Détecter un frein restrictif nécessite en premier intention, une consultation avec une consultante IBCLC formée spécifiquement dans les restrictions maxillo-oro-faciales et dans la rédaction d'un bilan de dépistage de troubles de la succion. A travers l'anamnèse, la consultante IBCLC formée, va pouvoir identifier les symptômes qui indiquent des troubles liés aux restrictions. La consultante, à l'aide des outils d'évaluation professionnels, sera capable d'évaluer la mobilité linguale et l'anatomie de la bouche. Des techniques qui facilitent l'allaitement malgré les restrictions. Une consultante en lactation IBCLC formée dans l'évaluation des restrictions, s'il s'agit d'un frein buccal ou des restrictions structurelles, peut indiquer les positions d'allaitement qui facilitent l'allaitement face à des restrictions et permettre la mère de pouvoir reconnaitre et assurer aux mieux possible, une prise du sein profonde. Elle pourra vous orienter vers l'une des membres de son équipe pluridisciplinaire, capables de relâcher les tensions et restrictions au maximum possible avec des soins manuels doux, afin de pouvoir déceler si oui ou non un frein buccal est la cause des restrictions. Chaque membre de l'équipe pluridisciplinaire doit pouvoir rédiger un bilan des symptômes qui persistent malgré les soins. A la suite des soins manuels, avec des bilans rédigés, les parents sont libres de consulter un praticien de médecine formée dans la prise en charge des freins buccaux pour décider si une intervention est recommandée. Tout le monde a un frein de langue, un frein de lèvre et des freins de joues! Nous avons tous 7 freins buccaux. La seule question est si le frein est restrictif ou pas et le savoir, nécessite une évaluation fonctionnelle et anatomique, des soins manuels et des positions d'allaitement et prise de sein adaptés à des troubles qui se présentent. L'anatomie : Si un frein est antérieur, (type 1 ou 2), à 99% sûre, il est restrictif. Si un frein est postérieur, (type 3 ou 4) la situation est moins clair. Il existe également 4 types de tissus conjonctifs, selon leur élasticité. Ce n'est que suite à des exercices d'assouplissement de ce tissu conjonctif, la membrane sous la langue et ou sous la lèvre supérieure qu'il sera possible de savoir si oui ou non le tissu chez un individu est élastique ou souple, ou pas. La vrai question est : Quand un frein est antérieure, pourquoi il n'a pas été traité à la naissance, avant que les muscles se forment en compensant pour la mobilité entravée, avant que le bébé développe un tas de techniques compensatoires qui nuisent à son propre allaitement et son propre développement ? Non, changer le mode d'alimentation ne vas pas résoudre les restrictions. Si des problèmes dans l'allaitement sont dues à des restrictions, l'alimentation au biberon ne va pas améliorer la situation. Un frein postérieur peut être restrictif, mais il est possible que les tensions structurelles ou tensions dans les muscles ou le fascia soient la cause des troubles de mobilité de la langue et de la mâchoire. En procédant d'abord par des exercices d'assouplissement de la langue et des muscles de l'intérieure et l'extérieur de la bouche en parallèle avec des soins manuels, reconnaitre si le frein postérieure est responsable pour les troubles deviendra bien plus clair. Il n'est pas rare que des exercices d'assouplissement et des soins manuels suffissent pour que la langue devient libre et mobile. Charlotte Yonge ©Consultante en lactation IBCLC
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