations obtenues sur Internet et auprès de Charlotte, j’ai rédigé un projet de naissance que j’ai présenté aux intervenants de la maternité. Je me suis informée à fond auprès des animatrices, me suis équipée sur leurs conseils, d’une écharpe pour porter et allaiter mon bébé, d’un Lact-Aid (dispositif d’aide à la lactation) au cas où.
Le 11 mai 2008, j’ai eu un merveilleux accouchement où je me suis sentie forte : sans l’aide de la péridurale, avec monitoring par intermittence, sans perfusion d’ocytocine ; sur un lit normal sans étrier, dans la position que j’ai voulu ; et j’ai saisi mon bébé sous les bras pour le sortir de mon ventre et lui ai donné le sein à volonté tout de suite après sa naissance. Nous avons effectué ensemble un long peau à peau et ma petite fille n’a eu son premier bain que trois jours après sa naissance. Tout le temps, elle ne m’a pas quittée et restait dans mes bras, me tétant goulûment. Puis, j’ai tiré mon lait au bout de deux jours avec le tire-lait de l’hôpital. Je n’avais que très peu de lait. J’ai donc introduit doucement les compléments à travers le Lact-Aid pour qu’elle ne dépérisse pas, le temps que ma montée de lait soit complète, le temps que mes canaux doucement se régénèrent, se restructurent et soient optimum. Elle tétait très bien avec ce système sur mon sein défaillant. Elle avait une très bonne position et une très bonne succion. Ce système, le Lact-Aid, n’a jamais nuit à mon allaitement contrairement aux biberons. J’ai donc découvert avec bonheur les plaisirs de l’allaitement dont j’avais été jusque là privée, les tétées, la proximité avec bébé, le maternage etc…Tout ce qui n’était pas et était inexistant avec un biberon ! Pendant ma grossesse, mon sein droit, celui le plus atteint par la chirurgie, a donné du colostrum. En revanche, suite à la naissance de ma fille, je ne voyais que quelques gouttes de lait qui perlaient des glandes de Montgoméry sur l’aréole et rien au bout du téton. Mais chose incroyable, petit à petit, ce sein a commencé à fonctionner comme un sein normal. Je ne voyais plus uniquement du lait qui sortait par les glandes de Montgoméry mais de plus en plus de gouttes qui perlaient du bout du mamelon ! J’ai de plus en plus de lait à mon sein gauche et je suis la maman la plus heureuse du monde depuis que je peux allaiter mon bébé.
Puis, en rentrant à la maison, je suis entrée en contact avec un groupe de femmes dans le même cas que moi sur le forum, grâce à l’invitation de Charlotte. Ce sont toutes utilisatrices de DAL ou de Lact-Aid. Ainsi, j’ai pu bénéficier de l’aide et du soutien des conseillères en lactation, des animatrices et des autres mamans. Soutenue, encouragée, aidée, je me suis sentie des ailes pousser pour mener à bien mon allaitement.
Ma fille prend jusqu’à douze tétées par jour, des longues, des courtes, des tétées câlins, des tétées repas, qu’importe ! pourvu qu’elle stimule mes seins, ma production lactée et qu’elle ait accès au meilleur, c'est-à-dire mon lait. J’assure toutes ces nombreuses tétées grâce à mon écharpe Girasol, une longue écharpe de six mètres de long. Cette écharpe, qui correspond parfaitement à ma taille m’évite moult ajustements et me permet de faire un nouage spécifique pour ces tétées, le nouage Pagne Parisien. Ainsi je suis libre de vaquer à mes occupations tout en portant et allaitant mon bébé tranquillement dans cette écharpe. Je n’ai pas mal, ni au dos ni aux épaules avec ce nouage et au contraire, je me remuscle en douceur. Je l’allaite fièrement la nuit et parfois le matin sans complément, en exclusif, ce dont je suis très fière. Je stimule mes seins en utilisant le tire-lait et bientôt aussi en buvant des tisanes galactogènes. Je vais prendre aussi du Dompéridone afin de booster un maximum ma montée de lait. Je me bats fièrement pour mener à bien cet allaitement et prouver au médecin qui m’a dit que je ne pourrais jamais allaiter que mes seins se portent à merveille ! Je continue de m’informer et j’apprends tous les jours des choses nouvelles et intéressantes qui me servent quotidiennement.
J’ai échappé à la dépression post-natale grâce à cet allaitement. Et j’ai la ferme intention d’allaiter le plus longtemps possible. Je prends des photos que je regarde avec une joie indescriptible et aussi je me filme pour pouvoir laisser mon témoignage à la portée d’autres mamans qui, comme moi, pourraient croire qu’après une intervention chirurgicale, on ne peut plus jamais allaiter.
Cynthia
Mon allaitement suite à une réduction mammaire
Il y a quinze ans, j’ai eu une opération de réduction mammaire pour les raisons habituelles : épaules douloureuses, mauvaise posture, incapacité à faire du sport sans douleur et, par dessus tout, un énorme complexe. Je détestais être jugée sur mon tour de poitrine plutôt que sur mes qualités humaines. Je détestais être l’objet de coups de klaxon quand je traversais la rue en été, ou être la cible de ricanements quand je courais sur le tapis de course au gymnase. J’avais l’impression de n’être qu’un objet sexuel ambulant. Quand le chirurgien m’a informée que l’opération était prise en charge par la sécurité sociale, il n’en a pas fallu plus pour me convaincre. Je me rappelle en revanche qu’il m’a dit que je pourrais allaiter avec cette « nouvelle » technique (cela se passait en 1987). J’avais 23 ans à l’époque, avoir un bébé et allaiter étaient bien loin de mes préoccupations.
À 37 ans, enceinte et vaguement plus sage, je savais que je voulais allaiter mon bébé. Comme l’a dit quelqu’un, c’est grâce à l’allaitement maternel que l’espèce a pu évoluer tout au long de millions d’années. Les cellules vivantes ne peuvent se comparer au lait de vache en poudre ! Je demandais partout autour de moi des anecdotes et des tuyaux passés de génération en génération. De tous côtés, la réponse était un haussement d’épaules et de longs discours sur la simplicité du biberon, en rajoutant que c’était difficile d’allaiter et, à mon grand étonnement, que ça ne marchait pas toujours.
Le jour de l’accouchement approchait et je me disais que si, depuis des millions d’années, des mamans avaient pu le faire, moi aussi j’y arriverais. À la maternité, une sage-femme m’a confirmé les dires du chirurgien quatorze ans plus tôt : l’opération de réduction mammaire n’allait pas affecter l’allaitement. Elle m’a dit de donner un sein par tétée, pendant une vingtaine de minutes, toutes les deux à trois heures (la meilleure méthode pour un échec !). Elle a rajouté : « Pas de supplément, sous aucun prétexte, même si le bébé a faim. » Bien sûr, je lui faisais confiance, c’était une professionnelle de la santé !
Enfin, début septembre 2001, Alex est né.
Je suppose que mon lait est monté le quatrième jour après la naissance, mais je n’ai rien senti. Quand Alex a eu la bouche sèche et que j’ai trouvé des cristaux dans ses couches, j’ai demandé ce que cela voulait dire. J’avais imaginé des heures de complicité, câlins au sein. Ce qu’Alex et moi vivions était très loin de ça ! On m’a répondu : « Oh, c’est normal, tous les bébés ont cela. » Quand il a eu des coliques terribles à partir du quatrième jour, pendant les tétées, j’ai cru que c’était mon lait qui lui faisait si mal. La réponse de la maternité était toujours : « Oh, c’est normal, tous les bébés font cela. » Une chose était vraie : les couloirs résonnaient de pleurs de bébés. Leurs débuts dans la vie sont durs avec une tétée toutes les deux à trois heures. De plus, un nouveau-né ne peut pas téter aussi efficacement qu’un bébé de trois mois. Alors à ce rythme, ils sont sûrement affamés.
Plus tard, je devais apprendre que la bouche sèche et les cristaux dans les couches sont des signes immanquables de déshydratation. Les coliques étaient dues au fait qu’Alex n’arrivait pas à téter jusqu’à obtenir le lait gras qui vient en fin de tétée, en plus du fait qu’il était affamé. Avec une tétée toutes les deux à trois heures, il était frustré et il y avait peu de chances qu’il y arrive. Mais personne à la maternité n’a pu m’expliquer, alors même qu’elles m’assuraient avoir une « formation en allaitement ».
La sage-femme m’a assuré que j’avais du lait. Alors si j’avais du lait, pourquoi Alex pleurait-il à chaque tétée ? Pourquoi les coliques ? Il ne prenait pas de poids, pourquoi ? Plus je posais de questions au personnel, plus j’obtenais de réponses contradictoires.
Après sept heures sous l’influence de la péridurale, Alex avait tendance à s’endormir au sein où il n’arrivait pas à rester accroché. Dès qu’il tétait trois minutes, il se jetait en arrière et hurlait. Je le remettais au sein, mais après quelques gorgées, il se jetait en arrière de nouveau et recommençait à hurler. J’ai essayé de garder mon calme, mais après des dizaines de tentatives, j’éclatais en sanglots. L’accouchement avait duré dix-sept heures et s’était terminé par une césarienne. J’étais épuisée, mais rien n’importait dans toute cette affaire que d’allaiter mon bébé, et cela ne marchait pas.
De toute évidence, mon bébé rejetait le sein. Mon mari me l’a fait remarquer bien souvent. Je persistais, mais je tremblais à chaque tétée et sanglotais avec mon bébé. J’étais responsable de l’avoir fait venir dans ce monde et je le faisais uniquement souffrir. Je le gardais dans mes bras constamment. J’étais convaincue que le lait maternel est la meilleure nourriture pour lui, mais je n’avais aucune information. Je ne voulais pas reconnaître ce que les Français m’avaient dit : « Parfois ça ne marche pas. »
Alex perdait du poids, il avait faim et il pleurait de faim. Quand au cinquième jour, à la maternité, on m’a persuadée de lui donner des compléments de lait artificiel, Alex les a dévorés comme s’il n’avait jamais mangé. La sage-femme qui m’avait « conseillée » de ne pas donner de supplément m’a alors jeté : « Alors il t’a eue, il t’a fait croire qu’il avait faim ? Comment tu vas faire pour le sevrer des biberons maintenant ? » Et elle a quitté ma chambre.
Je suis rentrée chez moi déterminée à sevrer mon bébé de ces compléments qui m’empêchaient d’avoir plus de lait maternel. Je croyais que ce que la nature avait prévu était forcément le meilleur. Mais je me retrouvais escroquée par la nature. Toutes les autres se plaignaient d’engorgement. Moi, j’étais incapable de produire une chose aussi simple que du lait pour mon nouveau-né. Certainement qu’avec du repos et moins de compléments, j’allais pouvoir avoir plus de lait.
J’ai consulté un pédiatre, connu pour son expertise en allaitement. Bien sûr, je n’ai pas parlé de ma réduction mammaire puisqu’on m’avait affirmé à la maternité qu’il n’y avait aucun rapport avec l’insuffisance de lait. Alex pesait 4 kg à la naissance, mais il n’a pris que 250 g dans son premier mois. Le pédiatre m’a dit de réduire les suppléments, bien sûr. La règle est simple : moins le bébé tète, moins le lait vient. J’ai pu reconnaître l’évidence de cela. Seulement, plus je réduisais les compléments, plus mon bébé était affamé, nerveux, éclatant en pleurs, au bord de l’hystérie. Plus il pleurait, plus il avait de mal à dormir. Les siestes se faisaient rares ou très courtes. Il devenait surexcité, et moi, de plus en plus affolée. Je voulais croire, mais j’étais coincée. Je me sentais cruelle quand à la fin des 30 ml de complément, Alex se débattait pour en avoir plus et que je lui disais : « Si tu en veux encore, il va falloir le prendre au sein. » Quand j’ai appelé le pédiatre en larmes, il m’a assurée que la détresse d’Alex était temporaire et qu’il fallait tenir bon (cela faisait six semaines) Mon mari ne soutenait pas du tout cette « folie » et me harcelait pour que je renonce. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi perdue. Tout cela pour une simple question de faim.
Le pire était mon mari et mes amies. Toutes celles qui avaient de « l’expérience » en matière d’enfants m’assuraient que tout irait mieux si j’arrêtais de me casser la tête pour cela. Leurs bébés avaient tous été nourris au biberon et ils allaient très bien, disaient les parents. « Pourquoi faire tout un plat pour cela ? » me disait-on, mon mari en tête. « Il ne veut pas de ton sein, laisse tomber. Ce n’est pas le plus important, ne te casse pas la tête. Tu t’en fais une obsession. De toute façon, tu n’as plus 25 ans. »
J’ai enfin pu assister à une réunion de La Leche League où l’on m’a tout de suite demandé si j’avais subi une opération de réduction mammaire. J’ai été tellement sidérée que je n’ai même pas répondu qu’à la maternité, on m’avait formellement dit que ça n’allait pas avoir d’effet sur l’allaitement. J’ai été immédiatement envoyée chez une consultante en lactation et entre temps j’ai dévoré L’Art de l’allaitement maternel. Avant même de rencontrer la consultante en lactation, je me suis rendue compte que les professionnels de santé n’y connaissaient rien en allaitement, et encore moins en ce qui concerne les femmes ayant subi une réduction mammaire et que la chirurgie mammaire était LA raison pour laquelle réellement je ne produisais pas beaucoup de lait. Le problème est que les professionnels de santé annoncent soit qu’on peut, soit qu’on ne peut pas allaiter après une réduction mammaire. La réponse est que nous pouvons toutes allaiter, mais 99% d’entre nous qui avons subi cette opération doivent supplémenter à différents degrés selon la technique utilisée par le chirurgien.
Quel soulagement ! Mais quelle duperie ! J’ai triplé la quantité des suppléments pour la première fois sans culpabiliser. Alex a pris 1,150 kg dans les deux semaines suivantes. Il s’est calmé et il est devenu le bébé heureux et calme qu’il avait été les trois premiers jours. Bien que le problème émotionnel ait été résolu, désormais il fallait travailler beaucoup plus pour allaiter et supplémenter avec le lait artificiel. D’abord le sein, ce qui prenait une heure avec mon bébé si endormi. Puis mélanger et chauffer le lait artificiel. Ensuite soulager les pleurs et les coliques qui suivaient le lait artificiel, et nettoyer les taches de vomi sur la moquette ! Au milieu de la nuit, ce rituel de plus de deux heures me prenait toute l’énergie que je possédais.
La consultante en lactation m’a prescrit un galactogène qui a augmenté ma production de lait de 30 % environ. En revanche, on a découvert qu’Alex avait un palais très concave. Bien que ce ne soit qu’un problème de courte durée, cela ajoutait à la difficulté qu’il avait pour extraire du lait de mon sein. Puis j’ai découvert le seul livre entièrement dédié à l’allaitement après une réduction mammaire (Defining your own success). J’ai appris que la technique de réduction utilisée dans mon cas s’appelle « pédicale inférieure ». Les nerfs qui connectent l’aréole au sein et qui envoient le signal pour la fabrication de lait se reforment quelques mois après l’opération. En revanche, les conduits et les glandes qui fabriquent le lait se reforment un peu durant la grossesse, mais surtout avec la demande de la succion. Cela veut dire qu‘il suffit de tirer le lait ou de mettre le bébé au sein pour stimuler la repousse des conduits et des glandes !
Si une maman suit la recette vouée à l’échec (toutes les deux à trois heures, un sein par tétée) dans les premières semaines, elle n’aura que peu de chance de conserver l’intérêt de son bébé ou de stimuler suffisamment la repousse. Grâce au travail du bébé et de la maman, un second bébé n’aura souvent pas besoin de supplément. Plus elle allaite longtemps, plus les conduits seront reformés. J’ai appris aussi l’existence d’autres galactogènes (fenugrec et chardon béni) qui ont encore augmenté ma production de 25 %.
Le plus beau, c’est que même une maman allaitant après une réduction mammaire n’a pas besoin de supplémenter la nuit si elle dort avec son bébé puisqu’elle a plus de lait grâce aux niveaux de prolactine élevés pendant les heures de repos. Avec les galactogènes, j’ai pu arrêter les suppléments de nuit. Alex ne réclamait une tétée que trois fois dans la nuit. Je confirme la rumeur : quand on dort avec son bébé, on dort nettement plus et mieux.
Les semaines suivantes, Alex a grandi et il est devenu plus efficace au sein. Les conduits se reformaient.
J’ai acheté un porte-bébé hamac. Un accessoire indispensable, quand un bébé a besoin de téter souvent. Je faisais tout le ménage et ma toilette avec Alex au sein, heureux dans le porte-câlllin. Puis j’ai même appris à donner le sein en marchant, en faisant les courses ou pendant les déjeuners avec mes copines, toujours avec Alex dans le porte-câlllin. Il tétait et personne ne s’en rendait compte. Je l’ai emmené avec moi chez le dentiste, le gynéco, et pour me faire épiler en toute simplicité. Je dois une bonne partie de notre succès au porte-câlllin.
Quand Alex a eu 5 mois, la consultante en lactation a calculé que je fournissais 50 % de ses besoins. J’ai pleuré de joie. Un enfant n’a besoin que de 20 % de lait maternel pour bénéficier du développement supérieur du nerf optique. Tout le monde me demandait combien de temps je comptais continuer ce « cirque ». Quand est-ce que j’allais le sevrer ? Je contre-attaque en disant ceci : « Le système immunitaire d’un enfant n’est pas mature avant l’âge de six ans, c’est une des raisons pour lesquelles l’OMS recommande l’allaitement maternel pendant deux ans au moins. » Mais en réalité, je suis si heureuse d’avoir mon petit homme lové contre moi, en train de se rassasier de mon lait de plus en plus abondant… Quelle liberté, simplicité, tout ce dont j’avais rêvé.
À 6 mois, avec l’introduction des solides, Alex a refusé les suppléments. Génial ! Les conduits et les glandes s’étaient reformés. Ensemble, nous avions gagné ! Bien sûr, même pour une maman ayant subi cette opération, supplémenter avec du lait artificiel est une pente dangereuse. La règle reste que plus on supplémente, moins on fabrique de lait. Et avec les coliques, seule la balance peut mesurer la prise de poids de façon fiable. Je regrette seulement que mon bébé ait souffert à cause de mon ignorance et de ma confiance dans le corps médical.
À 19 mois, Alex est libéré du lait artificiel et moi d’une corvée ! Il se nourrit exclusivement de solides, comme sa maman et son papa, et de lait maternel. En revanche, l’expérience d’avoir été affamé a eu un effet sur sa personnalité. Durant les six semaines de grande faim, Alex a perdu confiance en lui et sûrement en moi. Alors si vous entendez un jour une maman dire « Je n’ai pas assez de lait », vous pouvez la rassurer que ce n’est pas possible. Les mères sont faites pour faire du lait, presque sans exception toutes les mères peuvent produire assez de lait maternel sauf si elles ont subi une opération de réduction mammaire (et même dans ce cas, ça vient). Il peut y avoir une multitude de pépins facilement réglés, mais le fait est que tous les bébés ne tètent pas très efficacement dans les premiers mois, alors il faut compenser avec des tétées très fréquentes, et avec la bonne technique, afin de créer un lait plus gras, calorique, et en quantité parfaitement adaptée aux besoins du bébé.
Être bien informée fait toute la différence. Si Alex et moi l’avons fait, tout le monde peut le faire.
Charlotte
À 37 ans, enceinte et vaguement plus sage, je savais que je voulais allaiter mon bébé. Comme l’a dit quelqu’un, c’est grâce à l’allaitement maternel que l’espèce a pu évoluer tout au long de millions d’années. Les cellules vivantes ne peuvent se comparer au lait de vache en poudre ! Je demandais partout autour de moi des anecdotes et des tuyaux passés de génération en génération. De tous côtés, la réponse était un haussement d’épaules et de longs discours sur la simplicité du biberon, en rajoutant que c’était difficile d’allaiter et, à mon grand étonnement, que ça ne marchait pas toujours.
Le jour de l’accouchement approchait et je me disais que si, depuis des millions d’années, des mamans avaient pu le faire, moi aussi j’y arriverais. À la maternité, une sage-femme m’a confirmé les dires du chirurgien quatorze ans plus tôt : l’opération de réduction mammaire n’allait pas affecter l’allaitement. Elle m’a dit de donner un sein par tétée, pendant une vingtaine de minutes, toutes les deux à trois heures (la meilleure méthode pour un échec !). Elle a rajouté : « Pas de supplément, sous aucun prétexte, même si le bébé a faim. » Bien sûr, je lui faisais confiance, c’était une professionnelle de la santé !
Enfin, début septembre 2001, Alex est né.
Je suppose que mon lait est monté le quatrième jour après la naissance, mais je n’ai rien senti. Quand Alex a eu la bouche sèche et que j’ai trouvé des cristaux dans ses couches, j’ai demandé ce que cela voulait dire. J’avais imaginé des heures de complicité, câlins au sein. Ce qu’Alex et moi vivions était très loin de ça ! On m’a répondu : « Oh, c’est normal, tous les bébés ont cela. » Quand il a eu des coliques terribles à partir du quatrième jour, pendant les tétées, j’ai cru que c’était mon lait qui lui faisait si mal. La réponse de la maternité était toujours : « Oh, c’est normal, tous les bébés font cela. » Une chose était vraie : les couloirs résonnaient de pleurs de bébés. Leurs débuts dans la vie sont durs avec une tétée toutes les deux à trois heures. De plus, un nouveau-né ne peut pas téter aussi efficacement qu’un bébé de trois mois. Alors à ce rythme, ils sont sûrement affamés.
Plus tard, je devais apprendre que la bouche sèche et les cristaux dans les couches sont des signes immanquables de déshydratation. Les coliques étaient dues au fait qu’Alex n’arrivait pas à téter jusqu’à obtenir le lait gras qui vient en fin de tétée, en plus du fait qu’il était affamé. Avec une tétée toutes les deux à trois heures, il était frustré et il y avait peu de chances qu’il y arrive. Mais personne à la maternité n’a pu m’expliquer, alors même qu’elles m’assuraient avoir une « formation en allaitement ».
La sage-femme m’a assuré que j’avais du lait. Alors si j’avais du lait, pourquoi Alex pleurait-il à chaque tétée ? Pourquoi les coliques ? Il ne prenait pas de poids, pourquoi ? Plus je posais de questions au personnel, plus j’obtenais de réponses contradictoires.
Après sept heures sous l’influence de la péridurale, Alex avait tendance à s’endormir au sein où il n’arrivait pas à rester accroché. Dès qu’il tétait trois minutes, il se jetait en arrière et hurlait. Je le remettais au sein, mais après quelques gorgées, il se jetait en arrière de nouveau et recommençait à hurler. J’ai essayé de garder mon calme, mais après des dizaines de tentatives, j’éclatais en sanglots. L’accouchement avait duré dix-sept heures et s’était terminé par une césarienne. J’étais épuisée, mais rien n’importait dans toute cette affaire que d’allaiter mon bébé, et cela ne marchait pas.
De toute évidence, mon bébé rejetait le sein. Mon mari me l’a fait remarquer bien souvent. Je persistais, mais je tremblais à chaque tétée et sanglotais avec mon bébé. J’étais responsable de l’avoir fait venir dans ce monde et je le faisais uniquement souffrir. Je le gardais dans mes bras constamment. J’étais convaincue que le lait maternel est la meilleure nourriture pour lui, mais je n’avais aucune information. Je ne voulais pas reconnaître ce que les Français m’avaient dit : « Parfois ça ne marche pas. »
Alex perdait du poids, il avait faim et il pleurait de faim. Quand au cinquième jour, à la maternité, on m’a persuadée de lui donner des compléments de lait artificiel, Alex les a dévorés comme s’il n’avait jamais mangé. La sage-femme qui m’avait « conseillée » de ne pas donner de supplément m’a alors jeté : « Alors il t’a eue, il t’a fait croire qu’il avait faim ? Comment tu vas faire pour le sevrer des biberons maintenant ? » Et elle a quitté ma chambre.
Je suis rentrée chez moi déterminée à sevrer mon bébé de ces compléments qui m’empêchaient d’avoir plus de lait maternel. Je croyais que ce que la nature avait prévu était forcément le meilleur. Mais je me retrouvais escroquée par la nature. Toutes les autres se plaignaient d’engorgement. Moi, j’étais incapable de produire une chose aussi simple que du lait pour mon nouveau-né. Certainement qu’avec du repos et moins de compléments, j’allais pouvoir avoir plus de lait.
J’ai consulté un pédiatre, connu pour son expertise en allaitement. Bien sûr, je n’ai pas parlé de ma réduction mammaire puisqu’on m’avait affirmé à la maternité qu’il n’y avait aucun rapport avec l’insuffisance de lait. Alex pesait 4 kg à la naissance, mais il n’a pris que 250 g dans son premier mois. Le pédiatre m’a dit de réduire les suppléments, bien sûr. La règle est simple : moins le bébé tète, moins le lait vient. J’ai pu reconnaître l’évidence de cela. Seulement, plus je réduisais les compléments, plus mon bébé était affamé, nerveux, éclatant en pleurs, au bord de l’hystérie. Plus il pleurait, plus il avait de mal à dormir. Les siestes se faisaient rares ou très courtes. Il devenait surexcité, et moi, de plus en plus affolée. Je voulais croire, mais j’étais coincée. Je me sentais cruelle quand à la fin des 30 ml de complément, Alex se débattait pour en avoir plus et que je lui disais : « Si tu en veux encore, il va falloir le prendre au sein. » Quand j’ai appelé le pédiatre en larmes, il m’a assurée que la détresse d’Alex était temporaire et qu’il fallait tenir bon (cela faisait six semaines) Mon mari ne soutenait pas du tout cette « folie » et me harcelait pour que je renonce. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi perdue. Tout cela pour une simple question de faim.
Le pire était mon mari et mes amies. Toutes celles qui avaient de « l’expérience » en matière d’enfants m’assuraient que tout irait mieux si j’arrêtais de me casser la tête pour cela. Leurs bébés avaient tous été nourris au biberon et ils allaient très bien, disaient les parents. « Pourquoi faire tout un plat pour cela ? » me disait-on, mon mari en tête. « Il ne veut pas de ton sein, laisse tomber. Ce n’est pas le plus important, ne te casse pas la tête. Tu t’en fais une obsession. De toute façon, tu n’as plus 25 ans. »
J’ai enfin pu assister à une réunion de La Leche League où l’on m’a tout de suite demandé si j’avais subi une opération de réduction mammaire. J’ai été tellement sidérée que je n’ai même pas répondu qu’à la maternité, on m’avait formellement dit que ça n’allait pas avoir d’effet sur l’allaitement. J’ai été immédiatement envoyée chez une consultante en lactation et entre temps j’ai dévoré L’Art de l’allaitement maternel. Avant même de rencontrer la consultante en lactation, je me suis rendue compte que les professionnels de santé n’y connaissaient rien en allaitement, et encore moins en ce qui concerne les femmes ayant subi une réduction mammaire et que la chirurgie mammaire était LA raison pour laquelle réellement je ne produisais pas beaucoup de lait. Le problème est que les professionnels de santé annoncent soit qu’on peut, soit qu’on ne peut pas allaiter après une réduction mammaire. La réponse est que nous pouvons toutes allaiter, mais 99% d’entre nous qui avons subi cette opération doivent supplémenter à différents degrés selon la technique utilisée par le chirurgien.
Quel soulagement ! Mais quelle duperie ! J’ai triplé la quantité des suppléments pour la première fois sans culpabiliser. Alex a pris 1,150 kg dans les deux semaines suivantes. Il s’est calmé et il est devenu le bébé heureux et calme qu’il avait été les trois premiers jours. Bien que le problème émotionnel ait été résolu, désormais il fallait travailler beaucoup plus pour allaiter et supplémenter avec le lait artificiel. D’abord le sein, ce qui prenait une heure avec mon bébé si endormi. Puis mélanger et chauffer le lait artificiel. Ensuite soulager les pleurs et les coliques qui suivaient le lait artificiel, et nettoyer les taches de vomi sur la moquette ! Au milieu de la nuit, ce rituel de plus de deux heures me prenait toute l’énergie que je possédais.
La consultante en lactation m’a prescrit un galactogène qui a augmenté ma production de lait de 30 % environ. En revanche, on a découvert qu’Alex avait un palais très concave. Bien que ce ne soit qu’un problème de courte durée, cela ajoutait à la difficulté qu’il avait pour extraire du lait de mon sein. Puis j’ai découvert le seul livre entièrement dédié à l’allaitement après une réduction mammaire (Defining your own success). J’ai appris que la technique de réduction utilisée dans mon cas s’appelle « pédicale inférieure ». Les nerfs qui connectent l’aréole au sein et qui envoient le signal pour la fabrication de lait se reforment quelques mois après l’opération. En revanche, les conduits et les glandes qui fabriquent le lait se reforment un peu durant la grossesse, mais surtout avec la demande de la succion. Cela veut dire qu‘il suffit de tirer le lait ou de mettre le bébé au sein pour stimuler la repousse des conduits et des glandes !
Si une maman suit la recette vouée à l’échec (toutes les deux à trois heures, un sein par tétée) dans les premières semaines, elle n’aura que peu de chance de conserver l’intérêt de son bébé ou de stimuler suffisamment la repousse. Grâce au travail du bébé et de la maman, un second bébé n’aura souvent pas besoin de supplément. Plus elle allaite longtemps, plus les conduits seront reformés. J’ai appris aussi l’existence d’autres galactogènes (fenugrec et chardon béni) qui ont encore augmenté ma production de 25 %.
Le plus beau, c’est que même une maman allaitant après une réduction mammaire n’a pas besoin de supplémenter la nuit si elle dort avec son bébé puisqu’elle a plus de lait grâce aux niveaux de prolactine élevés pendant les heures de repos. Avec les galactogènes, j’ai pu arrêter les suppléments de nuit. Alex ne réclamait une tétée que trois fois dans la nuit. Je confirme la rumeur : quand on dort avec son bébé, on dort nettement plus et mieux.
Les semaines suivantes, Alex a grandi et il est devenu plus efficace au sein. Les conduits se reformaient.
J’ai acheté un porte-bébé hamac. Un accessoire indispensable, quand un bébé a besoin de téter souvent. Je faisais tout le ménage et ma toilette avec Alex au sein, heureux dans le porte-câlllin. Puis j’ai même appris à donner le sein en marchant, en faisant les courses ou pendant les déjeuners avec mes copines, toujours avec Alex dans le porte-câlllin. Il tétait et personne ne s’en rendait compte. Je l’ai emmené avec moi chez le dentiste, le gynéco, et pour me faire épiler en toute simplicité. Je dois une bonne partie de notre succès au porte-câlllin.
Quand Alex a eu 5 mois, la consultante en lactation a calculé que je fournissais 50 % de ses besoins. J’ai pleuré de joie. Un enfant n’a besoin que de 20 % de lait maternel pour bénéficier du développement supérieur du nerf optique. Tout le monde me demandait combien de temps je comptais continuer ce « cirque ». Quand est-ce que j’allais le sevrer ? Je contre-attaque en disant ceci : « Le système immunitaire d’un enfant n’est pas mature avant l’âge de six ans, c’est une des raisons pour lesquelles l’OMS recommande l’allaitement maternel pendant deux ans au moins. » Mais en réalité, je suis si heureuse d’avoir mon petit homme lové contre moi, en train de se rassasier de mon lait de plus en plus abondant… Quelle liberté, simplicité, tout ce dont j’avais rêvé.
À 6 mois, avec l’introduction des solides, Alex a refusé les suppléments. Génial ! Les conduits et les glandes s’étaient reformés. Ensemble, nous avions gagné ! Bien sûr, même pour une maman ayant subi cette opération, supplémenter avec du lait artificiel est une pente dangereuse. La règle reste que plus on supplémente, moins on fabrique de lait. Et avec les coliques, seule la balance peut mesurer la prise de poids de façon fiable. Je regrette seulement que mon bébé ait souffert à cause de mon ignorance et de ma confiance dans le corps médical.
À 19 mois, Alex est libéré du lait artificiel et moi d’une corvée ! Il se nourrit exclusivement de solides, comme sa maman et son papa, et de lait maternel. En revanche, l’expérience d’avoir été affamé a eu un effet sur sa personnalité. Durant les six semaines de grande faim, Alex a perdu confiance en lui et sûrement en moi. Alors si vous entendez un jour une maman dire « Je n’ai pas assez de lait », vous pouvez la rassurer que ce n’est pas possible. Les mères sont faites pour faire du lait, presque sans exception toutes les mères peuvent produire assez de lait maternel sauf si elles ont subi une opération de réduction mammaire (et même dans ce cas, ça vient). Il peut y avoir une multitude de pépins facilement réglés, mais le fait est que tous les bébés ne tètent pas très efficacement dans les premiers mois, alors il faut compenser avec des tétées très fréquentes, et avec la bonne technique, afin de créer un lait plus gras, calorique, et en quantité parfaitement adaptée aux besoins du bébé.
Être bien informée fait toute la différence. Si Alex et moi l’avons fait, tout le monde peut le faire.
Charlotte
Informations et ACCOMPAGNEMENT rendent la voie plus facile pour un allaitement post réduction mammaire
J'ai moi-même été opérée d'une réduction mammaire il y a 11 ans, et à l'époque, on m'avait assurée que je pourrais allaiter normalement. Je me suis donc préparée à un allaitement exclusif, pendant au moins 6 mois, j'ai lu plein de livres, j'ai posé mes congés, bref, tout était prêt ! Sauf que quelques semaines avant la naissance de Félix, une amie à moi qui a également été opérée m'a dit qu'elle n'avait pu allaiter à cause de son opération. Première alerte, mais qui ne m'a pas tant alarmée que ça.
Puis Félix est arrivé, accouchement sans péridurale comme nous l'avions voulu, Félix tarde un peu à téter car il a bu beaucoup de liquide amniotique. Puis il s'endort au sein, ne tète pas très vigoureusement, et semble avoir un frein de langue court. J'ai quand même une montée de lait au bout de quelque jours, je me dis donc que c'est gagné !
Sauf qu'au bout de 10 jours, notre petit Félix perd du poids, et là, c'est un peu la panique à bord... j'étais en larmes, je me disais que c'était de ma faute, que je n'arrivais pas nourrir mon enfant, que je n'avais pas assez de lait, et que c'était sans doute à cause de mon opération que tout cela était arrivé... Je contacte assez rapidement La Leche League, qui m'oriente vers une conseillère en lactation, qui elle-même m'inscrit à un forum... J’hésite quelques jours avant de m'inscrire, entre temps, je nourris Félix à la seringue pour maintenir sa succion, et me demande comment je vais m'en sortir. Entre mon opération et le frein de langue de Félix, on ne sait pas trop encore ce qui est la cause de sa perte de poids.
Je pleure à cette époque tous les jours, et surtout quand je lui préparais ses compléments. Je m'étais tellement convaincue de ne pas lui donner de lait en poudre, que je pleure et j'enrage de lui donner du lait artificiel... Le long et douloureux deuil de l'allaitement exclusif commence... ça n'a pas été facile du tout ! Je dirais que le premier mois a été fait de beaucoup de bas et des hauts quand même...
Puis petit à petit, je prends mon rythme, avec le DAL (dispositif d'aide à l'allaitement) que je maudis souvent, surtout quand je le lave ! mais qui me permet de garder Félix au sein. Au bout de quelques semaines, je suis plus sereine, ça va mieux, et je constate avec joie que le volume de complément que je donne à Félix diminue. Je passe en un mois environ de 280 à 170 ml de lait en poudre par jour. C'est la joie ! Je ne peux m’empêcher de rêver à un allaitement sans DAL, mais restons lucide, après une réduction mammaire, ce n'est pas souvent possible.
Aujourd'hui, Félix à 3 mois et 3 semaines, il tète encore, il est tout rond et tout souriant, et je n'ai presque plus de moment de déprime. Cela m'arrive encore quelques fois, quand je vois qu'il s'enfile tout le DAL de 60 ml que je lui ai préparé, et puis je me dis ensuite que ce n'est pas très grave, que je lui donne encore beaucoup de mon lait, qu'il est encore au sein et c'est ce qui compte ! Puis que la diversification arrive vite... Je m'étais fixé « au moins trois mois », et je vois que j'ai finalement déjà dépassé mon objectif.
Pauline, maman de Félix, 3 mois 3 semaines, allaitement mixte depuis ses deux semaines
Puis Félix est arrivé, accouchement sans péridurale comme nous l'avions voulu, Félix tarde un peu à téter car il a bu beaucoup de liquide amniotique. Puis il s'endort au sein, ne tète pas très vigoureusement, et semble avoir un frein de langue court. J'ai quand même une montée de lait au bout de quelque jours, je me dis donc que c'est gagné !
Sauf qu'au bout de 10 jours, notre petit Félix perd du poids, et là, c'est un peu la panique à bord... j'étais en larmes, je me disais que c'était de ma faute, que je n'arrivais pas nourrir mon enfant, que je n'avais pas assez de lait, et que c'était sans doute à cause de mon opération que tout cela était arrivé... Je contacte assez rapidement La Leche League, qui m'oriente vers une conseillère en lactation, qui elle-même m'inscrit à un forum... J’hésite quelques jours avant de m'inscrire, entre temps, je nourris Félix à la seringue pour maintenir sa succion, et me demande comment je vais m'en sortir. Entre mon opération et le frein de langue de Félix, on ne sait pas trop encore ce qui est la cause de sa perte de poids.
Je pleure à cette époque tous les jours, et surtout quand je lui préparais ses compléments. Je m'étais tellement convaincue de ne pas lui donner de lait en poudre, que je pleure et j'enrage de lui donner du lait artificiel... Le long et douloureux deuil de l'allaitement exclusif commence... ça n'a pas été facile du tout ! Je dirais que le premier mois a été fait de beaucoup de bas et des hauts quand même...
Puis petit à petit, je prends mon rythme, avec le DAL (dispositif d'aide à l'allaitement) que je maudis souvent, surtout quand je le lave ! mais qui me permet de garder Félix au sein. Au bout de quelques semaines, je suis plus sereine, ça va mieux, et je constate avec joie que le volume de complément que je donne à Félix diminue. Je passe en un mois environ de 280 à 170 ml de lait en poudre par jour. C'est la joie ! Je ne peux m’empêcher de rêver à un allaitement sans DAL, mais restons lucide, après une réduction mammaire, ce n'est pas souvent possible.
Aujourd'hui, Félix à 3 mois et 3 semaines, il tète encore, il est tout rond et tout souriant, et je n'ai presque plus de moment de déprime. Cela m'arrive encore quelques fois, quand je vois qu'il s'enfile tout le DAL de 60 ml que je lui ai préparé, et puis je me dis ensuite que ce n'est pas très grave, que je lui donne encore beaucoup de mon lait, qu'il est encore au sein et c'est ce qui compte ! Puis que la diversification arrive vite... Je m'étais fixé « au moins trois mois », et je vois que j'ai finalement déjà dépassé mon objectif.
Pauline, maman de Félix, 3 mois 3 semaines, allaitement mixte depuis ses deux semaines
Allaitement suite à une réduction mammaire, être bien préparée permet de réussir
Malgré des conditions difficiles – chirurgie de réduction mammaire - je réussis à allaiter et à donner à ma fille Orane une bonne moitié de son alimentation en lait maternel.
Les premières semaines, la bataille semblait loin d'être gagnée, les grosses pertes de poids au départ, ses pleurs etc.
On m'a conseillé le D.A.L. (dispositif d'aide à l'allaitement). Sans autre choix, je m'y suis pliée. Et pas qu'un petit complément comme je pensais, c'était quasiment la ration d'un nouveau né, avec du lait qui n'était pas le mien, du LA. Et le plus dur à accepter, les deux premiers mois il faut augmenter régulièrement cette quantité car c'est un bébé, en développement, qui en demande plus chaque fois.
En plus de l'utilisation du DAL, je peux vous assurer que les autres préconisations (co-dodo, le portage, l'ostéopathie sans oublier toutes les aides et soutien possible et surtout écouter son bébé) sont tout autant nécessaires.
J'ai commencé avec un lact-aid, les débuts se sont assez bien passés si ce n'est le nettoyage assez long et puis les coliques provoquées sans doute par le LA. Puis je casse la vis du dispositif en le nettoyant, un acte manqué à mon avis ! Nous avons alors expérimenté un dispositif de fortune fabriqué par mon ami. C'est tout simple, il suffit de faire flotter l'extrémité de la sonde dans un biberon, pas très esthétique ni confortable mais ça marche encore mieux que le reste ! Ensuite, j'ai récupéré un DAL, gracieusement offert, et j'ai racheté un lact-aid. Au final, c'est bien mieux d'en avoir plusieurs, ça permet de ne pas avoir à nettoyer chaque fois, souvent c'est mon ami qui nettoie tout quand il rentre du travail.
En passant, quelqu'un qui vous soutien et assure les tâches ménagères, j'aurais pas pu faire sans ! Merci, mon chéri !
Il faut dire qu'Orane est tout le temps en demande, elle a du mal à dormir la journée et demande très souvent le sein, si elle est portée par son papa ou une autre personne, ça ne marche que quelques minutes.
Avec le temps je pense qu'elle gagnera en autonomie par rapport à moi, je fais absolument confiance en mon bébé.
Concernant son sommeil, elle ne dort à chaque fois vraiment pas longtemps (pas plus de 20 mn) sauf la nuit en co-dodo et quand elle est portée en écharpe. Tout ça comme si elle savait ce qui est bon pour l'allaitement ! Sinon la journée, ce ne sont que des micro-siestes.
Cela ne l'empêche pas d'être éveillée et gracieuse, bien au contraire…
Alors le co-dodo c'est ce que je préfère, pour donner la tétée. Depuis le début, je n'ai pas voulu donner de DAL la nuit, ce n'est arrivé qu'exceptionnellement. Je privilégie mes nuits pour récupérer. Orane s'endort sur le côté en tétant et reste au plus loin à 2 cm du sein.
Parfois elle a retrouvé le sein d'elle-même ou sinon c'est avec des caresses de ses petites mains qu'elle me demande de l'aider. Souvent je m'endors pendant qu'elle tète. Nos invités sont tous surpris car elle ne pleure pas la nuit et c'est vrai c'est arrivé seulement deux fois qu'elle se soit réveillée en pleurs la nuit. Actuellement, nous faisons la grasse matinée de plus en plus car contrairement aux débuts, elle a assez de lait et ne demande pas le DAL. Du coup, c'est moi qui, tiraillée par la faim, suis obligée de me lever...
Évidemment, tout cela m'oblige à faire des concessions et à accepter de ne pas faire grand-chose d'autre que de m'occuper de mon bébé, aussi bien la journée que la nuit ! C'est assez frustrant de toujours repousser des petits projets ou de ne pas avoir le temps de s'occuper de soi, mais pour la bonne cause je l'accepte ! Orane aime beaucoup être portée en écharpe mais c'est difficile pour moi de la porter et d'avoir d'autres activités, en effet elle trouve toujours un moyen pour dégager sa nuque et sa tête n'est plus soutenue par l'écharpe.
Sur conseil de Charlotte, nous avons été voir un ostéopathe pour comprendre ce qui se passe. Nous avons revu ensemble les conditions de l'accouchement, et je me suis rendu compte que cela a été très éprouvant pour elle. Ça a duré 26 heures à partir du moment où j'ai rompu la poche des eaux, et dans ce même temps, on m'a injectée de l'ocytocine car les contractions comme la dilatation n'avançaient pas.
Résultat, l'ostéopathe témoigne d'une tension énorme au niveau de la tête, elle a un tel tonus musculaire qu'elle tenait sa tête déjà à la naissance, et dégage donc très vite sa tête de l'écharpe chaque fois, même en dormant, et ne veut pas rester en berceau pour le moment. Cette tension a aussi des conséquences sur son sommeil et par ailleurs sa détermination pour téter. Dès que le lait ne vient plus en assez grande quantité, elle réclame, s'énerve sur le sein, si bien que je n'arrive pas trop souvent à utiliser la technique de compression du sein. Nous avons encore une où plusieurs séances à faire avant que tout cela puisse être en partie « réparé ».
Bien que cela ne soit pas recommandé pour sa nuque, Orane va tout de même régulièrement dans l'écharpe, je lui tiens la tête avec la main. Et là sa succion est beaucoup plus paisible, elle reste collée des heures à mon sein « vide » ou presque vide, et fini toujours par s'endormir, ce qui lui fait aussi du bien. Même s'il n'y a pas de lait, j'ai remarqué que cette stimulation est bénéfique pour ma lactation, souvent quand je l'ai portée beaucoup la journée, le soir j'ai bien plus de lait. Et naturellement, j'apprécie que ma fille tète et s'endort sereinement et cela pendant des heures, et je sais que les avantages sont bien plus importants après.
Aujourd'hui ma fille a 11 semaines et pèse 5 kg contre 2,8 puis 2,5 kg à sa naissance. Par ses cris et pleurs, elle m'oblige à lui donner relativement « beaucoup » de lait artificiel mais finalement elle prend en moyenne 200 g par semaine et cela m'évite de m'inquiéter sur son poids. Elle a bu des compléments au DAL jusqu'à 120 ml. Dernièrement, nous avons réduit la quantité à 4 ou 5 DAL de 90 ml.
Je sais que je pourrais réduire encore en utilisant un tire-lait la nuit, mais mon ami pense qu'il est préférable que je continue de bien dormir. Mes expériences en matière de tire-lait avec le tire-lait manuel – épuisant ! - et l'électrique double-pompage kittet – déprimant – m'ont sans doute trop refroidie.
Parmi les outils pour augmenter la lactation, j'ai oublié de parler peut-être du principal : des galactogènes. Je prends soit 90 mg de dompéridone, une dose au milieu de la nuit pour avoir beaucoup de lait le matin. Orane prend son premier DAL de la journée parfois très tard, vers midi. Je pense aussi qu'il faut être reposée et surtout pas stressée pour que ça fonctionne. Au début, c'était le cas pour moi, j'était stressée chaque fois que j'en prenais car n'ayant qu'une seule vieille ordonnance de la maternité, j'étais dans la peur de ne plus en trouver. Ensuite, il y a un mois, j'ai enfin trouvé une gynécologue qui a fait confiance aux feuillets du Dr. Newman, et m'en a prescrit enfin avec la bonne posologie et pour 2 mois.
Je prends également en tisane ensemble Fénugrec, chardon béni, galéga et ortie blanche selon la recette indiquée par Charlotte dans le fichier galactogène.
J'ai commencé tout ça en même temps et évidemment, à ce moment là, ma production de lait a fait un bond !
Delphine
Les premières semaines, la bataille semblait loin d'être gagnée, les grosses pertes de poids au départ, ses pleurs etc.
On m'a conseillé le D.A.L. (dispositif d'aide à l'allaitement). Sans autre choix, je m'y suis pliée. Et pas qu'un petit complément comme je pensais, c'était quasiment la ration d'un nouveau né, avec du lait qui n'était pas le mien, du LA. Et le plus dur à accepter, les deux premiers mois il faut augmenter régulièrement cette quantité car c'est un bébé, en développement, qui en demande plus chaque fois.
En plus de l'utilisation du DAL, je peux vous assurer que les autres préconisations (co-dodo, le portage, l'ostéopathie sans oublier toutes les aides et soutien possible et surtout écouter son bébé) sont tout autant nécessaires.
J'ai commencé avec un lact-aid, les débuts se sont assez bien passés si ce n'est le nettoyage assez long et puis les coliques provoquées sans doute par le LA. Puis je casse la vis du dispositif en le nettoyant, un acte manqué à mon avis ! Nous avons alors expérimenté un dispositif de fortune fabriqué par mon ami. C'est tout simple, il suffit de faire flotter l'extrémité de la sonde dans un biberon, pas très esthétique ni confortable mais ça marche encore mieux que le reste ! Ensuite, j'ai récupéré un DAL, gracieusement offert, et j'ai racheté un lact-aid. Au final, c'est bien mieux d'en avoir plusieurs, ça permet de ne pas avoir à nettoyer chaque fois, souvent c'est mon ami qui nettoie tout quand il rentre du travail.
En passant, quelqu'un qui vous soutien et assure les tâches ménagères, j'aurais pas pu faire sans ! Merci, mon chéri !
Il faut dire qu'Orane est tout le temps en demande, elle a du mal à dormir la journée et demande très souvent le sein, si elle est portée par son papa ou une autre personne, ça ne marche que quelques minutes.
Avec le temps je pense qu'elle gagnera en autonomie par rapport à moi, je fais absolument confiance en mon bébé.
Concernant son sommeil, elle ne dort à chaque fois vraiment pas longtemps (pas plus de 20 mn) sauf la nuit en co-dodo et quand elle est portée en écharpe. Tout ça comme si elle savait ce qui est bon pour l'allaitement ! Sinon la journée, ce ne sont que des micro-siestes.
Cela ne l'empêche pas d'être éveillée et gracieuse, bien au contraire…
Alors le co-dodo c'est ce que je préfère, pour donner la tétée. Depuis le début, je n'ai pas voulu donner de DAL la nuit, ce n'est arrivé qu'exceptionnellement. Je privilégie mes nuits pour récupérer. Orane s'endort sur le côté en tétant et reste au plus loin à 2 cm du sein.
Parfois elle a retrouvé le sein d'elle-même ou sinon c'est avec des caresses de ses petites mains qu'elle me demande de l'aider. Souvent je m'endors pendant qu'elle tète. Nos invités sont tous surpris car elle ne pleure pas la nuit et c'est vrai c'est arrivé seulement deux fois qu'elle se soit réveillée en pleurs la nuit. Actuellement, nous faisons la grasse matinée de plus en plus car contrairement aux débuts, elle a assez de lait et ne demande pas le DAL. Du coup, c'est moi qui, tiraillée par la faim, suis obligée de me lever...
Évidemment, tout cela m'oblige à faire des concessions et à accepter de ne pas faire grand-chose d'autre que de m'occuper de mon bébé, aussi bien la journée que la nuit ! C'est assez frustrant de toujours repousser des petits projets ou de ne pas avoir le temps de s'occuper de soi, mais pour la bonne cause je l'accepte ! Orane aime beaucoup être portée en écharpe mais c'est difficile pour moi de la porter et d'avoir d'autres activités, en effet elle trouve toujours un moyen pour dégager sa nuque et sa tête n'est plus soutenue par l'écharpe.
Sur conseil de Charlotte, nous avons été voir un ostéopathe pour comprendre ce qui se passe. Nous avons revu ensemble les conditions de l'accouchement, et je me suis rendu compte que cela a été très éprouvant pour elle. Ça a duré 26 heures à partir du moment où j'ai rompu la poche des eaux, et dans ce même temps, on m'a injectée de l'ocytocine car les contractions comme la dilatation n'avançaient pas.
Résultat, l'ostéopathe témoigne d'une tension énorme au niveau de la tête, elle a un tel tonus musculaire qu'elle tenait sa tête déjà à la naissance, et dégage donc très vite sa tête de l'écharpe chaque fois, même en dormant, et ne veut pas rester en berceau pour le moment. Cette tension a aussi des conséquences sur son sommeil et par ailleurs sa détermination pour téter. Dès que le lait ne vient plus en assez grande quantité, elle réclame, s'énerve sur le sein, si bien que je n'arrive pas trop souvent à utiliser la technique de compression du sein. Nous avons encore une où plusieurs séances à faire avant que tout cela puisse être en partie « réparé ».
Bien que cela ne soit pas recommandé pour sa nuque, Orane va tout de même régulièrement dans l'écharpe, je lui tiens la tête avec la main. Et là sa succion est beaucoup plus paisible, elle reste collée des heures à mon sein « vide » ou presque vide, et fini toujours par s'endormir, ce qui lui fait aussi du bien. Même s'il n'y a pas de lait, j'ai remarqué que cette stimulation est bénéfique pour ma lactation, souvent quand je l'ai portée beaucoup la journée, le soir j'ai bien plus de lait. Et naturellement, j'apprécie que ma fille tète et s'endort sereinement et cela pendant des heures, et je sais que les avantages sont bien plus importants après.
Aujourd'hui ma fille a 11 semaines et pèse 5 kg contre 2,8 puis 2,5 kg à sa naissance. Par ses cris et pleurs, elle m'oblige à lui donner relativement « beaucoup » de lait artificiel mais finalement elle prend en moyenne 200 g par semaine et cela m'évite de m'inquiéter sur son poids. Elle a bu des compléments au DAL jusqu'à 120 ml. Dernièrement, nous avons réduit la quantité à 4 ou 5 DAL de 90 ml.
Je sais que je pourrais réduire encore en utilisant un tire-lait la nuit, mais mon ami pense qu'il est préférable que je continue de bien dormir. Mes expériences en matière de tire-lait avec le tire-lait manuel – épuisant ! - et l'électrique double-pompage kittet – déprimant – m'ont sans doute trop refroidie.
Parmi les outils pour augmenter la lactation, j'ai oublié de parler peut-être du principal : des galactogènes. Je prends soit 90 mg de dompéridone, une dose au milieu de la nuit pour avoir beaucoup de lait le matin. Orane prend son premier DAL de la journée parfois très tard, vers midi. Je pense aussi qu'il faut être reposée et surtout pas stressée pour que ça fonctionne. Au début, c'était le cas pour moi, j'était stressée chaque fois que j'en prenais car n'ayant qu'une seule vieille ordonnance de la maternité, j'étais dans la peur de ne plus en trouver. Ensuite, il y a un mois, j'ai enfin trouvé une gynécologue qui a fait confiance aux feuillets du Dr. Newman, et m'en a prescrit enfin avec la bonne posologie et pour 2 mois.
Je prends également en tisane ensemble Fénugrec, chardon béni, galéga et ortie blanche selon la recette indiquée par Charlotte dans le fichier galactogène.
J'ai commencé tout ça en même temps et évidemment, à ce moment là, ma production de lait a fait un bond !
Delphine
Techniques de chirurgie réduction mammaire. Reconnaître la technique vous avez subit. Illustrations du livre "Defining Your Own Success" de Diana West, illustrations de Subhadra Tidball. Livres de Diana West (en anglais) disponible ICI.
devoir faire face aux critiques de la part de la famille peut détruire une mère et c'est encore plus difficile quand on allaite suite à une réduction mammaire.
Je m’appelle Syrine et mon histoire a commencé en août 2008 lorsque ma petite Sofia a pointé son nez.
J'ai subi une réduction mammaire lorsque j'avais 19 ans à Montréal et avais bien précisé au chirurgien mon besoin et mon désir d’allaiter mon futur bébé. Bien entendu, il me l’a promis et a dit qu'il ferait de son mieux.
Avant la naissance de ma fille, j'ai reçu le rapport de mon hôpital et mon médecin a dit qu'il n y avait aucun problème. J'avais même du colostrum.
Ma fille est née et tout allait bien. Elle tétait au sein, avait perdu un peu de poids comme tous les bébés mais de retour à la maison c’était le film d'horreur ! Elle était scotchée à mon sein 24/24. Je ne pouvais plus rien faire. Même pas aller faire pipi, et me maquiller, n’en parlons même pas. Elle avait une rage ! Elle pleurait. Ses jambes avaient l'air maigres. J’avais hâte de me rendre à mon rendez-vous chez le pédiatre. MAIS, le pire que j'ai pu attendre est arrivé : « votre fille n’est pas assez grosse. Elle a 3 semaines presque 1 mois et n’a toujours pas repris son poids de naissance. » Il lui manquait 300 g.
Je suis rentrée à la maison et j’ai pleuré toute la journée. Ma belle-mère m’a consolée en me disant que pas toutes les femmes ont du lait, qu’elle a vécu la même chose et a donné de la « farine » à ses fils.
Elle a pris ma fille. Je l’ai vue sans défense dans les bras de ma belle-mère, pendant qu’elle lui donnait le biberon de lait artificiel qu'elle avalait avec joie. Pour moi, c’était un désastre, un échec.
Le baby-blues commençait réellement. La dépression m’enveloppait et je ne me sentais ni mère ni femme ni humain. J’avais affamé ma fille. J’étais un monstre. Je ne servais à rien. Je me contentais donc de donner beaucoup d’amour à ma fille malgré les
« tu vas rendre ta fille dépendante de toi ! » etc.
En dépit des biberons (8 par jour), ma fille pleurait énormément. Elle refusait la tétine donc j’ai continué à la mettre au sein à son plus grand bonheur. J’étais heureuse de pouvoir la réconforter même sans pouvoir la nourrir. Bien entendu, ma belle-mère me disait de l’enlever de mon sein sinon j’allais devenir son « esclave » et que je devais la nourrir et la poser tout de suite. Je ne l’ai jamais écoutée, évidemment. La nuit, par contre, je continuais à faire téter ma fille (bien sûr, la belle-mère allait tout de même pas se réveiller pour alimenter ma fille !) car étonnement, j’avais du lait la nuit. Le matin j'en avais aussi, mais ma belle-mère venait arracher ma fille pour lui donner le biberon. Je me disais que si j'avais du lait la nuit je pouvais trouver une solution.
Malheureusement, plus le temps passait, plus je perdais mon lait, et le jour où je suis devenue folle est le jour où j'ai eu mes règles. J’ai reproché à mon entourage de m’avoir gâché le peu de lait que j’avais. J'ai pris ma fille et l’ai mise au sein et je me suis enfermée dans ma chambre pendant plusieurs jours. J’étais devenue insupportable à la maison, mon mari ne savait plus quoi faire. J’en voulais à ma belle-mère qui passait son temps à me dire que ma fille n’était pas rassasiée et à me bourrer de nourriture grasse pour que j'ai du lait. Je n'ai fait que grossir ! Elle répétait sans cesse que ma fille allait « devenir dépendante de moi ». C’était la même musique tous les jours et moi qui commençais à lui répondre de travers et à m’énerver.
Le jour où elle est partie, je suis partie le jour même a l’hôpital en courant avec mon bébé. Il était à peine 8h du matin. Arrivée là-bas; j’ai vu ma conseillère en lactation et j’ai fondu en larmes en lui disant que je n’avais plus de lait, que c’était une catastrophe, que j’étais une mauvaise mère parce que j’étais tout le temps malheureuse etc. Elle m’a tout de suite parlé de La Leche League et m’a prescrit un tire-lait à double pompage. Le soir même j'avais mon tire-lait et je pompais tout le temps et mettais mon lait dans le biberon (à peine 20 ml) puis donnait le complément. Le lendemain, j'ai appelé La Leche League et voilà a commencé mon histoire avec Léa puis avec Charlotte !
Léa est arrivée avec le DAL et un livre sur l’allaitement que j'ai acheté. Elle m’a conseillée de contacter Charlotte qui a eu le même problème que moi (réduction mammaire).
Vous connaissez la suite : pomper mon lait, donner le DAL avec de lait artificiel. J’avale aussi du fenugrec en gélule avec parfois de l’ortie ou de l’alfalfa. J'ai arrêté le Galactogil car c’est trop sucré.
Avec le temps, je suis passée de 6 DAL à 5 puis à 4 et aujourd'hui à 2, mais malheureusement je ne peux pas m'en passer complètement. Ma fille a presque 5 mois et je vais commencer les solides bientôt car elle a l’air de s’intéresser à ce que sa maman et son papa mangent.
J’espère que ceci n’a pas été trop long. Je vous dis de ne pas vous décourager. Dans la vie, on fait des sacrifices et l’on en a toujours fait. Donc qu’est ce que 6 mois de sacrifice d’amour pour donner le meilleur à notre bébé comparé à toutes les souffrances qu’on a endurées ou qu’on endure toujours dans la vie ? Sachant qu’un bébé n’a rien demandé et qu’il n’a besoin que de l’amour et d’avoir un corps sain qui grandira avec le plus de nutriments possibles ! Seul notre lait convient au développement de son cerveau. Pour moi, donner du lait de vache est la même chose qu'une lionne qui donne du lait de panda ou d’éléphant à son petit. Ça n’a aucun sens, tout comme donner du lait destiné à un veau à nos petits êtres humains.
Syrine
J'ai subi une réduction mammaire lorsque j'avais 19 ans à Montréal et avais bien précisé au chirurgien mon besoin et mon désir d’allaiter mon futur bébé. Bien entendu, il me l’a promis et a dit qu'il ferait de son mieux.
Avant la naissance de ma fille, j'ai reçu le rapport de mon hôpital et mon médecin a dit qu'il n y avait aucun problème. J'avais même du colostrum.
Ma fille est née et tout allait bien. Elle tétait au sein, avait perdu un peu de poids comme tous les bébés mais de retour à la maison c’était le film d'horreur ! Elle était scotchée à mon sein 24/24. Je ne pouvais plus rien faire. Même pas aller faire pipi, et me maquiller, n’en parlons même pas. Elle avait une rage ! Elle pleurait. Ses jambes avaient l'air maigres. J’avais hâte de me rendre à mon rendez-vous chez le pédiatre. MAIS, le pire que j'ai pu attendre est arrivé : « votre fille n’est pas assez grosse. Elle a 3 semaines presque 1 mois et n’a toujours pas repris son poids de naissance. » Il lui manquait 300 g.
Je suis rentrée à la maison et j’ai pleuré toute la journée. Ma belle-mère m’a consolée en me disant que pas toutes les femmes ont du lait, qu’elle a vécu la même chose et a donné de la « farine » à ses fils.
Elle a pris ma fille. Je l’ai vue sans défense dans les bras de ma belle-mère, pendant qu’elle lui donnait le biberon de lait artificiel qu'elle avalait avec joie. Pour moi, c’était un désastre, un échec.
Le baby-blues commençait réellement. La dépression m’enveloppait et je ne me sentais ni mère ni femme ni humain. J’avais affamé ma fille. J’étais un monstre. Je ne servais à rien. Je me contentais donc de donner beaucoup d’amour à ma fille malgré les
« tu vas rendre ta fille dépendante de toi ! » etc.
En dépit des biberons (8 par jour), ma fille pleurait énormément. Elle refusait la tétine donc j’ai continué à la mettre au sein à son plus grand bonheur. J’étais heureuse de pouvoir la réconforter même sans pouvoir la nourrir. Bien entendu, ma belle-mère me disait de l’enlever de mon sein sinon j’allais devenir son « esclave » et que je devais la nourrir et la poser tout de suite. Je ne l’ai jamais écoutée, évidemment. La nuit, par contre, je continuais à faire téter ma fille (bien sûr, la belle-mère allait tout de même pas se réveiller pour alimenter ma fille !) car étonnement, j’avais du lait la nuit. Le matin j'en avais aussi, mais ma belle-mère venait arracher ma fille pour lui donner le biberon. Je me disais que si j'avais du lait la nuit je pouvais trouver une solution.
Malheureusement, plus le temps passait, plus je perdais mon lait, et le jour où je suis devenue folle est le jour où j'ai eu mes règles. J’ai reproché à mon entourage de m’avoir gâché le peu de lait que j’avais. J'ai pris ma fille et l’ai mise au sein et je me suis enfermée dans ma chambre pendant plusieurs jours. J’étais devenue insupportable à la maison, mon mari ne savait plus quoi faire. J’en voulais à ma belle-mère qui passait son temps à me dire que ma fille n’était pas rassasiée et à me bourrer de nourriture grasse pour que j'ai du lait. Je n'ai fait que grossir ! Elle répétait sans cesse que ma fille allait « devenir dépendante de moi ». C’était la même musique tous les jours et moi qui commençais à lui répondre de travers et à m’énerver.
Le jour où elle est partie, je suis partie le jour même a l’hôpital en courant avec mon bébé. Il était à peine 8h du matin. Arrivée là-bas; j’ai vu ma conseillère en lactation et j’ai fondu en larmes en lui disant que je n’avais plus de lait, que c’était une catastrophe, que j’étais une mauvaise mère parce que j’étais tout le temps malheureuse etc. Elle m’a tout de suite parlé de La Leche League et m’a prescrit un tire-lait à double pompage. Le soir même j'avais mon tire-lait et je pompais tout le temps et mettais mon lait dans le biberon (à peine 20 ml) puis donnait le complément. Le lendemain, j'ai appelé La Leche League et voilà a commencé mon histoire avec Léa puis avec Charlotte !
Léa est arrivée avec le DAL et un livre sur l’allaitement que j'ai acheté. Elle m’a conseillée de contacter Charlotte qui a eu le même problème que moi (réduction mammaire).
Vous connaissez la suite : pomper mon lait, donner le DAL avec de lait artificiel. J’avale aussi du fenugrec en gélule avec parfois de l’ortie ou de l’alfalfa. J'ai arrêté le Galactogil car c’est trop sucré.
Avec le temps, je suis passée de 6 DAL à 5 puis à 4 et aujourd'hui à 2, mais malheureusement je ne peux pas m'en passer complètement. Ma fille a presque 5 mois et je vais commencer les solides bientôt car elle a l’air de s’intéresser à ce que sa maman et son papa mangent.
J’espère que ceci n’a pas été trop long. Je vous dis de ne pas vous décourager. Dans la vie, on fait des sacrifices et l’on en a toujours fait. Donc qu’est ce que 6 mois de sacrifice d’amour pour donner le meilleur à notre bébé comparé à toutes les souffrances qu’on a endurées ou qu’on endure toujours dans la vie ? Sachant qu’un bébé n’a rien demandé et qu’il n’a besoin que de l’amour et d’avoir un corps sain qui grandira avec le plus de nutriments possibles ! Seul notre lait convient au développement de son cerveau. Pour moi, donner du lait de vache est la même chose qu'une lionne qui donne du lait de panda ou d’éléphant à son petit. Ça n’a aucun sens, tout comme donner du lait destiné à un veau à nos petits êtres humains.
Syrine
Quelque soit la technique de chirurgie mammaire, aujourd'hui toutes les femmes peuvent allaiter 100% au sein, en ajoutant des suppléments si nécessaires, au sein à l'aide d'un DAL dans un premier temps.
Jusque la fin des années '80 la méthode le plus commun était le "free nipple graft" méthode ou l'aréole était sectionné complètement du tronc de l'aréole ou la glande mammaire, et posé sur une éponge humide pour la durée de l'opération. Après l'ablation de la graisse et les canaux (les canaux sont quasiment impossibles a voir ou reconnaître dans un sein qui n'est pas en lactation) l'aréole était repositionnée dans son nouvel emplacement sans possibilité de rattachement à la tronc de l'aréole (ou le glande mammaire). La méthode était rendu obsolète vers le fin des années '80 suite au trop grand nombre de cas de nécroses et pertes des aréoles. (l'aréole devenait noire et tombait)
Depuis les années '80 le plus commun des techniques est la technique "pédicule inférieure" aussi connue sous le nom "McKissock". L'innovation de cette technique est le fait que les vaisseaux sanguins, les nerfs et tissus des canaux (galactophores) restent connectés à l'aréole et le "tronc" de l'aréole durant l'opération. La majorité de tissu est enlevée au périmètre du sein, ce qui respecte l'intégrité de la plupart des canaux et du tissu de lactation. Les couches de tissus de chaque coté de l'aréole sont enlevées, l'aréole est déplacée vers son nouvel emplacement et la peau recousue. Bien qu'une partie des canaux et lobes de lactation soit touchée et enlevée, cette technique respecte l'infrastructure lactifère et donc laisse la capacité de produire du lat, souvent à un degré important.
Cette technique comme la technique pédicule supérieur laisse un cicatrice en forme d'ancre. Si vos cicatrices sont en formes d'ancre, et votre chirurgie date d'après les années '80 il est fort possible que celui ci est la technique utilisé pour votre réduction. La technique le moins destructeur pour l'allaitement, reste toute fois la liposuccion.
La technique le moins destructeur pour l'allaitement en termes d' AUGMENTATION MAMMAIRE est celui ou l'incision est pratiqué dans le "sillon", ou le plie sous les seins, entre le sein et les côtes. Cette technique ne risque pas de toucher un nerf intercostale et ne coupe aucun nerf d'aréolaire. Si vous envisager une AUGMENTATION MAMMAIRE et vous souhaitez allaiter plus tard, vous pouvez choisir la technique sans incision aréolaire, dans le sillon ou plie entre le sein et les côtes. Pour plus d'information sur votre allaitement suite à une chirurgie mammaire, cliquer sur le bouton "Consultation individuelle" sur ce site. Charlotte Yonge.
Jusque la fin des années '80 la méthode le plus commun était le "free nipple graft" méthode ou l'aréole était sectionné complètement du tronc de l'aréole ou la glande mammaire, et posé sur une éponge humide pour la durée de l'opération. Après l'ablation de la graisse et les canaux (les canaux sont quasiment impossibles a voir ou reconnaître dans un sein qui n'est pas en lactation) l'aréole était repositionnée dans son nouvel emplacement sans possibilité de rattachement à la tronc de l'aréole (ou le glande mammaire). La méthode était rendu obsolète vers le fin des années '80 suite au trop grand nombre de cas de nécroses et pertes des aréoles. (l'aréole devenait noire et tombait)
Depuis les années '80 le plus commun des techniques est la technique "pédicule inférieure" aussi connue sous le nom "McKissock". L'innovation de cette technique est le fait que les vaisseaux sanguins, les nerfs et tissus des canaux (galactophores) restent connectés à l'aréole et le "tronc" de l'aréole durant l'opération. La majorité de tissu est enlevée au périmètre du sein, ce qui respecte l'intégrité de la plupart des canaux et du tissu de lactation. Les couches de tissus de chaque coté de l'aréole sont enlevées, l'aréole est déplacée vers son nouvel emplacement et la peau recousue. Bien qu'une partie des canaux et lobes de lactation soit touchée et enlevée, cette technique respecte l'infrastructure lactifère et donc laisse la capacité de produire du lat, souvent à un degré important.
Cette technique comme la technique pédicule supérieur laisse un cicatrice en forme d'ancre. Si vos cicatrices sont en formes d'ancre, et votre chirurgie date d'après les années '80 il est fort possible que celui ci est la technique utilisé pour votre réduction. La technique le moins destructeur pour l'allaitement, reste toute fois la liposuccion.
La technique le moins destructeur pour l'allaitement en termes d' AUGMENTATION MAMMAIRE est celui ou l'incision est pratiqué dans le "sillon", ou le plie sous les seins, entre le sein et les côtes. Cette technique ne risque pas de toucher un nerf intercostale et ne coupe aucun nerf d'aréolaire. Si vous envisager une AUGMENTATION MAMMAIRE et vous souhaitez allaiter plus tard, vous pouvez choisir la technique sans incision aréolaire, dans le sillon ou plie entre le sein et les côtes. Pour plus d'information sur votre allaitement suite à une chirurgie mammaire, cliquer sur le bouton "Consultation individuelle" sur ce site. Charlotte Yonge.
4ème enfant, premier allaitement réussit. Informations + savoir faire
(grâce aux informations apportées de 2 communautés des mamans expérimentées) + courage = SUCCÈS!
Coucou les filles Merci pour vos encouragements et félicitations !!! Oui je suis super motivée, j'adore allaiter et je le souhaitais depuis si longtemps que je ne demande à ce qu'il ne stoppe jamais jamais !!! ---------->>>>J'en veux à tous ceux qui m'ont dit que *JAMAIS* je ne pourrais allaiter et qu'il fallait que je laisse tomber. ---------->>>>J'en veux à ces cons de toubibs, ces femmes qui m'ont guidé sur la mauvaise route et à cause de qui je n'ai pas pu allaiter mes 3 autres enfants à cause de mauvaises infos !!!!!!!!! Ça c'est mon coup de gueule : CHANGEZ DE MÉTIER !!!!!!!!! **Un grand merci** à toutes celles grâce à qui cet allaitement démarre très bien et qui m'ont permis de devenir une mère et une femme à part entière grâce à qui mon souhait enfin se réalise : *mon vœux le plus cher* : celui de pouvoir un jour donner le sein à mon bébé !!!!!!!!!!!! Je trouve l'idée des 40 jours extra !!!! Bravo les filles !!!! Je vais déléguer un max tant que je pourrais le faire pendant cette période !!! Bon ce matin j'ai tout de même assuré mon rendez vous à l'orl pour ma puce Elisa qui en avait bien besoin : des gros bouchons tenaces dans les deux oreilles. J'ai allaité mon bb dans la salle d'attente. Je l'ai mis au sein quand la patiente avant moi est partie avec le médecin, juste à ce moment là elle a réclamé. Puis un papy est entré et s'est assis juste en face de moi, au début je trouvais qu'il me "matait d'un air un peu bizarre", puis sa femme est entrée à son tour et l'orl est venu me chercher avec Elisa ! Alors, je suis partie avec wendy accrochée à mon sein. Le toubib m'a dit de m'installer pendant qu'il s'occupait d'Elisa. Ensuite quand bb a eu fini de téter mon sein gauche et repue et s'est endormie, je suis retournée chercher son couffin qui était resté dans la salle d'attente. Le vieux bonhomme que je trouvais suspect s'est alors levé et m' a gentiment ouvert la porte pour que je puisse passer avec le couffin et nos manteaux. Finalement je me suis dis qu'il était sympa et que son regard n'était sans doute pas si bizarre que ça, juste celui d'un pépé attendri ? Bref, une fois ma louloute repue et endormie dans son couffin, j'ai pu tenir la main d'Elisa pendant la séance où on lui a retiré les bouchons. Je me dis donc en conclusion qu'il faut ne pas faire de préjugés ; finalement les gens prennent le fait qu'on allaite bq mieux qu'on ne pourrait le croire. Aussi quand la secrétaire m'a vu allaiter mon bébé dans la salle d'attente, elle a dit qu'elle trouvait ça vraiment génial et que elle aussi avait allaité. Qu'elle adorait ce contact, mère/bébé et que ça lui rappelait de bon souvenirs. Voilà un rendez vous bien géré !!! J'ai eu plus d'inquiétude qu'autre chose et finalement TOUT s'est bien passé !!!! Demain à 11 h 20 j'ai rendez vous à Rennes pour voir 1 ostéopathe spécialisé pour les nourrissons ; il n'y en a pas sur St Malo ni environs : faut que je fasse 60 km aller et 60 km retour pour aller jusqu'à Rennes mais tant pis. Que ne ferais je pas pour ma puce. Bon je vous dirai s'il était bien ou pas; Pour celles (j'ai vu qu'il y avait des filles de Rennes sur ce forum) que ça intéresse, je peux vous filer les coordonnées de cet ostéopathe basé sur Rennes, à vous de me dire si vous les voulez ou pas. Voilà pour aujourd'hui, je vous laisse car déjà Wendy me réclame et je dois retourner au maternage !!! ;) Bisous lactés
Malgré la chirurgie mammaire j'ai réussit mon projet d'allaitement, facilement.
Bonjour,
J'ai eu une réduction mammaire... J'ai écouté des médecins, des sage-femmes mal informées il y a 3 ans et j'ai allaité 4 semaines. J'ai pris contact avec la LLL il y a 11 mois avant la naissance de mon dernier, et depuis 9 mois j'allaite mon BB de neuf mois: complémenté d'environ 180 à 200 ml par jour les premiers mois, et sans complément depuis 3 mois, (ses 6 mois) depuis la diversification... Sophie. Maman de 2 enfants.
Bonjour,
J'ai eu une réduction mammaire... J'ai écouté des médecins, des sage-femmes mal informées il y a 3 ans et j'ai allaité 4 semaines. J'ai pris contact avec la LLL il y a 11 mois avant la naissance de mon dernier, et depuis 9 mois j'allaite mon BB de neuf mois: complémenté d'environ 180 à 200 ml par jour les premiers mois, et sans complément depuis 3 mois, (ses 6 mois) depuis la diversification... Sophie. Maman de 2 enfants.
Oui, allaiter 100% au sein pendant aussi longtemps que d'autres mères donnent un biberon aux tétines en silicone, est possible, malgré la réduction mammaire, malgré la reprise d'activité professionnelle. PC, maman de bébé F 8m.
Chère L, Je n'ai pas lu tous les messages de réponses, j'espère que je ne ferai pas trop de redites...Je voulais juste te dire que moi aussi, j'ai eu une réduction mammaire, et que du coup, j'ai culpabilisé de longs longs mois, à pleurer comme une madeleine en me disant "mais pourquoi j'ai fait ça!!!". Sauf que comme toi, j'étais mal dans mon corps, je ne supportais pas le regard des hommes sur mes seins, je portais des soutiens gorges horribles (ta description de tes soutif d'avant m'a fait rire devant mon ordi, tellement ça me rappelle d'hoooribles souvenirs!!!).Puis donc l'animatrice LLL que j'ai rencontrée au tout début m'a dit de ne surtout pas regretter, car peut-être que mon petit bébé F n'aurait pas été là si je n'avais pas décidé cette opération. Je me le répète donc dès que j'en ai besoin... dis le toi aussi!!! Ta petite ne serait peut-être pas là si tu avais honte de ton corps!Puis je peux te dire que au début, quand je lisais sur le forum que ça ira mieux au fur et à mesure que le temps passait, je me disais que c'était vraiment dans trop longtemps, que ça ne s'arrangeait pas du tout, que mon fils ne tétait pas plus fort comme tout le monde le disait, etc. Mais, finalement, il y a des moments ou tu sens que ça change! Vers l’age de 5 mois, ou 6 mois, tout d'un coup, ton petit ou ta petite tètera mieux, et tu commenceras à profiter vraiment des tétées comme d'un échange .Aujourd'hui, mon bébé F à 8 mois, et c'est du bonheur... Je m'en fiche de lui donner encore un peu de lait artificiel, les quantités diminuent tout les jours avec les aliments solides qui prennent la place. Tant qu'il est au sein, qu'il me sourit en tétant, je serai heureuse, mais ça ne fait pas si longtemps que c'est comme ça! Tout ça pour te dire que je comprends ton désespoir, mais je te dis que ça va s'améliorer!
Donc accroche toi, et tu verras, bientôt, ce sera un vrai plaisir d'allaiter!bises à vous deux. P.C. Maman de bébé F. 8m
Chère L, Je n'ai pas lu tous les messages de réponses, j'espère que je ne ferai pas trop de redites...Je voulais juste te dire que moi aussi, j'ai eu une réduction mammaire, et que du coup, j'ai culpabilisé de longs longs mois, à pleurer comme une madeleine en me disant "mais pourquoi j'ai fait ça!!!". Sauf que comme toi, j'étais mal dans mon corps, je ne supportais pas le regard des hommes sur mes seins, je portais des soutiens gorges horribles (ta description de tes soutif d'avant m'a fait rire devant mon ordi, tellement ça me rappelle d'hoooribles souvenirs!!!).Puis donc l'animatrice LLL que j'ai rencontrée au tout début m'a dit de ne surtout pas regretter, car peut-être que mon petit bébé F n'aurait pas été là si je n'avais pas décidé cette opération. Je me le répète donc dès que j'en ai besoin... dis le toi aussi!!! Ta petite ne serait peut-être pas là si tu avais honte de ton corps!Puis je peux te dire que au début, quand je lisais sur le forum que ça ira mieux au fur et à mesure que le temps passait, je me disais que c'était vraiment dans trop longtemps, que ça ne s'arrangeait pas du tout, que mon fils ne tétait pas plus fort comme tout le monde le disait, etc. Mais, finalement, il y a des moments ou tu sens que ça change! Vers l’age de 5 mois, ou 6 mois, tout d'un coup, ton petit ou ta petite tètera mieux, et tu commenceras à profiter vraiment des tétées comme d'un échange .Aujourd'hui, mon bébé F à 8 mois, et c'est du bonheur... Je m'en fiche de lui donner encore un peu de lait artificiel, les quantités diminuent tout les jours avec les aliments solides qui prennent la place. Tant qu'il est au sein, qu'il me sourit en tétant, je serai heureuse, mais ça ne fait pas si longtemps que c'est comme ça! Tout ça pour te dire que je comprends ton désespoir, mais je te dis que ça va s'améliorer!
Donc accroche toi, et tu verras, bientôt, ce sera un vrai plaisir d'allaiter!bises à vous deux. P.C. Maman de bébé F. 8m
L'allaitement maternel déconseillé selon un praticien qui avait écrit un livre sur l'allaitement ! En dépit de son ignorance, j'ai insisté. Défit réussit malgré ce médecin en blouse blanche, diplômé.
Opérée en janvier 2000, d'une réduction mammaire, j'avais une chance
sur deux de pouvoir allaiter dixit le chirurgien. Mon envie d'allaiter était très forte mais les réflexions style Samantha Fox, je ne supportais plus, donc je décide de me faire opérer. Novembre 2001, j'accouche de D, par césarien. , et une sage femme incompétente en allaitement maternel, Petroff (qui en plus a écrit un livre!) des Bluets (paris 12)écrit sur mon dossier : ALLAITEMENT DECONSEILLE (parce que lui, il est médecin et lui, il "sait") et qu'il fallait, selon lui, à la naissance que je prenne tout de suite des médicaments pour couper le lait parce que j'aurai un engorgement à coup sûr. Têtue que je suis, je me dis mais trois jours c'est rien, je tente l'expérience..... En effet, dés 5 mois de grossesse j'ai déjà du colostrum!
Et en effet , trois jours après l'accouchement, la montée de lait se fait, mais l'on m'oblige tout de même a prendre des bib. de complément. Premier accouchement, on écoute bêtement... Je n'ai donc pas su si mon lait aurai pu suffire !!!!Il D a quand même tété mais en mixte pendant 6 mois et demi et après je ne sais plus si c'est de la grève de tétée ou du sevrage, mais il ne voulait plus prendre le sein.
Puis arrive C 18 mois plus tard dans un autre hôpital ( donc le 4 Juin)et là je me garde bien de parler de cette opération dont je me mords les doigts chaque jour. Naissance difficile, il né a 2k470, reste sous perf. trois jours, perd ses 10 %, soit 3k380 (normal quoi), tète au troisième jour, passe a 4k400 puis stagne de poids pendant 3 jours et là j'ai peur, je leur dis pour mon opération et là commence les bib. de complément donné à la tasse. Ca durera un mois...
Puis à une réunion LLL, on me reparle du DAL et je décide que c'est la seule solution pour moi. J'en avais déjà entendu parler pour D mais je n'ai pas eu la force moral car j'avais déjà mal vécu la césa. J'ai donc commencé avec 5 ou 6 DAL par jour comme alimentaire et des tétés câlins sans le DAL.
Trois mois plus tard, je décide de voir le docteur LML qui me dis que C a en plus un palais creux...Je prends contact avec Claire de la lacta-liste, je rencontre une femme dans le même cas que moi qui allaite son bambin de 2 ans et demi après réduction mammaire et palais creux et sa me redonne de la force et de l'espoir. J'en conclue qu'il pourra peux être un jour téter sans DAL... Je me documente et j'apprend que plus il tétera plus les canaux lactifères repousserons. Progressivement les DAL à la journée diminue mais je pense que c'est plus parce que BB grandit que parce que mon lait lui suffit car il les boit tous et en entier... Je diversifie avec difficulté à ses 8 mois et demi. Je me redonne des forces grâce à La lacta-liste. (depuis décembre) et parfois aussi des découragement car je n'entends jamais des agloups, agloups, je n'ai pas trop de lait non plus, je ne sens pas le réflexe d'éjection, bref vous parlez de chose que je ne connais pas... Je continue mes réunions LLL une fois par mois, quel bouffée d'air ou plutôt de lait... Je reste envieuse tout de même et je me dis que je dois tenir au moins un an. Et maintenant jour d'anniversaire, je le lui donne plus qu'un DAL de complément par jour le matin qu'il boit en entier, il aime téter pour s'endormir pendant une longuggggggggggggggggggggggggggue heure, et parfois la nuit.
Alors qu'est-ce que ce sein pour lui ????? Une tétine ??? Un peu de lait??? De l'amour? Je l'espère! Faut de la patience (parce que le DAL qui coule le matin dans son lit ou en voiture, les tuyaux qui cassent en vacances... (no comment). Sans parler des réflexions, vous imaginez... "pourquoi ce prendre la tête avec ce truc alors qu'il y a le BIB?".
J'aime cette relation mais aussi je suis aussi un peu déçu qu'il
n'ai pas autant de LM que j'aimerai lui en donner et de ne pas pouvoir me passer du DAL.
Je ne sais pas combien de temps nous allons tenir encore ??? Car en plus, le papa n'est pas trop pour l'allaitement des bambins mais je crois aussi que ni lui ni moi sommes prêts à arrêter, alors l'avenir me le dira.
Brigitte,
Maman de D (2ans et demi)
et C (1an aujourd'hui) allaité au DAL de lait artificiel hélas et qui dort un peu mieux depuis sa séance de kiné de la semaine dernière, les fleurs de Bach et l'homéopathie.
Ps : le DAL (Dispositif d'aide à l'allaitement) que j'utilisait est le SNS de Medela, un recipient rigid, suspendu par une corde, le lait est distribué à travers un valve, et deux sondes fines. Le kit est vendu avec 3 paires de sondes, permettant un flux de lait faible, moyen et rapide.
Opérée en janvier 2000, d'une réduction mammaire, j'avais une chance
sur deux de pouvoir allaiter dixit le chirurgien. Mon envie d'allaiter était très forte mais les réflexions style Samantha Fox, je ne supportais plus, donc je décide de me faire opérer. Novembre 2001, j'accouche de D, par césarien. , et une sage femme incompétente en allaitement maternel, Petroff (qui en plus a écrit un livre!) des Bluets (paris 12)écrit sur mon dossier : ALLAITEMENT DECONSEILLE (parce que lui, il est médecin et lui, il "sait") et qu'il fallait, selon lui, à la naissance que je prenne tout de suite des médicaments pour couper le lait parce que j'aurai un engorgement à coup sûr. Têtue que je suis, je me dis mais trois jours c'est rien, je tente l'expérience..... En effet, dés 5 mois de grossesse j'ai déjà du colostrum!
Et en effet , trois jours après l'accouchement, la montée de lait se fait, mais l'on m'oblige tout de même a prendre des bib. de complément. Premier accouchement, on écoute bêtement... Je n'ai donc pas su si mon lait aurai pu suffire !!!!Il D a quand même tété mais en mixte pendant 6 mois et demi et après je ne sais plus si c'est de la grève de tétée ou du sevrage, mais il ne voulait plus prendre le sein.
Puis arrive C 18 mois plus tard dans un autre hôpital ( donc le 4 Juin)et là je me garde bien de parler de cette opération dont je me mords les doigts chaque jour. Naissance difficile, il né a 2k470, reste sous perf. trois jours, perd ses 10 %, soit 3k380 (normal quoi), tète au troisième jour, passe a 4k400 puis stagne de poids pendant 3 jours et là j'ai peur, je leur dis pour mon opération et là commence les bib. de complément donné à la tasse. Ca durera un mois...
Puis à une réunion LLL, on me reparle du DAL et je décide que c'est la seule solution pour moi. J'en avais déjà entendu parler pour D mais je n'ai pas eu la force moral car j'avais déjà mal vécu la césa. J'ai donc commencé avec 5 ou 6 DAL par jour comme alimentaire et des tétés câlins sans le DAL.
Trois mois plus tard, je décide de voir le docteur LML qui me dis que C a en plus un palais creux...Je prends contact avec Claire de la lacta-liste, je rencontre une femme dans le même cas que moi qui allaite son bambin de 2 ans et demi après réduction mammaire et palais creux et sa me redonne de la force et de l'espoir. J'en conclue qu'il pourra peux être un jour téter sans DAL... Je me documente et j'apprend que plus il tétera plus les canaux lactifères repousserons. Progressivement les DAL à la journée diminue mais je pense que c'est plus parce que BB grandit que parce que mon lait lui suffit car il les boit tous et en entier... Je diversifie avec difficulté à ses 8 mois et demi. Je me redonne des forces grâce à La lacta-liste. (depuis décembre) et parfois aussi des découragement car je n'entends jamais des agloups, agloups, je n'ai pas trop de lait non plus, je ne sens pas le réflexe d'éjection, bref vous parlez de chose que je ne connais pas... Je continue mes réunions LLL une fois par mois, quel bouffée d'air ou plutôt de lait... Je reste envieuse tout de même et je me dis que je dois tenir au moins un an. Et maintenant jour d'anniversaire, je le lui donne plus qu'un DAL de complément par jour le matin qu'il boit en entier, il aime téter pour s'endormir pendant une longuggggggggggggggggggggggggggue heure, et parfois la nuit.
Alors qu'est-ce que ce sein pour lui ????? Une tétine ??? Un peu de lait??? De l'amour? Je l'espère! Faut de la patience (parce que le DAL qui coule le matin dans son lit ou en voiture, les tuyaux qui cassent en vacances... (no comment). Sans parler des réflexions, vous imaginez... "pourquoi ce prendre la tête avec ce truc alors qu'il y a le BIB?".
J'aime cette relation mais aussi je suis aussi un peu déçu qu'il
n'ai pas autant de LM que j'aimerai lui en donner et de ne pas pouvoir me passer du DAL.
Je ne sais pas combien de temps nous allons tenir encore ??? Car en plus, le papa n'est pas trop pour l'allaitement des bambins mais je crois aussi que ni lui ni moi sommes prêts à arrêter, alors l'avenir me le dira.
Brigitte,
Maman de D (2ans et demi)
et C (1an aujourd'hui) allaité au DAL de lait artificiel hélas et qui dort un peu mieux depuis sa séance de kiné de la semaine dernière, les fleurs de Bach et l'homéopathie.
Ps : le DAL (Dispositif d'aide à l'allaitement) que j'utilisait est le SNS de Medela, un recipient rigid, suspendu par une corde, le lait est distribué à travers un valve, et deux sondes fines. Le kit est vendu avec 3 paires de sondes, permettant un flux de lait faible, moyen et rapide.
Grâce à mon DAL je suis heureuse d'allaiter enfin au sein, sans biberons. Témoignage de Sophie et bébé Jocelyn
Merci pour vos messages...
Je progresse bcp et je m'en rends compte...Premièrement, j'ai réalisé que ça fait des jours que je n'ai pas pensé à arrêter l'allaitement, deuxièmement, je prends vraiment plaisir à lui donner le sein et je ne redoute plus qu'il se réveille ou qu'il réclame, troisièmement, la nuit, je ne mets plus les coquilles comme ça je ne redescend pas dans la cuisine pour mettre le lait au frais, nettoyer les coquilles: je me rendors avec Jocelyn près de moi et c'est super! Je commence vraiment à aimer allaiter mon bébé...Je n'ai plus le seul soucis de lui donner du lait maternel bon pour sa santé mais j'aime lui donner le sein et avoir ce rapport privilégié avec lui. C'est vrai que je n'aime pas à avoir à le complémenter, surtout parce que j'avais peur que le LA devienne l'aliment prépondérant mais je me rends compte que ce n'est pas le cas. Mais je pense que j'ai raison d'être vigilante (à condition de ne pas être obsessionnelle, je suis d'accord!). Je tire souvent mon lait, ça me rassure et je pense que ça contribue à ce que ma lactation soit bonne. Je me rends compte également qu'il y a des jours où il va avoir plus de besoin que d'autres et je l'accepte très facilement...Et puis je suis très fière de voir qu'il ai pris 800 grammes en moins de 4 semaines et avec somme toute assez peu de LA, il pèse aujourd'hui 5470 g..Et franchement, j'en reviens pas que j'arrive à nourrir mon bébé!!! C'est vrai que j'aimerai me passer du LA et que mon rêve le plus fou serait qu'il n'en ai plus besoin avant l'intro des solides, on verra bien!!! J'ai rêvé cette nuit de ma reprise du travail...Il y avait une file d'attente devant mon bureau: tous avaient des questions urgentes à me poser et moi, je voulais partir car je devais allaiter mon bébé et ils me disaient tous qu'ils n'en avaient pas pour longtemps...Avec mon mari, on parle de la reprise et je pense qu'on va étudier les solutions qui se présentent à nous car il est hors de question que je reprenne le 1er mars: Jocelyn aura 4 mois 1/2 et il est hors de question que j'arrête de l'allaiter parce que maintenant, j'y ai vraiment pris goût et Jocelyn est tellement adorable...Quelle satisfaction de le voir sourir et gazouiller après qu'il ait pris le sein, j'adore!!!
Voilà, et surtout je vous remercie toutes pour vos messages d'encouragement...Je prends soin de moi et je profite des ces moments privilégiés!
Sophie
Merci pour vos messages...
Je progresse bcp et je m'en rends compte...Premièrement, j'ai réalisé que ça fait des jours que je n'ai pas pensé à arrêter l'allaitement, deuxièmement, je prends vraiment plaisir à lui donner le sein et je ne redoute plus qu'il se réveille ou qu'il réclame, troisièmement, la nuit, je ne mets plus les coquilles comme ça je ne redescend pas dans la cuisine pour mettre le lait au frais, nettoyer les coquilles: je me rendors avec Jocelyn près de moi et c'est super! Je commence vraiment à aimer allaiter mon bébé...Je n'ai plus le seul soucis de lui donner du lait maternel bon pour sa santé mais j'aime lui donner le sein et avoir ce rapport privilégié avec lui. C'est vrai que je n'aime pas à avoir à le complémenter, surtout parce que j'avais peur que le LA devienne l'aliment prépondérant mais je me rends compte que ce n'est pas le cas. Mais je pense que j'ai raison d'être vigilante (à condition de ne pas être obsessionnelle, je suis d'accord!). Je tire souvent mon lait, ça me rassure et je pense que ça contribue à ce que ma lactation soit bonne. Je me rends compte également qu'il y a des jours où il va avoir plus de besoin que d'autres et je l'accepte très facilement...Et puis je suis très fière de voir qu'il ai pris 800 grammes en moins de 4 semaines et avec somme toute assez peu de LA, il pèse aujourd'hui 5470 g..Et franchement, j'en reviens pas que j'arrive à nourrir mon bébé!!! C'est vrai que j'aimerai me passer du LA et que mon rêve le plus fou serait qu'il n'en ai plus besoin avant l'intro des solides, on verra bien!!! J'ai rêvé cette nuit de ma reprise du travail...Il y avait une file d'attente devant mon bureau: tous avaient des questions urgentes à me poser et moi, je voulais partir car je devais allaiter mon bébé et ils me disaient tous qu'ils n'en avaient pas pour longtemps...Avec mon mari, on parle de la reprise et je pense qu'on va étudier les solutions qui se présentent à nous car il est hors de question que je reprenne le 1er mars: Jocelyn aura 4 mois 1/2 et il est hors de question que j'arrête de l'allaiter parce que maintenant, j'y ai vraiment pris goût et Jocelyn est tellement adorable...Quelle satisfaction de le voir sourir et gazouiller après qu'il ait pris le sein, j'adore!!!
Voilà, et surtout je vous remercie toutes pour vos messages d'encouragement...Je prends soin de moi et je profite des ces moments privilégiés!
Sophie
Je ne me suis pas laissée faire à la maternité: pas de biberon !
Bonjour,
J'ai eu une réduction il y a 11ans et j'ai deux enfants : mon fils 2 ans allaité au sein 3 jours et ma fille 3 mois 1/2 toujours allaité.
l'allaitement de mon fils a été un échec du faite de 2 choses: les mauvais conseils de la maternité (biberons donnés la 1ere nuit) et du doute que j'avais de pouvoir allaiter correctement, de ne pas avoir assez de lait (ce qui aide pas surtout avec un premier bébé). Donc pour mon fils les biberons de complément se sont vite substitués à mon sein. J'ai quand meme tiré mon lait 3 semaines pour lui donné au biberon car il ne voulait pas du sein. En tirant mon lait j'arrivais à extraire la moitié de sa ration quotidienne, alors je me disais que j'aurais jamais assez de lait. Puis je me suis renseigné (feuillet de LLL, forum allaitement...) et j'ai analysé les échec de mon 1er. J'avais même acheté un DAL en prévision (j'étais très déterminé). Pour ma fille je ne me suis pas laissée faire à la maternité: pas de biberon, je l'ai mise beaucoup au sein et j'ai surveillée ces couches pipi. Elle a repris du poids au 4ème jours et je ne me suis plus inquiétée.
Les problèmes que j'ai eu lié à ma chirurgie:
- un gros engorgement localisé sur les régions de mes seins qui ne débouchent pas sur des canaux lactifères: donc engorgement les 3 premiers jours suivant la montée laiteuse, le temps que les alvéoles comprennent que c'est bouché et ne produisent plus. Ce qui m'a bien soulagé c'est les poches de glaces (mais pas le chaud ni les cremes décongestionnantes)
- j'ai un sein qui produit beaucoup moins que l'autre (ma fille le vide en 5 min alors que l'autre sein il lui faut 20min environ). j'essaie donc de bien le stimuler. Ma fille tete beaucoup: 4 fois entre 3h du mat et midi, surement pour compenser le manque de "stockage".
Pour conclure, mon avis est que le DAL et le tire lait doivent être utilisé en dernier recours car ça complique beaucoup la vie de la maman, pour stimuler le sein mieux vaut mettre beaucoup le bébé au sein! Gaëlle.
Bonjour,
J'ai eu une réduction il y a 11ans et j'ai deux enfants : mon fils 2 ans allaité au sein 3 jours et ma fille 3 mois 1/2 toujours allaité.
l'allaitement de mon fils a été un échec du faite de 2 choses: les mauvais conseils de la maternité (biberons donnés la 1ere nuit) et du doute que j'avais de pouvoir allaiter correctement, de ne pas avoir assez de lait (ce qui aide pas surtout avec un premier bébé). Donc pour mon fils les biberons de complément se sont vite substitués à mon sein. J'ai quand meme tiré mon lait 3 semaines pour lui donné au biberon car il ne voulait pas du sein. En tirant mon lait j'arrivais à extraire la moitié de sa ration quotidienne, alors je me disais que j'aurais jamais assez de lait. Puis je me suis renseigné (feuillet de LLL, forum allaitement...) et j'ai analysé les échec de mon 1er. J'avais même acheté un DAL en prévision (j'étais très déterminé). Pour ma fille je ne me suis pas laissée faire à la maternité: pas de biberon, je l'ai mise beaucoup au sein et j'ai surveillée ces couches pipi. Elle a repris du poids au 4ème jours et je ne me suis plus inquiétée.
Les problèmes que j'ai eu lié à ma chirurgie:
- un gros engorgement localisé sur les régions de mes seins qui ne débouchent pas sur des canaux lactifères: donc engorgement les 3 premiers jours suivant la montée laiteuse, le temps que les alvéoles comprennent que c'est bouché et ne produisent plus. Ce qui m'a bien soulagé c'est les poches de glaces (mais pas le chaud ni les cremes décongestionnantes)
- j'ai un sein qui produit beaucoup moins que l'autre (ma fille le vide en 5 min alors que l'autre sein il lui faut 20min environ). j'essaie donc de bien le stimuler. Ma fille tete beaucoup: 4 fois entre 3h du mat et midi, surement pour compenser le manque de "stockage".
Pour conclure, mon avis est que le DAL et le tire lait doivent être utilisé en dernier recours car ça complique beaucoup la vie de la maman, pour stimuler le sein mieux vaut mettre beaucoup le bébé au sein! Gaëlle.
Objet: Chirurgie mammaire HELP!
Bonjour
J'ai moi-même subi cette intervention en 2000 car je pensais ne plus avoir d'enfant, donc la question de l'allaitement ne se posait pas! En janvier 2004 Marieme pointe le bout de son nez.
Dès le début de ma grossesse je me suis posée des questions quant à un allaitement. Mes mamelons ont été "coupés". On aperçoit un cicatrice très fine autour du mamelon. Puis je me suis dit qu'après tout il fallait essayer. Mon mari m'a toujours soutenue. Je ne te cacherais pas que les débuts ont été très difficiles. J'ai eue mal aux seins avec l'impression qu'ils étaient remplis et que rien ne venait, mais l'équipe médicale et surtout paramédicale de la maternité m'a vraiment aidée et encouragée. (Le pédiatre de la maternité a un DU d'allaitement. Ca aide!!)
Finalement tout est rentré dans l'ordre dès le retour à la maison et depuis j'allaite Marieme pour notre plus grand bonheur.
Je dois préciser que mon médecin m'avait dit que l'allaitement n'était pas à envisager (selon lui .....) On m'avait aussi dit que je ne pourrais plus avoir d'enfant!!! Comme quoi les miracles existent! Non, je crois surtout que la nature est bien faite et que si on lui fait confiance, et bien elle reprend ses droits. Encore un précision. Ma fille ainée a 16 ans et je l'ai aussi allaitée mais je n'avais pas de tout rencontré ces difficultés.
Maman de Lisa 16ans, Mareme 10 mois qui fait ses premiers pas!
Bonjour
J'ai moi-même subi cette intervention en 2000 car je pensais ne plus avoir d'enfant, donc la question de l'allaitement ne se posait pas! En janvier 2004 Marieme pointe le bout de son nez.
Dès le début de ma grossesse je me suis posée des questions quant à un allaitement. Mes mamelons ont été "coupés". On aperçoit un cicatrice très fine autour du mamelon. Puis je me suis dit qu'après tout il fallait essayer. Mon mari m'a toujours soutenue. Je ne te cacherais pas que les débuts ont été très difficiles. J'ai eue mal aux seins avec l'impression qu'ils étaient remplis et que rien ne venait, mais l'équipe médicale et surtout paramédicale de la maternité m'a vraiment aidée et encouragée. (Le pédiatre de la maternité a un DU d'allaitement. Ca aide!!)
Finalement tout est rentré dans l'ordre dès le retour à la maison et depuis j'allaite Marieme pour notre plus grand bonheur.
Je dois préciser que mon médecin m'avait dit que l'allaitement n'était pas à envisager (selon lui .....) On m'avait aussi dit que je ne pourrais plus avoir d'enfant!!! Comme quoi les miracles existent! Non, je crois surtout que la nature est bien faite et que si on lui fait confiance, et bien elle reprend ses droits. Encore un précision. Ma fille ainée a 16 ans et je l'ai aussi allaitée mais je n'avais pas de tout rencontré ces difficultés.
Maman de Lisa 16ans, Mareme 10 mois qui fait ses premiers pas!
Documentation
Article de Diana West « Allaitement après chirurgies mammaires » VF.Cliquez pour télécharger l'article en français de Diana West, BA, IBCLC, Animatrice LLL,
Permission de publication autorisée. |
lact-aidCliquez pour télécharger la notice en français.
|
DAL. L'intérêt. une méta analyse VF. LLLFranceCliquez pour télécharger deux études, traduites en français. Merci LLLFrance.
|
DAL fait maison. Video Tutoriel 15 min.Cliquez sur l'image pour regardez le montage et utilisation en vidéo.
|
DAL Vidéos tutoriels Allaitement Pour tous Youtube :
https://www.youtube.com/channel/UCgzP0GemLPAG5mCn3kPDDbw
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un DAL permet l'allaitement 100% au sein.